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Au bout du monde §8 (Jeremy)

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Message  Gév Dim 18 Oct 2009 - 9:41

Pour faire suite à Au bout du monde §7...




Au bout du monde §8 (Jeremy)

« Jeremy ! C’est à vous ! Quoi de neuf sur cette affaire de disparition ? »
Je savais que ça allait venir, je m’y attendais en freinant des quatre fers. Ce qu’il y a de neuf ? La Terre doit bien compter quelques millions de bébés en plus. La date d’aujourd’hui est totalement neuve, jamais vue, jamais lue, jamais écrite. La ride qui commence à barrer mon front c’est un peu allongée ce matin… Sinon ? Rien, je ne vois pas… Ils me regardent tous tandis que je gambade dans mes pensées en sirotant négligemment mon cappuccino, trop négligemment peut-être, mais je n’en suis pas vraiment conscient.
« Jeremy ? »
Le chef, de l’autre côté de la table, insiste. Je crois qu’il commence à s’énerver. Moi-même, en ce moment, je m’énerverais. Mais je n’y peux pas grand-chose : depuis qu’il m’a confié cette affaire, une lassitude douillette m’envahi. Chez le chef, l’énervement est toujours très graduel. Ça monte tout doucement, l’air s’électrise avant même le premier éclat de voix. Mais, quand il explose, il est déjà trop tard, on ne peut plus l’arrêter. Heureusement, quelques signes subtils permettent aux habitués de voir venir le coup : l’agitation des mains, quelques tics, comme de resserrer rapidement le nœud de sa cravate. Dans les cas les plus préoccupants, on peut même observer un tressaillement du sourcil gauche, voire, mais c’est assez rare, le frémissement de la commissure des lèvres. Quand cela arrive, il est souvent trop tard, seule la fuite est envisageable. Alors qu’il me regarde, il se contente d’appuyer rythmiquement son index sur la table, comme s’il insistait pour déclencher un appareil retors, qui refuserait de démarrer, par exemple un missile nucléaire. L’image se forme dans ma tête : le président des Etats-Unis en train d’appuyer frénétiquement sur le bouton rouge… Bien que j’aie tout à fait conscience que ce n’est ni le lieu ni le moment, et que, au bout du compte, l’image n’est absolument pas drôle, je ne peux réprimer un sourire.
Un silence pesant s’est installé dans la pièce. Il faut que je dise quelque chose. Divaguer ne sert à rien, je ferais mieux d’utiliser mon cerveau à trouver une formule providentielle qui me permettrait de constater l’absence de progrès dans mon enquête, tout en suggérant habillement que ce n’est pas faute d’essayer. Au lieu de cela, je suis en train de me forger une solide réputation de tire-au-flanc, narquois de surcroît. Certains collègues me regardent avec une commisération déplacée, je les déteste. Par signes, ils me suggèrent d’arrêter de faire le con, de dire quelque chose, enfin, et de dénouer le nœud qui commence à étrangler tout le monde dans cette pièce exiguë.
« Euh… Rien… »
Ce n’est pas la répartie du siècle, mais c’est tout ce qui est venu éclairé le vide abyssal de mon cerveau. Quelle idée stupide, aussi, ces réunions. Convoquer tout l’étage pour « faire le point », « motiver l’équipe » et « échanger l’information ». Des idées de jeunes imbécile tout juste sorti de son école de marketing. Je veux parler du propre fils de notre illustre chef. Est-ce que ça ne fonctionnait pas mieux, et de façon plus humaine, quand l’information s’échangeait essentiellement autour de la machine à café ? Au moins avions-nous, à toute heure du jour ou de la nuit, un endroit où aller chercher l’inspiration. Non que la machine à café ait disparu, ils n’ont pas encore osé bien que la tentation soit grande, mais l’excuse, elle, a disparu. On ne peux plus sortir du bureau en claironnant : « Bon, je vais voir à la machine à café si je trouve une idée ! » On y passe en courant, en se cachant presque, en s’attendant toujours à voir le chef débarquer et nous rappeler que des réunions sont prévues pour échanger. En un mot, les discussions de machine à café sont devenues honteuses.
« Comment-ça ?... Rien ?... »
Rien, le mot rien, R.I.E.N.
« Il ne peut pas RIEN se passer… À moins que vous n’ayez strictement RIEN foutu depuis la semaine dernière…
- J’ai visité son appartement, j’ai passé une bonne journée à chercher des annonces de la mise en vente de sa voiture, j’ai demandé à tracer ses retraits bancaires, j’ai essayé de trouver qui m’avait doublé à l’appartement, j’ai rendu visite aux flics qui y étaient arrivés en premier… Et… Finalement j’ai étalé tout ce que tout le monde avait ramassé là-bas et j’ai regardé le tas en attendant une idée…
