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Message  outretemps Ven 22 Jan 2010 - 18:23

J'ai repris cinq ou six dernières lignes de "signature 1"pour rappeler

Notre Invité, voulant aller au plus court se saisit de la belle photo dont nous nous étions si généreusement fendus :

– Dites-moi, Berluecher, c’est bien vous que l’on aperçoit à la fenêtre, sur cette magnifique prise de vue dont-on vient de me faire cadeau ?...

Ficelle se penche, examine la chose, regarde et repose :

– Affirmatif et jusqu’à la ceinture, mon Général !... Moi-même et ma Louise à la fenêtre de notre chambre à coucher!
– Il est vrai que votre épouse a, paraît-il, elle-même activement participé à l’action !
– Ah !, pour ça, nom de D…mon Général, on peut le dire ! Vous pensez bien, pour maîtriser huit hommes armés aux dents, nous n’étions pas trop de deux !
– Cela vous dérangerait-il, mon ami, de me narrer par le menu votre aventure ?

Voilà Tonton tout songeur. S’il s’attendait à ça !

– Vous dire le menu, mon Général... Il y a si longtemps. … Ma Louise peut-être se rappellerait …
– J’entends par là, en détails, Berluecher !... Que vous me narriez par le détail l’action !
– Ah !...Si c’est narrer qu’on appelle « menu » en militaire ! … Alors à vos ordres, je me souviens comme d’hier, mon Général !

De Gaulle que l’affaire semble franchement intéresser, rassuré se rassied, Ficelle reste planté debout comme au rapport.

– Prenez donc un siège, mettez-vous à l’aise, que diable !

Déjà le Maire par derrière, lui glisse un siège mais Ficelle en ruades repousse :

– Merci, mon Général, mais si vous permettez … je me sens plus … plus à la hauteur debout !
– Comme vous voudrez ! … Nous vous écoutons !
– Alors, voilà ! … Voilà, Mon Général. C’était, pour être exact le 18, non, le 19 novembre 44 et je revenais d’arriver de la mine, où je travaille en surface, à l’électrique. Ma Louise me débarrasse de mes gamelles et moi, après avoir rangé ma lampe, me prépare à boire ma « consolante » que je laisse à température mariner derrière le tuyau, sur la cuisinière, quand…
– Votre « consolante », ah !, mais dites moi ! … Voilà un terme qui me rappelle des choses ! N’était-ce point là, le nom que donnaient nos braves travailleurs au « petit blanc » que leur préparaient les « bistrots » ? Ah ! Toute une époque ! Ces petits gobelets trompe-la-mort déposés en bord de fenêtre des tavernes … afin d’éviter aux manœuvriers d’avoir à quitter leurs vélocipèdes sur le trajet du labeur ? Il me semble bien qu’à Colombay même, du temps de…mais poursuivez, mon brave, poursuivez !
– C’était, si vous le dites, Mon Général, sans doute cela, … mais moi, voyez-vous, moi, c’est ainsi que j’appelle la gamelle que je mets …
– … derrière le tuyau de votre cuisinière ! Nous avions compris, mais allez donc plus avant, allez plus avant !

C’était là un ordre des plus militaires. A par trop tergiverser, on eût fini par couper l’élan de l’offensive !

– Excuses, mon Général, mais voilà-t-y pas, nom de …, voilà-t-y pas, que me versant mon p'tit blanc, ma porte d’entrée comme en explosion se pulvérise ! Vous dire la surprise, mon Général ?
Ma Louise et moi, on en était restés complètement chocolat ! Mais alors, ce qui s’appelle chocolat !... Parce que voyez-vous, mon Général, en général, enfin … je veux dire, en temps normal, Attila nous alarme au moindre bruit !
– Attila, comme le prince des Huns ?
– Bien pire, mon Général, bien pire!... Notre dindon !... Au moindre intrus il gueule jusqu’au curé. Alors, de pas l’avoir entendu pousser ses glouglou, ma Louise avait tout de suite compris :

« Hildepute, Ernest ces salauds nous l’ont tué ! » qu’elle me fait !... devant les Boches !

