Clara
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Clara
Clara est ma femme.
Ma femme que, dissimulé derrière un abribus, je regardais traverser la place de la Cathédrale, magnifique dans son duffle-coat violet. Ma femme qui ce matin même accrochait à ses lobes d’oreilles les croissants de lune en argent dont l’éclat illuminait ses prunelles. Ma femme qui, déjà perdue par la pensée dans les bras d’un autre, n’a pas écouté un traître mot de ce que je lui disais au petit déjeuner. Ma femme que je traque, la honte collée à mon ombre, dans les rues mal réveillées de notre ville.
Elle arpentait maintenant la rue Saint-Paul, sans jeter un regard aux vitrines de luxe qui encadraient la venelle. Si ce n’était sa chevelure flamboyante qui la trahissait, j’hésitais presque à reconnaître Clara dans cette démarche décidée. Trente minutes à peine qu’elle quittait notre maison, elle avait déjà modifié son comportement. Ma Clara était incapable de résister à l’attrait des étalages. Elle avait une passion, à laquelle je restais hermétique, pour les sacs à main et, dans une moindre mesure, pour les chaussures à talon haut. Là, cette presque inconnue avait dédaigné la plus belle maroquinerie du quartier. J’avais du mal à rester embusqué dans les artères encore vides de passants. Seule ma femme semblait avoir une raison impérieuse de courir les rues dans le froid glacial du matin. Et moi bien sûr, qui comme un con la pistais tel un chien le ferait de sa proie. J’étais frigorifié dans ma veste de cuir élimé, mais pour rien au monde je n’aurais battu en retraite.
Pourquoi se dirigeait-elle vers le centre documentaire régional ? Elle avait toujours détesté emprunter les livres. Clara exigeait du neuf, du pur, de l’inaltéré. Elle aimait les pages immaculées, presque encore humides de l’imprimerie, que nuls doigts n’auraient maniées. Elle devait être la première à découvrir les mots sans quoi l’œuvre s’avérait abîmée par les regards des précédents lecteurs, souillée par l’imaginaire d’un propriétaire antérieur. Même moi, je n’avais pas le droit de la priver de ce plaisir. La voir s’engager dans l’escalier d’accès à la bibliothèque me laissait dès lors dans une certaine perplexité.
Je n’avais d’autre choix que de la suivre dans ce dédale de rayonnages, l’observant à travers les interstices laissés par les exemplaires sortis en lecture. Je la voyais essayer de contenir son impatience en faisant glisser le pendentif au motif de cœur sur la chaînette cerclant son cou. Je la connaissais cependant trop bien pour ne pas ignorer la signification de ce geste, signe de son malaise. L’homme arriva enfin. Je ne vis de lui que sa silhouette, son visage étant dissimulé par le présentoir des nouveautés. Le veston de velours beige, je ne pouvais le nommer autrement, enserra ma femme contre son torse, longuement. Je l’imaginais l’embrassant fougueusement, enveloppé par les mots d’amours jaillissant des pages autour d’eux. J’hésitais à intervenir, à faire valoir mon bon droit d’époux légitime bafoué mais je choisis l’art de la fugue. Un livre sous le bras pris au hasard de ma fuite, je fis la file au comptoir des enregistrements. Ce n’est qu’une fois dans la lumière du jour que je pris connaissance de l’ouvrage. Son titre à l’encre bleue éclatait comme une évidence sur le cartonné blanc : La jalousie d’Alain Robbe-Grillet.
Ma femme que, dissimulé derrière un abribus, je regardais traverser la place de la Cathédrale, magnifique dans son duffle-coat violet. Ma femme qui ce matin même accrochait à ses lobes d’oreilles les croissants de lune en argent dont l’éclat illuminait ses prunelles. Ma femme qui, déjà perdue par la pensée dans les bras d’un autre, n’a pas écouté un traître mot de ce que je lui disais au petit déjeuner. Ma femme que je traque, la honte collée à mon ombre, dans les rues mal réveillées de notre ville.
Elle arpentait maintenant la rue Saint-Paul, sans jeter un regard aux vitrines de luxe qui encadraient la venelle. Si ce n’était sa chevelure flamboyante qui la trahissait, j’hésitais presque à reconnaître Clara dans cette démarche décidée. Trente minutes à peine qu’elle quittait notre maison, elle avait déjà modifié son comportement. Ma Clara était incapable de résister à l’attrait des étalages. Elle avait une passion, à laquelle je restais hermétique, pour les sacs à main et, dans une moindre mesure, pour les chaussures à talon haut. Là, cette presque inconnue avait dédaigné la plus belle maroquinerie du quartier. J’avais du mal à rester embusqué dans les artères encore vides de passants. Seule ma femme semblait avoir une raison impérieuse de courir les rues dans le froid glacial du matin. Et moi bien sûr, qui comme un con la pistais tel un chien le ferait de sa proie. J’étais frigorifié dans ma veste de cuir élimé, mais pour rien au monde je n’aurais battu en retraite.
Pourquoi se dirigeait-elle vers le centre documentaire régional ? Elle avait toujours détesté emprunter les livres. Clara exigeait du neuf, du pur, de l’inaltéré. Elle aimait les pages immaculées, presque encore humides de l’imprimerie, que nuls doigts n’auraient maniées. Elle devait être la première à découvrir les mots sans quoi l’œuvre s’avérait abîmée par les regards des précédents lecteurs, souillée par l’imaginaire d’un propriétaire antérieur. Même moi, je n’avais pas le droit de la priver de ce plaisir. La voir s’engager dans l’escalier d’accès à la bibliothèque me laissait dès lors dans une certaine perplexité.
Je n’avais d’autre choix que de la suivre dans ce dédale de rayonnages, l’observant à travers les interstices laissés par les exemplaires sortis en lecture. Je la voyais essayer de contenir son impatience en faisant glisser le pendentif au motif de cœur sur la chaînette cerclant son cou. Je la connaissais cependant trop bien pour ne pas ignorer la signification de ce geste, signe de son malaise. L’homme arriva enfin. Je ne vis de lui que sa silhouette, son visage étant dissimulé par le présentoir des nouveautés. Le veston de velours beige, je ne pouvais le nommer autrement, enserra ma femme contre son torse, longuement. Je l’imaginais l’embrassant fougueusement, enveloppé par les mots d’amours jaillissant des pages autour d’eux. J’hésitais à intervenir, à faire valoir mon bon droit d’époux légitime bafoué mais je choisis l’art de la fugue. Un livre sous le bras pris au hasard de ma fuite, je fis la file au comptoir des enregistrements. Ce n’est qu’une fois dans la lumière du jour que je pris connaissance de l’ouvrage. Son titre à l’encre bleue éclatait comme une évidence sur le cartonné blanc : La jalousie d’Alain Robbe-Grillet.
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 54
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Clara
Un beau flash, soigné ! Un texte très équilibré, je trouve, ni trop ni trop peu dans tout ce qu'il dit. Une réussite.
Invité- Invité
Re: Clara
A l'occasion d'une première rencontre, quelqu'un m'a un jour offert en clin d'œil un livre intitulé "La mauvaise rencontre" (de Ph.Grimbert), titre on ne pouvait plus erroné, s'est-il avéré par la suite...
Tout ça pour dire que l'on ne saurait attacher trop d'importance à ce genre de coïncidence, sauf, dans le cas présent, pour les besoins du récit.
J'ai trouvé le texte fort bien écrit mais j'ai deux objections à formuler.
D'abord concernant la file d'attente au comptoir des enregistrements le matin de très bonne heure semble-t-il. A ma connaissance il n'y a pas foule dans les bibliothèques à l'ouverture. Peut-être préciser que le narrateur a dû attendre quelques instants derrière une ou deux personnes.
Ensuite, plus sérieusement, sur le fait que le narrateur prenne le temps d'emprunter un livre au lieu de s'enfuir la queue entre les jambes, et fissa encore dirais-je, vu l'indiscrétion de son acte, et au cas où sa belle le surprendrait dans ce lieu...
Remarque :
pour les chaussures à talon haut.
intuitivement, je mettrais "talon haut" au pluriel
Tout ça pour dire que l'on ne saurait attacher trop d'importance à ce genre de coïncidence, sauf, dans le cas présent, pour les besoins du récit.
J'ai trouvé le texte fort bien écrit mais j'ai deux objections à formuler.
D'abord concernant la file d'attente au comptoir des enregistrements le matin de très bonne heure semble-t-il. A ma connaissance il n'y a pas foule dans les bibliothèques à l'ouverture. Peut-être préciser que le narrateur a dû attendre quelques instants derrière une ou deux personnes.
Ensuite, plus sérieusement, sur le fait que le narrateur prenne le temps d'emprunter un livre au lieu de s'enfuir la queue entre les jambes, et fissa encore dirais-je, vu l'indiscrétion de son acte, et au cas où sa belle le surprendrait dans ce lieu...
Remarque :
pour les chaussures à talon haut.
intuitivement, je mettrais "talon haut" au pluriel
Invité- Invité
Re: Clara
Très bien ! Un instant j'ai cru qu'il allait l'agresser, la tuer peut-être mais le récit se termine — ou s'ouvre — sur l'hypertexte. Bravo.
Égide- Nombre de messages : 211
Age : 78
Date d'inscription : 22/10/2009
Re: Clara
Quelques remarques, rien que pour nuire.
Voilà, j’ai nui, je suis.
« qui comme un con la pistais tel un chien le ferait de sa proie »
Et pourquoi pas un elliptique : « qui comme un con la pistait tel un chien sa proie » ?
