Exo Noël : Le Jack Russel
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Exo Noël : Le Jack Russel
Joséphine Grosgrain avait l'âme légère. Les fêtes étant passées, la comédie des vœux, des cadeaux, des festins sombrait dans la nuit noire des corvées accomplies.
Elle avait obligeamment reçu, comme chaque année, la visite d'un vague petit neveu accompagné de sa marmaille. Il réglait en une soirée les obligations familiales et annuelles que ses principes lui imposaient. Toujours étroitement liés au protocole, il traînait dans ses bagages la dinde, la bûche et Le sapin traditionnels :
− On l'a pris avec des racines, Taty, pour que tu puisses le mettre en terre après les fêtes !
Joséphine n'avait donc plus qu'un rite à respecter : débarrasser le dit sapin des affèteries et fanfreluches dont l'avaient surchargé ses neveux le soir du réveillon et lui faire prendre, marche après marche, l'escalier descendant au jardin.
L'empoté, bien installé au centre de la pelouse, aurait un an pour crever tranquillement, assisté dans son agonie par les arrosages copieux et réguliers de tous les chiens du voisinage.
Cette fois pourtant, les choses n'allaient pas se passer comme prévu.
Joséphine Grosgrain avançait en âge et les douze marches de l'escalier du jardin, quoiqu'il s'agisse de les descendre, lui paraissaient prendre chaque année un peu plus de hauteur. L'exercice devenait périlleux. C'est à la septième station que le calvaire de notre héroïne prit soudain une accélération dramatique.
Grâce à une touffe d'aiguilles lui chatouillant la narine gauche, quand elle émergea du néant de son étourdissement, Joséphine comprit qu'elle n'était pas encore passée de vie à trépas. Elle distinguait un ciel laiteux au travers des branches épineuses et, sur sa droite, l'escalier la dominait de toute son arrogance de vainqueur. Elle ne souffrait pas mais parvint tout juste à détourner un peu la tête pour dégager son nez des griffes qui le titillaient.
Se concentrant sur ses sensations, elle constata qu'elle en avait vite fait le tour : A partir du cou, silence-radio. Du bout du menton à l'extrémité des orteils elle paraissait s'être évaporée.
Joséphine Grosgrain, veuve depuis quelques lustres, avait pris l'habitude de régler seule et à son rythme tous ses petits soucis de contingence. Elle ne s'affola pas.
Sous son sapin, réduite à une tête sensible et pensante, elle se mit à réfléchir. Il était fort peu probable que quelqu'un s'inquiétât de son sort dans les heures, voire les jours à venir. Aucun voisin attentif et envahissant ne viendrait se pencher sur son sort. Il y avait belle lurette qu'elle avait découragé les invasifs de toute sorte et le cher neveu, dont le souvenir lui pesait, à cette heure, si fort sur le cœur, ne se manifesterait pas avant décembre prochain.
Le soir tombait. Quelques flocons commencèrent à tournoyer dans la lumière d'un réverbère qui venait de s'allumer. Joséphine se souvint d'un conte qu'on lui avait lu autrefois « La petite fille aux allumettes » Elle revoyait les illustrations du livre : cet éclat bleu de la nuit dans laquelle baignait l'héroïne, la fleur jaune de l'allumette enflammée autour de son visage et de ses doigts transis … Elle aurait donné cher pour que la flamme d'une allumette ou d'un briquet vienne à cet instant lui réchauffer le bout du nez et les oreilles ! Elle s'endormit.
C'est le moment que choisit le chien de l'impasse voisine pour entamer sa ronde. Ayant, lui aussi, ses principes et ses habitudes, il optait invariablement pour la pelouse de Joséphine afin d'y humer les prémices de sa ballade noctambule. Il fut surpris de sa découverte : le sapin qu'il aimait saluer à sa manière occupait, cette année une position singulière, il tourna autour, perplexe et renifla longtemps cette forme humaine qui l'intimidait. Comme elle ne semblait nourrir à son encontre aucune hostilité et restait parfaitement immobile, il se rassura et fit ce qu'il avait à faire. C'était un chien sans états d'âme particuliers. Après avoir levé longuement la patte sur l'insolite il s'en fut à ses affaires d'un petit trot allègre.
