Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Double jaune

+4
Mure
bertrand-môgendre
boc21fr
abstract
8 participants

Aller en bas

Double jaune Empty Double jaune

Message  abstract Ven 7 Aoû 2009 - 20:23

Double Jaune



L’appartement datait du début du XXe siècle, vaste, aux pièces de réception éclairées par de larges bow-windows et dont le plan d’origine s’apparentait encore à ceux des maisons de maitre bordant les promenades le long du fleuve. Les murs, visiblement plus hauts que ceux que l’on retrouve habituellement dans les immeubles à logements collectifs étaient presque entièrement recouverts de tableaux assez sombres offrant au regard diverses scènes de chasses avant de rejoindre un plafond de teinte crème ceinturé de moulures dorées. Un mobilier en chêne, finement ouvragé dans un style régional quelque peu incongru dans ce centre urbain, donnait à l’ensemble une impression surannée que ne faisait qu’amplifier l’odeur de cire au miel. C’est dans cette atmosphère à laquelle il était attaché depuis l‘enfance qu’à 6 h 12 très précisément, Paul Daems pénétra dans sa cuisine pavée de larges dalles en damier noir et blanc. Il sortit un œuf du frigidaire pour se préparer une paire de toasts bacon-omelette qu’il accompagnait, depuis plus de 20ans, du jus d’une orange fraîchement pressée pour constituer son premier repas de la journée. Habitude qu’il avait ramenée des USA où il avait passé ce qu’il considérait comme les deux meilleures années de sa vie. Il donna avec le dos d’un couteau à pain au manche de bois incrusté de nacre, un léger coup sec sur la coquille. L’œuf se brisa net dans l’assiette creuse ne mêlant aucunement l’albumen au vitellus. Mais, à la grande surprise de Paul, deux jaunes parfaits reposaient maintenant au centre de la porcelaine blanche au liseré de myosotis. Exactement comme la veille. Et, peut-être même, comme l’avant-veille, mais à vrai dire, il ne s’en souvenait plus trop bien.

Ainsi que chaque fois qu’il se trouvait face à un phénomène inconnu, Paul Daems ressentit l’angoisse contracter son diaphragme jusqu’à en éprouver une gêne à respirer n‘allant cependant pas jusqu‘à atteindre la sensation d’étouffer. Il avait besoin de comprendre, de maîtriser son environnement, de sentir la profonde maîtrise qu‘il pouvait avoir sur son quotidien. Il rouvrit alors le frigidaire pour y prendre un deuxième œuf. Avec le même couteau à pain, il frappa la coquille qu’il sépara en parts presque symétriques. Et, de nouveau, il ne put que constater que l’œuf présentait la même anomalie.

Alors, il refit les mêmes gestes avec un troisième œuf et continua ainsi jusqu’à manquer de ressources. Le résultat était immuable, tous étaient constitués de deux jaunes se rejoignant à la tangente. Paul inspecta alors minutieusement la boîte de carton moulé bleu pastel, allant même jusqu’à forcer sur ses yeux pour pouvoir lire les indications en tout petits caractères, sait-on jamais qu’il aurait acheté par inadvertance des aliments génétiquement modifiés. Mais non, il ne trouva aucun indice, pas le moindre début d’explication dont il aurait pu se satisfaire. Il était bel et bien en présence d‘une série d‘œufs communs pondus par de banals gallinacés.

L’horloge murale à cristaux liquides, synchronisée par satellite sur celle de Francfort, présent de ses collègues pour ses vingt-cinq ans de maison, l’informa que maintenant il n’avait plus le temps de déjeuner. Il devrait, pour la première fois de sa vie, partir au travail l’estomac creux. Cette perspective était loin de le réjouir mais il n’aurait aucunement accepté d’arriver en retard même en raison des circonstances pour le moins troubles qui venaient de semer le désordre dans sa propre demeure.
Sa vie était régie par les trépidations des aiguilles de la montre-chronomètre suisse au bracelet de cuir d’antilope reçue de son grand-père pour sa communion et il en serait probablement ainsi jusqu’à sa mort.
Ce lundi 3 août, Paul Daems sortit en claquant un peu plus fort que d’habitude la porte, aluminium et bois couleur bordeaux 0034, de son duplex, signe de la frustration qui montait en lui.

Dans le parking privé situé au sous-sol de l‘immeuble, il fut particulièrement agacé de voir le même modèle BMW série 5 garé dans l’emplacement voisin du sien. Il inspecta les deux véhicules rigoureusement identiques. Même peinture métallisée gris diamant, mêmes jantes en alliage léger, même calandre chromée. Un sourire illumina son visage alors qu’il remarqua que la nouvelle venue n’était pas équipée de l’intérieur cuir. « Petit joueur », se dit-il.

