Les jerrycans de l’infortune
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Les jerrycans de l’infortune
Dans les maisons d’avant-hier s’agitaient en lapsus les frottements de la bile
Et la rancœur en loque
Lorsque la
Nausée à l’ambassade comme une princesse à genoux l’aube
Se levait
Dans ce dérèglement aquatique mon corps plongé dans l’essence se trompait
Neige infirme
Neige morte
Les rotatives m’enroulaient
Ruban à l’agonie
Portsmouth
De vieilles baleines s’échouent sous mon parapluie
Bliss cottage
C’est l’immodestie de Kipling
Travaillée dans le socle d’une ondine
Que tous les matelots ont vu déshabillée
Un jour et l’autre
Séparation de corps
Émigré vêtu d’une vieille gabardine
Touriste ivre
Sous les étoiles mondaines des fuseaux horaires
La trompette de Chet grésille
Mon cœur émiette
Le fusillé du mur d’Amsterdam
De petits asticots froids grouillent dans ma bouche
Un bidet d’hôtel se remplit
Les vérités de la peur ont une souche
J’ai pris la forme d’une rature
Mon miroir m’abrite
Et la rancœur en loque
Lorsque la
Nausée à l’ambassade comme une princesse à genoux l’aube
Se levait
Dans ce dérèglement aquatique mon corps plongé dans l’essence se trompait
Neige infirme
Neige morte
Les rotatives m’enroulaient
Ruban à l’agonie
Portsmouth
De vieilles baleines s’échouent sous mon parapluie
Bliss cottage
C’est l’immodestie de Kipling
Travaillée dans le socle d’une ondine
Que tous les matelots ont vu déshabillée
Un jour et l’autre
Séparation de corps
Émigré vêtu d’une vieille gabardine
Touriste ivre
Sous les étoiles mondaines des fuseaux horaires
La trompette de Chet grésille
Mon cœur émiette
Le fusillé du mur d’Amsterdam
De petits asticots froids grouillent dans ma bouche
Un bidet d’hôtel se remplit
Les vérités de la peur ont une souche
J’ai pris la forme d’une rature
Mon miroir m’abrite
Re: Les jerrycans de l’infortune
Pillarde dans tes mots, j'ai fondu sur deux pépites : Dans les maisons d’avant-hier s’agitaient en lapsus les frottements de la bile
Et la rancœur en loque
et
J’ai pris la forme d’une rature
pour aller les savourer dans mon antre.
Et la rancœur en loque
et
J’ai pris la forme d’une rature
pour aller les savourer dans mon antre.
Invité- Invité
Re: Les jerrycans de l’infortune
Portsmouth
De vieilles baleines s’échouent sous mon parapluie
Bliss cottage
C’est l’immodestie de Kipling
Travaillée dans le socle d’une ondine
Que tous les matelots ont vu déshabillée
Un jour et l’autre
Ceci est superbe ! Parmi d'autres éléments du texte, je ne vais pas tout citer.
Heureuse de te lire dans un si beau registre, Lol!
De vieilles baleines s’échouent sous mon parapluie
Bliss cottage
C’est l’immodestie de Kipling
Travaillée dans le socle d’une ondine
Que tous les matelots ont vu déshabillée
Un jour et l’autre
Ceci est superbe ! Parmi d'autres éléments du texte, je ne vais pas tout citer.
Heureuse de te lire dans un si beau registre, Lol!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Les jerrycans de l’infortune
du Lol ça se mérite...
quel est le prix à payer pour écrire comme çela! très cher j'imagine
quel est le prix à payer pour écrire comme çela! très cher j'imagine
Re: Les jerrycans de l’infortune
Je lis et relis, Kipling ne me parle pas, pas plus que Portmouth.
Je lis et relis, et je ne vois que cette dernière strophe, je l'isole et garde au bord des lèvres les asticots froids, la vie rature, et le miroir où l'on se réfugie quand on ne peut plus se voir.
Je lis et relis, et je ne vois que cette dernière strophe, je l'isole et garde au bord des lèvres les asticots froids, la vie rature, et le miroir où l'on se réfugie quand on ne peut plus se voir.
Invité- Invité
Re: Les jerrycans de l’infortune
J'accroche un peu moins qu'a d'autres textes de toi. un peu trop barré ce coup-ci, ou peut-être est-ce moi qui suis trop ancré aux choses qui rassurent.
Cependant j'aime, dans ton écriture, le fait de ne jamais deviner le mot qui arrive.
rien n'est convenu: on avance à la machette loin des sentiers balisés.
Personnellement, ça me plaît.
Cependant j'aime, dans ton écriture, le fait de ne jamais deviner le mot qui arrive.
rien n'est convenu: on avance à la machette loin des sentiers balisés.
Personnellement, ça me plaît.
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