La signature - 1

[outretemps]

Notre Conseil avait prévu une séance secrète de signatures.
Ce n’était pas histoire de nous faire redorer sur carton un blason trop écorné par nos petits tours, farces et gamineries.
Demander au Grand Homme d’apposer sa signature personnelle sur les cartes d’appartenance au RPF, parti par lui-même fondé, avait une signification bien plus profonde. Cela permettait, selon nos élus, de prouver au Général notre aveugle et inconditionnelle allégeance et de lui montrer à quel point nous étions, nous Alsaciens, bien plus français que n’importe quels autres germains.

Le RPF : Rassemblement du Peuple Français !
Notre chef ne manquait pas d’ambition !

Toutes ces écritures, faut imaginer, se passent lors du vin d’honneur à la mairie. Le Général assis à une table, clope au bec, tête inclinée afin de ne point s’enfumer les yeux dessous son képi, reçoit queue-leu-leu, ses futurs encartés. Chacun lui présente à son tour, timide, sa petite croix de Lorraine que lui, magnanime et attentif, signe.
Il y va d’une amabilité pour chacun. Quand c’est au tour de mon vieux de pointer, le Général retire sa cigarette et lui fait :

– C’est bien vous, Margot ?
– Oui mon général, c’est bien moi !
– Je crois que vous en avez deux !
– Euh…je pense, sauf votre respect… comme vous-même, mon Général ! Monsieur Margot, je vous parle là de vos cartes d’adhérents !... Vous en avez bien une seconde à signer ?
– Euh !...Une seconde…une deuxième donc, euh ! Oui, parfaitement, mon Général, c’est pour… Ernest, mon beau frère qui… que vous avez dû apercevoir tout à l’heure…l’individu qui…
– Donnez moi ça, mon ami, donnez !

Mon vieux, un peu gêné, lui sort la carte de Ficelle encore toute froissée de sa rage passée.

– Tenez, mon Général, du moins, ce qu’il en reste ! Elle a…elle a souffert du… transport, mon Général comme vous pouvez voir et…

De Gaulle, amusé, fixe un court moment la boulette que mon Justin, sur la table et du plat de sa main s’acharne à défriper :

– Laissez, laissez, Margot !...Qu’on en apporte une vierge !

Une vierge ? Pour nous, en Alsace, il n’y a que des filles qu’on parle ainsi ! Et encore, de loin pas toutes ! Une carte vierge, c’est tout nouveau !
Enfin, notre maire finit par comprendre.
Tandis qu’il signe la belle carte toute neuve :

– Dites-moi, Margot : Vous me semblez avoir des caractères bien trempés dans votre famille !

Confirmer la chose mon vieux n’ose pas trop. Le manque d’exemples suffisamment précis est trop flagrant. Alors, ne sachant quoi répondre, il s’essaie à l’humour :

– Euh… Par temps de pluie uniquement, mon Général ! Par temps de pluie !
– Par temps de pluie !... Et de l’esprit, avec ça, je vois…. Dites moi, cet Ernest, qui vous a donné sa carte devant la mairie, je crois savoir…on vient de m’apprendre que c’est…
– Mon beau frère, oui !... Hélas, mon Général, mon beau frère !
– Certes, je comprends bien, je comprends, cela ne doit pas être simple au quotidien ! Un homme plutôt remuant...Mais, dites-moi, Margot, c’est bien lui, le civil qui s’est rendu maître à lui tout seul et sans coup férir de cinq Allemands lors des combats dans votre village ?
– Eh !...Six, mon Général!... six plus deux morts ! Tous bien vivants au départ, ce qui fait cinq plus trois, ou encore deux fois quatre, cela nous donne… huit, huit en tout!... Et comme vous disiez, sans coup férir et sans aucun doute, mon Général !
– Mmm, je vois ça. Sacré gaillard, non ?... Je n’ai fait que l’entrapercevoir, mais il semble tenir une forme physique des plus étonnantes ! Un grand athlète, sans aucun doute ! L’ennemi a dû passer un sale quart d’heure ! En tout cas!... beau chiffre, pour un civil, beau chiffre !