Le second chien qui passa par là, un vieux de la vieille, claudiquant et quasiment aveugle, avait été chasseur dans sa jeunesse. Le fumet de bête chaude dégagé par Joséphine, l'intrigua bien plus que la situation incongrue du sapin qui l'abritait. Il commença à creuser sous les branches, s'efforçant de dégager une proie éventuelle, ce qui eut pour effet de tirer celle-ci de l'état comateux dans lequel elle était tombée :
− Vous avez du feu ? furent ses premiers mots.
"La petite fille aux allumettes" l'avait suivie dans son sommeil ! Le chien sursauta et, confondu par sa méprise, fit un bond en arrière avant de revenir s'assurer qu'il ne rêvait pas … Les traces du passage de son prédécesseur canin, le ramenèrent à une réalité plus familière. Il compissa soigneusement Joséphine avant de s'éloigner, digne et bancroche, sans plus lui accorder d'attention.
On ne peut pas dire que ces arrosages successifs aient eu une influence quelconque sur la santé de notre accidentée. Elle flottait, entre ses deux flaques d'urine, dans une brume incertaine où elle voyait sa propre tête se détacher de son corps et rouler dans le caniveau, légère boule de papier mâché, remontant la rue jusqu'au carrefour sous l'œil indifférent des passants.
Il était un peu plus de onze heures quand un troisième visiteur tomba nez à nez avec Joséphine. C'était un Jack Russel probablement très jeune, probablement offert à Noël, peluche vivante qu'on colle aux bras d'un enfant sans qu'il en soupçonne le mode d'emploi. Le petit terrier avait dû se glisser entre deux portes, échappant à la vigilance de ses nouveaux maîtres. Il avait sans doute trotté longtemps avant de rencontrer âme qui vive aussi fit-il une belle fête et force démonstrations d'amitié à cette présence humaine qui ne se dérobait pas. Sous la chaleur vigoureuse de ses baisers Joséphine semblait reprendre vie, clignait des yeux, grommelait, finit même par éternuer :
− Tiens, je m'enrhume ! constata-t-elle
Afin de l'encourager à plus de participation, le chien s'accroupit à quelques pas, commença à japper joyeusement en esquissant une danse d'invite au jeu que sa malheureuse partenaire était bien en peine d'accepter. Mais il ne se décourageait pas, revenant à l'assaut à grands coups de langue avant de japper de plus belle en tournant comme un fou autour du sapin.
La maison de Joséphine Grosgrain était sise dans un quartier paisible dont les habitants, passé onze heures, éteignaient leurs téléviseurs avec un bel ensemble, rejoignant benoîtement leurs alcôves où, pour la plupart, les attendait un chat obèse que les nuits ne grisaient plus depuis bien longtemps.
Le tintamarre que faisait le petit Jack Russel finit par attirer l'attention des uns et des autres, on vit s'éclairer des fenêtres, s'entrebâiller des portes et quelques téméraires s'avancer jusqu'au perron au pied duquel gisait sous son sapin notre valeureuse héroïne qui venait de tourner de l'œil, étourdie, épuisée par le manège infatigable de son sauveur.
Elle avait obligeamment reçu, comme chaque année, la visite d'un vague petit neveu accompagné de sa marmaille. Il réglait en une soirée les obligations familiales et annuelles que ses principes lui imposaient. Toujours étroitement liés au protocole, il traînait dans ses bagages la dinde, la bûche et Le sapin traditionnels :
− On l'a pris avec des racines, Taty, pour que tu puisses le mettre en terre après les fêtes !
Joséphine n'avait donc plus qu'un rite à respecter : débarrasser le dit sapin des affèteries et fanfreluches dont l'avaient surchargé ses neveux le soir du réveillon et lui faire prendre, marche après marche, l'escalier descendant au jardin.
L'empoté, bien installé au centre de la pelouse, aurait un an pour crever tranquillement, assisté dans son agonie par les arrosages copieux et réguliers de tous les chiens du voisinage.
Cette fois pourtant, les choses n'allaient pas se passer comme prévu.
