Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
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Louis
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Philomène
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Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Parce qu'une telle relation n'était décidément pas raisonnable, il avait réfréné ce désir et la raccompagnait chaque semaine, et chaque fois la saluait poliment en la déposant devant la bouche du métro qui devait l'éloigner de ses regards. Il la voyait marcher, et usait de tous les ridicules qu'il pouvait lui trouver pour la maintenir à distance de son désir. Mais l'attirance se faufilait à travers les mailles de ces raisons et renaissait, chaque semaine plus vive.
Avait-elle ce soir-là approché plus que de coutume sa cuisse de la sienne, portait-elle un vêtement plus proche du corps, sous lequel se profilait timidement la pointe de ses seins, qui semblait érigée comme si elle était atteinte du même désir que lui? Il se sentait presque le courage de tenter de ne pas la déposer tout de suite, et prit une autre route. En esprit, il lâchait le volant d'une main, pour la poser doucement sur sa cuisse, et attendre sa réaction. Il imaginait qu'elle se laissait faire, souriait en le regardant conduire, d'un air vindicatif. Qu'elle était irritante et prétentieuse de penser, même dans ce moment-là - au lieu de s'adonner simplement au plaisir réciproque - qu'elle avait eu ce qu'elle voulait, de prendre comme une victoire sa faiblesse, lui qui aurait tant voulu résister, qui n'avait décidément pas le temps, avec une famille, un métier et une thèse, de s'adonner à ces jeux puérils d'adolescent attardé. Mais son désir se nourrissait de la violence même de cette rancœur, et sa main remonta un peu le long de la cuisse convoitée, jusqu'à frôler doucement cette couture du pantalon située juste à l'entre jambe. Elle mettait sa main sur la sienne sans quitter ce sourire insolent, et ses yeux restaient vides et froids, comme si elle eût porté un masque: il aurait préféré un peu de romantisme. Il se garait brusquement en double file, l'attrapait de la main gauche par ces petits cheveux qui formaient une ligne si insupportablement droite sur sa nuque, l'obligeait à approcher sa tête de la sienne, et dévorait avec brutalité sa bouche, tandis que sa main droite, restée entre ses cuisses, exerçait une pression continue à l'endroit où le tissu s'enfonçait un peu.
« Désolé, je me suis trompé de chemin ». Dans le silence de leur tête à tête hebdomadaire, il rattrapa la bonne route au bout de quelques minutes et la déposa à l'endroit habituel. « Salut ». Elle remercia et se dirigea vers la bouche.
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Parce qu'une telle relation n'était décidément pas raisonnable, il avait réfréné ce désir et la raccompagnait chaque semaine, et chaque fois la saluait poliment en la déposant devant la bouche du métro qui devait l'éloigner de ses regards. Il la voyait marcher, et usait de tous les ridicules qu'il pouvait lui trouver pour la maintenir à distance de son désir. Mais l'attirance se faufilait à travers les mailles de ces raisons et renaissait, chaque semaine plus vive.
Avait-elle ce soir-là approché plus que de coutume sa cuisse de la sienne, portait-elle un vêtement plus proche du corps, sous lequel se profilait timidement la pointe de ses seins, qui semblait érigée comme si elle était atteinte du même désir que lui? Il se sentait presque le courage de tenter de ne pas la déposer tout de suite, et prit une autre route. En esprit, il lâchait le volant d'une main, pour la poser doucement sur sa cuisse, et attendre sa réaction. Il imaginait qu'elle se laissait faire, souriait en le regardant conduire, d'un air vindicatif. Qu'elle était irritante et prétentieuse de penser, même dans ce moment-là - au lieu de s'adonner simplement au plaisir réciproque - qu'elle avait eu ce qu'elle voulait, de prendre comme une victoire sa faiblesse, lui qui aurait tant voulu résister, qui n'avait décidément pas le temps, avec une famille, un métier et une thèse, de s'adonner à ces jeux puérils d'adolescent attardé. Mais son désir se nourrissait de la violence même de cette rancœur, et sa main remonta un peu le long de la cuisse convoitée, jusqu'à frôler doucement cette couture du pantalon située juste à l'entre jambe. Elle mettait sa main sur la sienne sans quitter ce sourire insolent, et ses yeux restaient vides et froids, comme si elle eût porté un masque: il aurait préféré un peu de romantisme. Il se garait brusquement en double file, l'attrapait de la main gauche par ces petits cheveux qui formaient une ligne si insupportablement droite sur sa nuque, l'obligeait à approcher sa tête de la sienne, et dévorait avec brutalité sa bouche, tandis que sa main droite, restée entre ses cuisses, exerçait une pression continue à l'endroit où le tissu s'enfonçait un peu.
