Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
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Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
.
.
..
.
.
Laisse-pas, mon cœur faire de telles embardées. Laisse-pas: mes doigts sur ton visage à en être empourpré.
Laisse-pas, lasse-pas, lisse toi, suis-moi, tisse-moi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en compte. Les pas. Les mois. les laisses.
Parce qu'ici les fleurs se comptent par milliers:
le regard est une épreuve,
d'artiste.
Ici à germer du vice,
on se retrouve dos-à-dos souvent:
plus vraiment raisonnables.
Mes iris se sont polis de mes ne me aux orchidées:
unes à unes.
Ne me.
Ne me touche pas, ne me frôle pas, ne m'approche pas.
Je n'attends rien.
Ne me couche pas, ne m'enrôle pas, ne m'accroche pas.
J'attends rien.
Ne me rien
Ne me tout
et tout ce qu'il peut se trouver, entre les deux:
ne me.
Laisse-pas, mon cœur dans ses superbes barbelés. Laisse-pas, les lois dans mes mains bien trop sauvages, déserrées.
Laisse-pas, plisse-toi, glisse-toi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en reste. Les heurts. Les blés. Les toits. Les lassos.
Parce qu'ici les plus sauvages se domptent:
leurs regards sont des épreuves,
de force.
Ici à germer de l'amour,
on se retrouve pas-à-pas tout'l'temps
plus vraiment négociable.
Mes cils ont blanchi de mes mots-ne pas aux orchidées :
unes à unes.
Ne me.
Ne me touche pas, ne me frôle pas, ne m'approche pas.
Je n'attends rien.
Ne me couche pas, ne m'enrôle pas, ne m'accroche pas.
J'attends rien.
Ne me rien
Ne me tout
et tout ce qu'il peut se trouver, entre les deux:
ne me.
Laisse-pas, mon cœur étrenner dans ces temps confus.
Laisse-pas, sur des dés lointains, bigarrés, se défaire sans nous la brume avachie. Laisse-pas. Plie-toi. Prie-moi, n'est-ce pas?
Ce de l'amour qu'il en jette. Les bleus. Les chastes. Les chardons.
Laisse-les-mois.
Parce qu'ici les plus gros ravages sont accessible d'un claquement du vent,
les colchiques germent les yeux en amandes:
elles tourneront mon sang,
lui qui se croyait à l'abri des épreuves,
du temps.
Ici à germer des regrets,
on se retrouve nez-à-nez devant vraiment:
l'impardonnable.
Mon visage a vieilli. Je n'ai plus la force de lutter.
Alors laisse-pas, luis-moi, lave-moi, rase-moi :
prends-moi dans tes bras loin,
pends-toi dans mes bras loin,
prends-toi dans tes bas blancs.
Aide-moi :
baisse-pas ta garde,
je me perdrais de te perdre,
bêtement:
des yeux,
retenu par les ronces des charmes.
Laisse-pas, tant de doutes dans mes soutes.
Laisse-pas, tant de joutes sur mes joues
rougies,
à vandaliser le bleu du ciel.
ni ne
Laisse-pas, trainer nos carcasses dans des drapés d'épines,
laisse-pas, lace-pas, lasse-pas n'est-ce pas ?
Ce pour l'amour qui attend le jour demain d'éclore,
myriapode.
En remerciement :
je marcherai sur la lune grande ouverte,
pêcherai un poisson d'argent à la vapeur
amènerai un peu d'océan dans mes paumes à la con
dévaliserai la terre de tous ses lotus
pour t'en faire un Mont-Blanc
et rose.
t'y jucher.
Tu ne me lassera pas, tu ne me fâchera pas , tu ne me lâchera pas,
Tu ne me gâchera rien, tu ne feras jamais tâche.
Tu me tenailleras.
tu te passes de mes ne me
aurais eu-je besoins d'eux
contre ton sein ?
Emmène-moi nulle-part : si ton odeur m'est proche,
ma main sur ton pubis me suffit,
je n'ai d'autre endroit à être,
même à scandaliser le ciel d'insolence,
je n'ai d'autre endroit à être.
Étreins-moi, éteins-moi.
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Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use.