Les membres du conseil, maire en tête, acquiescent tous du chef aux propos. Ils confirment : un sacré gaillard, Ficelle ! Pour s’en assurer, le regarder s’escrimer avec son vélo à chaque monte, gommerait le doute à n’importe qui !

– Que l’on aille me quérir cet homme !

Tout sauf ça ! Notre maire avait prévu jusqu’aux plus improbables catastrophes, du stylo qui bloque au toit qui s’effondre, mais pas ça !
Les oreilles lui en tombent, à notre pauvre Marcel ! Il ne sait quel prétexte évitant inventer. Il en claquète de toutes ses dents :

–Pa…Pa…Pardon, mon Gén…vous voulez…Ici ?...Tout…Tout… Tout de suite mon Général !...

Puis s’adressant au garde champêtre :

– Jean, allez donc me chercher Ernest et au galop, s’il vous plait !
– Ernest ? Vous voulez !...Bien, monsieur le maire !...Je…Je ne prends pas l’auto, c’est à deux pas !
– Bien sûr que non ! Si cela se trouve, il est encore sur la place ! Vous faites comme vous pensez, mais au plus vite ! Je ne pense pas que vous ayez du mal à le repérer…Ah, emmenez Bernard en renfort !...Et surtout plus de vélo ! C’est entendu ? Par la force s’il le faut !...Allez !

L’estafette barrée en recherches, mon vieux, ses deux cartes signées, s’apprête à prendre congé, quand le Général le retient du regard et lui fait :

– Encore une question, Margot !… Depuis combien de temps, à votre avis, vos aïeux habitent-t-ils votre beau village ?

Mon vieux en reste paf-cloué. Mais quelle curieuse question ?

– Eh, mon Général. Mon propre père l’a quitté pour la Russie au début du siècle, puis nous sommes revenus, chassés par la révolution bolchévique et depuis…
– Je comprends bien ! Aussi vais-je aller droit au but :
Ignorez-vous que « Le » premier maire de notre République en votre village fut un de vos ancêtres directs ?... Et ceci, non seulement, durant les temps troublés que furent ceux de notre Révolution Nationale, mais jusqu’en l’an 1812, désastre de la Bérézina ?
– Mon Général… ???

Mon vieux n’en revient pas ! C’est quoi cette histoire ? Le Grand Homme s’essaierait-il des fois à la taquinerie, de le moquer en réunion ?
Il jette un œil du côté de ses potes du Conseil, tous parfaitement berlués, à l’exception de Marcel, le maire, sourire entendu, qui seul, semble au parfum.

– Mon général, je..
– Vous devriez mon cher Margot, aller un de ces jours jeter un œil aux archives de la mairie !... Cela pourrait se révéler, j’en suis certain, fort instructif ! Euh…vous avez d’autre part m’a-t-on dit, un jeune garçon un peu remuant… Eh bien, je suis sûr que vous en ferez quelqu’un ! J’ai moi-même pas mal remué, il n’y a pas si longtemps … Certes, cela ne va jamais sans entraîner, ça et là quelques contrariétés, mais ce n’est pas forcément toujours un défaut !

Mon vieux qui revenait, à peine de Tambov-Hôtel, lointain camps en Russie, sous l’uniforme allemand imposé, n’en croit pas ses écoutilles de s’entendre ainsi honoré en estime par le chef des Forces Françaises Libres en personne !

Soudain, à l’extérieur, où l’on attendait, tricolore de vélo et noir de monde, la sortie du Général pour le serrage de mains, voilà qu’à nouveau de toute la place s’élèvent cris et applaudissements :

– Vive Ernest ! Vive la France !

Par la fenêtre on jette un œil : Tonton Ficelle, encore lui ! Mais ce coup-ci sérieusement encadré par les deux cerbères partis en recherche!