« Désolé, je me suis trompé de chemin ». Dans le silence de leur tête à tête hebdomadaire, il rattrapa la bonne route au bout de quelques minutes et la déposa à l'endroit habituel. « Salut ». Elle remercia et se dirigea vers la bouche.
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Philomène- Nombre de messages : 114
Age : 42
Date d'inscription : 12/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
bonsoir Philomène, amie de la lune,
je ne peux pas ne pas adorer ce texte
ce phantasme, ça décrit très bien ce qu'est le désir ; une action rêvée, mais irréalisable ; qu'on ne peut pas réaliser parce que ça entrerait en conflit avec une situation sociale, avec un rôle qu'on s'efforce de jouer, puisqu'on nous l'a désigné - parce que la société même semble nous le désigner...
je ne peux pas ne pas adorer ce texte
ce phantasme, ça décrit très bien ce qu'est le désir ; une action rêvée, mais irréalisable ; qu'on ne peut pas réaliser parce que ça entrerait en conflit avec une situation sociale, avec un rôle qu'on s'efforce de jouer, puisqu'on nous l'a désigné - parce que la société même semble nous le désigner...
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 51
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Un fantasme très bien rendu !
J’ai particulièrement aimé le rapprochement contrasté à la fin entre deux bouches : la bouche imaginaire de la femme, que le personnage dévore ; et la bouche de métro qui la dévore. Nous nous nourrissons de fantasmes, et la réalité se nourrit de nous !
Mais pourquoi dans le titre est-il question de « temporalité vide et insensée » ?
J’ai particulièrement aimé le rapprochement contrasté à la fin entre deux bouches : la bouche imaginaire de la femme, que le personnage dévore ; et la bouche de métro qui la dévore. Nous nous nourrissons de fantasmes, et la réalité se nourrit de nous !
Mais pourquoi dans le titre est-il question de « temporalité vide et insensée » ?
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 68
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Oui, moi aussi j'ai trouvé ce texte bien vu, rapide et efficace. Une simple remarque : ici, "sa main remonta un peu le long de la cuisse convoitée", je pense qu'un imparfait siérait mieux au récit du fantasme...
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Un texte court, bien balancé. Bon rendu de tous les trucs insensés qui peuvent nous passer par la tête, des fois. Des fois, seulement. ^)^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Beaucoup aimé. Un texte efficace, un travail rigoureux sur les mots.
A ce propos, j'ai trouvé "la pointe des seins érigée" un peu excessif, que cela faisait un peu dans le vocabulaire monumental, constructeur.
A ce propos, j'ai trouvé "la pointe des seins érigée" un peu excessif, que cela faisait un peu dans le vocabulaire monumental, constructeur.
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
En revanche, il y a dans le titre une suffisance, voire une pédanterie qui m'a tenu éloignée du texte jusqu'à aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Même si j'ai bien conscience qu'il s'agit d'une référence, d'une forme de dérision.
Invité- Invité
Fantasme 1
Je crois en effet qu'il faut choisir entre une vie bien rangée et l'amour fou, l'amour passion.
Amicalement
Claire d'Orée
Amicalement
Claire d'Orée
Claire d'Orée- Nombre de messages : 113
Age : 63
Localisation : PARIS
Date d'inscription : 17/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Beaucoup aimé ce texte rapide et précis, montrant avec efficacité comment on intègre le censeur qui finit par anéantir tout désir : ou comment se concocter une belle petite névrose !
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Mais le titre serait à changer, à mon goût.
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Je ne sais pas trop pourquoi mais je le trouve plus lourd et maladroit que le premier. Je le mets quand même, et j'attends avec intérêt vos impressions et remarques
Fantasme 2 "Le phénomène passe. Je cherche les lois"
Ce vendredi-là, il se décida à lui proposer d'aller boire quelque chose.
Ils se retrouvèrent dans un café où il ne savait pas quoi dire. Il essaya quelques traits d'esprit, mais elle ne riait pas. Pris d'une furieuse angoisse de la perdre tout de suite, à mesure que l'ambiance pesante grandissait, il dit qu'il regrettait d'avance ce qu'il allait faire, puis il se pencha par dessus la table et lui posa la main sur le coté droit du visage. Elle ne disait rien, mais un demi-sourire apparut sur ses lèvres. Il fit glisser ses doigts vers la nuque en exerçant une légère pression pour l'inciter à approcher son visage du sien, jusqu'à ce que leurs lèvres s'effleurent.
