Bonne indigestion
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Bonne indigestion
Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant, où j’avais ce sentiment permanent que je caressais toujours comme le fruit de la douce graisse de l’ours, cultivée pendant tant d’années et sur laquelle j’avais tant de plaisir à me reposer, à m’endormir le soir, mais dont aujourd’hui je redoute l’extinction, car je sais que j’ai trop de peine à manger les frites de la fête, trop petite, qui se doutent qu’elles n’ont plus le bénéfice de la grande unité, que les vents tournent et que les champs de blé ont supplanté les anciens, ceux dont je tirais cette magnifique cohérence vectorielle, dans laquelle aujourd’hui toute ma mémoire s’engouffre et se bouffe à nouveau, et à laquelle l’équilibre des rapports que je formais entre le dehors et le dedans s’accordait à la vitesse adéquate où il se forme des plis, et à ma pensée pas encore bridée, et avec les idées réelles que je disais venir de l’entropie profonde régnant dans mon crane à ce moment, et aussi les réalités originales que je produisais et qui faisaient mon âme heureuse de pouvoir embraser toute cette chronologie en même temps, et tout cela à la fois, comme les simultanéités que j’instaurais en croyant me rendre l’existence plus vivante, alors que, je ne savais même pas que j’oubliais de rendre chaque choses vivantes plus intensément dans son rapport à moi, et que si grande soit mon amplitude d’âme, elle ne reçoit heureusement que des corps quantitativement unique, qui ne seraient cependant que la manifestation perpétuellement absente d’une substance manquante, qui décante encore, en se faisant toujours plus décadente et en me laissant toujours plus seul, en attendant son dernier sursaut et mon dernier chagrin, celui que j’ai ressenti hier soir, au coucher du soleil dans un éclair de lumière, quand j’étais prêt à perpétrer le crime pour ne pas m’en repentir, j’étais prêt à me vivre sans t’en vouloir, puisque tu me l’avais donné, le crédit de mon génie, je saurais désormais que pour l’éternité, seule la plus grande partie est la bonne, car il est faux de croire que tout est différent, alors, comme je le croyais quand j’étais enfant, la meilleur part à prendre est toujours la plus grande.
michel- Nombre de messages : 124
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Re: Bonne indigestion
Divers et varié le texte porte une substance obscure qui ne manquera pas, un jour ou l'autre d'éclairer nos souterrains...
Ba- Nombre de messages : 4855
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Re: Bonne indigestion
Pensée, pensée, comme vous y allez...à ma pensée pas encore bridée, et avec les idées réelles que je disais venir de l’entropie profonde régnant dans mon crane à ce moment
Pour la brider, encore faudrait-il qu'elle ne galopât pas comme pouliche folle; quand à l'entropie profonde dans le crâne, vous parlez d'or, c'est cela même.
Vous aurait-il échappé qu'écrire, c'est communiquer, dans un code décryptable, avec ses semblables?
Perso, là, j'ai du mal; vous m'auriez dit "mais, mon bon monsieur, c'est un exercice à contraintes, on remplace chaque mot de texte par un synonyme pouvant prêter à confusion, passe encore...mais là, pathos embrouillé.
silene82- Nombre de messages : 3553
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Re: Bonne indigestion
Oh, mais certes, le texte est écrit en français, on peut même se livrer à une analyse logique et de sens de la période (je dis "période", comme on parle de période pour les longues phrases en latin).
Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant, où j’avais ce sentiment permanent que je caressais toujours comme le fruit de la douce graisse de l’ours, cultivée pendant tant d’années et sur laquelle j’avais tant de plaisir à me reposer, à m’endormir le soir, mais dont aujourd’hui je redoute l’extinction (ici, on semble redouter l'extinction de la graisse de l'ours, ce qui me paraît curieux ; en fait, d'accord, je crois comprendre qu'on redoute l'extinction du sentiment, mais la structure prête à confusion), car (ce "car" se rapporte-t-il à la raison pour laquelle le narrateur redoute l'extinction du sentiment ?) je sais que j’ai trop de peine à manger les frites de la fête, trop petite, qui se doutent qu’elles n’ont plus le bénéfice de la grande unité (ce sont les frites qui se doutent qu'elles n'ont plus le bénéfice de la grande unité ? Excusez-moi, mais l'image me paraît burlesque), que les vents tournent et que les champs de blé ont supplanté les anciens, ceux dont je tirais cette magnifique cohérence vectorielle (donc le narrateur tirait des champs de blé, enfin des anciens, une cohérence vectorielle, ce que, je dois dire, je ne comprends pas), dans laquelle aujourd’hui toute ma mémoire s’engouffre et se bouffe à nouveau, et à laquelle l’équilibre des rapports que je formais entre le dehors et le dedans s’accordait (le narrateur, toujours, faisait en sorte que s'accorde à sa cohérence vectorielle l'équilibre des rapports qu'il formait entre le dedans et le dehors) à la vitesse adéquate où il se forme des plis, et à ma pensée pas encore bridée, et avec les idées réelles que je disais venir de l’entropie profonde régnant dans mon crâne à ce moment, et aussi les réalités originales que je produisais et qui faisaient mon âme heureuse de pouvoir embraser toute cette chronologie en même temps, et tout cela à la fois (c'est à dire, si j'ai bien suivi : l'équilibre des rapports, la vitesse adéquate où se forment les plis, la pensée pas bridée, les idées réelles et les réalités originelles s'accordaient à la cohérence vectorielle), comme les simultanéités (oui, elles aussi, les simultanéités, elles s'accordaient) que j’instaurais en croyant me rendre l’existence plus vivante, alors que, je ne savais même pas que j’oubliais de rendre chaque chose vivante (et non "choses vivantes") plus intensément dans son rapport à moi, et que si grande soit mon amplitude d’âme, elle ne reçoit heureusement que des corps quantitativement uniques (puisqu'il y a plusieurs corps, même si chacun est unique), qui ne seraient cependant que la manifestation perpétuellement absente d’une substance manquante (l'âme reçoit un ensemble de corps, chacun unique, qui sont une même manifestation d'une substance manquante), qui décante encore, en se faisant toujours plus décadente et en me laissant toujours plus seul, en attendant son dernier sursaut et mon dernier chagrin, celui que j’ai ressenti hier soir, au coucher du soleil dans un éclair de lumière, quand (ce "quand" se rapporte-t-il à ce qui précède – le narrateur a ressenti un chagrin au moment où il était prêt à perpétrer le crime –, ou à ce qui suit –au moment où il était prêt à perpétrer le crime, il était prêt à se vivre ? La structure n'est pas claire) j’étais prêt à perpétrer le crime pour ne pas m’en repentir, j’étais prêt à me vivre sans t’en vouloir, puisque tu me l’avais donné, le crédit de mon génie (le crédit du génie du narrateur paraît être le complément d'objet direct de "vivre", mais cette place est déjà prise par "me" ; cela me gêne, qu'on puisse se vivre le crédit de son génie, je trouve l'expression maladroite), je saurais désormais que pour l’éternité, seule la plus grande partie est la bonne, car il est faux de croire que tout est différent, alors, comme je le croyais quand j’étais enfant, la meilleure part à prendre est toujours la plus grande.
J'ai le plus grand mal, je l'avoue, à dégager un sens du texte, dont la structure grammaticale, me semble-t-il, est correcte, mais très embrouillée. Je n'ai pas vraiment réussi, notamment, à comprendre quel verbe est celui de la principale introduite par "Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant" : que se passe-t-il au début de cette ébauche ? Le narrateur est-il prêt à se vivre le crédit de son génie ? C'est ce qui me paraîtrait le plus logique, et, dans ce cas, le narrateur a ressenti un chagrin quand il était prêt à perpétrer le crime...
Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant, où j’avais ce sentiment permanent que je caressais toujours comme le fruit de la douce graisse de l’ours, cultivée pendant tant d’années et sur laquelle j’avais tant de plaisir à me reposer, à m’endormir le soir, mais dont aujourd’hui je redoute l’extinction (ici, on semble redouter l'extinction de la graisse de l'ours, ce qui me paraît curieux ; en fait, d'accord, je crois comprendre qu'on redoute l'extinction du sentiment, mais la structure prête à confusion), car (ce "car" se rapporte-t-il à la raison pour laquelle le narrateur redoute l'extinction du sentiment ?) je sais que j’ai trop de peine à manger les frites de la fête, trop petite, qui se doutent qu’elles n’ont plus le bénéfice de la grande unité (ce sont les frites qui se doutent qu'elles n'ont plus le bénéfice de la grande unité ? Excusez-moi, mais l'image me paraît burlesque), que les vents tournent et que les champs de blé ont supplanté les anciens, ceux dont je tirais cette magnifique cohérence vectorielle (donc le narrateur tirait des champs de blé, enfin des anciens, une cohérence vectorielle, ce que, je dois dire, je ne comprends pas), dans laquelle aujourd’hui toute ma mémoire s’engouffre et se bouffe à nouveau, et à laquelle l’équilibre des rapports que je formais entre le dehors et le dedans s’accordait (le narrateur, toujours, faisait en sorte que s'accorde à sa cohérence vectorielle l'équilibre des rapports qu'il formait entre le dedans et le dehors) à la vitesse adéquate où il se forme des plis, et à ma pensée pas encore bridée, et avec les idées réelles que je disais venir de l’entropie profonde régnant dans mon crâne à ce moment, et aussi les réalités originales que je produisais et qui faisaient mon âme heureuse de pouvoir embraser toute cette chronologie en même temps, et tout cela à la fois (c'est à dire, si j'ai bien suivi : l'équilibre des rapports, la vitesse adéquate où se forment les plis, la pensée pas bridée, les idées réelles et les réalités originelles s'accordaient à la cohérence vectorielle), comme les simultanéités (oui, elles aussi, les simultanéités, elles s'accordaient) que j’instaurais en croyant me rendre l’existence plus vivante, alors que, je ne savais même pas que j’oubliais de rendre chaque chose vivante (et non "choses vivantes") plus intensément dans son rapport à moi, et que si grande soit mon amplitude d’âme, elle ne reçoit heureusement que des corps quantitativement uniques (puisqu'il y a plusieurs corps, même si chacun est unique), qui ne seraient cependant que la manifestation perpétuellement absente d’une substance manquante (l'âme reçoit un ensemble de corps, chacun unique, qui sont une même manifestation d'une substance manquante), qui décante encore, en se faisant toujours plus décadente et en me laissant toujours plus seul, en attendant son dernier sursaut et mon dernier chagrin, celui que j’ai ressenti hier soir, au coucher du soleil dans un éclair de lumière, quand (ce "quand" se rapporte-t-il à ce qui précède – le narrateur a ressenti un chagrin au moment où il était prêt à perpétrer le crime –, ou à ce qui suit –au moment où il était prêt à perpétrer le crime, il était prêt à se vivre ? La structure n'est pas claire) j’étais prêt à perpétrer le crime pour ne pas m’en repentir, j’étais prêt à me vivre sans t’en vouloir, puisque tu me l’avais donné, le crédit de mon génie (le crédit du génie du narrateur paraît être le complément d'objet direct de "vivre", mais cette place est déjà prise par "me" ; cela me gêne, qu'on puisse se vivre le crédit de son génie, je trouve l'expression maladroite), je saurais désormais que pour l’éternité, seule la plus grande partie est la bonne, car il est faux de croire que tout est différent, alors, comme je le croyais quand j’étais enfant, la meilleure part à prendre est toujours la plus grande.
J'ai le plus grand mal, je l'avoue, à dégager un sens du texte, dont la structure grammaticale, me semble-t-il, est correcte, mais très embrouillée. Je n'ai pas vraiment réussi, notamment, à comprendre quel verbe est celui de la principale introduite par "Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant" : que se passe-t-il au début de cette ébauche ? Le narrateur est-il prêt à se vivre le crédit de son génie ? C'est ce qui me paraîtrait le plus logique, et, dans ce cas, le narrateur a ressenti un chagrin quand il était prêt à perpétrer le crime...
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
C"est un gag ....
Il n'y a qu'à voir le titre !!!!
Moi je n ai pas trés faim donc je ne me laisse pas tenter !
Il n'y a qu'à voir le titre !!!!
Moi je n ai pas trés faim donc je ne me laisse pas tenter !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Bonne indigestion
Socque, je te remercie pour le temps que tu as consacré à m'exposer clairement ton point de vue. Si j'ai pris pour temps pour répondre, c'est que je voulais faire cela avec soin. Je crois que c'est la première fois que tu décortiques selon ta méthode l'un de mes textes, merci. Alors, j'ai essayé de mon côté également de faire un effort : j'ai poursuivi ton analyse, qui d'ailleurs allait dans le bon sens, et je l'ai complété, afin que, je l'espère, cela t'éclaire un peu sur ce fouilli de noir, d'obscurité, de confusions. Si tu le souhaites, je peux reprendre mes explications là où je les ai laissées, car comme tu le verras, je me suis arrêté à la moitié du texte environ.
Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant, où j’avais ce sentiment permanent que je caressais toujours comme le fruit de la douce graisse de l’ours, cultivée pendant tant d’années et sur laquelle j’avais tant de plaisir à me reposer, à m’endormir le soir, mais dont aujourd’hui je redoute l’extinction (ici, on semble redouter l'extinction de la graisse de l'ours, ce qui me paraît curieux ; en fait, d'accord, je crois comprendre qu'on redoute l'extinction du sentiment, mais la structure prête à confusion), car (ce "car" se rapporte-t-il à la raison pour laquelle le narrateur redoute l'extinction du sentiment ? le narrateur redoute en effet l’extinction du sentiment. Ici, le “comme” assure une double analogie. Chacune diverge par rapport à l’autre dès l’apparition du “comme”, d’où l’introduction de la métaphore de l’ours. La série de transformations qui suit servira uniquement à les recoudre, à les scinder, si étrange cela puisse paraitre : 1) l’ours caresse sa douce graise comme le narateur caressais ce sentiment permanent. 2) ensuite, viennent les éléments qui expliquent cette métaphore scabreuse en essayant de scinder la dualité de sens entre la caresse sur la graisse, et la caresse du sentiment : la douce graisse de l’ours que “je” caressais a été cultuvée pendant beaucoup d’année, par l’ours, comme moi j’ai cultivé ce sentiment pendant tant d’année (les premieres de ma vie, durant mon enfance) et sur les deux à la fois, “j’avais tant de plaisir à me reposer, à m’endormir le soir”. Mais aujourd’hui, “je redoute l’exitinction de ce sentiment”, et corrélativement, de l’ours, qui ne m’a servi que de métaphore (la fin de la métaphore coincide avec l’extinction du sentiment et de l’ours) pour en arriver à pouvoir donner ensuite une explication métaphoriques qui tiennent et qui assurent aussi la continuité, tout en me permettant d’atteindre le but de mon récit. Là, le narrateur lance une première explication métaphorique de cette extinction en introduisant l’idée de frites (liée à graisse), de fete (évoquant la joie, le plaisir, l’univoque, rappelant l’enfance), et d’unité (concept qui scinde frite (pomme de terre découpée)), fete et qui donne l’explication du problème engendrer par l’extinction du sentiment : j’ai perdu ce sentiment car j’ai perdu l’unité (dans ma pensée, dans mes émotions, dans mes actions, etc, l’Unité, la grande unité) – tout comme l’ours perdrais de sa graisse si les frites de la fete, ou le miel de ses ruches, les insectes dans sa foret, se feraient trop petites, ou trop rares. : je sais que j’ai trop de peine à manger les frites de la fête, trop petite, qui se doutent qu’elles n’ont plus le bénéfice de la grande unité (ce sont les frites qui se doutent qu'elles n'ont plus le bénéfice de la grande unité ? Excusez-moi, mais l'image me paraît burlesque), que les vents tournent et que les champs de blé ont supplanté les anciens, ceux dont je tirais cette magnifique cohérence vectorielle (donc le narrateur tirait des champs de blé, enfin des anciens, une cohérence vectorielle (là je fais de la cohérence une idée qui doit nécéssairement se ratacher à la notion de vecteur, car la cohérence dans un récit serait comme l’alignement des vecteurs porteur de sens de ce récit, c’est à dire exprimé par les phrases. Des vecteurs unidirectionels produisent des effets cohérents entre eux et les lignes de fuites instaurée par les références extrinsèques au récit, par exemple les métaphores, le seront également, le tout fera un récit cohérent si l’on pense en terme de vecteur, de ligne de fuites, tout ce qui sort de la linéarité d’un récit) , ce que, je dois dire, je ne comprends pas),
Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant, où j’avais ce sentiment permanent que je caressais toujours comme le fruit de la douce graisse de l’ours, cultivée pendant tant d’années et sur laquelle j’avais tant de plaisir à me reposer, à m’endormir le soir, mais dont aujourd’hui je redoute l’extinction (ici, on semble redouter l'extinction de la graisse de l'ours, ce qui me paraît curieux ; en fait, d'accord, je crois comprendre qu'on redoute l'extinction du sentiment, mais la structure prête à confusion), car (ce "car" se rapporte-t-il à la raison pour laquelle le narrateur redoute l'extinction du sentiment ? le narrateur redoute en effet l’extinction du sentiment. Ici, le “comme” assure une double analogie. Chacune diverge par rapport à l’autre dès l’apparition du “comme”, d’où l’introduction de la métaphore de l’ours. La série de transformations qui suit servira uniquement à les recoudre, à les scinder, si étrange cela puisse paraitre : 1) l’ours caresse sa douce graise comme le narateur caressais ce sentiment permanent. 2) ensuite, viennent les éléments qui expliquent cette métaphore scabreuse en essayant de scinder la dualité de sens entre la caresse sur la graisse, et la caresse du sentiment : la douce graisse de l’ours que “je” caressais a été cultuvée pendant beaucoup d’année, par l’ours, comme moi j’ai cultivé ce sentiment pendant tant d’année (les premieres de ma vie, durant mon enfance) et sur les deux à la fois, “j’avais tant de plaisir à me reposer, à m’endormir le soir”. Mais aujourd’hui, “je redoute l’exitinction de ce sentiment”, et corrélativement, de l’ours, qui ne m’a servi que de métaphore (la fin de la métaphore coincide avec l’extinction du sentiment et de l’ours) pour en arriver à pouvoir donner ensuite une explication métaphoriques qui tiennent et qui assurent aussi la continuité, tout en me permettant d’atteindre le but de mon récit. Là, le narrateur lance une première explication métaphorique de cette extinction en introduisant l’idée de frites (liée à graisse), de fete (évoquant la joie, le plaisir, l’univoque, rappelant l’enfance), et d’unité (concept qui scinde frite (pomme de terre découpée)), fete et qui donne l’explication du problème engendrer par l’extinction du sentiment : j’ai perdu ce sentiment car j’ai perdu l’unité (dans ma pensée, dans mes émotions, dans mes actions, etc, l’Unité, la grande unité) – tout comme l’ours perdrais de sa graisse si les frites de la fete, ou le miel de ses ruches, les insectes dans sa foret, se feraient trop petites, ou trop rares. : je sais que j’ai trop de peine à manger les frites de la fête, trop petite, qui se doutent qu’elles n’ont plus le bénéfice de la grande unité (ce sont les frites qui se doutent qu'elles n'ont plus le bénéfice de la grande unité ? Excusez-moi, mais l'image me paraît burlesque), que les vents tournent et que les champs de blé ont supplanté les anciens, ceux dont je tirais cette magnifique cohérence vectorielle (donc le narrateur tirait des champs de blé, enfin des anciens, une cohérence vectorielle (là je fais de la cohérence une idée qui doit nécéssairement se ratacher à la notion de vecteur, car la cohérence dans un récit serait comme l’alignement des vecteurs porteur de sens de ce récit, c’est à dire exprimé par les phrases. Des vecteurs unidirectionels produisent des effets cohérents entre eux et les lignes de fuites instaurée par les références extrinsèques au récit, par exemple les métaphores, le seront également, le tout fera un récit cohérent si l’on pense en terme de vecteur, de ligne de fuites, tout ce qui sort de la linéarité d’un récit) , ce que, je dois dire, je ne comprends pas),
michel- Nombre de messages : 124
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Re: Bonne indigestion
Lorsque un texte nécessite tant d'explications, c'est - à mon avis- que l'auteur a raté son coup.
Je n'ai rien compris et pourtant j'aime les écrivains "complexes"... Faut pas avoir la grosse tête quand même : quand il faut retravailler, il faut y aller et pas trouver des explications plus embrouillées encore que le texte...
Sévère, moi ? Mais non !
Je n'ai rien compris et pourtant j'aime les écrivains "complexes"... Faut pas avoir la grosse tête quand même : quand il faut retravailler, il faut y aller et pas trouver des explications plus embrouillées encore que le texte...
Sévère, moi ? Mais non !
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
Je suis assez d'accord avec dusha ; je ne doute plus, au vu de vos explications, que vous ayez eu réellement une structure en tête quand vous avez écrit le texte, mais le problème est que la grande majorité de ce que vous vouliez dire, y compris la forme même du texte, est resté implicite. Le lecteur devrait, j'ai l'impression, être doué de télépathie rétrospective pour avoir une chance de vous saisir...