- Et alors ?...
- Rien.
- Vous vous foutez de moi, Jeremy ? »
Loin de moi cette idée, je n’oserais pas.
« Non, chef, pas du tout, mais, au final, je n’ai aucune piste sérieuse…
- Mais nous sommes là pour ça, mon petit ! Si j’ai institué ces réunions, c’est pour nous permettre d’échanger l’information. Mais pour ça, mon petit, il faut que vous nous donniez un peu plus de détails ! »
Je n’aime pas que le chef se mette en colère, mais je déteste encore plus ses écarts de langages paternalistes. Mais peu importe, il a l’air tellement convaincu que je me lance derechef dans la description détaillée de mes investigations. Les autres baillent déjà, ou regardent leur montre, en espérant me faire comprendre que le plus court serait le mieux.
« À l’appartement, j’ai acquis la certitude que le gars est parti sur un coup de tête, mais a tout le même pris le temps de liquider quelques affaires. Ce qui veut déjà dire qu’il n’a pas été enlevé et qu’il ne fuyait pas un danger immédiat. Pour la voiture, je n’ai rien trouvé sur le net… C’était pourtant le plus logique puisqu’il était pressé, il a dû se méfier… J’allais laisser tomber, mais je me suis tout de même remis aux bonnes vielles techniques : le tour des garagistes de son quartier. Et, je vous le donne en mille, là je l’ai trouvée, sa caisse. Il l’a vendue pour une bouchée de pain à un escroc notoire qui l’a illico remise en vente trois fois plus cher. Notre gars est un néophyte pressé. Pour ce qui est des retraits bancaires, aucune nouvelles pour l’instant… Je n’y comptais pas tellement : avec la voiture et les quelques autres babioles qu’il a vendues, il s’est préparé un petit pécule. Quant aux flics… Que dire ?... Eh ben, à part me redonner le nom du mec, ils n’ont pas pu m’avancer beaucoup ! »
Silence dans la salle, même la mouche que j’avais repérée tout à l’heure n’ose plus voler. Bernard ronchonne « Ben il est juste parti ton gars, on ne va pas en faire un plat… ». Le chef le fusille du regard et se retourne vers moi tout sourire.
« Eh bien voilà, Jeremy, maintenant nous savons ce que vous avez fait… Et nous pouvons réfléchir tous ensembles… »
Avec le troupeau de moules qui sont autour de la tables, ça m’étonnerait qu’on réfléchisse très loin, mais je me tais… La mouche est repartie, elle fait un survol remarqué de la grande table.
« Ah ! J’oubliais quelque chose, encore… Et, d’ailleurs, c’est probablement le point le plus intéressant et le plus étonnant de toute cette enquête… Et ça contredit un peu ce que disais si justement Bernard il y a une minute…
- Oui ? Minaude le chef, si l’on imagine qu’une montagne d’un quintal puisse minauder.
- J’ai à peu près tout essayé pour trouver qui étaient les mystérieux visiteurs de l’appartement. Mais ça reste un grand mystère ! J’ai fait le tour des services, personne n’est sur le coup. Ou alors ils me mentent, ce qui serait encore plus mystérieux ! Alors là, si quelqu’un a une idée, je suis preneur… »
Le silence est devenu cristallin. Pour se défouler, Lucien tente d’écrabouiller la mouche, mais il n’arrive qu’à faire s’envoler les notes du chef qui lève la main pour lui retourner une baffe imaginaire. Personne ne l’avait vue venir celle-là, les collègues parce qu’ils avaient déjà oublié que j’avais mentionné ce détail au début, le chef parce qu’il ne s’attendait probablement pas à ce que je pose une question… Pour quoi d’autre ?
Il jette un regard circulaire sur la table puis, il me semble, se hâte de conclure :
« Euh… Non, je crois que personne n’a d’idée, et que…
- Enfin, tout de même, si nous sommes ici pour échanger et chercher ensemble des solutions aux problèmes de chacun, j’aimerais bien qu’on approfondisse… Parce que, déjà, j’ai du mal à comprendre pourquoi nous recherchons ce gars, alors de là à m’imaginer que d’autres personnes sont aussi à sa recherche… »
Je laisse la porte ouverte, mais personne ne s’empresse pour la franchir. Le chef laisse planer un regard las sur la salle, les autres scrutent la table, la mouche semble réfléchir en haut du tableau blanc.
« Bon, quelqu’un a une idée ? » Hasarde le chef.
Silence.
« Dans ce cas, nous aurons terminé pour aujourd’hui. Continuez comme ça mes petits, c’est du bon boulot ! »
Puis, plus bas, en rangeant ses feuilles, il ajoute :
« Jeremy ! Vous passerez me voir dans mon bureau… à quinze heures précises. »
Ceux qui ne ce sont pas précipités dehors dans un grand fracas de chaise traînées sur le plancher, et qui ont l’ouïe assez fine, notent l’injonction. Certains me jettent un regard lourd de sous-entendus, comme quoi je l’aurais bien mérité.