Joséphine Grosgrain avançait en âge et les douze marches de l'escalier du jardin, quoiqu'il s'agisse de les descendre, lui paraissaient prendre chaque année un peu plus de hauteur. L'exercice devenait périlleux. C'est à la septième station que le calvaire de notre héroïne prit soudain une accélération dramatique.
Grâce à une touffe d'aiguilles lui chatouillant la narine gauche, quand elle émergea du néant de son étourdissement, Joséphine comprit qu'elle n'était pas encore passée de vie à trépas. Elle distinguait un ciel laiteux au travers des branches épineuses et, sur sa droite, l'escalier la dominait de toute son arrogance de vainqueur. Elle ne souffrait pas mais parvint tout juste à détourner un peu la tête pour dégager son nez des griffes qui le titillaient.
Se concentrant sur ses sensations, elle constata qu'elle en avait vite fait le tour : A partir du cou, silence-radio. Du bout du menton à l'extrémité des orteils elle paraissait s'être évaporée.
Joséphine Grosgrain, veuve depuis quelques lustres, avait pris l'habitude de régler seule et à son rythme tous ses petits soucis de contingence. Elle ne s'affola pas.
Sous son sapin, réduite à une tête sensible et pensante, elle se mit à réfléchir. Il était fort peu probable que quelqu'un s'inquiétât de son sort dans les heures, voire les jours à venir. Aucun voisin attentif et envahissant ne viendrait se pencher sur son sort. Il y avait belle lurette qu'elle avait découragé les invasifs de toute sorte et le cher neveu, dont le souvenir lui pesait, à cette heure, si fort sur le cœur, ne se manifesterait pas avant décembre prochain.
Le soir tombait. Quelques flocons commencèrent à tournoyer dans la lumière d'un réverbère qui venait de s'allumer. Joséphine se souvint d'un conte qu'on lui avait lu autrefois « La petite fille aux allumettes » Elle revoyait les illustrations du livre : cet éclat bleu de la nuit dans laquelle baignait l'héroïne, la fleur jaune de l'allumette enflammée autour de son visage et de ses doigts transis … Elle aurait donné cher pour que la flamme d'une allumette ou d'un briquet vienne à cet instant lui réchauffer le bout du nez et les oreilles ! Elle s'endormit.
C'est le moment que choisit le chien de l'impasse voisine pour entamer sa ronde. Ayant, lui aussi, ses principes et ses habitudes, il optait invariablement pour la pelouse de Joséphine afin d'y humer les prémices de sa ballade noctambule. Il fut surpris de sa découverte : le sapin qu'il aimait saluer à sa manière occupait, cette année une position singulière, il tourna autour, perplexe et renifla longtemps cette forme humaine qui l'intimidait. Comme elle ne semblait nourrir à son encontre aucune hostilité et restait parfaitement immobile, il se rassura et fit ce qu'il avait à faire. C'était un chien sans états d'âme particuliers. Après avoir levé longuement la patte sur l'insolite il s'en fut à ses affaires d'un petit trot allègre.
Le second chien qui passa par là, un vieux de la vieille, claudiquant et quasiment aveugle, avait été chasseur dans sa jeunesse. Le fumet de bête chaude dégagé par Joséphine, l'intrigua bien plus que la situation incongrue du sapin qui l'abritait. Il commença à creuser sous les branches, s'efforçant de dégager une proie éventuelle, ce qui eut pour effet de tirer celle-ci de l'état comateux dans lequel elle était tombée :
− Vous avez du feu ? furent ses premiers mots.
"La petite fille aux allumettes" l'avait suivie dans son sommeil ! Le chien sursauta et, confondu par sa méprise, fit un bond en arrière avant de revenir s'assurer qu'il ne rêvait pas … Les traces du passage de son prédécesseur canin, le ramenèrent à une réalité plus familière. Il compissa soigneusement Joséphine avant de s'éloigner, digne et bancroche, sans plus lui accorder d'attention.
On ne peut pas dire que ces arrosages successifs aient eu une influence quelconque sur la santé de notre accidentée. Elle flottait, entre ses deux flaques d'urine, dans une brume incertaine où elle voyait sa propre tête se détacher de son corps et rouler dans le caniveau, légère boule de papier mâché, remontant la rue jusqu'au carrefour sous l'œil indifférent des passants.
