Terre fraîche
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alexi788
Sahkti
Romalien
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Terre fraîche
Regardez-là comme elle fane
Cette ville aux mille mirages
Avec elle j’écoute les sonates du temps
Braises surabondantes
Témoins de tout l’holocène
Partout allumées
Tonnent des épitopes en alerte
Que de gravats après l’accalmie
Que d’appâts orgiaques à l’affût
J’enterre ma peur dans la nécropole de l’oubli
Et je reviens t’interroger sur l’honneur de la roseraie
Ö ville qui pleure par tous les pores
Refuge de mes pas d’enfant
Quand je dégringolais sur la pente de l’innocence
Quand je n’avais nulle autre route que celle des rires
Qui me reviennent maintenant en échos flagellés
Les mots glissent dans les crevasses des blessures
Et se cachent lorsque passe l’enfance dans la mémoire
Comme une caravane de joies qui revient de loin
Je parle comme Hô Chi Minh
Je rédige mes Poèmes de prison
J’offre à mes feuilles leur Nuit de cristal
Pour qu’elles survivent dans les cervelles
Mais la main divague
Froisse la page où trône le goménol
Montre les barques aux attentes
Et brandit l’urgence comme trophée
Ne pas être l’égrappoir
Qui attend la maturité du raisin
Ou la madrague vainement jetée dans l’eau
Ne secourir que le sourire
Dans les tornades que laissent les années qui passent
L’azur étend son domaine
Mes rêves flottent avec les étoiles filantes
Laisse-moi vivre jusqu’à la saison des floraisons
Et je cueillerais les fleurs par les racines
Ö main qui refuse les réminiscences
Laisse rebondir les rappels juvéniles
Seul royaume de bonheur bâti sans guerres
Cette ville aux mille mirages
Avec elle j’écoute les sonates du temps
Braises surabondantes
Témoins de tout l’holocène
Partout allumées
Tonnent des épitopes en alerte
Que de gravats après l’accalmie
Que d’appâts orgiaques à l’affût
J’enterre ma peur dans la nécropole de l’oubli
Et je reviens t’interroger sur l’honneur de la roseraie
Ö ville qui pleure par tous les pores
Refuge de mes pas d’enfant
Quand je dégringolais sur la pente de l’innocence
Quand je n’avais nulle autre route que celle des rires
Qui me reviennent maintenant en échos flagellés
Les mots glissent dans les crevasses des blessures
Et se cachent lorsque passe l’enfance dans la mémoire
Comme une caravane de joies qui revient de loin
Je parle comme Hô Chi Minh
Je rédige mes Poèmes de prison
J’offre à mes feuilles leur Nuit de cristal
Pour qu’elles survivent dans les cervelles
Mais la main divague
Froisse la page où trône le goménol
Montre les barques aux attentes
Et brandit l’urgence comme trophée
Ne pas être l’égrappoir
Qui attend la maturité du raisin
Ou la madrague vainement jetée dans l’eau
Ne secourir que le sourire
Dans les tornades que laissent les années qui passent
L’azur étend son domaine
Mes rêves flottent avec les étoiles filantes
Laisse-moi vivre jusqu’à la saison des floraisons
Et je cueillerais les fleurs par les racines
Ö main qui refuse les réminiscences
Laisse rebondir les rappels juvéniles
Seul royaume de bonheur bâti sans guerres
Romalien- Nombre de messages : 10
Age : 48
Date d'inscription : 07/08/2009
Re: Terre fraîche
et oui : Ne secourir que le sourire. Mais c'est déjà pas mal hein ?
Bon, j'ai beaucoup aimé, il m'ennuie de traquer ci, ça.
Bon, j'ai beaucoup aimé, il m'ennuie de traquer ci, ça.
Invité- Invité
Re: Terre fraîche
Deux trois petits détails:
Regardez-là -> regardez-la ou regardez là, me semble-t-il
Ö ville -> Ô
Quand je.../Quand je.../Qui... -> beaucoup de Qu en trois vers, non ?