Quatorze heures et cinquante neuf minutes. Si ma montre est à l’heure, je peux y aller. Mine de rien, cette convocation surprise m’a chamboulé. J’ai mangé trop vite, et avec l’estomac noué. Un couscous mal digéré n’est pas ce qu’il y a de mieux pour se sentir à l’aise et détendu. Pour être franc, je ne me sens pas bien du tout. La porte du bureau patronal arrive trop vite à ma rencontre, je voudrais retarder le moment où je devrai y donner trois discrets coups pour annoncer ma présence, mais je ne peux pas : le patron exècre par-dessus tout le manque de ponctualité (« La ponctualité est la politesse des… » ne cesse-t-il de répéter, avec originalité). Au point où j’en suis, autant précipiter les choses. Je note à peine les voix que l’on entend derrière la porte fatidiques. Toc, toc, toc. « Entrez ! » Le ton est autoritaire, énervé peut-être.
Le monde extérieur disparaît dès que je franchis le pas de porte, je suis ailleurs, dans un lieu où tout peut arriver. Cela me rappelle quand, gamin, je m’élançais sur un toboggan : il y a d’abord la montée, souvent pénible, puis le moment de flottement quand on est sur la plateforme, on pourrait encore décider de renoncer, puis on se lance et il n’y a plus rien à faire. Le bureau du patron est un toboggan, si je ne me sentais pas aussi mal, l’idée me ferait sourire.
Comme les voix l’annonçaient, une tierce personne se tient dans la pièce, discutant avec sa majesté. Un gars que je n’ai jamais vu. Il ne me regarde pas, sauf lors des présentations, un rapide regard entendu : « Je t’ai vu, je connais la tête du pion, mais je ne veux pas en savoir plus. ».
« Jeremy, je vous ai fait venir parce que, comme vous le notiez ce matin lors de la réunion d’échange, il est assez juste que vous en sachiez maintenant un peu plus sur l’affaire que je vous ai confiée. »
Il a un air emprunté pas possible. L’inconnu doit être une huile pour le mettre dans un tel état. C’est presque attendrissant.
« Monsieur vient du ministère de la défense, nous échangeons des informations sur cette affaire…
- Ah ! C’est donc vous qui avez visité…
- Non, non, Jeremy ! Je vous en prie, ne me coupez pas la parole ! Nous ne savons pas qui a visité l’appartement avant vous, c’est d’ailleurs une source d’inquiétude majeure. Non, Monsieur suit l’affaire, mais nous sommes les seuls actifs dans cette histoire…
- Mais alors qu’est-ce que vous voulez m’app…
- Jeremy ça suffit ! Il faudra que vous appreniez à maîtriser votre impulsivité… et votre langage ! »
Un ange passe, je regarde le mur en face, le gars se passionne pour un cahier posé sur le bureau.
« Bon, venons-en aux faits. Au bout du compte, je n’ai pas grand-chose de plus à vous dire.
- Je suis toute ouïe… Ok, ok, je me tais…
- L’individu sur lequel vous enquêtez, Mikaël M., était chercheur au CEA, même un très grand chercheur, une tête. Il travaillait sur des sujets très originaux que vous n’avez pas besoin de connaître maintenant. Il y a deux mois, nous pensons qu’il a fait une découverte importante.
- Vous « pensez »… ?
