Canyons

[loic]

Canyons

Canyons de sable
Et l’ombre des parois
Infinies décimales, érosions
Million d’années
Minutes écourtées

Ciels blancs d’incertitudes
Mer grise
Scintillante d’éclats
Sous grands coureaux de Groix

Tessitures multiples
Mille octaves entendues
Pays sans horizons
Au fond de ces canyons

Quelque part d’univers
Aux gammes chromatiques
Prélude régulier
D’un moteur en étoile
Qui mène un vieux junker

Son ombre sur l’estran
Imprime l’ancien temps
Il entame l’air dense
D’un grand ciel de traine

Années qui s’évaporent
Où des vieux s’en venaient
Cueillir sur les aires, de platiers rutilants
Les coquilles dorées, aux douceurs lacustres
D’un monde qui s’écroule
En de tristes canyons

[Invité]

J'ai du mal à me représenter ces canyons de sable, même avec tes descriptions (que je ne remets nullement en cause). Quoi qu'il en soit, belle balade nostalgique.
Remarqué et aime, le " moteur en étoile".

[loic]

ecrit assis sur une plage au fond d'un trou fait par les gosses, ou je m'installe pour bouquiner, avec le vent je regardais les parois s'effondrer et à l'échelle ça donnait du grand canyon au bord de l'atlantique...plage sainte barbe plouarnhel 56



pour le titre j'ai hésité avec "Junker" (un vieil avion de transport..)

[Manu(manisa06)]

Je pense que tu aurai pû aller plus loin avec les métaphores musicales mais j'ai bien aimé surtout ça .


Canyons de sable
Et l’ombre des parois
Infinies décimales, érosions
Million d’années
Minutes écourtées

[Manu(manisa06)]

pour le titre j'ai hésité avec "Junker" (un vieil avion de transport..)

"Junker" c'est mieux je trouve

[Invité]

ecrit assis sur une plage au fond d'un trou fait par les gosses, ou je m'installe pour bouquiner, avec le vent je regardais les parois s'effondrer et à l'échelle ça donnait du grand canyon au bord de l'atlantique...plage sainte barbe plouarnhel 56



pour le titre j'ai hésité avec "Junker" (un vieil avion de transport..)

capito !! merci.

[Loreena Ruin]

Années qui s’évaporent
Où des vieux s’en venaient
Cueillir sur les aires, de platiers rutilants
Les coquilles dorées, aux douceurs lacustres
D’un monde qui s’écroule
En de tristes canyons

et cela :

Canyons de sable
Et l’ombre des parois
Infinies décimales, érosions
Million d’années
Minutes écourtées

Ma première réaction est : "Wouah" quand je les lis. Pour une raison que j'ignore, je suis passée un peu à côté du reste du texte, mais ces deux "strophes" sont vraiment bien trouvées.

[Sahkti]

Préférence pour:

Et l’ombre des parois
Infinies décimales, érosions
Million d’années
Minutes écourtées

Tessitures multiples
Mille octaves entendues
Pays sans horizons
Au fond de ces canyons

J'aime moins, parce que je trouve ça moins harmonieux:
Imprime l’ancien temps
D’un grand ciel de traine
Les coquilles dorées, aux douceurs lacustres

Description presque dramatique d'un lieu, d'un fragment d'époque, qui fait ressortir la solennité de l'endroit mais il me manque quelque chose. A cet aspect grave s'ajoutent bien de ci de là quelques accents plus légers dûs aux tonalités sonores mais je n'y retrouve pas la légèreté poétique dans le rebondissement des mots et du rythme que j'ai pu rencontrer ailleurs chez toi. C'est trop statique à mon goût, presque mécanique.

[Peter Pan]

Bonjour loic,

je n'ai pas réussi à trouver de la poésie dans vos mots mis "froidement" (pour ma part) bout à bout.

Années qui s’évaporent
Où des vieux s’en venaient
Cueillir sur les aires, de platiers rutilants
Les coquilles dorées, aux douceurs lacustres
D’un monde qui s’écroule
En de tristes canyons

Préférence néanmoins pour la fin, même si "Où des vieux s'en viennent" m'aurait encore plus parlé, l'imparfait me gêne sûrement un peu dans ce contexte...

[loic]

c'est de la poésie à la klaus nomie...

[Philomate_(Ole Touroque)]

Je ne sais pas si c'est à cause de ta photo mais je vois toujours un temps gris, un spleen grandeur nature, quand je te lis. C'est un plaisir à chaque fois. J'aime les temps gris

[Sahkti]

c'est de la poésie à la klaus nomie...

explique ça ?

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