Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Au bout du monde §5

3 participants

Aller en bas

Au bout du monde §5 Empty Au bout du monde §5

Message  Gév Mar 22 Sep 2009 - 20:00

Pour faire suite à :
- Au bout du monde
- Au bout du monde §3
et Au bout du monde §4 (Jeremy)




Au bout du monde §5

Je suis resté inactif encore quelques jours après le départ de Jim, ne sachant trop que faire. J'ai même imaginé reprendre le train, mon travail, et, pour tout dire, ma vie. Mais j'ai rapidement réalisé que je ne le pouvais plus. Comment expliquerais-je ma fugue ? Ce départ brusque, puis ce retour la queue basse… Certes, je pourrais arguer d'une maladie quelconque, aussi soudaine qu'éphémère, ne me laissant aucune autre séquelle que le vague à l'âme, mais il me semblait illusoire d'être convaincant. Pourquoi n'aurais-je pas prévenu ? Pourquoi aurais-je résilié mon bail et vendu ma voiture ? Et, même si l'on me croyait, pourrais-je moi-même supporter le retour ? Il me semblait impossible de ne plus avoir envie de partir, de ne plus saturer au point de tout balancer aux oubliettes, une nouvelle fois. Non, décidément, le retour ne pouvait être une solution. Je me suis mis à tourner en rond, sur la terrasse et dans ma tête. Au fur et à mesure de la journée, je me servais des Ti-Punch de plus en plus forts.
Puis, un matin, j'ai entrevu la lumière. J'ai réalisé que je vivais une nouvelle vie, que c'était une chance inouïe, et que je devais la saisir. Or, une nouvelle vie, ça s'organise. Je ne pouvais continuer à traîner toute la journée, complètement ivre, entre la terrasse et la chambre. Pour commencer, je décidai d'aller marcher sur la côte.

Les premiers pas furent exagérément difficiles. Non que je fusse amoindri physiquement – je n'ai jamais su par quel miracle mon corps semblait s'auto-entretenir sans que j'aie à fournir le moindre effort, mais je craignais de rencontrer d'autres promeneurs. La solitude et l'ivresse n'avaient fait qu'amplifier ma timidité, ma sauvagerie. La déréliction dans laquelle j'étais tombé me piégeait. J'imaginais les critiques que ne manquerait pas de formuler chaque personne croisée, quant à l'allure nauséeuse de mon regard, quant à l'abandon de ma mise et mes cheveux en bataille. Depuis combien de temps ne m'étais-je pas lavé ? Quand j'avais encore un résidu de vie sociale, quand je rejoignais presque chaque soir mon ami Jim pour bavarder, j’accordais un peu attention à mon allure, je revêtais des habits propres et ordonnais rapidement ma tignasse. Depuis son départ, je voguais à l'abandon. Personne n'était là pour me juger, et je ne voulais pas jouer moi-même ce rôle. J'avais d'ailleurs banni la salle de bain de mon périmètre vital, je ne passais donc jamais devant un miroir, même par hasard. Je commençai donc par un bon bain, puis par une toilette soigneuse. Puis je m'habillai, choisissant une tenue adaptée à la marche mais parfaitement correcte d'un point de vue purement social. Finalement, je retournai m'installer sur la terrasse, regardant le sentier côtier comme par défi.
Ce jour-là, je ne fis qu'une courte promenade, juste le temps de humer l'air et de constater que j'étais à nouveau capable de sortir. Je revins chez moi empli d'une allégresse qui m'aurait paru inaccessible la veille. Vue de ma position de reclus, elle m’aurait probablement semblée d'une mièvrerie sans borne. Mais, sorti de mon trou, j'étais forcé de constater le bien que m’avait fait cette escapade. L'air peut-être… Mais surtout, je le compris plus tard, je m'étais empli le regard de la beauté du monde.