- Oui, car il n’en a parlé à personne. Nous avons reconstitué cette estimation à partir des témoignages de ses collègues. Il y a deux mois, il a surpris tout le monde en hurlant dans la salle des machines. Les chercheurs sont souvent originaux, mais ils hurlent rarement, tout de même. En tout cas, tout le monde l’a remarqué. Après, son attitude a changé : il ne parlait presque plus à personne, répondait à peine quand on le saluait, mais ça, encore, personne n’aurait prêté attention car il était déjà assez taciturne. Mais surtout, il s’est mis à fermer la porte de son bureau à clef, même quand il s’y trouvait. En fait, ses collègues ne le voyaient plus : il arrivait le matin, s’enfermait à clef dans son bureau, puis partait le soir, bien sûr en refermant le bureau à clef. Le gens se sont inquiétés, ont prévenus la direction, qui a mené une petite enquête… »
Il reprend son souffle ; je ne dit rien, je digère. Toutes ces informations par-dessus le couscous, c’est un peu beaucoup, je sens la nausée approcher.
« De fil en aiguille ils se sont rendus compte que le type passait beaucoup plus de temps qu’auparavant sur internet. Des sites un peu étranges, mystiques. En visitant les sites en question, ils se sont rendu compte qu’il prétendait avoir découvert une preuve des choses étranges… Je vous passe les détails… Pire, et c’est à ce moment là que le ministère a été mis dans la boucle, ils ont découvert qu’il avait été contacté par des étrangers qui semblaient s’intéresser à ses révélations douteuses. Dès que le ministère a été au courant, quelques jours avant la disparition, ils nous ont informés et nous avons commencé par enquêter sur les mails et les connexions internet. Malheureusement, nous n’avions pas anticipé la disparition. Après deux jours d’enquête nous sommes arrivés à la conclusion que le contact à l’étrange était en fait les services secrets chinois, nous avons immédiatement déclenché une procédure de surveillance rapprochée, mais monsieur M. avait déjà disparu…
- Et c’est là que je suis intervenu…
- Oui, exactement. Nous vous avons confié l’enquête sur la disparition pendant que nous continuions d’investiguer de notre côté. Nous avons d’abor craint un enlèvement, mais vos premières conclusions ont confirmé ce que nous avons appris par la surveillance des chinois : personne ne sait où est passé notre oiseau rare…
- D’accord, d’accord… Eh bien je vous remercie de toutes ces précisions. Effectivement, je comprends maintenant mieux le contexte. Donc, les gars qui ont visité l’appartement, c’était probablement des chinois.
- Nous n’en sommes pas sûrs, mais c’est tout à fait plausible…
- Je vois… Mais, au fait, sur quoi travaille-t-il, exactement, ce type ?
- Écoutez, Jeremy, je vous en ai déjà beaucoup dit… Et puis, de toute manière, vous n’êtes pas un scientifique de au vol, vous ne comprendriez rien…
- Euh… »
Mais je me tais. L’inconnu du coin gauche du bureau a levé la tête de son cahier, et le patron m’implore du regard de laisser tomber. Soit.
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Message  Invité Dim 18 Oct 2009 - 10:21