Tout de suite, je réagis : « Louise ! C’est-y des façons de dire devant des étrangers ! Vois-tu seulement, nom de Dieu, l’image que tu donnes de la France ? »

Mais, sauf votre respect mon Général, vous connaissez les femmes … Comme on dit chez nous: la main sur le cœur et le cœur dans la culotte ! ... Alors forcément, au moindre poil qui défrise elles sentent les choses … et quand elles sentent, elles disent, c’est la nature qui parle !

C’est le moment que choisit mon vieux, par nature très méfiant de ses sphincters pour dégager en douce, pointe des pieds, se soulager tandis que Ficelle persiste !

Il avait voulu tout narré par le menu le Général, par le menu lui sera narré !

– Ah si vous les connaissiez, nos Attila !... Chaque année on en garde un pour Noël ! Et ils le savent tous ! Je ne comprends pas, mon Général, mais je jure, ils savent !
Tenez, pour vous dire, nous, qu’on les connait pourtant nos dindons … Même pour aller aux … enfin, pour traverser la basse-cour, on y va au bâton … Faut voir sauter et crier !... Et ce jour-là, rien du tout !... Ma pauvre Louise avait eu bien raison, ils lui avaient balancé un coup de crosse sur le caquet… si bien qu’on a fait Noël le dimanche d’après !

Là, le Grand Homme se fend d’un sourire, puis s’impliquant à son tour :

– Il est bien connu qu’en temps de guerre ce sont toujours les sentinelles les soldats les plus exposés au danger !

Personne, au patelin n’ignorant les soucis que cela lui cause, à mon Tonton, d’avoir à traverser son dindon pour se rendre aux chiottes, ce trait d’esprit de notre chef ne peut mieux tomber !... Enfin un prétexte à hilarité honnête ! Il était temps :
Depuis dix minutes que les pouffées fusent d’entre les ratiches aux membres du Conseil, ils n’auraient plus tenu bien long.

Aussi, une fois de plus, libérés par le Général, rit-on de bon cœur. Enfin, De Gaulle estimant, après un certain temps la marrade suffisante, remet Ficelle sur ses rails :

– Poursuivez, je vous prie, poursuivez!
– Ah, oui ! Le bruit, la porte aux éclats !...Alors, mon Général, aussitôt d’assis je me lève et cours à l’entrée de la cuisine et là, je me retrouve, nom d’ … un revolver sous le nez !... Un type tout en noir, comme on les entend parler à la radio de la mine, vous savez, avec … mon Général, une tête de mort sur son bonnet!
– « Casquette » ! Vous voulez dire « casquette », sans doute ? Les officiers SS arboraient toujours une casquette !
– Si vous le dites, mon Général !... Alors, les autres qui le suivent nous envahissent et s'installent. Moi qui cause parfaitement l'allemand, je saisis sans délai les intensions ! Attendre chez nous que les vôtres s’amènent pour les canarder ! C’est le raffut, déjà, ça tire dans tous les coins !

Afin d’illustrer son narratoire, Ficelle bondit en tire-bouchon et en tous sens. Jamais encore on l’avait vu tournicoter en telles dextérités. Il évite les balles, se baisse, plonge, rampe le parquet, se redresse, se jette contre le mur en imites d’évitement, mimodrame fusils et mitrailles, s’aplatit, dégoupille, lance grenades.
Puis, se redressant essoufflé, le voilà qui recule, un, deux, trois pas avant de revenir, fier altier à son possible, sur ses pas vers notre Général, tout en commentant :

