Pic d'Aubeil
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Pic d'Aubeil
En redescendant du Pic d'Aubeil, je suis confronté au dilemme énuméré par H.Reeves dans son livre "Malicorne": Comment rester émerveillé par un paysage, par une ambiance quand on sait que tout est forgé selon des lois et que l'ensemble des éléments vus sont prévisibles. Selon la vitesse et la force des plaques on peut savoir la future altitude d'une montagne; tel arbre poussera ici car toutes les conditions nécessaires à sa survie sont concentrées en ce point précis.
De là où je me trouve, je peux voir les trois-quarts du département des Pyrénées-Orientales...
Je sais maintenant persuadé que la co-habitation du savoir et l'agréable vue d'un panorama imprenable est possible. Elle est même nécessaire.
En ce qui concerne la beauté d'un lieu, son apparence, son habit, ils sont accessibles à tous et, peu importe la densité des connaissances de l'individu, elle reste une condition première.
L'approche scientifique, en amateur, ne peut naître que d'un coup de coeur visuel pour une étendue choisie. Et puis, quand on étudie plus en détail les clés de la formation environnementale, le sol semble bouger sous les pieds. On sent alors la Terre en tremblement. son activité remonte dans les jambes et peut nous porter très loin. Le moindre thalweg chuchote à sa crête, un sommet se satisfait de sa vision à 360 degrés.
Beaucoup plus que de simplement énumérer des règles, le coup d'oeil scientifique fait vivre une marche et amène à sentir que la solitude n'est que d'un point de vue humain.
J'ai ressenti ça sur l'Aubeil, asphyxié par le vent. Une forte activité cachée sous des fripes de haute voltige.
De là où je me trouve, je peux voir les trois-quarts du département des Pyrénées-Orientales...
Je sais maintenant persuadé que la co-habitation du savoir et l'agréable vue d'un panorama imprenable est possible. Elle est même nécessaire.
En ce qui concerne la beauté d'un lieu, son apparence, son habit, ils sont accessibles à tous et, peu importe la densité des connaissances de l'individu, elle reste une condition première.
L'approche scientifique, en amateur, ne peut naître que d'un coup de coeur visuel pour une étendue choisie. Et puis, quand on étudie plus en détail les clés de la formation environnementale, le sol semble bouger sous les pieds. On sent alors la Terre en tremblement. son activité remonte dans les jambes et peut nous porter très loin. Le moindre thalweg chuchote à sa crête, un sommet se satisfait de sa vision à 360 degrés.
Beaucoup plus que de simplement énumérer des règles, le coup d'oeil scientifique fait vivre une marche et amène à sentir que la solitude n'est que d'un point de vue humain.
J'ai ressenti ça sur l'Aubeil, asphyxié par le vent. Une forte activité cachée sous des fripes de haute voltige.
Re: Pic d'Aubeil
Je ne pense pas que ce texte ait sa place en partie poésie.
Mais, comme je ne connais pas grand-choses aux techniques de formes et autres... je ne devrais sûrement rien dire. :-)))
Ceci-dit, j'ai lu et je suis désolée de vous dire cela, mais, j'ai eu le sentiment de lire un reportage.
Mais, un reportage qui ne m'a pas fait voyager. :-s
Il faudra peut-être que je relise... qui sait.
Merci tout de même. ;-)
Mais, comme je ne connais pas grand-choses aux techniques de formes et autres... je ne devrais sûrement rien dire. :-)))
Ceci-dit, j'ai lu et je suis désolée de vous dire cela, mais, j'ai eu le sentiment de lire un reportage.
Mais, un reportage qui ne m'a pas fait voyager. :-s
Il faudra peut-être que je relise... qui sait.
Merci tout de même. ;-)
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Pic d'Aubeil
Comment rester émerveillé par un paysage, par une ambiance quand on sait que tout est forgé selon des lois et que l'ensemble des éléments vus sont prévisibles.
Peut-être en regardant ailleurs et en s'émerveillant de ce que ces lois parviennent à faire faire, comment elles y sont arrivées et... pourquoi ? Le paysage ne serait que le résultat d'une grande machination dont nous ne savons strictement rien en réalité. Là est pour moi l'émerveillement.
Pour ce qui est du texte, je rejoins l'avis de Mure à propos d'un reportage qui ne m'aurais pas totalement fait voyager mais en même temps, était-ce vraiment le but? Pas si sûr... peut-être plutôt l'envie de créer une réflexion plus générale et plus ambitieuse.
Peut-être en regardant ailleurs et en s'émerveillant de ce que ces lois parviennent à faire faire, comment elles y sont arrivées et... pourquoi ? Le paysage ne serait que le résultat d'une grande machination dont nous ne savons strictement rien en réalité. Là est pour moi l'émerveillement.
Pour ce qui est du texte, je rejoins l'avis de Mure à propos d'un reportage qui ne m'aurais pas totalement fait voyager mais en même temps, était-ce vraiment le but? Pas si sûr... peut-être plutôt l'envie de créer une réflexion plus générale et plus ambitieuse.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Pic d'Aubeil
Je vais dire une grosse bêtise mais je ne comprends pas cette phrase, qui semble amalgamer la connaissance scientifique à l'amateurisme.
L'approche scientifique, en amateur, ne peut naître que d'un coup de coeur visuel pour une étendue choisie.
Autrement oui c'est un peu aride comme texte, à part la phrase finale qui peut en effet se targuer de poésie.
L'approche scientifique, en amateur, ne peut naître que d'un coup de coeur visuel pour une étendue choisie.
Autrement oui c'est un peu aride comme texte, à part la phrase finale qui peut en effet se targuer de poésie.
Invité- Invité
Re: Pic d'Aubeil
cette sensation je l'eus, je l'ai et je l'aurais à marsanges près de Langeac 43, quand mes pas survolent les travers banc qui s'effondrent sur le flanc d'anciennes mines abandonnées
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