Le lendemain, je voulus y retourner. J'avais encore les pensées illuminées, ensoleillées, et, par réaction, je craignais d’être déçu, comme une ultime résistance à quitter le monde gris que j'habitais depuis longtemps. Il me semblait impossible que de tels moments de joie puissent se reproduire jour après jour, par le simple fait d'aller se promener. Pour me rassurer, je me mis à chercher des prétextes à la balade, alors qu'au fond, la balade elle-même pourrait être le prétexte à une foule d'autres choses. Il m'était nécessaire de faire entrer tout ça dans un cadre. Je réussis à me convaincre que je ne pouvais rester continuellement à la maison, que je devais sortir au moins une fois par jour, ne serait-ce que pour prendre l'air et faire un peu d'exercice. Partant de cette constatation, somme toute assez réaliste bien qu'elle ne fût qu'une excuse, je résolus de sortir tous les midis et d'aller déjeuner d'un sandwich sur la côte, puis je pourrai, selon mon humeur, lire quelques chapitres, écrire mon courrier ou ces nouvelles que je n'avais jamais pu finir, ou simplement arpenter le sentier côtier. Cette perspective me mit en joie. Enfin j'avais un plan, une hygiène de vie qui me permettrait d'affronter sans crainte les jours, les semaines, les mois, voire les années que je projetais de passer ici.
Sitôt la décision prise, je me suis plongé dans le réfrigérateur pour dénicher des aliments propices à un festin de plein air. J'en sortis rapidement des pommes de terre, quelques tomates et deux œufs. Je mis près d'une heure à fusionner ces ingrédients, ajoutant encore une boîte de thon et une sauce mi-vinaigrette mi-mayonnaise, pour obtenir une salade très appétissante. Je n'en finissais pas de me féliciter, regardant le plat sous tous les angles, car non seulement ces déjeuners côtiers allaient me donner une occasion quotidienne de sortir, mais ils me fournissaient en plus une occupation pour la matinée. C'était peut-être la première fois de ma vie que je mettais autant d'entrain, et que je prenais autant de plaisir, à préparer un plat. Une vraie révélation ! Comme je devais d'abord calmer cette excitation, j'allai m'installer quelques minutes sur la terrasse, puis je partis.

