Dans la maison des derniers sourires
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Mure
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Phoenamandre
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Dans la maison des derniers sourires
Le sol est blanc, le plafond haut et le couloir s'étend au loin. Sur les murs, il y a des visages. Des visages qui sourient, mais aussi des animaux : girafes, lions, éléphants et des monstres gentils.
Dans ce couloir, il y a un enfant. Un enfant assis, qui pleure et qui rit. Devant lui, un clown fait les plus belles pitreries. C'est dans les larmes que l'enfant pâle sourit, ça y est, il oublie !
Le clown prend l'enfant par la main, et de ses gros doigts il lui montre le dehors. Quel étrange univers que celui où le fauteuil à roulettes règne en maître ! Celui où nos amis, parfois si blanc, ne peuvent voir le soleil !
Le clown soulève l'enfant et le mène dans d'autres pièces, surtout une : celle où pleure sa mère. Elle pleure et le pauvre la regarde. Elle pleure car elle ne peut le percevoir, le ressentir. Elle pleure car ses yeux passent au travers de sa chair. L'enfant si blanc en devient transparent. Alors, pour une ultime fois, un dernier espoir, elle lui adresse un baiser. Dans ses bras, l'enfant n'a plus froid. Près de son sein, il devient serein. Il s'apaise, son cœur s'allège.
L'enfant ne veut plus courir, tout semble si pénible. L'enfant ne souhaite plus fuir, tout s'assombrit.
Blafard et si malade, il va droit, ne s'arrête pas. Car aujourd'hui est jour de fête, dans la maison du dernier sourire, tandis que les enfants pâle s'avancent seuls et rient, sur leur bien courte ligne verte.
Dans ce couloir, il y a un enfant. Un enfant assis, qui pleure et qui rit. Devant lui, un clown fait les plus belles pitreries. C'est dans les larmes que l'enfant pâle sourit, ça y est, il oublie !
Le clown prend l'enfant par la main, et de ses gros doigts il lui montre le dehors. Quel étrange univers que celui où le fauteuil à roulettes règne en maître ! Celui où nos amis, parfois si blanc, ne peuvent voir le soleil !
Le clown soulève l'enfant et le mène dans d'autres pièces, surtout une : celle où pleure sa mère. Elle pleure et le pauvre la regarde. Elle pleure car elle ne peut le percevoir, le ressentir. Elle pleure car ses yeux passent au travers de sa chair. L'enfant si blanc en devient transparent. Alors, pour une ultime fois, un dernier espoir, elle lui adresse un baiser. Dans ses bras, l'enfant n'a plus froid. Près de son sein, il devient serein. Il s'apaise, son cœur s'allège.
L'enfant ne veut plus courir, tout semble si pénible. L'enfant ne souhaite plus fuir, tout s'assombrit.
Blafard et si malade, il va droit, ne s'arrête pas. Car aujourd'hui est jour de fête, dans la maison du dernier sourire, tandis que les enfants pâle s'avancent seuls et rient, sur leur bien courte ligne verte.
Phoenamandre- Nombre de messages : 2423
Age : 33
Date d'inscription : 08/03/2009
Re: Dans la maison des derniers sourires
De mon temps il n'y avait pas de clown pour parfumer la " vie " des enfants.
Ce texte est sombre mais pas plus que celui qui raconterait la fin de vieillards.
Ce texte est sombre mais pas plus que celui qui raconterait la fin de vieillards.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Dans la maison des derniers sourires
Un peu trop nébuleux pour moi.
Je crois comprendre le propos tenu ici, cependant, vous gagneriez à faire plus simple.
Et puis ce clown, il n'a rien de rassurant, avec ses gros doigts... on y verrait presque de la pédophilie imagée.
M'enfin, ça n'engage que moi... bien sûr. :-)))
Merci tout de même.
Je crois comprendre le propos tenu ici, cependant, vous gagneriez à faire plus simple.
Et puis ce clown, il n'a rien de rassurant, avec ses gros doigts... on y verrait presque de la pédophilie imagée.
M'enfin, ça n'engage que moi... bien sûr. :-)))
Merci tout de même.
Mure- Nombre de messages : 1478
Age : 47
Localisation : Dans vos pensées burlesques.
Date d'inscription : 12/06/2009
Re: Dans la maison des derniers sourires
texte fort, attendrissant, dérangeant
on effleure un autre monde
juste là, derrière des murs qu'on veut ignorer
c'est bien d'en parler
on effleure un autre monde
juste là, derrière des murs qu'on veut ignorer
c'est bien d'en parler
Re: Dans la maison des derniers sourires
C'est très beau d'arriver à transcrire de tels sentiments sans employer les mots habituels.
Je me suis toujours posé la question concernant les clowns dans de telles circonstances... je serais plutôt contre mais je n'aime pas les clowns.
Je me suis toujours posé la question concernant les clowns dans de telles circonstances... je serais plutôt contre mais je n'aime pas les clowns.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Dans la maison des derniers sourires
Un texte touchant... malgré quelques maladresses et des erreurs d'orthographe. Mais les correcteurs seront là pour rectifier ! *rires*
Invité- Invité
Re: Dans la maison des derniers sourires
Phoenamandre, j'ai beaucoup de mal avec ton texte, ou plutôt avec le sujet que tu as choisi : sur un tel thème, toute critique négative ne peut que dénoter de la sécheresse de coeur, non?
Ce qui revient à dire que tu prends tes lecteurs en otages. Et ça, c'est dur à avaler.
Il ne me reste qu'à aller voir tes autres textes, avant de pouvoir émettre un commentaire sur ta façon d'écrire.
Ce qui revient à dire que tu prends tes lecteurs en otages. Et ça, c'est dur à avaler.
Il ne me reste qu'à aller voir tes autres textes, avant de pouvoir émettre un commentaire sur ta façon d'écrire.
Invité- Invité
Re: Dans la maison des derniers sourires
Un peu de sobriété dans ce décor me convient.
Je n'ai pas tout compris, car je suis resté dans le couloir. La porte de la chambre avait une clef. Je la cherche.
Je n'ai pas tout compris, car je suis resté dans le couloir. La porte de la chambre avait une clef. Je la cherche.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Dans la maison des derniers sourires
A la fois maladroit et subtil, un texte qui ne laisse pas indifférent ; et en ce sens, je rejoins Coline, le lecteur n'a pas trop d'autre choix que de se rallier à l'esprit du texte, et ainsi réserver son sens critique, sous peine d'être étiqueté insensible.
Invité- Invité
Re: Dans la maison des derniers sourires
Phoenamandre a écrit:Le clown soulève l'enfant et le mène dans d'autres pièces, surtout une : celle où pleure sa mère. Elle pleure et le pauvre la regarde. Elle pleure car elle ne peut le percevoir, le ressentir.
Je m'interroge sur ce surtout: qu'est-ce que tu as voulu dire? Que le clown est sadique, et qu'il donne à voir à la mère la fragilité désespérée de son enfant, dont on perçoit qu'il est à la frontière de la mort?
Je me sens moi aussi pris en otage, difficile de formuler autre chose que ...des formules convenues, sauf à accepter de passer pour un sans-cœur, alors que là ne devrait pas être le propos: la psalmodie pourrait être longue, qui évoquerait les enfants du Malawi voyant leur mère mourir du sida, les petits manchots d'Afghanistan, et toute la panoplie qu'internet nous donne tout loisir de scruter. En l'occurrence, pour l'Afrique, renversement chromatique, il y aurait surtout du noir.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Dans la maison des derniers sourires
en effet !coline Dé a écrit:Phoenamandre, j'ai beaucoup de mal avec ton texte, ou plutôt avec le sujet que tu as choisi : sur un tel thème, toute critique négative ne peut que dénoter de la sécheresse de coeur, non?
Ce qui revient à dire que tu prends tes lecteurs en otages. Et ça, c'est dur à avaler.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Dans la maison des derniers sourires
Bon, je fais fi du sujet et de sa sensiblerie, sinon on ne s'en sort pas et coeur sec je n'ai pas, j'ai vécu avec de tels mômes pendant mes longs séjours en chambre blanche et de bleu, je sais que les voir fait mal...
Je m'attarde plutôt sur l'écriture, le style, que je trouve, désolée de le dire platement, un peu faiblards. Tu tiens là un sujet délicat au possible, le risque de sombrer dans la pathos est presque indissociable d'un tel thème et l'originalité aurait été de le traiter autrement, d'éviter justement cet écueil. Mais paf, tu tombes en plein dedans, en tartinant sur cette mort qui va se pointer sans tarder, sur cet enfant qui n'est plus que le reflet de lui-même, sur sa mère qui pleure (en soi, d'une logique imparable tout de même ce chagrin...).
Bref, m'est avis que question efficacité dans l'écriture, tu es passé à côté de quelque chose. Peut-être t'es-tu senti toi-même prisonnier du sujet, je n'en sais rien, mais je n'ai pas été convaincue, désolée.
Je m'attarde plutôt sur l'écriture, le style, que je trouve, désolée de le dire platement, un peu faiblards. Tu tiens là un sujet délicat au possible, le risque de sombrer dans la pathos est presque indissociable d'un tel thème et l'originalité aurait été de le traiter autrement, d'éviter justement cet écueil. Mais paf, tu tombes en plein dedans, en tartinant sur cette mort qui va se pointer sans tarder, sur cet enfant qui n'est plus que le reflet de lui-même, sur sa mère qui pleure (en soi, d'une logique imparable tout de même ce chagrin...).
Bref, m'est avis que question efficacité dans l'écriture, tu es passé à côté de quelque chose. Peut-être t'es-tu senti toi-même prisonnier du sujet, je n'en sais rien, mais je n'ai pas été convaincue, désolée.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Dans la maison des derniers sourires
Un peu chargé en pathos, évidemment, vu le sujet, mais j'ai aimé l'ambiance spectrale du texte.
Invité- Invité
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