Voila le trio qui fend la foule en délire, monte à blinde les marches du perron.
Un militaire en faction exceptionnelle, après avoir frappé comme faire se doit, trois coups, s’empare de Tonton et l’introduit d’une tape amicale. Cette légère poussette confère au projectile le juste l’élan nécessaire pour le faire retomber dans ses équilibres, à deux pas de la table du grand Charles.
Ce dernier paraît à l’évidence désappointé par la morphologie et l’étroitesse de charpente du héros. Il jette un œil interrogatif à notre Marcel, qui d’un haussement d’excuse et d’un signe de la tête acquiesce: C’est bien lui, notre preux, mon Général !

–Ainsi donc, c’est vous le héros du village ? Qu’il lance à mon Tonton tout en dépliant ses deux mètres :
–Mon, mon général ?

Ficelle, garde-à-vous civil très approximatif, a beau se gonfler grenouille, face à de telles grandeurs, la tentative est ridicule !

– Si j’ai tenu à vous féliciter personnellement, au nom de la France pour vôtre acte de bravoure, cette capture d’un détachement allemand à vous tout seul, c’est parce que j’eus aimé qu’en pareille occasion, tout Français se comportât comme vous le fîtes.

Tonton n’en revient pas : vous fîtes!, comportât ? Comment donc, nom de Dieu, il cause cet homme !

–Quel beau pays serait le nôtre, pour peu que tous les Français vous ressemblent !... Vous êtes un exemple… Monsieur ?...
–Ber… Berluechet, mon Général, avec un « E » au milieu ! Ernest Berluecher, né le 16 Novembre 1900 en...

Le Général, voulant aller au plus court se saisit de la belle photo dont nous nous étions si généreusement fendus :

– Dites-moi, c’est bien vous que l’on aperçoit à la fenêtre, sur cette magnifique prise de vue que l’on vient de m’offrir ?...
– Tout à fait, mon Général !... Moi et ma Louise !
– Il est vrai que votre épouse a, paraît-il, elle-même activement participé à l’action !
– Ah !, pour ça, nom de D…mon Général, on peut le dire !
– Cela vous dérangerait-il, mon brave, de me narrer par le menu votre aventure ?

[Invité]

J'adore l'ambiance ! Mais je m'étonne quelque peu que de Gaulle eût été si au fait de la lignée du daron du narrateur...

Mes remarques :
« reçoit queue-leu-leu, (pourquoi une virgule ici ?) ses futurs encartés »
« comme vous-même, mon Général ! (manque ici signal de changement de discoureur) Monsieur Margot, je vous parle là de vos cartes d’adhérents »
« Dites-moi, cet Ernest »
« Mon beau-frère, oui !... Hélas, mon Général, mon beau-frère ! (manque le passage à la ligne ici ; du reste, c’est le cas sur tout le paragraphe, l’avez-vous fait exprès ?) – Certes, je comprends bien »
« s’il vous plaît »
« vos aïeux habitent-ils (et non « habitent-t-ils », je reconnais bien là votre nature généreuse !) »
« le juste élan (et non « l’élan ») nécessaire »

[outretemps]

De Gaulle, comme vous l'apprendra la suite de l'histoire, avant ses déplacements, se renseignait, en envoyant des sbires dans les communes, afin d'en relever les particularités.
Il aimait de cette sorte épater le peuple lors de ses discours en lui montrant qu'il connaissait son monde, en le surprenant.
Or, nous, pauvres d'Irgentheim, n'avions que notre "grotte de Bernadette" qui avait depuis longtemps perdu tous ces mystères.
L'archiviste de notre village, en fouillant les parerasses, sur ordre en présence et à la demande des émissaires, n'avait trouvé que Céleste, notre ancêtre "sans culotte pour épater et nous dévoiler un peu de passé. Aussi nous a-t-il épatés, mais en petit comité, au Conseil. Ce qui fait que même Ficelle n'apprendra que plus tard et nous amusera particulièrement la vie, nous faisant découvrir des choses...
Mais c'est tout ça développé plus loin.
Vous me faites, socque, dévoiler tous mes secrets. Fort heureusement encore, sans quoi, effectivement tout le monde aurait trouvé la chose bizarre.
Merci encore. J'ai corrigé les choses d'hier, c'est bon, quant aux nouvelles, je vais m'y mettre de cette plume. L'urgence étant de d'abord vous informer du secret des choses. (celà confirme j'espère, mes générosités)-;)

[outretemps]

Oui! Il y a eu un bug. Tout ça c'est dialogue. A la ligne à chaque fois. Tout pourtant se présentait parfait. Je plaide non-coupable, mais hélas fort marri!