C'était une belle journée de printemps, le ciel était pratiquement immaculé, d'un bleu limpide vers le nord, presque blanc au contact de la mer et autour du soleil. Quelques nuages courraient sur l'horizon, du côté des terres. De l'autre côté, vers l'ouest, on voyait l'océan trancher nettement sur le ciel, une ligne si parfaite, si rigide et immobile, qu'elle en était irréelle. Plus près de la côte, les vagues se déchaînaient. Le bleu océanique s'ornait en de nombreux endroits d'un duvet blanc, éclatant, des fioritures sur le manteau d'un roi. L'écume blanche étincelait tellement sous le soleil de la mi-journée que j’avais du mal à maintenir mon regard. Plus près encore, d'énormes masses d'eau venaient s'écraser sur les rochers. Le contraste entre ce chaos tout proche et la calme plénitude de l'horizon était saisissant, quand je suis arrivé sur le sentier côtier, je suis resté cinq bonnes minutes stupéfait, transi, pratiquement immobile, ajustant seulement mon blouson de temps en temps pour me protéger du vent.
Quand je fus remis de ces premières émotions, je me mis à suivre le sentier côtier vers le sud. Je marchai pendant une vingtaine de minutes, passant devant l'île de Melon, puis devant un chaos de pierres qui fut probablement une carrière il y a plus d'un siècle. Chaque fois que j'arrivais à une pointe, je décidais si je continuais ou non jusqu'à la prochaine, j'étais exalté comme un Robinson qui visite son île mystérieuse. Après la carrière, j'avais repéré une minuscule maisonnette plantée au bord de la falaise, bien que j'eusse déjà marché assez longtemps je voulus aller la voir de plus près.
C'était une vielle masure de pierre, ornée de volets bleus, clos sur des fenêtres aux boiseries vermoulues et rongées par l'air marin. La couverture d'ardoise avait été à moitié soufflée par le vent, des clous rouillés dépassaient par endroits, inutiles. Face à la mer, il y avait un petit banc de pierre, il était minuscule et irrégulier. Je m'y installai pour manger, bien que j'eusse initialement prévu d'aller sur les rochers. Je sortis la salade de mon sac et commençai à manger avec appétit, tout en laissant mon regard planer sur le paysage. De cet endroit, la vue était magnifique. Je n'y accordai pas beaucoup attention au début, d'autant moins que j'avais déjà été saisi par la beauté de l'océan au début de ma promenade apéritive. Mais après quelques minutes, je dus suspendre le mouvement de mon bras pour regarder avec plus d'attention.
Je fus soudainement subjugué par la beauté de tout ce qui m'entourait. À mes pieds, une courte étendue d'herbe rejoignait la roche brute, quatre ou cinq mètres seulement devant le banc. Je crois que je n'avais jamais vu une herbe aussi intensément verte. Si ce paysage avait été une carte postale, personne n'aurait pu me faire admettre qu'elle ne fut pas retouchée, qu'on ne l'avait pas exagérément peinte. Par endroits, le vert était encore rehaussé par de petits bouquets de fleurs mauves, miraculeuses de couleur et de fragilité, malmenées par le vent, ne devant probablement leur survie qu'à leur petite taille. Les touffes d'herbes elles-mêmes portaient l'empreinte du vent puissant qui sévit sur la côte pendant tout l'hiver : elles étaient ramassées en vagues sculptées, comme de petites dunes organiques, comme si elles avaient fini par garder en permanence la courbure que leur infligent les bourrasques despotiques.
Les pierres, omniprésentes devant moi, en falaise, mais aussi constituantes des murs de la maison et d'un petit muret qui délimitait un illusoire jardin, grises ou marron, étaient rehaussées de mousses jaunes, un jaune vif et chaleureux. La texture des rochers était illuminée de point en point par d'innombrables éclats incandescents – probablement des lamelles de mica, mais ça n'avait aucune importance, la beauté de ces myriades de points lumineux se suffisait à elle-même. Par endroits, on voyait surgir un vieux piton de métal rouillé qui avait dû servir, en un temps reculé, à amarrer des bateaux ou des filets, ou encore à attacher une chèvre.
En levant les yeux, on voyait la mer s'étaler jusqu'à l'horizon, parcourue de risées, et reflétant le soleil haut dans le ciel en une large bande lumineuse, presque impossible à fixer – je ne pouvais que laisser mon regard la traverser rapidement, puis se poser à côté, dans le bleu profond de l'océan. Près de la côte, je voyais les goélands pêcher, monter, descendre en piqué, puis plonger dans la mer sur une proie que je ne pouvais qu'imaginer. Au loin, portés par l'horizon toujours aussi rectiligne, on apercevait Molène et Ouessant, à moitié englouties par la brume, irréelles.
Ce paysage, tous ces détails qui m'assaillaient en une seconde, tandis que mon regard voletait de l'un à l'autre, m'inspiraient un grand calme. Je ressentais d'un coup l'infini du monde, l'intemporalité. J'étais assis, je venais de mon époque moderne, et soudain j'étais immergé dans un environnement qui aurait pu être exactement le même il y a des milliers d'années. Certes, il ne l'était pas, la partie raisonnable de mon cerveau le savait : il y a dix mille ans, la mer était plus basse d'une centaine de mètres, toute cette étendue bleue qui emplissait mes yeux n'existait alors pas. Depuis, l'érosion a modelé chaque rocher. Le sentiment était cependant bien présent, comme si je m'immisçais dans une échelle de temps différente, liée à la nature et aux rochers. J'imaginai en un éclair ce jeu de l'érosion, la vie des rochers, comme si je faisais défiler devant mes yeux des milliers d'années en accéléré, je les voyais reculer, chuter, rouler dans la mer.