J'aime bien le changement de point de vue, je le trouve bienvenu ; cela dit, je suis surprise que le scientifique en fuite, à aucun moment (mais j'ai pu rater quelque chose), ne semble se préoccuper de sa super-découverte et des contacts louches qu'il a pu avoir... Bref, à ce stade, l'idée d'une découverte révolutionnaire me paraît venir comme un cheveu sur la soupe. À voir par la suite, donc. En tout cas, je suis intriguée.

Remarques diverses :
“La ride qui commence à barrer mon front s’est un peu allongée”
“une lassitude douillette m’envahit (ou “m’a envahi”)
“tout en suggérant habilement (et non “habillement”)
“c’est tout ce qui est venu éclairer le vide abyssal”
“Les autres bâillent déjà”
“aucune nouvelle (et non “nouvelles”) pour l’instant”
“nous pouvons réfléchir tous ensemble (et non “ensembles”, ici le mot est un adverbe, invariable)
“autour de la table (et non “tables”)
“une montagne d’un quintal (un quintal, c’est peu pour une montagne, je trouve que vos images se contredisent)
“Ceux qui ne se sont pas précipités dehors”
“un grand fracas de chaises traînées sur le plancher”
“Je suis tout (et non “toute”, je crois, dans cette expression… à vérifier éventuellement) ouïe”
“mais ça, encore, personne n’aurait (“n’y auraut” ?) prêté attention”
“je ne dis rien”
“ils se sont rendu (et non “rendus”, dans cette expression le participe est invariable) compte”
“c’est à ce moment-là”
“le contact à l’étranger était en fait les services secrets chinois (en outre la tournure me paraît maladroite)”
“Nous avons d’abord craint”
“la surveillance des Chinois”
“c’était probablement des Chinois”
“un scientifique de haut vol”

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Message  Rebecca Dim 18 Oct 2009 - 13:33

Ben si le couscous à Jérémy a du mal à passer, moi je n'ai pas de problème d'indigestion.
Ca se mange sans faim, ça coule tout seul .
Prête à me remettre à table.
Des espions chinois? Parait qu'ils sont pas à prendre avec des pinces sept.
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Message  bertrand-môgendre Mar 20 Oct 2009 - 22:36

Finalement c'est Jérémy que je préfère dans l'histoire, son côté humain presque bon enfant.
De l'action dans le prochain ?
Si les Chinois arrivent à retrouver le chercheur avant Jérémy, l'otage prendra grande valeur.
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Message  Invité Mer 21 Oct 2009 - 14:17

Bien aimé le changement de ton et de narrateur d'avec ce qui précède, c'était nécessaire. Une bonne lecture.
Socque a relevé des erreurs, en voici d'autres, normalement ça ne devrait pas faire doublon (désolée si ce n'est pas le cas) :

On ne peut plus sortir du bureau en claironnant :
« Comment ça ?... Rien ?... » (sans tiret)
Et ça contredit un peu ce que disait si justement Bernard il y a une minute…
Je laisse la porte ouverte, mais personne ne s’empresse pour la franchir. Je dirais : "s'empresser de"
Je note à peine les voix que l’on entend derrière la porte fatidique.
mais ça, encore, personne n’aurait prêté attention car il était déjà assez taciturne. "personne n'y aurait prêté attention" ou "mais à ça, personne n'aurait prêté attention"
Le gens se sont inquiétés, ont prévenu la direction

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Message  Sahkti Jeu 29 Oct 2009 - 22:03

Changement de registre, de rythme... pourquoi pas, ça permet au texte de rebondir.
Attention à maintenir la vivacité dans les dialogues et surtout leur naturel. Pas vraiment d'artificiel ici, mais la rupture avec les chapitres précédents est telle que ces dialogues occupent beaucoup de place et sont observés à la loupe (ou presque).
J'aime en tout cas cette manière de doper le récit.
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