Se serait avérée, donc. Ou même s’eût avéré. Ou pire encore, Eugène Sue t’avérée.« Elle devait être la première à découvrir les mots sans quoi l’œuvre s’avérait abîmée »
Voilà, j’ai nui, je suis.
Re: Clara
Un texte intimiste, un regard qui ne manque ni d’acuité ni de sel.
Réussi de bout en bout.
Et, perso, j'en lirais bien des pages de cette écriture-là : précise, élégante, subtile.
Réussi de bout en bout.
Et, perso, j'en lirais bien des pages de cette écriture-là : précise, élégante, subtile.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Clara
Hum! Quelle étrange coïncidence, vraiment. La jalousie, comme par hasard.
Je partage l'objection d'Easter, la file au comptoir est hautement improbable si tôt.
C'est bien écrit certes, mais je reste un peu sur ma faim; peut-être eussé-je aimé voir explicités les rapports de classe sous-jacents entre l'homme au cuir élimé et celui dont le veston doit être nickel, voire neuf...
Je partage l'objection d'Easter, la file au comptoir est hautement improbable si tôt.
C'est bien écrit certes, mais je reste un peu sur ma faim; peut-être eussé-je aimé voir explicités les rapports de classe sous-jacents entre l'homme au cuir élimé et celui dont le veston doit être nickel, voire neuf...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Clara
Oui. En un ou quelques mots....pourquoi Clara trompe-t-elle son mari ?
J'ai beaucoup aimé ce texte, mais....un p'tit plus m'aurais fait plaisir.
J'ai beaucoup aimé ce texte, mais....un p'tit plus m'aurais fait plaisir.
Re: Clara
Scène efficace, rapportée avec concision, sans effets inutiles; j'aime assez ça. Tu en dis suffisamment pour que le lecteur ressente à son tour cette tension, cette jalousie qui sourd, d'autant plus que la scène est visuelle et tu la rends très réelle.
J'ai beaucoup aimé cette manière sèche et distante de décrire cette situation, procédé qui me semble utile pour en faire ressentir toute la cruauté. Impeccable, abstract, j'aime te lire !
J'ai beaucoup aimé cette manière sèche et distante de décrire cette situation, procédé qui me semble utile pour en faire ressentir toute la cruauté. Impeccable, abstract, j'aime te lire !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Clara
"[...]accrochait à ses lobes d’oreilles les croissants de lune en argent dont l’éclat illuminait ses prunelles" ; "à ses lobes d'oreilles" flanque à terre la poésie qui tâchait de s'élever, avec un pluriel redondant et pondéreux.
"la honte collée à mon ombre" : très juste.
"la rue Saint-Paul, sans jeter un regard aux vitrines de luxe qui encadraient la venelle" ; il est étrange pour une venelle d'être bordée de "vitrines de luxe", l'incongruité heurte à la lecture. La répétition approximativement synonymique est pesante et maladroite, peut-être qu'un zeugma conviendrait davantage.
"sa chevelure flamboyante" : ceci plus le prénom, en -a suivant la tradition moderne, menace d'aplatir le sujet. Un prénom vieillot ou ridicule me semblerait approprié.
"[...] qui comme un con la pistais tel un chien le ferait de sa proie" ; double comparaison grossière, une mèche dans la soupe, ça tourne au bouillon. Je crois fermement qu'il est possible de faire infiniment mieux ici. D'autant que la phrase qui suit, "J’étais frigorifié dans ma veste de cuir élimé, mais pour rien au monde je n’aurais battu en retraite", quoiqu'elle reprenne des éléments à l'archétype de la filature amour-jalousie, possède un fort caractère, rehaussé par sa situation stratégique. Il y a là un effet qu'il convient à mon sens de ne pas gâcher.
"que nuls doigts" : ce pluriel est inélégant, sinon incorrect. J'en profite pour signifier que les éléments sur le livre forment une digression, mal insérée qui plus est ; le traitement en est toutefois intéressant.
"la signification de ce geste, signe de son malaise" ; à reformuler, manifestement.
Je passe sur les bizarreries déjà relevées à l'intérieur de cette bibliothèque. Texte sympathique.
"la honte collée à mon ombre" : très juste.
"la rue Saint-Paul, sans jeter un regard aux vitrines de luxe qui encadraient la venelle" ; il est étrange pour une venelle d'être bordée de "vitrines de luxe", l'incongruité heurte à la lecture. La répétition approximativement synonymique est pesante et maladroite, peut-être qu'un zeugma conviendrait davantage.
"sa chevelure flamboyante" : ceci plus le prénom, en -a suivant la tradition moderne, menace d'aplatir le sujet. Un prénom vieillot ou ridicule me semblerait approprié.
"[...] qui comme un con la pistais tel un chien le ferait de sa proie" ; double comparaison grossière, une mèche dans la soupe, ça tourne au bouillon. Je crois fermement qu'il est possible de faire infiniment mieux ici. D'autant que la phrase qui suit, "J’étais frigorifié dans ma veste de cuir élimé, mais pour rien au monde je n’aurais battu en retraite", quoiqu'elle reprenne des éléments à l'archétype de la filature amour-jalousie, possède un fort caractère, rehaussé par sa situation stratégique. Il y a là un effet qu'il convient à mon sens de ne pas gâcher.
"que nuls doigts" : ce pluriel est inélégant, sinon incorrect. J'en profite pour signifier que les éléments sur le livre forment une digression, mal insérée qui plus est ; le traitement en est toutefois intéressant.
"la signification de ce geste, signe de son malaise" ; à reformuler, manifestement.
Je passe sur les bizarreries déjà relevées à l'intérieur de cette bibliothèque. Texte sympathique.
High_Voltage- Nombre de messages : 150
Age : 32
Date d'inscription : 17/06/2009
Re: Clara
Cela se lit bien. Les remarques de High_Voltage me paraissent judicieuses.
Une remarque :
Une remarque :
Ne devrait-on pas plutôt écrire "pour ne pas savoir" ou "pour ignorer" ?abstract a écrit:. Je la connaissais cependant trop bien pour ne pas ignorer la signification de ce geste, signe de son malaise.
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 63
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Clara
Tout est bien proportionné, le cadre, l'intrigue, la chute.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Clara
Un texte élégant en format poche, une écriture juste.
Le " ignorer" m'avait fait tiquera, mais la remarque a déjà été formulée.
Le " ignorer" m'avait fait tiquera, mais la remarque a déjà été formulée.
Invité- Invité
Re: Clara
Bonjour,
Pour ma parti, sentiment très positif !
J'accroche dès le premier paragraphe.
Homme que je suis, je tressaille en me mettant à sa place, je bondis de derrière les coins de rue, je cours main dans la main pour le soutenir dans cette épreuve de l'existence.
Certes, il y a peut-être quelques passages (peu nombreux) à reformuler localement, mais dans l'ensemble, c'est très bien construit !
Mais dites-moi, peut-on espérer une suite ou le récit est-il auto-suffisant ?
Votre dévoué,
Alexis de Spa
Pour ma parti, sentiment très positif !
J'accroche dès le premier paragraphe.
Homme que je suis, je tressaille en me mettant à sa place, je bondis de derrière les coins de rue, je cours main dans la main pour le soutenir dans cette épreuve de l'existence.
Certes, il y a peut-être quelques passages (peu nombreux) à reformuler localement, mais dans l'ensemble, c'est très bien construit !
Mais dites-moi, peut-on espérer une suite ou le récit est-il auto-suffisant ?
Votre dévoué,
Alexis de Spa
Sujet: Re: Clara
Je suis pour une suite aussi !
Céleste- Nombre de messages : 54
Age : 56
Localisation : Paris
Date d'inscription : 24/12/2009
Re: Clara
Intéressant ! Merci abstract :-)
frivole- Nombre de messages : 16
Age : 49
Date d'inscription : 09/10/2009
Re: Clara
Je profite qu'il est en haut pour répondre ici. Merci d'ailleurs de l'avoir fait remonter, je garde une tendresse particulière pour ce petit texte.
Mais non, il n'y a pas de suite prévue, je ne le souhaite pas, je suis bien trop occupée avec l'exo roman.
Mais non, il n'y a pas de suite prévue, je ne le souhaite pas, je suis bien trop occupée avec l'exo roman.
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 54
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Clara
oui c'est ici : https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/exo-roman-en-direct-chapitre-3-pour-le-10-janvier-2010-t5363.htm
Et les participants postent dans prose avec comme sujet exo roman +le titre.
Bon j'arrête car la petite Clara reste en haut...
Et les participants postent dans prose avec comme sujet exo roman +le titre.
Bon j'arrête car la petite Clara reste en haut...
abstract- Nombre de messages : 1127
Age : 54
Date d'inscription : 10/02/2009
Re: Clara
Très sympa, pour moi ; très crédible ; comme quoi, on ne connaît jamais assez sa femme ; mais pourquoi se marie-t-on ? Comment en arrive-t-on là ? Que de mystères chez les couples ! Ah, quand comprendrai-je ?
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 51
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Clara
J'ai beaucoup aimé également
Yellow_Submarine- Nombre de messages : 278
Age : 52
Localisation : Fougères
Date d'inscription : 08/01/2010
Re: Clara
En lisant les premières phrases de ce texte, je me suis dit : "je l'ai déjà lu". Comme il date de novembre, c'est possible. En tout cas, ça ne m'a pas empêchée de le relire et de prendre beaucoup de plaisir à cette relecture.
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