–Mon beau frère, oui !... Hélas, mon Général, mon beau frère ! – Certes, je comprends bien, je comprends, cela ne doit pas être simple au quotidien ! Un homme plutôt remuant...Mais, dites-moi, Margot, c’est bien lui, le civil qui s’est rendu maître à lui tout seul et sans coup férir de cinq Allemands lors des combats dans votre village ? –Eh !...Six, mon Général!... six plus deux morts ! Tous bien vivants au départ, ce qui fait cinq plus trois, ou encore deux fois quatre, cela nous donne… huit, huit en tout!... Et comme vous disiez, sans coup férir et sans aucun doute, mon Général ! – Mmm, je vois ça. Sacré gaillard, non ?... Je n’ai fait que l’entrapercevoir, mais il semble tenir une forme physique des plus étonnantes ! Un grand athlète, sans aucun doute ! L’ennemi a dû passer un sale quart d’heure ! En tout cas!... beau chiffre, pour un civil, beau chiffre !

Faudrait pouvoir lire:

-Mon beau frère, oui !... Hélas, mon Général, mon beau frère !

– Certes, je comprends bien, je comprends, cela ne doit pas être simple au quotidien ! Un homme plutôt remuant...Mais, dites-moi, Margot, c’est bien lui, le civil qui s’est rendu maître à lui tout seul et sans coup férir de cinq Allemands lors des combats dans votre village ?

–Eh !...Six, mon Général!... six plus deux morts ! Tous bien vivants au départ, ce qui fait cinq plus trois, ou encore deux fois quatre, cela nous donne… huit, huit en tout!... Et comme vous disiez, sans coup férir et sans aucun doute, mon Général !

– Mmm, je vois ça. Sacré gaillard, non ?... Je n’ai fait que l’entrapercevoir, mais il semble tenir une forme physique des plus étonnantes ! Un grand athlète, sans aucun doute ! L’ennemi a dû passer un sale quart d’heure ! En tout cas!... beau chiffre, pour un civil, beau chiffre !

Pour la suite, je rassure, Ficelle va pas répéter lépisode déja narré de la bataille.

[Invité]

Je ne sais pas ce que donnerait le fond sans la forme et vice versa. Ils sont indissociables.

[outretemps]

a easter:
Alors là Easter vous m'aidez pas grandement. Ni pic à glace ni brosse à reluire.
je suis sûr que cette neutralité bienveillante n'a rien de psychanalytique. Je suspecte fort que cela cache de la déplaisance, comme pour socque qui m'a, le disant, sauvé la mise. Un petit caillou dans la chaussure!...
Si c'était le cas, je serais ravi de vous l'enlevez.
Encore me faudrait-il savoir à quel pied le chercher. Pourriez-vous m'éclairer? Cela me simplifierait énormément.
En toute sympathie et très demandeur.

[Louis]

Toujours cet art, Outretemps, de faire de grandes péripéties avec de petits riens, toujours cet humour agréable, et ce style de langage si personnel.
Quelques remarques tout de même, mais qui ne nuisent en rien à la qualité du texte :
Il me semble que cette phrase se termine un peu sèchement : « Chacun lui présente à son tour, timide, sa petite croix de Lorraine que lui, magnanime et attentif, signe. ». Pourquoi ne pas apporter une précision sur la gestuelle du « grand homme » lorsqu’il signe ? De quelle façon le fait-il ?
D’autre part, il me semble qu’il manque quelques virgules :
« Vous devriez, mon cher Margot »
« Euh…vous avez d’autre part, m’a-t-on dit, un jeune garçon un peu remuant…
Il manque aussi un accent à « voila » : « Voilà le trio qui fend la foule en délire… »
Quelques remarques typographiques pour terminer : par convention, il faut laisser un espace après les tirets qui marquent les dialogues, et un espace après les trois petits points.