Ils étaient sortis du bar, silencieux. Puis elle s'arrêta de marcher et le regarda en souriant un peu: « J'ai envie de toi ». Il éclata de rire. Elle dut trouver ça irritant, mais il accusait le mélange qui s'opérait entre ses fantasmes et la réalité, en plus de cette note d'orgueil que procure l'aveu d'une femme désirée, et peut-être n'était-il plus tout à fait certain d'avoir le courage d'accomplir ce qu'il avait à moitié provoqué. Il eut d'abord, pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir dans le monde sensible et décevant de l'accompli, le réflexe de l'éloigner par ce rire méprisant, qui disait à quel point cette remarque ne pouvait le concerner. Mais lorsqu'elle se retourna pour partir, avec un air insupportablement hautain et dépité, il la rattrapa par le bras (avec l'envie de la serrer à lui faire mal?), et la força à se retourner. Son regard lui apparut entièrement vide, sans aucune expression, il s'était attendu à plus de romantisme, mais il bafouilla quelque chose et l'embrassa de nouveau. « On va où ? »
Il l'emmena chez lui car il restait encore quelques heures avant d'aller chercher son fils à l'escrime. Ils franchirent la porte mais s'arrêtèrent dans l'entrée. Elle se mit à genoux sans rien dire et défit les boutons de son pantalon noir, un à un, avec désinvolture. Elle dénuda la partie de son corps qui était juste devant sa bouche, et qui depuis ce baiser au bistro s'érigeait d'une manière de plus en plus insoutenable.
Ce vendredi-là, il se décida à lui proposer d'aller boire quelque chose. Mais pris au dépourvu par l'histoire qui s'était déroulée dans son esprit à cette seule décision, il n'osa pas formuler sa demande, de peur qu'elle ne parut sous entendre tout le reste, qui n'était pas convenable... ou de peur qu'elle ne le contienne pas, et lui cause une déception plus amère que celle de n'avoir rien tenté.
Fantasme 2 "Le phénomène passe. Je cherche les lois"
Ce vendredi-là, il se décida à lui proposer d'aller boire quelque chose.
Ils se retrouvèrent dans un café où il ne savait pas quoi dire. Il essaya quelques traits d'esprit, mais elle ne riait pas. Pris d'une furieuse angoisse de la perdre tout de suite, à mesure que l'ambiance pesante grandissait, il dit qu'il regrettait d'avance ce qu'il allait faire, puis il se pencha par dessus la table et lui posa la main sur le coté droit du visage. Elle ne disait rien, mais un demi-sourire apparut sur ses lèvres. Il fit glisser ses doigts vers la nuque en exerçant une légère pression pour l'inciter à approcher son visage du sien, jusqu'à ce que leurs lèvres s'effleurent.
Ils étaient sortis du bar, silencieux. Puis elle s'arrêta de marcher et le regarda en souriant un peu: « J'ai envie de toi ». Il éclata de rire. Elle dut trouver ça irritant, mais il accusait le mélange qui s'opérait entre ses fantasmes et la réalité, en plus de cette note d'orgueil que procure l'aveu d'une femme désirée, et peut-être n'était-il plus tout à fait certain d'avoir le courage d'accomplir ce qu'il avait à moitié provoqué. Il eut d'abord, pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir dans le monde sensible et décevant de l'accompli, le réflexe de l'éloigner par ce rire méprisant, qui disait à quel point cette remarque ne pouvait le concerner. Mais lorsqu'elle se retourna pour partir, avec un air insupportablement hautain et dépité, il la rattrapa par le bras (avec l'envie de la serrer à lui faire mal?), et la força à se retourner. Son regard lui apparut entièrement vide, sans aucune expression, il s'était attendu à plus de romantisme, mais il bafouilla quelque chose et l'embrassa de nouveau. « On va où ? »
Il l'emmena chez lui car il restait encore quelques heures avant d'aller chercher son fils à l'escrime. Ils franchirent la porte mais s'arrêtèrent dans l'entrée. Elle se mit à genoux sans rien dire et défit les boutons de son pantalon noir, un à un, avec désinvolture. Elle dénuda la partie de son corps qui était juste devant sa bouche, et qui depuis ce baiser au bistro s'érigeait d'une manière de plus en plus insoutenable.