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Laisse-pas, mon cœur faire de telles embardées. Laisse-pas: mes doigts sur ton visage à en être empourpré.
Laisse-pas, lasse-pas, lisse toi, suis-moi, tisse-moi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en compte. Les pas. Les mois. les laisses.
Parce qu'ici les fleurs se comptent par milliers:
le regard est une épreuve,
d'artiste.
Ici à germer du vice,
on se retrouve dos-à-dos souvent:
plus vraiment raisonnables.
Mes iris se sont polis de mes ne me aux orchidées:
unes à unes.
Ne me.
Ne me touche pas, ne me frôle pas, ne m'approche pas.
Je n'attends rien.
Ne me couche pas, ne m'enrôle pas, ne m'accroche pas.
J'attends rien.
Ne me rien
Ne me tout
et tout ce qu'il peut se trouver, entre les deux:
ne me.
Laisse-pas, mon cœur dans ses superbes barbelés. Laisse-pas, les lois dans mes mains bien trop sauvages, déserrées.
Laisse-pas, plisse-toi, glisse-toi, n'est-ce pas ?
Ce de l'amour qu'il en reste. Les heurts. Les blés. Les toits. Les lassos.
Parce qu'ici les plus sauvages se domptent:
leurs regards sont des épreuves,
de force.
Ici à germer de l'amour,
on se retrouve pas-à-pas tout'l'temps
plus vraiment négociable.
Mes cils ont blanchi de mes mots-ne pas aux orchidées :
unes à unes.
Ne me.
Ne me touche pas, ne me frôle pas, ne m'approche pas.
Je n'attends rien.
Ne me couche pas, ne m'enrôle pas, ne m'accroche pas.
J'attends rien.
Ne me rien
Ne me tout
et tout ce qu'il peut se trouver, entre les deux:
ne me.
Laisse-pas, mon cœur étrenner dans ces temps confus.
Laisse-pas, sur des dés lointains, bigarrés, se défaire sans nous la brume avachie. Laisse-pas. Plie-toi. Prie-moi, n'est-ce pas?
Ce de l'amour qu'il en jette. Les bleus. Les chastes. Les chardons.
Laisse-les-mois.
Parce qu'ici les plus gros ravages sont accessible d'un claquement du vent,
les colchiques germent les yeux en amandes:
elles tourneront mon sang,
lui qui se croyait à l'abri des épreuves,
du temps.
Ici à germer des regrets,
on se retrouve nez-à-nez devant vraiment:
l'impardonnable.
Mon visage a vieilli. Je n'ai plus la force de lutter.
Alors laisse-pas, luis-moi, lave-moi, rase-moi :
prends-moi dans tes bras loin,
pends-toi dans mes bras loin,
prends-toi dans tes bas blancs.
Aide-moi :
baisse-pas ta garde,
je me perdrais de te perdre,
bêtement:
des yeux,
retenu par les ronces des charmes.
Laisse-pas, tant de doutes dans mes soutes.
Laisse-pas, tant de joutes sur mes joues
rougies,
à vandaliser le bleu du ciel.
ni ne
Laisse-pas, trainer nos carcasses dans des drapés d'épines,
laisse-pas, lace-pas, lasse-pas n'est-ce pas ?
Ce pour l'amour qui attend le jour demain d'éclore,
myriapode.
En remerciement :
je marcherai sur la lune grande ouverte,
pêcherai un poisson d'argent à la vapeur
amènerai un peu d'océan dans mes paumes à la con
dévaliserai la terre de tous ses lotus
pour t'en faire un Mont-Blanc
et rose.
t'y jucher.
Tu ne me lassera pas, tu ne me fâchera pas , tu ne me lâchera pas,
Tu ne me gâchera rien, tu ne feras jamais tâche.
Tu me tenailleras.
tu te passes de mes ne me
aurais eu-je besoins d'eux
contre ton sein ?
Emmène-moi nulle-part : si ton odeur m'est proche,
ma main sur ton pubis me suffit,
je n'ai d'autre endroit à être,
même à scandaliser le ciel d'insolence,
je n'ai d'autre endroit à être.
Étreins-moi, éteins-moi.
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Invité- Invité
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
J'ai pêché pour le bercer à la lune béante de mes insomnies ce magnifique :
J'y reviendrai !
Tu ne me lasseras pas, tu ne me fâcheras pas , tu ne me lâcheras pas,
Tu ne me gâcheras rien, tu ne feras jamais tâche. ... des broutilles
la virgule en moins cependant ;-)Laisse-pas, trainer nos carcasses dans des drapés d'épines
J'y reviendrai !
Tu ne me lasseras pas, tu ne me fâcheras pas , tu ne me lâcheras pas,
Tu ne me gâcheras rien, tu ne feras jamais tâche. ... des broutilles
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
Je profite que c'est en haut.
Non, pas broutilles, mon idée c'était d'importer la négation de l'impératif dans le futur, d'où la perte du S. 1/ cela ne fonctionne pas, car tu le soulignes, 2/ j'ai idiotement mis un "s" à feras ce qui conforte l'idée d'un plantage grammatical. Je vais repenser comment écrire ce passage.
Merci .
Non, pas broutilles, mon idée c'était d'importer la négation de l'impératif dans le futur, d'où la perte du S. 1/ cela ne fonctionne pas, car tu le soulignes, 2/ j'ai idiotement mis un "s" à feras ce qui conforte l'idée d'un plantage grammatical. Je vais repenser comment écrire ce passage.
Merci .
Invité- Invité
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
J'ose espérer qu'Elle ne le fera pas !
T'éteindre, ce serait nous priver de tout ça.
C'est évidemment très beau, comme je te l'avais dit une fois, à en fermer les yeux.
Je me le grave sur un petit bout de cœur de ma mémoire vive pas virtuelle, car j'aime.
Merci beaucoup pandaworks.
T'éteindre, ce serait nous priver de tout ça.
C'est évidemment très beau, comme je te l'avais dit une fois, à en fermer les yeux.
Je me le grave sur un petit bout de cœur de ma mémoire vive pas virtuelle, car j'aime.
Merci beaucoup pandaworks.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
Ce de l'amour qu'il en compte. Les pas. Les mois. les laisses
Je me le garde ceci...
Beau texte, sincère, brut... comme toi :-)
Je me le garde ceci...
Beau texte, sincère, brut... comme toi :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
en effet !Mure a écrit:T'éteindre, ce serait nous priver de tout ça.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
ça c'est de la poésie ! Travaillée, aboutie mais pas apprêtée. Cri d'amour, tour de force, solitude.
Invité- Invité
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
A l'épreuve du temps
à l'épreuve des faits
emmène-moi nulle part
Pourquoi pas à Crozon ?
à l'épreuve des faits
emmène-moi nulle part
Pourquoi pas à Crozon ?
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
pandaworks a écrit:Je profite que c'est en haut.
Non, pas broutilles, mon idée c'était d'importer la négation de l'impératif dans le futur, d'où la perte du S. 1/ cela ne fonctionne pas, car tu le soulignes, 2/ j'ai idiotement mis un "s" à feras ce qui conforte l'idée d'un plantage grammatical. Je vais repenser comment écrire ce passage.
Merci .
Si tu utilisais le conditionnel ?
Tu ne me lasserais pas, tu ne me fâcherais pas , tu ne me lâcherais pas,
Tu ne me gâcherais rien, tu ne feras jamais tâche.
Tu me tenailleras.
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
J'admire comment l'usage de la ponctuation ajoute à la poésie...
Non, en fait, j'admire tout et je me régale les yeux les oreilles et le reste, parce que c'est tellement tout ...
Non, en fait, j'admire tout et je me régale les yeux les oreilles et le reste, parce que c'est tellement tout ...
Invité- Invité
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
Tu nous emmènes nulle part et plus loin encore en embardées incontournables et sauvageries innégociables
J'aime cette écriture qui s'entête ....
J'aime cette écriture qui s'entête ....
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Éteins-moi avant que l'argile des refus s'use
Un bel élan ! J'ai aimé cette poésie "orale", elle coule et glisse... Par contre cette suppression du S au futur pour rappeler l'impératif : rien compris ! *rire*
Mais l'impression dominante, j'aime !
Mais l'impression dominante, j'aime !
Invité- Invité
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