Horizons singuliers

[loic]

Horizons singuliers


Eternels ou quantiques ?

Au seuil d’horizons noirs
Vers les cimetières d'ondes
Aux fréquences béantes
Les gravités s'effondrent

Et les temps s'immémorent
En étoiles géantes implosant tout à coup

Et… broyant leurs neutrons
Dans d'effroyables chutes
Le tout se change en rien, c'est le temps de la fin

Singularités

Qu’est donc notre conscience ?
L’amour de nos enfants ?
Nos gorges qui se serrent et nos yeux qui s’embuent ?

Que deviennent nos peines et nos remords diffus ?
Ou sont partis nos pères, leurs bras qui nous serraient ?

Et ces chants magnétiques en formes de cantates
Qu’un maître de chapelle vendait pour le Dimanche

Et ces vieilles michelines courantes sur les rails
De petits chemins de fer nivelant la campagne

Sommes-nous simplement des poussières d’étoiles
A la merci d’un temps somme toute relatif
Eternels ou quantiques
Atomes ou énergie

Qu’appelons nous lumière ?


http://fr.wikipedia.org/wiki/Horizon_(trou_noir)

< loïc, ce sujet sera déverrouillé ce lundi. Tu as déjà posté lundi dernier et on demande à chacun de se limiter à un texte par semaine et par genre.
Merci.
La Modération >
.

[loic]

c'est lundi :-))))

[Invité]

L'école est finie :-)

[mentor]

c'est lundi :-))))

c'est lundi
tu l'as dit
et merci
d'avoir ri

;-)

[mentor]

Qu’appelons nous lumière ?

question récemment posée ailleurs
ici :
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-poesie-f3/d-ou-jaillis-tu-lumiere-t4684.htm
et c'est justement toi qui posais la question
;-)

[Invité]

gonflé quand même de faire croiser l'omnibus sur la physique quantique.
J'ai trouvé l'ensemble insaisissable: probablement comme l'horizon.

[Sahkti]

La première strophe (au seuil...) m'a parue très, trop, chargée. Le reste du poème témoigne également d'une certaine lourdeur mais cela relève peut-être du propos ainsi décliné, de ces interrogations existentielles visitées par la poésie.

Je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans ce texte, désolée.

Apprécié l'idée, ceci dit, de:

Et… broyant leurs neutrons
Dans d'effroyables chutes
Le tout se change en rien, c'est le temps de la fin

[Invité]

Un écho au poème d'Opaline ?
Disons que le propos est grave, ce qui ne favorise pas la légereté d'expression...

[loic]

le propos ne se veut pas grave, il se veut beau :_)

la vie est plus belle lorsqu'on part du postulat que tout n'est qu'énergie, rien n'à plus vraiment d'importance..

belle journée à vous tous...

[Invité]

Ah mais l'un n'empêche pas l'autre (ou le contraire...) !

[Invité]

Tiens, Igor Bogdanov est maintenant poète... En ce qui me concerne, on ne passe pas en deçà du mur de Planck...

[Invité]

J'ai bien aimé cet embrassement des cieux pour revenir ensuite brutalement sur Terre... Chouette raccourci.

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