Ce vendredi-là, il se décida à lui proposer d'aller boire quelque chose. Mais pris au dépourvu par l'histoire qui s'était déroulée dans son esprit à cette seule décision, il n'osa pas formuler sa demande, de peur qu'elle ne parut sous entendre tout le reste, qui n'était pas convenable... ou de peur qu'elle ne le contienne pas, et lui cause une déception plus amère que celle de n'avoir rien tenté.
Philomène- Nombre de messages : 114
Age : 42
Date d'inscription : 12/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Bonsoir Philomène, j'aime peut-être un peu moins ce texte, parce que moins "romantique" que le premier - mais en même temps, ce second évoque encore mieux le caractère sexuel (explicite) du phantasme. Je trouve donc cette version moins littéraire, moins passionnelle, mais plus érotique. Les changements d'attitude du personnage féminin me semblent très réalistes. Vivement le prochain texte...
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 51
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Il me manque quelque chose, du romantisme..., de l'érotisme. Je n'en vois pas là-dedans ; je lis du fantasme banal mais pas d'érotisme.
J'aime toujours l'écriture, simple, claire, mais pas ennuyeuse.
J'aime toujours l'écriture, simple, claire, mais pas ennuyeuse.
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
T'es vraiment une femme Philomène ? Tu te mets drôlement bien dans la peau et les les fantasmes des mecs !
Un peu plus lourd, oui, en particulier ceci : Il eut d'abord, pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir dans le monde sensible et décevant de l'accompli,
Je restructurerais de façon plus simple : Pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir dans le monde sensible et décevant de l'accompli, il eut d'abord le réflexe de l'éloigner par ce rire méprisant, qui disait à quel point cette remarque ne pouvait le concerner.
Il me semble que ça fluidifie... Mais c'est toi l'auteur !
Un peu plus lourd, oui, en particulier ceci : Il eut d'abord, pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir dans le monde sensible et décevant de l'accompli,
Je restructurerais de façon plus simple : Pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir dans le monde sensible et décevant de l'accompli, il eut d'abord le réflexe de l'éloigner par ce rire méprisant, qui disait à quel point cette remarque ne pouvait le concerner.
Il me semble que ça fluidifie... Mais c'est toi l'auteur !
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Alors là, bravo ! C'est effectivement la question qui vient à l'esprit, lorsqu'on voit l'avatar de l'auteur.
Mais aura-t-on une réponse ? Et, si oui, est-ce pour autant la vérité qui est due ?
Ici, ne sont vrais que les textes...
Mais aura-t-on une réponse ? Et, si oui, est-ce pour autant la vérité qui est due ?
Ici, ne sont vrais que les textes...
Celeron02- Nombre de messages : 713
Age : 51
Localisation : St-Quentin
Date d'inscription : 19/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Un peu plus cru celui-là, oui, mais n'est-ce pas le rôle d'un fantasme ? Nous offrir la raideur dépouillée des fioritures du convenable qu'on s'impose dans le réel.
Je ne crois pas beaucoup aux fantasmes romantiques. En ce sens ce texte me parait très réaliste même si j'aurais aimé m'attarder un peu dans ce café et sentir mieux monter la tension.
Relevé aussi la lourdeur qu'a pointée Coline et également, dans la dernière phrase un léger flottement de peur qu'elle ne le contienne pas Je crois deviner à quoi se rapporte elle et le mais ce n'est pas clair à la première lecture.
Je ne crois pas beaucoup aux fantasmes romantiques. En ce sens ce texte me parait très réaliste même si j'aurais aimé m'attarder un peu dans ce café et sentir mieux monter la tension.
Relevé aussi la lourdeur qu'a pointée Coline et également, dans la dernière phrase un léger flottement de peur qu'elle ne le contienne pas Je crois deviner à quoi se rapporte elle et le mais ce n'est pas clair à la première lecture.
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
J'ai préféré votre premier texte. La forme y ait, parfaite pour moi, mais le manque de vraissemblance psychologie me parait par trop total
Si j'ai bien compris
-ll aborde une inconnue
- elle se propose
- il se fout d'elle
- elle semble pas contente du tout
- elle lui taille une pipe
Malgré le plaisir de la lecture, je la sens vachement improbable comme histoire. Comme fantasme, ça ne colle pas, à moins d'y voir un grand goût pour l'humiliation de la part de la fille, auquel cas pour rendre érotique, mieux eut vallu accrocher sur des mots, des regards, des attitudes. Ca sonnerait plus féminin. Donc, pas assez cohérent peut-être. Mais comme diraient les dupont, ce n'est qu'un avis mais je le partage-:))
Là normalement le mec se prend une beignePuis elle s'arrêta de marcher et le regarda en souriant un peu: « J'ai envie de toi ». Il éclata de rire.
