Miroirs minimalistes

[Samael Clayman]

Miroirs Minimalistes



Tant de reflets d’autrui miroitant de soi
Le cœur libre, las de toute rancœur
Le doux oubli revenant de l’ineptie
Suis-je le guerrier reprenant la hache
Ou l’enfant hasardé à sa cache


Le sourire défiant tout haineux saouls avenirs
Pardonnant son passé, se sacrifiant
Du chaos surgira la paix en d’infinis échos
Suis-je la hache délivrant l’essor
Ou la cache dissimulant le tort


De là l’amour réel, pixels sans aucuns détours
L’abandon de l’ermite vers le pseudo-insolite
La sagesse brisant l’allégresse mimétique
Suis-je le sort bonifiant l’essor de l’hasard
Ou le tort brimant le for d’un avare


La haine me consuma encor de même
Incompréhension préhistorique de ce miroir si dense
D’autres ailleurs je trouva vérité, car d’ailleurs
Tous sont des guerriers oubliant leurs haches à leur sort
Pour briser des miroirs minimalistes d’eux même
Et s’y pencher, s’abreuver à même les débris
…

[Invité]

Même commentaire que précédemment, il me semble, à savoir que le travail fourni sur la forme est tellement prédominant qu'il masque le sens. A première vue, c'est impressionnant mais ça ne résiste pas à une lecture plus critique. Ca m'embête de devoir dire ça parce que le poème n'est pas dénué de qualités, il se trouve juste que je ne suis pas sensible à cette écriture.

[mentor]

on dirait de l'écriture automatique
et puis il y a bien trop d'approximations :

de l’hasard
...
je trouva vérité

sans compter le nombre de haches

bref, j'ai rien capté

[Sahkti]

Pas réussi à entrer complètement dans le texte.
Pourtant, certains vers me parlent, pour leur emphase, pour ce qu'ils racontent, mais c'est comme si tu avais voulu dire trop de choses en un seul texte et ça finit par ressembler davantage à des effets d'ampleur et de lyrisme qu'à autre chose. Dommage, parce qu'il y a quelques éléments plaisants (en tout cas, que j'aime) mais je les trouve noyés dans la masse.

[Invité]

Je suis incapable d'établir un lien entre les strophes. Un petit fil, tout ténu, m'aurais suffit. Malheureusement chaque partie c'est bouclée avec elle-même. à méditer.

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