À l'échelle du temps minéral, je ne suis qu'un souffle sur le dos rond de ces falaises, à peine perceptible.

Quand je repris mes esprits, je vis aussi des traces du monde moderne : quelques mégots de cigarette abandonnés là par des promeneurs irrespectueux, les maisons qui ornent partout la côte avec plus ou moins de bonheur, un ou deux bateaux de pêche entrant ou sortant du port. Mais ces quelques traces de l'activité humaine n'étaient rien comparées à la majesté de la nature sauvage, un épiphénomène, une anecdote. J'ai pour la première fois ressenti l'écart profond qui se creuse de plus en plus entre la société humaine et le monde réel, le caractère éphémère de ce que nous appelons pompeusement notre "civilisation". Je savais que j'allais devoir y retourner, revenir vers ma maison, peut-être écouter la radio et prendre des nouvelles du monde, mais je crois que je n'aurais pas su me replonger totalement dans la vie active. Ici, je m'imaginais déjà sauvage, observant les goélands pour apprendre à pêcher, trouvant quelques coins abrités pour planter un petit potager, vivant au jour le jour de la beauté du monde.
Cette véritable extase a duré assez longtemps. Sur le coup, je n'avais pas vraiment pris conscience de la chose, ce n'est que quelques heures plus tard, de retour à une vie normale, que je pus mesurer l'état de plénitude dans lequel j'avais vécu quelques instants, sur ce petit banc. Quand j'eus fini de déjeuner, mon mental a repris le dessus, j'ai pensé que c'était beau, effectivement, mais que ça ne changeait pas ma vie. Sur le chemin du retour, j'étais pourtant inhabituellement gai et alerte, je gambadais littéralement, m'émerveillant de la beauté de chaque brindille, regardant le ciel et la mer comme pour m'en emplir. Arrivé à la maison, je m'assis sur la terrasse, comme j'en avais l'habitude, je restai joyeux encore une heure ou deux, sans rien faire de particulier, puis je me mis à penser au passé, au long trajet que j'avais fait pour venir ici, et à mon avenir incertain. Lentement, le monde autour de moi est redevenu gris. J'avais déjà eu cette impression, comme un difficile retour à la réalité, lors de ma précédente excursion, et ce détail me frappa, je me mis alors à réfléchir au phénomène, à me demander pourquoi cela se passait ainsi. À la tombée de la nuit, j'eus comme une illumination, je compris que cette joie inexpliquée était due plus à mon état de conscience qu'à l'endroit où je me trouvais. Je voyais la beauté du monde, je m'en nourrissais, et je finissais par basculer dans une communion totale avec l'environnement. Je compris que, dans ces instants, ma joie découlait essentiellement de la certitude d'être à ma place, et je commençai à penser que cet état devait s'approcher de ce qu'on nomme une extase mystique.
Peu de temps auparavant, je me voyais déjà mourir, et voilà que je revivais. Le monde me semblait auparavant gris, dépressif, et je l'avais vu éclatant, joyeux, d'une beauté invraisemblable. C'est à ce moment que j'ai commencé à chercher comment je pourrais étendre ces instants de pure joie à l'ensemble de ma vie.
Gév
Gév

Nombre de messages : 82
Age : 56
Localisation : Bretagne
Date d'inscription : 15/07/2009

http://www.loceanique.org

Revenir en haut Aller en bas

Au bout du monde §5 Empty Re: Au bout du monde §5

Message  Invité Mar 22 Sep 2009 - 20:38

Je suis navrée, mais j'ai eu du mal à terminer le texte dont les descriptions m'ont paru sans grand intérêt, malgré le soin que vous y avez visiblement apporté, et surtout dont j'ai trouvé les considérations morales et philosophiques prêchi-prêcha, banales, grandiloquentes. Je préfère de beaucoup quand vous donnez à comprendre votre personnage par ce qui lui arrive que lorsque vous le plongez dans une introspection mille fois lue genre "crise de la quarantaine"...