Vous avez beaucoup travaillé, au final pour qu'on ne vous comprenne pas. J'ai même l'impression que votre texte, moins pensé, aurait été davantage compréhensible. A vous de voir si vous avez atteint le résultat que vous souhaitiez...
(Vous ne pouviez pas vous en rendre compte dans mes commentaires précédents de votre texte : je préfère le vouvoiement.)
Vous avez beaucoup travaillé, au final pour qu'on ne vous comprenne pas. J'ai même l'impression que votre texte, moins pensé, aurait été davantage compréhensible. A vous de voir si vous avez atteint le résultat que vous souhaitiez...
(Vous ne pouviez pas vous en rendre compte dans mes commentaires précédents de votre texte : je préfère le vouvoiement.)
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
Tu es peut-être un génie incompris mais tu n'as pas lu la page d'accueil du site où l'on explique, entre autres informations dignes d'intérêt, que sur ce site on ne balance pas des premiers jets mal relus et pas corrigés orthographiquement. Cela tient au respect du lecteur qui veut bien accorder un peu de temps à ton texte.
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
pour faire un jeu de mot facile avec le titre, j'ai trouvé ça totalement indigeste
et je suis poli
et gentil
quant aux "explications", oui, moi aussi je trouve qu'en rajouter une tartine encore plus longue que le texte lui-même pour tenter de l'expliquer est une preuve flagrante que quelque chose ne fonctionne pas
je suis également d'accord pour te renvoyer (une énième fois !) à notre page d'accueil : les textes bâclés et plein de fautes n'ont rien à faire ici
et je suis poli
et gentil
quant aux "explications", oui, moi aussi je trouve qu'en rajouter une tartine encore plus longue que le texte lui-même pour tenter de l'expliquer est une preuve flagrante que quelque chose ne fonctionne pas
je suis également d'accord pour te renvoyer (une énième fois !) à notre page d'accueil : les textes bâclés et plein de fautes n'ont rien à faire ici
Re: Bonne indigestion
Honnêtement, j'aime bien ce début.michel a écrit:Au début de l’ébauche où je me vois devenir enfant, où j’avais ce sentiment permanent que je caressais toujours comme le fruit de la douce graisse de l’ours
Pour le reste, les autres ont déjà tout dit.
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
Pardon, mais s'il y a à dire sur le texte de michel, on ne peut lui reprocher en tout cas d'être bâclé ou plein de fautes. Au contraire il est le fruit d'un effort soutenu ! On peut trouver le résultat raté, mais c'est une autre question.mentor a écrit:(...) les textes bâclés et plein de fautes n'ont rien à faire ici
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
Pardon d'avoir réagi sur un commentaire ; la déclaration de mentor me semblait relever d'une inexactitude sur les faits, et non d'une opinion qui ne se discute pas, on est d'accord.
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
Généraux de l'armée à Bourbaki, sans doute?Mais un jour je recontrerais d'autres généraux, doté d'une matière grise en plus de leurs moelles épinières, et qui auront renoncé à faire la guerre : j'obtiendrais ce que je veux, et à eux, merci.
Vous me semblez un cas intéressant, jeune homme; si d'aventure vous passez par Montauban, j'aurais plaisir à vous remettre une invitation personnalisée du CHU, secteur 2, et me ferais moi-même un plaisir d'assister à l'entretien. Vous pouvez préparer ledit entretien en réfléchissant aux questions suivantes: des voix vous persécutent-elles? Puisque oui, lesquelles, et de quelle façon?
A bientôt j'espère
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Bonne indigestion
exact, socque, ça m'a semblé si illisible que j'y ai trouvé une "ambiance" fautive, honte à moi, parce que c'est vrai, hormis crane et chaque choses vivantes, c'est correct, même si l'absence quasi totale de ponctuation, dans le cas précis de ce texte, me semble "fautive", en tout cas participe de son côté indigestesocque a écrit:Pardon, mais s'il y a à dire sur le texte de michel, on ne peut lui reprocher en tout cas d'être bâclé ou plein de fautes. Au contraire il est le fruit d'un effort soutenu ! On peut trouver le résultat raté, mais c'est une autre question.mentor a écrit:(...) les textes bâclés et plein de fautes n'ont rien à faire ici
dont acte
Re: Bonne indigestion
Non ,vous êtes sérieux là ?
