Duel désertique

[Philomate_(Ole Touroque)]

Duel désertique

Parce qu'il a crié toute la nuit,
Le fennec ne peut désormais faire du bruit
Que par le désordre de ses sanglots.

La fleur qui ne vit qu'un jour
Cette fois-ci a gagné.
Jadis, elle servait de plat chaud
Au fennec arbitrant
La naissance des feuilles avec celle des pluies.

Mais ce jour, l'animal rayonnait des suites de son sommeil lourd,
Ses cauchemars de manteaux riches l'avaient suivi,
Laissé seul, ventre contre dune, évanoui.

Puis vint l'ondée,
Naquit la Spontanée
Qui vécut, et mourut,
Intacte.

[Invité]

C'est très réussi, j'ai imaginé une espèce d'édelweiss croisée rose des sable, une tare rêvée de la botanique née du texte.
J'espère que tu n'es pas fâché de l'utilisation fantasque du texte.
Y'a des traces de Buzzati dans tes mots parfois, ce coté ¨en rêve¨.

[Invité]

Toute l'histoire du petit prince est dans ces vers. Je me suis fait mon cinéma. Et j'ai aimé, beaucoup.

Puis vint l'ondée,
Naquit la Spontanée
Qui vécut, et mourut,
Intacte.

[vers d'ether]

J'ai bien accroché sur cette strophe:

"Puis vint l'ondée,
Naquit la Spontanée
Qui vécut, et mourut,
Intacte."

Mais moins pour le reste.

[Sahkti]

Et las, le Petit Prince contempla l'oeuvre d'un autre que lui...tout aussi belle et émouvante que la sienne.

J'aime cette déclinaison et le message que ton texte véhicule.

[loic]

je me suis saoulé d'images..

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