Quelques remarques :
"elle m’aurait probablement semblé (et non "semblée" ; le participe passé du verbe conjugué avec l'auxiliaire être ne s'accorde pas au sujet) d'une mièvrerie sans borne"
"je résolus de sortir tous les midis et d'aller déjeuner d'un sandwich sur la côte, puis je pourrais (je pense qu'ici le conditionnel s'impose)"
"Quelques nuages couraient (et non "courraient", ici c'est l'imparfait qui s'impose et non le conditionnel) sur l'horizon"
"Les pierres, omniprésentes devant moi, en falaise, mais aussi constituantes des murs de la maison et d'un petit muret qui délimitait un illusoire jardin, grises ou marron, étaient rehaussées de mousses jaunes, un jaune vif et chaleureux. La texture des rochers était illuminée" : la répétition se voit, je trouve ; c'est ce genre de détail qui, à mon avis, ôte de la saveur à une description
"J'ai pour la première fois ressenti l'écart profond qui se creuse de plus en plus entre la société humaine et le monde réel, le caractère éphémère de ce que nous appelons pompeusement notre "civilisation"." : pour moi, cette phrase est typique de ce qui m'a rebutée dans votre texte, son côté sentencieux.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Au bout du monde §5 Empty Re: Au bout du monde §5

Message  Invité Mer 23 Sep 2009 - 7:19

A part la connotation moralisatrice des mégots laissés par des promeneurs irrespectueux, j'ai aimé ce passage, parce que justement il ne se passe rien, j'ai aimé que le narrateur essaie de traduire son sentiment grandiose face à la mer ; comme précédemment, j'ai aimé son inactivité, son attachement au cérémonial de préparation du déjeuner par exemple, qui prend tant d'importance dans cet espace disponible.
Deux remarques :
-la transition de l'état végétatif à la révélation qui le pousse à sortir me paraît trop soudaine (mais j'ai souvent des problèmes avec les transitions, que j'aimerais voir se faire en douceur) :
Puis, un matin, j'ai entrevu la lumière.
- dans la phrase : je compris que cette joie inexpliquée était due plus à mon état de conscience qu'à l'endroit où je me trouvais. Je trouve l'explication contradictoire, puisque c'est bien précisément l'endroit où il se trouve qui importe, il le formule d'ailleurs par la suite : et je finissais par basculer dans une communion totale avec l'environnement
Je comprends bien ce que tu veux dire, mais je pense qu'il faudrait essayer de le décrire autrement sans qu'il y ait de confusion ou contradiction possibles.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Au bout du monde §5 Empty Re: Au bout du monde §5

Message  Sahkti Jeu 8 Oct 2009 - 12:21

Le principal souci dans ce texte, selon moi, est son enfermement, très visible cette fois, autour d'une seule et même personne. Cela commence à tourner en rond et une ouverture vers un ailleurs devient nécessaire.
Sinon, l'écriture est toujours plaisante à lire, car fluide et soignée.

Il y a moyen, je pense, de raccourcir le début et cette plainte sur lui-même du narrateur, qui m'embête un peu.

J'ai aimé l'idée des paysages qui assaillent en une seconde, voilà quelque chose de plus fort que ce qui le précède.

Je lirai en tout cas la suite, j'ai vu qu'il y en avait une, car le récit m'intéresse.
Sahkti
Sahkti

Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005

Revenir en haut Aller en bas

Au bout du monde §5 Empty Re: Au bout du monde §5

Message  bertrand-môgendre Mar 20 Oct 2009 - 22:08

La poésie vient à celui qui ouvre les yeux, s'adonne aux plaisirs offerts si proches, si proches.
Long est ce passage pourtant nécessaire si tu souhaites par la suite bousculer ce personnage.
Une stratégie de chef d'orchestre qu'aurait besoin d'un moderato avant une montée en puissance ?
bertrand-môgendre
bertrand-môgendre

Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007

Revenir en haut Aller en bas

Au bout du monde §5 Empty Re: Au bout du monde §5

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum