"Ma vie" mais en fait non ...

[Peach]

Peut-être que vous souvenez-vous du texte en alexandrins que j'avais écrit il y a un moment. J'ai donc essayé de l'améliorer en suivant vos conseils =)

Voici le début avant :

Pourquoi m'avez vous laissé seul, à l'abandon ?
Moi qui ne voulais vivre sans vous,orphelin,
Je ne puis vivre sans ma famille près de moi,
Car cela est ma vie, ma source, mon espoir.
Pourquoi n'étais-je pas avec vous ce jour-là ?
Nous serions en ce moment même côte à côte,
Heureux d'être réunis en famille, seul.
Vous me manquez, je n'arrive plus à vivre,
Pourquoi m'avoir abandonné, je vous aimais.
Je vous aimerais toujours, je vais vous rejoindre.
Je n'ose le faire: la peur de faire souffrir.
La peur de faire souffrir ceux qui tiennent à moi,
Et qui, eux aussi ont été abandonnés,
Ceux sont les seuls qui me raccrochent à la vie,
Ma vie qui n'a plus aucun but, je continue,
Sans rien voir, je ne sais où et je vagabonde,
Espérant mourir, ou trouver l'autre espérance,
La trouver avant que je referme la page,
Elle qui pourrait m'aider, me faire revivre.
Il fait nuit, je n'arrive pas à m'endormir.
Tous les autres dorment, une nuit comme une autre,
Moi, déjà deux semaines que je suis ici,
Tout c'est déroulé beaucoup trop vite pour moi.
Je savais que vous alliez mourir, mais demain,
Que vous alliez attendre que je sois plus grand,
Que je comprenne la vie, que je sois marié,
Avec l'espérance qui sera toujours là.
Alors, j'espère pour ne pas les affliger.

Voici le début après :

Pourquoi m'avez-vous laissé seul, à l'abandon ?
Sans vous je me sens comme un simple vagabond.
Vivre sans famille est impossible pour moi,
Vous faisiez partie de mon être autrefois.
Maintenant me voici en face de moi-même,
Désespéré, je vis mon propre requiem.
Pourquoi n'étais-je pas avec vous ce jour là ?
Nous serions ensemble dans le grand Wahlalla,
Heureux d'être réunis en famille, seul.
Sans vous, je n'arrive plus à vivre tout seul.
Pourquoi m'avoir abandonné, je vous aimé,
Et vous aimerais toujours jusqu'à expirer.
Vous rejoindre serais pour moi un grand bonheur
Bien que cela ne blesserait leur pauvre coeur,
Déjà abandonné par leurs proches parents.
Ceux sont eux qui me raccrochent à maintenant,
Une vie qui me semble n'a plus aucun but.
Mais pourtant je ne cesse cette pauvre lutte,
Espérant mourir ou trouver l'autre espérance.
La trouver avant la fin de mon existence.
Elle qui pourrait m'aider, ma faire revivre,
La seule personne qui me fera survivre.

J'ai toujours apprécié la nuit. Calme et silencieuse elle vous berce doucement. Sa clarté m'éblouira toujours au fil des années. Depuis deux semaines que je suis ici, ces moments de solitude me paraissent encore plus beaux qu'auparavant. La beauté de la lune me soutient dans ma lutte, le vent me souffle des mots d'espérance et les étoiles m'emplissent de bonheur. Je me sens comme un nouveau né dans ce nouveau monde. J'ai peur. Peur de ne pas être à la hauteur de vos espérances ...

[Invité]

Ce nouveau texte me semble moins bavard que le précédent mais encore entaché de fautes.

Pourquoi m'avoir abandonné, je vous aimé, ("je vous ai aimé" ou "je vous aime" ?)
Et vous aimerai toujours jusqu'à expirer.

Vous rejoindre serait pour moi un grand bonheur
Bien que cela ne blesserait leur pauvre coeur, (pas sûr que la négation soit nécessaire ici, ça dépend ce que tu veux dire)

Ce sont eux qui me raccrochent à maintenant,

Elle qui pourrait m'aider, ma faire revivre, ("me" ?)

[Sahkti]

Comme déjà dit lors de la première version, c'est un texte très personnel dans lequel il est parfois difficile d'entrer mais tu as réussi à adopter une certaine distance qui, paradoxalement, rapproche le lecteur de tes mots.
Et j'aime toujours autant cette espèce de grâce qui s'en dégage.

PS: pourquoi en prose cette fois et non plus en poésie ?

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