Vous ne pensez vraiment pas qu'il s'agit d'une blague ?
Vous ne pensez vraiment pas qu'il s'agit d'une blague ?
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Bonne indigestion
avec ce membre là, ma foi, il m'en a déjà fait tellement voir au début à rien comprendre à rien sur le fonctionnement de VE, que je ne crois pas à une blagueRebecca a écrit:Non ,vous êtes sérieux là ?
Vous ne pensez vraiment pas qu'il s'agit d'une blague ?
mais why not
Re: Bonne indigestion
Moi, son texte ne me choque pas, c'est comme une musique dont je ne comprendrais pas les paroles mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais sous prétexte que je ne comprends pas.
C'est autre chose, voilà. Un autre univers mais je n'ai pas les clés pour y entrer.
J'ai eu de longues discussions avec un ami, sur un autre forum, à propos de textes délirants que nous offraient des schirzophrènes. je ne veux pas dire que Michel est schizophrène, bien sûr.
Je ne comprenais rien à ces textes et ça m'intriguait. Mon ami était furieux, pour lui si ça n'était pas compréhensible c'est que c'était mauvais et pourtant... ils se comprenaient entre eux !
J'en ai déduit, modestement, qu'il me manquait quelque chose. Je suis affreusement terre à terre et il y a certains univers qui me seront fermés à tout jamais. Je le regrette.
C'est autre chose, voilà. Un autre univers mais je n'ai pas les clés pour y entrer.
J'ai eu de longues discussions avec un ami, sur un autre forum, à propos de textes délirants que nous offraient des schirzophrènes. je ne veux pas dire que Michel est schizophrène, bien sûr.
Je ne comprenais rien à ces textes et ça m'intriguait. Mon ami était furieux, pour lui si ça n'était pas compréhensible c'est que c'était mauvais et pourtant... ils se comprenaient entre eux !
J'en ai déduit, modestement, qu'il me manquait quelque chose. Je suis affreusement terre à terre et il y a certains univers qui me seront fermés à tout jamais. Je le regrette.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Bonne indigestion
En général, j'adore les phrases étirées à l'infini qui embarquent le lecteur dans une promenade haletante. J'ai toutefois ici pas mal de réserve sur la lourdeur de la majorité des tournures et puis cette contemplation interrompue de son nombril par le narrateur finit par me lasser, pour ne pas dire autre chose et voilà, je m'ennuie.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Bonne indigestion
Avant de lire les autres commentaires ( et de rire un bon coup) je note ceci:
Du début à la fin je revisite mon enfance,
Putain qu'elle a été longue !
Du début à la fin je revisite mon enfance,
Putain qu'elle a été longue !
Invité- Invité
Re: Bonne indigestion
Pas tout compris, c'est grave ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Bonne indigestion
Je n'ai pas aimé le texte, mais ça ne regarde que moi. Principalement parce que je n'ai pas repéré un seul point, ce qui m'a empêché de respirer et, comme je ne suis pas encore de ces purs esprits que « l’auteur » appelle de ses vœux, je boude les textes qui m’asphyxient.
Mais ce que je n’ai pas aimé du tout, c’est le ton de la réponse aux commentaires :
No comment.
Mais ce que je n’ai pas aimé du tout, c’est le ton de la réponse aux commentaires :
Pour qui se prend-on ?Tant d'explications sont ce qu'il devrait se passer normalement, dans un cerveau normal. Evidement, si on s'acharne à s'émerveiller devant des liens aussi ténu qu'inexistant, les véritables pont que je dresse entre les falaises vous paraissent venir de mars ou de venus, ou de plus loin encore et ne vous procure pas plus d'étonnement que plaisir. Mais un jour je recontrerais d'autres généraux, doté d'une matière grise en plus de leurs moelles épinières, et qui auront renoncé à faire la guerre : j'obtiendrais ce que je veux, et à eux, merci.
No comment.
Re: Bonne indigestion
Quelle imprudence, lecteurs, de vous lancer dans un texte qui annonce clairement " bonne indigestion" alors que Michel ne fournit même pas l'Oxyboldine qui devrait ( au minimum !) aller avec !
Invité- Invité
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