c'est, bien que fâcheux encore heureux!Elle dut trouver ça irritant,
Ileutavait eut d'abord, pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir
"Le regard hautain inssuportable" donne à penser que c'est un mec qui cause, d'autant que parfaitement justifié.Mais lorsqu'elle se retourna pour partir, avec un air insupportablement hautain et dépité
après lui avoir ri au nez, ce garçon témoigne d'un putain d'optimisme!Son regard lui apparut entièrement vide, sans aucune expression, il s'était attendu à plus de romantisme,
idem« On va où ? »
Si j'ai bien compris
-ll aborde une inconnue
- elle se propose
- il se fout d'elle
- elle semble pas contente du tout
- elle lui taille une pipe
Malgré le plaisir de la lecture, je la sens vachement improbable comme histoire. Comme fantasme, ça ne colle pas, à moins d'y voir un grand goût pour l'humiliation de la part de la fille, auquel cas pour rendre érotique, mieux eut vallu accrocher sur des mots, des regards, des attitudes. Ca sonnerait plus féminin. Donc, pas assez cohérent peut-être. Mais comme diraient les dupont, ce n'est qu'un avis mais je le partage-:))
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Outretemps :
Si j'ai bien compris
-Il aborde une inconnue
Moi, j'ai compris que ce texte faisait suite au précédent et que les personnages étaient les mêmes, un autre jour, dans la même situation en la raccompagnant chez elle ...
A l'auteur de nous préciser son point de vue.
Si j'ai bien compris
-Il aborde une inconnue
Moi, j'ai compris que ce texte faisait suite au précédent et que les personnages étaient les mêmes, un autre jour, dans la même situation en la raccompagnant chez elle ...
A l'auteur de nous préciser son point de vue.
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
à Arielle
Il la connaissait. mais rien de biblique en tout ça. Comme je connais ma voisine. Ben même si elle me proposait la botte, j'oserais pas lui rire au nez. Je lui dirais, paraphrasant un peu Baudelaire:
Vous êtes un beau ciel d'automne clair et rose, mais mon coeur est pris ailleurs tout comme mes autres choses...
En tout cas, me fendrais pas d'elle! Et le mari? D'ici qu'elle rapporte en déformant pour se venger! Va savoir. L'âme de la femme n'est pas si ancienne! Après tout, doit-y avoir une raison.
Maintenant ce qui peut se passer sur un trajet régulier, à force de regardsl
J'avais bien compris, tout pareil, même que le premier texte me parait nettement meilleur!Moi, j'ai compris que ce texte faisait suite au précédent et que les personnages étaient les mêmes, un autre jour, dans la même situation en la raccompagnant chez elle ...
Il la connaissait. mais rien de biblique en tout ça. Comme je connais ma voisine. Ben même si elle me proposait la botte, j'oserais pas lui rire au nez. Je lui dirais, paraphrasant un peu Baudelaire:
Vous êtes un beau ciel d'automne clair et rose, mais mon coeur est pris ailleurs tout comme mes autres choses...
En tout cas, me fendrais pas d'elle! Et le mari? D'ici qu'elle rapporte en déformant pour se venger! Va savoir. L'âme de la femme n'est pas si ancienne! Après tout, doit-y avoir une raison.
Maintenant ce qui peut se passer sur un trajet régulier, à force de regardsl
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Tout d'accord avec Easter(Island).Easter(Island) a écrit:Il me manque quelque chose, du romantisme..., de l'érotisme. Je n'en vois pas là-dedans ; je lis du fantasme banal mais pas d'érotisme.
J'aime toujours l'écriture, simple, claire, mais pas ennuyeuse.
Quelques remarques :
« il se pencha par-dessus la table »
« le côté droit du visage »
« pour se protéger de cette précipitation trop vive de son désir dans le monde sensible et décevant de l'accompli » : juste, mais je trouve la formulation trop alambiquée
« de peur qu'elle ne parût (lou « paraisse », en tout cas il faut un subjonctif) sous-entendre »
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Okay avec Arielle. On parle de fantasme, pas de rêverie romantico-érotique. Tention ! La pro qui parle. ^^Je ne crois pas beaucoup aux fantasmes romantiques.
Je comprends les points de vue de Socque et Easter par rapport au texte en question, cependant.
Dans le premier, le fantasme était clairement affiché. Le point de départ de ce texte est peut-être ce qui pose problème à Philomène. " Ce vendredi-là, il se décida " et pourquoi pas du conditionnel ? L'indicatif nous permet d'y croire, de penser que peut-être il ne s'agit pas vraiment d'un fantasme, cependant dans le premier de tes textes la barrière entre les deux était mince, mais sans doute mieux amenée pour le lecteur. Me suis dit, en lisant les premières phrases : " Tiens, il passe à la vitesse supérieure. " Oui, mais non. L'effet est sympa de se dire qu'on s'est bien fait avoir car tout était dans sa tête, mais pour ce texte il fait un peu pêtard mouillé. Nuancer serait-il possible ? En gros, ce serait bien de se faire mener en bateau, mais sans le voir venir. Et, ça, c'est pas facile.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Fantasme 3: « Six ou sept lieues représentent pour l'homme le rayon de l'infini »
Et puis il y eut un vendredi, encore. Il avait dû laisser la voiture à sa femme, ils rentraient ce soir-là à Paris en RER. Un autre de leurs collègues s'était joint à eux, ce qui le plongeait dans une profonde dysphorie. Il s'était assis en face d'elle, et leurs genoux se touchaient presque. Il attendait l'arrêt fatidique, « Aubert », où elle devait descendre, avec ce qu'il prenait pour de l'impatience à la voir enfin partir, car il n'en pouvait plus de cette attente, et il n'était pas convenable d'espérer y mettre fin d'une autre manière.
Mais alors que le train avait freiné et que déjà les portes s'ouvraient, que leur collègue les avait salués et descendait du wagon, elle resta assise à sa place. Beaucoup de monde était descendu à Aubert, et le wagon était presque vide. Il lui demanda pourquoi elle était restée là. Elle ne répondit pas, et il ne put retenir ce rire qui émanait des tréfonds de son désir trop longtemps contenu: il était si improbable, presque décevant, finalement, que ce fût elle qui cédât la première! Il changea de place pour s'asseoir à côté d'elle, et, vexée sans doute par ce rire insensé, elle détourna la tête vers la fenêtre. Il la regarda regarder ce néant qui défilait à sa droite, et dans la vitre il voyait son reflet légèrement déformé. Lorsqu'il glissa un bras autour de sa taille (presque malgré lui, mais était-ce de sa faute si elle n'était pas descendue?), ses yeux restèrent vides, mais il sentit sa peau tiède frissonner légèrement au moment où, profitant de l'espace entre le blouson et le jean, il l'avait effleurée. Il serra cette chair nue et il embrassa la nuque qu'elle lui présentait, puisqu'elle refusait de le regarder, peut-être presque jusqu'à la morsure; elle sursauta légèrement, et lui, sans se soucier des autres voyageurs, fit remonter son étreinte plus haut sous le tissu, glissa sous la partie rigide du soutien-gorge, jusqu'à effleurer son sein droit dont la pointe se dressait, trahissant son désir. Elle eut une expiration à peine plus prononcée, comme un petit soupir, à ce contact. Mais ce fut tout.
A quoi s'était-il attendu? Il s'aperçut que le wagon s'était progressivement vidé, et qu'ils étaient tout à fait seuls: sans doute le terminus approchait-il... le temps avait passé si vite! Enervé par son attitude altière, il retira brusquement sa main. Elle tourna alors lentement son visage inexpressif, planta son regard, figé et glacial, dans le sien, puis, avec désinvolture, ôta son blouson, son pull, son débardeur. Un imperceptible frémissement hérissait le duvet de sa peau très pâle. Il contempla la torsion de ses épaules vers l'arrière, et sa poitrine qui se bombait vers l'avant dans un léger cambré, tandis qu'elle dégrafait son soutien-gorge, les mains dans le dos, sans cesser de le regarder. Il la saisit alors entre les omoplates et s'empara de la main gauche de cette femme à demi-nue qu'il glissa sous son pantalon noir, pour la forcer à toucher cette érection dont elle était la cause. Elle ferma doucement la main, dans une caresse électrique, enivrante, insoutenable. « Encore! »
« Aubert!», articula une voix de synthèse dans un crissement de freins. Elle se leva, précédée du collègue qui les accompagnait: « Je descends là. Bonne semaine ». Il les regarda qui s'éloignaient sur le quai, vers la correspondance, et bien qu'il s'appliquât à ressasser la liste des répugnances que lui inspirait cette femme insupportable, il croyait sentir encore le quasi-contact de ses genoux contre les siens.
Et puis il y eut un vendredi, encore. Il avait dû laisser la voiture à sa femme, ils rentraient ce soir-là à Paris en RER. Un autre de leurs collègues s'était joint à eux, ce qui le plongeait dans une profonde dysphorie. Il s'était assis en face d'elle, et leurs genoux se touchaient presque. Il attendait l'arrêt fatidique, « Aubert », où elle devait descendre, avec ce qu'il prenait pour de l'impatience à la voir enfin partir, car il n'en pouvait plus de cette attente, et il n'était pas convenable d'espérer y mettre fin d'une autre manière.
Mais alors que le train avait freiné et que déjà les portes s'ouvraient, que leur collègue les avait salués et descendait du wagon, elle resta assise à sa place. Beaucoup de monde était descendu à Aubert, et le wagon était presque vide. Il lui demanda pourquoi elle était restée là. Elle ne répondit pas, et il ne put retenir ce rire qui émanait des tréfonds de son désir trop longtemps contenu: il était si improbable, presque décevant, finalement, que ce fût elle qui cédât la première! Il changea de place pour s'asseoir à côté d'elle, et, vexée sans doute par ce rire insensé, elle détourna la tête vers la fenêtre. Il la regarda regarder ce néant qui défilait à sa droite, et dans la vitre il voyait son reflet légèrement déformé. Lorsqu'il glissa un bras autour de sa taille (presque malgré lui, mais était-ce de sa faute si elle n'était pas descendue?), ses yeux restèrent vides, mais il sentit sa peau tiède frissonner légèrement au moment où, profitant de l'espace entre le blouson et le jean, il l'avait effleurée. Il serra cette chair nue et il embrassa la nuque qu'elle lui présentait, puisqu'elle refusait de le regarder, peut-être presque jusqu'à la morsure; elle sursauta légèrement, et lui, sans se soucier des autres voyageurs, fit remonter son étreinte plus haut sous le tissu, glissa sous la partie rigide du soutien-gorge, jusqu'à effleurer son sein droit dont la pointe se dressait, trahissant son désir. Elle eut une expiration à peine plus prononcée, comme un petit soupir, à ce contact. Mais ce fut tout.
A quoi s'était-il attendu? Il s'aperçut que le wagon s'était progressivement vidé, et qu'ils étaient tout à fait seuls: sans doute le terminus approchait-il... le temps avait passé si vite! Enervé par son attitude altière, il retira brusquement sa main. Elle tourna alors lentement son visage inexpressif, planta son regard, figé et glacial, dans le sien, puis, avec désinvolture, ôta son blouson, son pull, son débardeur. Un imperceptible frémissement hérissait le duvet de sa peau très pâle. Il contempla la torsion de ses épaules vers l'arrière, et sa poitrine qui se bombait vers l'avant dans un léger cambré, tandis qu'elle dégrafait son soutien-gorge, les mains dans le dos, sans cesser de le regarder. Il la saisit alors entre les omoplates et s'empara de la main gauche de cette femme à demi-nue qu'il glissa sous son pantalon noir, pour la forcer à toucher cette érection dont elle était la cause. Elle ferma doucement la main, dans une caresse électrique, enivrante, insoutenable. « Encore! »
« Aubert!», articula une voix de synthèse dans un crissement de freins. Elle se leva, précédée du collègue qui les accompagnait: « Je descends là. Bonne semaine ». Il les regarda qui s'éloignaient sur le quai, vers la correspondance, et bien qu'il s'appliquât à ressasser la liste des répugnances que lui inspirait cette femme insupportable, il croyait sentir encore le quasi-contact de ses genoux contre les siens.
Philomène- Nombre de messages : 114
Age : 42
Date d'inscription : 12/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mai j'ai eu le fou rire en lisant ce fantasme. Ce n'est pas du mépris mais franchement je trouve ça tellement gros, tellement "basique" que je n'arrive pas à le prendre au sérieux, à me distancer pour apprécier le travail de composition. Je trouve finalement l'ensemble assez comique. Sans compter que ce numéro trois me semble bien peu différent des précédents.
Sinon, je pense qu'elle glisse la main dans son pantalon plutôt que sous... Enfin, ce que j'en dis, moi à ce stade des ébats ...
Sinon bis, sérieusement, je trouve que tu manies remarquablement la transition entre fantasme et retour à la réalité, le passage se fait sans heurts.
Sinon, je pense qu'elle glisse la main dans son pantalon plutôt que sous... Enfin, ce que j'en dis, moi à ce stade des ébats ...
Sinon bis, sérieusement, je trouve que tu manies remarquablement la transition entre fantasme et retour à la réalité, le passage se fait sans heurts.
Invité- Invité
Cette "temporalité vide et insensée"
Un événement sans doute banal mais bien raconté.
Amicalement
Claire d'Orée
Amicalement
Claire d'Orée
Claire d'Orée- Nombre de messages : 113
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Localisation : PARIS
Date d'inscription : 17/12/2009
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
J'y repense, on parlait d'érotisme l'autre jour, ou plutôt de l'absence de dans ces fantasmes, qui leur confèrerait peut-être plus de crédibilité, de raffinement aussi.. Dommage par exemple que la description du soutien-gorge se borne à en mentionner l'armature rigide...
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Moi j'ai bien aimé, j'ai trouvé crédible ce fantasme quasi-hallucinatoire, et le retour au réel, effectivement, est bien foutu. En revanche l'écriture m'a paru moins soignée, des "était" se baladent parfois densément dans le texte.
Mes remarques :
« Il attendait l'arrêt fatidique, « Auber » (et non « Aubert ») »
« Beaucoup de monde était descendu à Auber, (idem) et le wagon était presque vide. Il lui demanda pourquoi elle était restée là » : je trouve la répétition dommageable
« mais était-ce de sa faute si elle n'était pas descendue »
« A quoi s'était-il attendu? Il s'aperçut que le wagon s'était progressivement vidé, et qu'ils étaient tout à fait seuls »
« Il la saisit alors entre les omoplates » : hein ? S’il plaque sa main entre les omoplates de la fille, on ne peut vraiment dire qu’il la « saisit »
« « Auber ! » (et non « Aubert »), articula une voix de synthèse »
Mes remarques :
« Il attendait l'arrêt fatidique, « Auber » (et non « Aubert ») »
« Beaucoup de monde était descendu à Auber, (idem) et le wagon était presque vide. Il lui demanda pourquoi elle était restée là » : je trouve la répétition dommageable
« mais était-ce de sa faute si elle n'était pas descendue »
« A quoi s'était-il attendu? Il s'aperçut que le wagon s'était progressivement vidé, et qu'ils étaient tout à fait seuls »
« Il la saisit alors entre les omoplates » : hein ? S’il plaque sa main entre les omoplates de la fille, on ne peut vraiment dire qu’il la « saisit »
« « Auber ! » (et non « Aubert »), articula une voix de synthèse »
Invité- Invité
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
A Philomène
Je trouve votre texte nettement meilleur que le second. Inutile de dire que les répétitions m'ont échappé et comme fort basique le fond m'importe plus que la forme. Deux remarques.
Pour avoir moi-même régulièrement "trainé", j'entends voyagé en promiscuité, j'au vécu quelques petites histoires craquantes dans ce genre. Cela pour dire qu'il est vachement important d'introduire, passé les prémices visuels, des mots. Des mots qui choquent ou surprennent et qui souvent marchent, bien plus qu'un glissement de bretelle, quelque chose qui fasse monter la tention, sans que forcément les actes ne suivent immédiatement. Une jupe un peu retroussée, c'est bien, mais après, m'est avis que c'est aux mots d'induire la suite. Mais à chacun son mode d'emploi!
Par contre, vous revenez sur inexpressif, glacial
Amicalement
Je trouve votre texte nettement meilleur que le second. Inutile de dire que les répétitions m'ont échappé et comme fort basique le fond m'importe plus que la forme. Deux remarques.
Pour avoir moi-même régulièrement "trainé", j'entends voyagé en promiscuité, j'au vécu quelques petites histoires craquantes dans ce genre. Cela pour dire qu'il est vachement important d'introduire, passé les prémices visuels, des mots. Des mots qui choquent ou surprennent et qui souvent marchent, bien plus qu'un glissement de bretelle, quelque chose qui fasse monter la tention, sans que forcément les actes ne suivent immédiatement. Une jupe un peu retroussée, c'est bien, mais après, m'est avis que c'est aux mots d'induire la suite. Mais à chacun son mode d'emploi!
Par contre, vous revenez sur inexpressif, glacial
A moins que vous n'expliquiez cette attitude logiquement, à la place du type, je me lève tenter ma chance ailleurs!Elle tourna alors lentement son visage inexpressif, planta son regard, figé et glacial, dans le sien,
Amicalement
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
Re: Fantasme 1 : Cette « temporalité vide et insensée »
Excusez les orthographes, je viens de choir des plumes: tension, peut-être serait mieux?
outretemps- Nombre de messages : 615
Age : 77
Date d'inscription : 19/01/2008
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