Il était un peu plus de onze heures quand un troisième visiteur tomba nez à nez avec Joséphine. C'était un Jack Russel probablement très jeune, probablement offert à Noël, peluche vivante qu'on colle aux bras d'un enfant sans qu'il en soupçonne le mode d'emploi. Le petit terrier avait dû se glisser entre deux portes, échappant à la vigilance de ses nouveaux maîtres. Il avait sans doute trotté longtemps avant de rencontrer âme qui vive aussi fit-il une belle fête et force démonstrations d'amitié à cette présence humaine qui ne se dérobait pas. Sous la chaleur vigoureuse de ses baisers Joséphine semblait reprendre vie, clignait des yeux, grommelait, finit même par éternuer :
− Tiens, je m'enrhume ! constata-t-elle
Afin de l'encourager à plus de participation, le chien s'accroupit à quelques pas, commença à japper joyeusement en esquissant une danse d'invite au jeu que sa malheureuse partenaire était bien en peine d'accepter. Mais il ne se décourageait pas, revenant à l'assaut à grands coups de langue avant de japper de plus belle en tournant comme un fou autour du sapin.
La maison de Joséphine Grosgrain était sise dans un quartier paisible dont les habitants, passé onze heures, éteignaient leurs téléviseurs avec un bel ensemble, rejoignant benoîtement leurs alcôves où, pour la plupart, les attendait un chat obèse que les nuits ne grisaient plus depuis bien longtemps.
Le tintamarre que faisait le petit Jack Russel finit par attirer l'attention des uns et des autres, on vit s'éclairer des fenêtres, s'entrebâiller des portes et quelques téméraires s'avancer jusqu'au perron au pied duquel gisait sous son sapin notre valeureuse héroïne qui venait de tourner de l'œil, étourdie, épuisée par le manège infatigable de son sauveur.
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Voilà qui peut être de nature à réconcilier Coline avec la race des Jacques Gros Sel !
Très beau conte, encore, bien dans le ton de cet exo, du moins de la période chosie
Très beau conte, encore, bien dans le ton de cet exo, du moins de la période chosie
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Arielle, j'adore ta prose ! C'est superbement réussi. Tu évites le pathos et tu fais dans l'humour tendre. L'écriture est ciselée, pas un faux pas. Ce que j'ai préféré dans le genre :
les attendait un chat obèse que les nuits ne grisaient plus depuis bien longtemps.
Juste une interrogation - parce que je suis pénible comme ça - ici :
Le fumet de bête chaude dégagé par Joséphine
Dégage-t-elle encore quelconque chaleur après le temps passé immobile dans le froid ? Je pose vraiment la question.
les attendait un chat obèse que les nuits ne grisaient plus depuis bien longtemps.
Juste une interrogation - parce que je suis pénible comme ça - ici :
Le fumet de bête chaude dégagé par Joséphine
Dégage-t-elle encore quelconque chaleur après le temps passé immobile dans le froid ? Je pose vraiment la question.
Invité- Invité
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Ah oui Arielle! J'ai adoré moi aussi !
Bravo pour les images, l'écriture, l'humour. Je me suis fait un vrai petit ciné dans la tête !
Bravo pour les images, l'écriture, l'humour. Je me suis fait un vrai petit ciné dans la tête !
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Bonsoir Arielle,
quelle belle écriture utilisant de jolis mots de la langue française sans que le texte prenne une dimension pédante... ah oui ! non seulement c'est bien écrit, mais l'histoire est belle... j'ai adoré...
quelle belle écriture utilisant de jolis mots de la langue française sans que le texte prenne une dimension pédante... ah oui ! non seulement c'est bien écrit, mais l'histoire est belle... j'ai adoré...
Peter Pan- Nombre de messages : 3709
Age : 48
Localisation : Pays des rêves et de l'imaginaire
Date d'inscription : 16/04/2009
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Je suis enthousiasmée ! Comme quoi il est possible, encore aujourd'hui, d'écrire un conte de Noël avec happy end et petit toutou mignon sans faire dans le gnagnatesque... Grand bravo, Arielle !