[Invité]

Ah, juste une question que je me suis posée : en quoi est-elle secrète, cette séance de signatures, puisque tout le village sait ? Ne vouliez-vous pas dire plutôt "privée", ou quelque chose du genre ?

[outretemps]

Tout à fait. C'est vrai, le geste de Gaulle, ça mérite de passer plus cinéma!
Pour ce qui est des virgules, je vous suis (aux deux sens) , reconnaissant. Aux anges d'avoir à rajouter, mais à condition que vous guidiez, car le n'avance parmi les mots qu'en parfait aveugle. Alors, je sème, petit poucet, une virgule, un point, suspension? Aucune idée. Aussi, jusqu'ici, c'était surtout "enlever" qu'il me fallait.
Comme dirait socque, "ma générosité", je déborde. Alors, grande méfiance.
Je me disais plus y en aurait et plus ça ferait "riche", mais pas du tout. On m'a dit: elles avaient une place! A dire vrai je me doutais un peu, mais ne savais où. Depuis que corrigé, je me rend compte qu' à lire, c'est comme sur la route les panneaux. Mal placées elles perdent l'intéret même devienne dangereuse: Un 110 à la place d'un stop!
Aussi je me soigne et vous fais confiance, si toutefois vous êtes d'accord. Quant à la typo je vais gaffer aussi. Question, cependant: Pas de majuscule après suspension! Word veut pas. Moi même parfois je trouve une majuscule serait mieux:
Exemple:
Au loin s'étendent les plaines, les villages (on met les trois point histoire de leur laisser le temps)parfois il...
Il admire la plaine, les champs, la lune, et se dit qu'après tout... Soudain à deux mètres...
Alors je verrai minuscule pour la 1 et majuscule pour la 2. Enfin en attendant grand merci. Je vais mettre en forme

[Arielle]

Au loin s'étendent les plaines, les villages (on met les trois point histoire de leur laisser le temps)parfois il (espace)...
Il admire la plaine, les champs, la lune, et se dit qu'après tout(espace)... Soudain à deux mètres(espace)...

Rhôôô !!!

[outretemps]

Ca y est, j'ai compris! Merci. L'espace, c'est derrière que je laissais. Donc espace partout. Excuses, Louis, merci Arielle!
Pour aujourd'hui, j'ai appris ma dose.
Bonne nuit.

[outretemps]

A Louis,
c'est pour vous le message plus haut, rapport aux virgules, navré d'avoir omis. Grandes excuses.

[demi-lune]

Que dire d'autre sinon réitérer une fois encore mon enthousiasme ?
Mais je ne m'en priverai pas car ça ne peut pas faire de mal à l'auteur de lui dire qu'on aime beaucoup ce qu'il fait ! ;-)
PS :

Mon vieux qui revenait, à peine de Tambov-Hôtel, lointain camp en Russie

[boc21fr]

J'attends la suite, impatient...
Je ne vois pas quoi vous dire d'autre outretemps...désolé ;o)

[Yellow_Submarine]

et moi de même, c'est un plaisir de vous lire

[Celeron02]

c'est vrai que c'est excellent - drôle et instructif... cela m'évoque dans le désordre le Sapeur Camenbert, Bécassine et la gouaille d'Audiard... (d'un peu loin, évidemment)

[Rebecca]

Je signe les yeux fermés . Chèque en blanc.
Le talent fut une monnaie reconnue en son temps.

[Sahkti]

Y a pas à dire, j'aime comme tu donnes la grandeur à des micro-histoires et à des tranches de vie en apparence banales. C'est gouleyant, il y a beaucoup d'emphase mais ça ne sent jamais le "trop" (à mes yeux s'entend).
La suite m'attend, je vais voir !

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