Au final, je suis très partagée. A certains termes dont certains m'ont paru être là juste pour l'effet esthétique se succèdent quelques formules bien faciles sur le bonheur, l'enfance et la mémoire. Cela crée un déséquilibre dans la poème, accentué de surcroît par cette forme choisie, litanie de réflexions pas toutes égales en qualité et parfois répétitives dans le ton mécanique. La forme me laisse donc perplexe, j'estime qu'elle ne met pas suffisamment en valeur les images intéressantes et dures que tu as glissées dans ton poème.
Regardez-là -> regardez-la ou regardez là, me semble-t-il
Ö ville -> Ô
Quand je.../Quand je.../Qui... -> beaucoup de Qu en trois vers, non ?
Au final, je suis très partagée. A certains termes dont certains m'ont paru être là juste pour l'effet esthétique se succèdent quelques formules bien faciles sur le bonheur, l'enfance et la mémoire. Cela crée un déséquilibre dans la poème, accentué de surcroît par cette forme choisie, litanie de réflexions pas toutes égales en qualité et parfois répétitives dans le ton mécanique. La forme me laisse donc perplexe, j'estime qu'elle ne met pas suffisamment en valeur les images intéressantes et dures que tu as glissées dans ton poème.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Terre fraîche
Ca fait beaucoup de choses dans un seul poème... Trop d'émotions exprimées à la fois...
alexi788- Nombre de messages : 30
Age : 30
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Terre fraîche
Très dense, j'ai eu du mal à me laisser porter. Et si je bute sur le vocabulaire, je perds le fil. Quelques expressions ampoulées.
Invité- Invité
Re: Terre fraîche
J'ai senti comme une performance.
L'envie de brandir un vocabulaire pour épater.
J'ai senti comme une souffrance d'enfance
aussi mais très peu ou alors pas assez.
L'envie de brandir un vocabulaire pour épater.
J'ai senti comme une souffrance d'enfance
aussi mais très peu ou alors pas assez.
Manu(manisa06)- Nombre de messages : 1928
Age : 53
Localisation : Côte d'usure
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: Terre fraîche
Bonjour Romalien,
j'ai trouvé qu'il y avait de bonnes choses dans votre poème et une volonté de bien écrire, mais l'ensemble n'est pas assez harmonieux selon moi, il m'a manqué un fil conducteur...
J'ai l'impression que la technicité, ou du moins sa recherche, a pris le dessus sur la simplicité poétique ; l'un n'empêche pas l'autre, mais dans ce poème je n'ai pas réussi à trouver l'osmose entre les deux... mais ne vous découragez pas, premièrement tout ceci n'est qu'une impression de ma part (je suis nul en commentaire si ça peut vous rassurer, mais ne le criez pas trop fort, on pourrait vous entendre !) et deuxièmement bienvenue sur VE...
j'ai trouvé qu'il y avait de bonnes choses dans votre poème et une volonté de bien écrire, mais l'ensemble n'est pas assez harmonieux selon moi, il m'a manqué un fil conducteur...
J'ai l'impression que la technicité, ou du moins sa recherche, a pris le dessus sur la simplicité poétique ; l'un n'empêche pas l'autre, mais dans ce poème je n'ai pas réussi à trouver l'osmose entre les deux... mais ne vous découragez pas, premièrement tout ceci n'est qu'une impression de ma part (je suis nul en commentaire si ça peut vous rassurer, mais ne le criez pas trop fort, on pourrait vous entendre !) et deuxièmement bienvenue sur VE...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Terre fraîche
Je suis venu pour le titre, simple et pourtant porteur d'une bonne dose d'images et d'imagination. Le poème ne suit pas ça, mes yeux butent sur des mots, sur des expressions qui pourraient être beaucoup plus fluides. J'aurais vu en terre fraîche un large courant d'air soufflant très vite, mais léger. Je n'adhère pas.
Terre fraîche
J'ai trouvé ce poème long et un peu décousu. Et j'ai eu des difficultés à suivre le fil conducteur.
Sinon, il y a quelques belles images poétiques.
Mais je suis comme Peter Pan, je ne sais pas bien commenter...
Bienvenue sur VE !
Sinon, il y a quelques belles images poétiques.
Mais je suis comme Peter Pan, je ne sais pas bien commenter...
Bienvenue sur VE !
opaline- Nombre de messages : 165
Age : 65
Localisation : Besançon
Date d'inscription : 16/07/2009
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