Mes remarques, hein, quand même :
« Il réglait en une soirée les obligations familiales et annuelles que ses principes lui imposaient. Toujours étroitement liés (qui sont liés au protocole, les principes ? Si c’est, comme il me paraît logique, le petit neveu, on a « lié ») au protocole »
« afféteries »
« les prémices de sa balade (et non « ballade », dans cette aception) noctambule »
« le sapin qu'il aimait saluer à sa manière occupait, (pourquoi une virgule ici, du moins sans son pendant pour fermer l’incise ?) cette année une position singulière »
« Le fumet de bête chaude dégagé par Joséphine, (pourquoi une virgule ici ?) l'intrigua bien plus que la situation incongrue »
« Les traces du passage de son prédécesseur canin, (et là ?) le ramenèrent à une réalité plus familière »
Mes remarques, hein, quand même :
« Il réglait en une soirée les obligations familiales et annuelles que ses principes lui imposaient. Toujours étroitement liés (qui sont liés au protocole, les principes ? Si c’est, comme il me paraît logique, le petit neveu, on a « lié ») au protocole »
« afféteries »
« les prémices de sa balade (et non « ballade », dans cette aception) noctambule »
« le sapin qu'il aimait saluer à sa manière occupait, (pourquoi une virgule ici, du moins sans son pendant pour fermer l’incise ?) cette année une position singulière »
« Le fumet de bête chaude dégagé par Joséphine, (pourquoi une virgule ici ?) l'intrigua bien plus que la situation incongrue »
« Les traces du passage de son prédécesseur canin, (et là ?) le ramenèrent à une réalité plus familière »
Invité- Invité
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Oui un vrai conte de Noël, joliment écrit, vraiment adorable.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Comme je suis en haut (si, si, les modos !) j'en profite pour vous remercier de ces témoignages d'amitié à ma Joséphine, la voilà du coup toute guillerette.
Easland : je crois que le flair d'un chien n'a rien à voir avec le nôtre et que sa sensibilité aux odeurs lui ouvre des mondes inconnus que nous n'imaginons même pas.
Socque : C'est un peu tiré par les cheveux, j'avoue, mais liés se rapporte à la dinde, la bûche et le sapin dans mon esprit.
Pour le reste, bien entendu, je vais m'empresser de corriger et merci encore
Easland : je crois que le flair d'un chien n'a rien à voir avec le nôtre et que sa sensibilité aux odeurs lui ouvre des mondes inconnus que nous n'imaginons même pas.
Socque : C'est un peu tiré par les cheveux, j'avoue, mais liés se rapporte à la dinde, la bûche et le sapin dans mon esprit.
Pour le reste, bien entendu, je vais m'empresser de corriger et merci encore
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Tu nous offres, Arielle, une belle histoire. J'ai beaucoup aimé. Merci.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 68
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Tu as une inspiration en phase avec mes préoccupations, Arielle, je vais désormais regarder ce Jacques Gros sel du voisin avec l'aménité que ta plume délicieuse a laissé en guise d'alluvions chez moi !
Invité- Invité
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Quel amour de conte. Jack Russel...le St Bernard - sans tonneau - des quartiers chics.
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Bien vu, et sans sac à tartufferie !
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
Que tout ceci est subtilement mené, Arielle !
Non seulement, tu nous racontes une histoire de Noël avec tous les ingrédients nécessaires, dont un incontournable -la fin heureuse- mais tu réussis à y glisser de ci de là des petites remarques drôles, des impertinences légères, le tout sur un ton enjoué et mettant en scène un personnage sympathiquement attachant.
Oui, tout est là, tu as mené l'exercice avec brio et même si Noël a trépassé au calendrier, je m'y suis replongée avec délice grâce à toi.
Non seulement, tu nous racontes une histoire de Noël avec tous les ingrédients nécessaires, dont un incontournable -la fin heureuse- mais tu réussis à y glisser de ci de là des petites remarques drôles, des impertinences légères, le tout sur un ton enjoué et mettant en scène un personnage sympathiquement attachant.
Oui, tout est là, tu as mené l'exercice avec brio et même si Noël a trépassé au calendrier, je m'y suis replongée avec délice grâce à toi.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo Noël : Le Jack Russel
C'est vrai qu'entre celui-ci et celui de Gobu, mon coeur balance.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
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