Apologia

[Cochinchine]

Je l'ai appelé "LEO!", le livre contre la poitrine :

Je panse.

Il avait la démarche de l'enfant du sud, le sourire des mains qui tremblent, légères.
Il sautillait l'amande et décorait l'anis.
Des mèches célestes dégringolaient ses yeux de poète, et pourtant : m'amuse !

A ce jour les voyelles étendues mordillent son absence.

Parfois le rapprochement des paysages taquine, et on écrit " je suis heureux de vous voir mon aimé, heureux!" mais on ne s'écrie pas, le blues des situations compliquées nous voile l'impulsive.

On sourit :

Apologia !

[Invité]

De jolies images originales ("Il sautillait l'amande et décorait l'anis.
Des mèches célestes dégringolaient ses yeux de poète,") mais aussi une préciosité dans la recherche d'effets, qui a pour résultat de plutôt m'irriter.

[Invité]

Pareil que Easter(Island). Le poème m'a tenue à distance.

[Sahkti]

Le terme Apologia me paraît superflu, inutile par rapport au reste qui se suffit à lui-même (même si je comprends l'intention générale qui se retrouve finalisée dans ce mot). Les hommages sont encore plus beaux lorsqu'on ne les mentionne pas, en fait.

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