Bien installé au volant de sa berline, il mit en marche l’installation stéréo double surround qu’il s’était offerte pour son précédant anniversaire. Les premières notes des « Fantaisies pour piano à quatre mains » de Franz Schubert, dont le disque laser remastérisé tournait en boucle depuis plus d’un mois, lui firent presque oublier l’épisode fâcheux du petit déjeuner. La journée reprenait enfin son cours normal. Le trajet était bref, à peine quinze minutes, mais pour rien au monde Paul Daems n’aurait abandonné sa belle Allemande au profit des transports en commun à la promiscuité incommodante. Paul aimait son confort comme d’autres aiment la vie, avec passion.

Face au bâtiment post-moderne, un imbroglio d’acier et de verre teinté animé par des colonnettes prétentieuses de tailles diverses, qui abritait le siège de la société d’investissements dont il était le directeur financier, il passa la main sur la gabardine à chevrons de son veston pour en effacer les plis imaginaires, ce tissu étant réputé infroissable. D’un geste mécanique de la main droite, il vérifia que sa cravate était bien centrée, acte tout à fait inutile puisqu‘il n‘affectionnait que le double nœud Windsor. Son aversion du négligé flirtait avec la phobie. Quand il fut assuré de la décence de sa mise, il entreprit d’un pas ferme les quelques mètres qui le séparaient de l’entrée.

Les portes automatiques s’ouvraient sur hall de marbre blanc à l’esthétique froide qui aurait mieux convenu à une clinique de chirurgie esthétique qu’à une institution discrète et bourgeoise. C’était, en tout cas, ce que pensait Paul Daems pour qui le design n’était qu’une vaste fumisterie dont le but ultime était d’envahir le monde d’objets inutiles et inconfortables, mais excessivement coûteux.
Il passa devant le desk en acier brossé de la réception en lançant son habituel « Bonjour Maria ». Il connaissait l’importance d’appeler chaque membre du personnel par son prénom, surtout ceux évoluant dans les fonctions inférieures. Mais lorsque deux voix lui répondirent en chœur « Bonne journée, Monsieur Daems », il s’arrêta net. Le visage fermé et l’air dubitatif il tourna la tête vers l’origine de ce mirage sonore. Mais non, il ne rêvait pas, une Maria dédoublée trônait bien derrière le comptoir aux dimensions disproportionnées. Paul Daems n’eut pas le temps d’émettre un seul son que les deux filles partaient déjà d’un rire commun.
— Oh désolée de vous avoir surpris Monsieur, je vous présente Anna, ma sœur jumelle qui commence un remplacement aujourd’hui. C’était juste pour s’amuser et …
Paul Daems n’écouta pas la fin des explications de la réceptionniste, il sentait la colère envahir son être, des gouttes de sueur affleuraient déjà sur la peau trop pâle de son front dégarni. Des jumelles blagueuses, c’était le bouquet de cette étrange matinée. Il irait en parler avec le directeur du personnel, car décidément la lutte contre le relâchement général se devait d’être implacable.

Il se hâta vers les ascenseurs, avec le vif espoir de ne pas devoir partager un habitacle aussi réduit. L’idée de risquer d’être enfermé entre deux étages avec de parfaits inconnus lui était tout bonnement inacceptable. Une fois le huis clos, Paul Daems profita de l’ascension vers l’étage réservé aux directions opérationnelles, pour retrouver son calme. Face au miroir, il s’épongea le visage à l’aide d’un mouchoir pur coton brodé à ses initiales puis à l’aide de ses doigts, peigna la longue mèche de cheveux qui avait de plus en plus de mal à dissimuler une calvitie déjà bien avancée. Quand l’avertisseur sonore d’ouverture de la cabine se déclencha, il se sentait prêt à attaquer toutes les analyses comptables possibles, avec le savoir-faire reconnu de tous ces collègues.

Son bureau était le troisième sur la gauche, le seul à être pourvu de meubles de style Empire et d’un épais tapis persan au motif d’inspiration florale provenant plus exactement d’Ispahan. Sa présence avait fait l’objet d’âpres négociations lors de la reprise de la société par un grand groupe international il y a de ça quelques années. Mais Paul Daems avait tenu bon, il avait accepté de rester à son poste à l’unique condition de garder intact son espace de travail alors que le reste du bâtiment serait rénové selon les normes aseptisées actuelles, mobilier contemporain blanc, murs gris clair et éclairage intelligent aux tubes économiques.

Son attaché-case était à peine posé à côté de sa table de travail, qu’une assistante de direction, fonction qui se dénommait encore par le terme de secrétaire la décennie précédente, lui apporta son café dans sa tasse personnelle. Paul Daems considérait comme du dernier des barbarismes d’utiliser les gobelets de plastique blanc légèrement cannelé que déversait à l’envi la machine à boissons chaudes dernier cri installée dans le coin cafétéria de l’étage. Le goût sucré du Robusta qu’il allait personnellement acheter tous les jeudis midi dans une épicerie fine du quartier, le rassura. Tout était exactement en l’état dans lequel il l’avait laissé hier soir. Son bloc note bien centré sur la surface de bois poli, le duo de stylos, plume et bille, édition limitée Thomas Mann juste au-dessus, l’agrafeuse et la perforatrice, l’écran plat et son clavier ergonomique, non vraiment rien n’était différent des autres jours. Et pourtant, Paul Daems ressentait une gêne imperceptible, un mal-être qui lui collait à la peau depuis qu’il s’était levé. Son double crème à la main, il fixait par la fenêtre les tours jumelles bardées d’échafaudages, car en cours de rénovation, de l’opérateur des Télécoms et il comprit que pour la première fois de sa vie il était confronté à l’échec : il souffrait de solitude.
abstract
abstract

Nombre de messages : 1127
Age : 54
Date d'inscription : 10/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  boc21fr Ven 7 Aoû 2009 - 20:44

Afin de m'éviter d'être de nouveau taxé de dégoulinant personnage, je me permets d'insister sur le fait que le texte est notablement entaché de maladresses et lourdeurs dans l'expression, ainsi que de quelques fautes d'ortho.
Le propos devrait-être beaucoup plus ironique et acerbe, le but étant de faire ressortir la solitude d'un pauvre type confronté à un quotidien où presque tout se dédouble autour de lui...
L'idée est excellente abstact, je comprends qu'elle t'ait inspirée...
Le texte est sympathique mais à retravailler selon moi pour qu'il ait l'impact et la fluidité que tu lui souhaites.
Un jeune Balzacien ayant sollicité tout ce qu'il me restait de facultés d'attention et de concentration, je me permets de différer avec paresse mes nombreuses futures suggestions...
boc21fr
boc21fr

Nombre de messages : 4770
Age : 53
Localisation : Grugeons, ville de culture...de vin rouge et de moutarde
Date d'inscription : 03/01/2008

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  bertrand-môgendre Ven 7 Aoû 2009 - 21:08

Un texte précis autour duquel le personnage évolue dans une atmosphère pesante.
D'entre ces longueurs, j'avais besoin d'une rupture, d'un souffle, d'une échappatoire, qui vint enfin à la dernière phrase comme un coup de grâce.

Alors, je torture le mot solitude. Est-il vraiment l'image adéquate à utiliser au regard d'un œuf, monde clos par excellence d'où il ne peut sortir qu'une seule cellule ? L'œuf est l'objet unique tout comme Paul. Sa solitude serait-elle oubliée s'il trouvait un double de lui-même (comme les sœurs jumelles de l'accueil) ? Cherche-t-il vraiment un double ou alors est-il en quête d'un complément, un autre œuf, ce qui est différent du double jaune ?
J'ai noté ceci :
Ainsi que chaque fois...Ainsi qu'à chaque fois... ? Je ne sais pas.

Très belle écriture.
bertrand-môgendre
bertrand-môgendre

Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  abstract Ven 7 Aoû 2009 - 21:13

Merci Bertrand, l'impression d'étouffement était voulue, comme les deux jaunes à l'intérieur du même oeuf...mais bon ça c'est ce que j'avais dans la tête.
abstract
abstract

Nombre de messages : 1127
Age : 54
Date d'inscription : 10/02/2009

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  Mure Dim 9 Aoû 2009 - 9:46

Ouch ! Je décroche dès le début avec cette phrase qui n'en finit plus :
Les murs, visiblement plus hauts que ceux que l’on retrouve habituellement dans les immeubles à logements collectifs étaient presque entièrement recouverts de tableaux assez sombres offrant au regard diverses scènes de chasses avant de rejoindre un plafond de teinte crème ceinturé de moulures dorées.
Désolée, mais, il ne faut pas être asthmatique pour lire votre texte... ou même simplement enrhumée. :-)))
Pour être plus sérieuse, il y a, selon moi, trop d'informations qui arrivent dès le début, c'est dur à avaler.
Vous gagneriez à vous essayer aux phrases courtes et à laisser des creux çà et là.

Merci tout de même.
Mure
Mure

Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  mentor Lun 10 Aoû 2009 - 19:12

hé bien j'ai apprécié ce texte, sauf peut-être l'accumulation de détails, jusqu'à la couleur "RAL" d'une porte ;-)
j'ai trouvé une incorrection (à mon sens), que je me permets de signaler :
sait-on jamais qu’il aurait acheté
ça fait vraiment tâche au sein de cette belle écriture au vocabulaire riche
je trouve que tu fais une belle démonstration pour atteindre ton but, c'est pesant, questionnant, et enfin très clair sur la fin
mais, oui, vraiment, alléger un peu le trop-plein de descriptions à mon avis superflues

dès que tu auras décidé d'arrêter de lire, envoie-nous donc un nouveau texte de cette trempe !
;-)

mentor

Nombre de messages : 20248
Age : 45
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – — -
Date d'inscription : 12/12/2005

http://www.vosecrits.com

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  silene82 Mar 11 Aoû 2009 - 7:47

C'est du bon boulot, lisse, harmonieux, prenant le temps d'installer un décor. Sinon que la chute, pour ainsi dire, me paraît un peu riquiqui et anodine. Envie de dire "tout ça pour ça"? Mais comme dab, ce n'est qu'un ressenti à chaud.
silene82
silene82

Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  Invité Mar 11 Aoû 2009 - 11:09

Des idées à exploiter autrement, à mon avis.
Ces longues phrases sans fin sont un peu indigestes. J'aime les oeufs à deux jaunes... j'aime aussi la simplicité des phrases minimales. On peut tant dire en ne disant que peu ! Tout peut être suggéré... C'est plus efficace !

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  Invité Ven 14 Aoû 2009 - 22:12

C'est vrai que toutes ces précisions, tout ce jeu sur la dualité laissent légitimement espérer une fin plus percutante dans le traitement sinon dans l'idée. Malgré tout, j'ai aimé ce texte à l'écriture sobrement neutre (sage ?), où chaque mot est pesé, chaque détail à sa place.

NB : "précédent"

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  Sahkti Mer 26 Aoû 2009 - 9:07

Sans parler ici du style ou de l'écriture, j'ai ressenti en écho, en lisant tous ces détails et ce lent déroulement d'un journée, la fameuse journée de Léopold Bloom, si chère à James Joyce. Il y a dans cette manière de faire un souci du détail et du temps qui s'écoule lentement; j'aime assez ça de manière générale, même si ça rend quelques phrases un peu longues et donne au texte des airs surchargés. Ha oui, j'aime vraiment beaucoup tous ces détails, parce qu'ils créent une atmosphère qui me paraît intéressante et puis apportent de ci de là des traits d'humour ou de vie bienvenus (je pense par exemple à la BMW et au petit joueur).

Cette histoire de double jaune me rappelle également, anecdote perso, Lyrette qui en trouva plusieurs fois d'affilée dans un laps de temps très rapproché. Signe de chance ? :-)
J'ai apprécié ta manière d'évoquer l'étonnement, dubitatif au possible, de Paul quand il réalise cette malédiction du double jaune et inspecte la boîte.

D'ailleurs, j'ai tout aimé dans ton texte (bon, pas super constructif ça comme commentaire, hum...).
Cette façon de raconter par le menu peut sembler longuette ou harassante mais moi j'avoue avoir aimé ça, parce que chaque élément a sa place et son importance. Tout cela contribue à bâtir un récit que je trouve réussi, à l'exception toutefois de cette chute qui me paraît être le début d'autre chose. Y aura-t-il une suite? Sinon, je trouve que ça tombe un peu sec, comme ça.

Cela ne m'empêche pas d'avoir apprécié te lire Abstract, j'ai beaucoup aimé ce texte.
Sahkti
Sahkti

Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  Invité Sam 29 Aoû 2009 - 9:50

J'ai eu du mal à parvenir au bout du texte, que j'ai trouvé anecdotique, plutôt poussif, à l'ironie assez lourde...

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Double jaune

Message  Rebecca Dim 30 Aoû 2009 - 19:31

J'ai trouvé ton texte étrange, prenant et dense.
Personnellement , j'ai apprécié l'accumulation de détails qui paradoxalement accentuait l'impression de dédoublement de la réalité ,de glissement progressif vers l'angoisse ...et dont la finalité n'était je crois pas tant de rendre compte du décor mais de la personnalité maniaque du personnage.
Tu me donnes envie de te lire encore.
Bon je m'aperçois que j'utilise le tutoiement pour mon premier commentaire.
Est ce si mal vu ici?
Rebecca
Rebecca

Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009

Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  Invité Lun 14 Sep 2009 - 8:47

Ah j'ai bien aimé. La poctuation en fait trop parfois , ce qui coupe le rythme. Vraiment, une agréable nouvelle qui nous tient en haleine jusqu'à cette fin simple comme bonjour et cohérente. un pied dans le plat et un autre dans la 4eme dimension, moi cela me va.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Double jaune Empty Re: Double jaune

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum