La gaule de bois
3 participants
Page 1 sur 1
La gaule de bois
La table, affable, affabule mes lubies.
Le tabouret, de près, affaire ma raie offerte.
La bouteille, qui encor la veille baillait, braille.
La femme en fond, flatte l’affront de me flairer.
La bouteille caresse mes mains, bue au goulot
Sans préambules aucuns, elle meurt dans un sanglot.
Dépucelée sur le comptoir, j’en siffle le jus,
Lui vrille la capsule jusqu'au fin fond du cul.
Sa voisine, blonde, pression, bientôt est tétée
A la source, ouverte ; très vite débecquetée.
J’ai le bide sirupeux, la bile si râpeuse,
Qu’un haut-le-cœur y suffit : mon estomac se creuse.
Je suis lessivé, travaillé à même le corps,
La bonne femme du fond me secoue et m’essors,
Tenant bien dans sa gueule l’appendice amusé,
Qui crache haut à sa tronche une liqueur abhorrée.
Penaud, mon mât dépale, retourne en errance.
Les draps gardent l’odeur musquée de la sueur rance.
Le gras fripé, la matrone s’en va par le large,
Enfin libérée de sa matrimoniale charge.
Je dégueule mes excès à la face des chiottes.
Et, répandant mes boyaux, qui se mêlent à la flotte,
Je me repens bien bas de mes frasques, et mon foie,
Gémit et dégorge encor. J’ai la gaule de bois
Le tabouret, de près, affaire ma raie offerte.
La bouteille, qui encor la veille baillait, braille.
La femme en fond, flatte l’affront de me flairer.
La bouteille caresse mes mains, bue au goulot
Sans préambules aucuns, elle meurt dans un sanglot.
Dépucelée sur le comptoir, j’en siffle le jus,
Lui vrille la capsule jusqu'au fin fond du cul.
Sa voisine, blonde, pression, bientôt est tétée
A la source, ouverte ; très vite débecquetée.
J’ai le bide sirupeux, la bile si râpeuse,
Qu’un haut-le-cœur y suffit : mon estomac se creuse.
Je suis lessivé, travaillé à même le corps,
La bonne femme du fond me secoue et m’essors,
Tenant bien dans sa gueule l’appendice amusé,
Qui crache haut à sa tronche une liqueur abhorrée.
Penaud, mon mât dépale, retourne en errance.
Les draps gardent l’odeur musquée de la sueur rance.
Le gras fripé, la matrone s’en va par le large,
Enfin libérée de sa matrimoniale charge.
Je dégueule mes excès à la face des chiottes.
Et, répandant mes boyaux, qui se mêlent à la flotte,
Je me repens bien bas de mes frasques, et mon foie,
Gémit et dégorge encor. J’ai la gaule de bois
paw- Nombre de messages : 11
Age : 30
Date d'inscription : 21/09/2008
Re: La gaule de bois
Pas mon truc, pas mon trip, mais ça n'a rien à voir avec l'écriture, c'est juste ce sujet qui m'intéresse en général assez moyennement, les double-sens et l'ambiguïté... bof. Ceci dit, cela ne remet pas en cause la qualité des lignes. Il y a une vivacité bienvenue dans ton texte et des utilisations intéressantes des sons et des mots.
A voir les autres commentateurs pour un avis plus constructif :-)
A voir les autres commentateurs pour un avis plus constructif :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La gaule de bois
Pas de doute, c'est bien foutu. Après.. on aime ou pas, pas trop dans mon cas. Mais bravo quand même.
Invité- Invité
Re: La gaule de bois
Ben mon colon, on vl'a de l'allitération ! Et l'alité ration...:)
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: La gaule de bois
j'ai aimé cette paillardise, sans conteste.
J'ai moins aimé ce qui ressemble à un plantage :
J'ai moins aimé ce qui ressemble à un plantage :
voulais-tu dire "essore" ?La bonne femme du fond me secoue et m’essors
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|