– Et puis, soudain, en voilà un qui descend de mon escalier, fier comme D’Artagnan, révolver à la main !
– Artaban, mon ami, pas D’Artagnan ! Vous confondez avec Dumas ! Artaban, roi des Parthes, fils de Tiridate !... troisième siècle avant !...Mais, continuez, continuez, mon brave !
– Demande pardon, mon Général !... voila donc que d’Artaban descend de l’escalier. Moi, ni une ni deux, planqué embusqué derrière la porte de la cuisine, d'où ma Louise l’a appelé en piège, je lui colle, tout Sparte qu’il est, de toutes mes forces un coup de rouleau à pâtisseries sur le poignet!
– Hmmm! L’offensive!… L’offensive, même sans arme aucune, toujours l’offensive !... Ah, si en 39 on m’avait écouté, au lieu de fuir !... Mais je vous en prie, Monsieur Brelucher, je vous en prie :
– Ber ! … mon Général ! Berluecher avec un « E » au milieu ! …
– Berluecher ! Bien sûr. Excusez cher ami ! Dès qu’on me parle « tactique », voyez-vous, me reviennent à l’esprit toutes ces erreurs par nous commises !… Les Ardennes, la percée de Sedan, Guderian, les chars …Ah !, si l’on m’avait écouté ! … Que n’ai-je eu à mes côtés des hommes tels vous, mon ami ! Quel gâchis eussions-nous évité! Mais je vous en prie, poursuivez, poursuivez !

Le conseil se fend d'un murmure admiratif ! Si De Gaulle avait connu Berluecher, le cours de la guerre…Ben merde alors ! L’intéressé lui-même ne sait comment s’excuser l’absence:

– He ben, mon Général !... Si j’avais su !...Pensez bien que…
– Trop tard, mon ami, trop tard, nous n’y changerons plus rien, lui rétorque De Gaulle, continuons plutôt le récit !
– Enfin bref, tandis que le Boche regarde, incrédule, sa main pendouillante au bout de ce qui lui reste de bras, je saute sur son arme et la lui arrache de ses doigts sanglants.

Nos membres, de Marcel notre maire au moindre, jamais encore n’avaient entendu ainsi parler de l’évènement. C’était là une version des plus inédites que leur servait Tonton ! Aussi, Ficelle, sentant son auditoire captivé, s’anime:

– Tandis que le chef, car c'était bien lui que je venais de neutraliser, hurle de rage et de douleur, voilà que, hop, nom d’un Général, ma Louise lui balance un deuxième coup de rouleau sur le …derrière la casquette pour le faire taire !... Je dois reconnaître, ça m’a bien soulagé de ne plus l'entendre crier …d'autant qu'il sautait, salissait au sang partout et incitait ses collègues aux pires méchancetés!

Le Général acquiesce tandis qu’un nouveau murmure s'élève dans la salle! Ficelle, lui, reprend son souffle avant de finir en apothéose :

– Les Boches, voyant leur chef à ma merci, de surprise et d’effroi, lâchent tous leurs armes : Alors, me retournant vers eux, je…je crie : « Und jetzt, Hände hoch ! Et maintenant, haut les mains tout le monde » !...

Il pile son récit, pointe son doigt révolver en menace sur le nez de son auditeur avant de le détourner vers notre Conseil qui, pris par le récit à son tour, se rend ! De ci de là quelques bras se lèvent, puis retombent.

Notre général, semblant ne rien voir, reste fasciné par le char que montre au premier plan, notre cadeau :

– Une petite question, mon cher Berluecher, à titre d’information : Le char dites-moi : Parlez-moi de l’impact psychologique de l’arrivée du char !
– Psychol …excusez, mon Génér…
– J’entends par là : quel effet a eu sur vous, sur les autres l’arrivé du blindé ?
– Ah ! Capital, mon général, pour tous !... Aux Boches, ça leur a fait dans les têtes et les gestes d’énormes envies d’ailleurs : Donnerwetter et verdammt ! Ca criait et courait de partout en panique !... Quant à moi, vos soldats, au lieu d’avec le char, seraient arrivés comme moi de la mine en vélo, pas sûr, pour être honnête, que j’aurais osé neutraliser le chef et me lancer dans la bagarre !

Les membres, au complet entre-lorgnent de contentement. Les airs entendus succèdent aux clins d’yeux d’estime complice, s’entrecroisent et gratulent !... Comme il avait eu la bonne idée, mon vieux, pour la photo ! … Pour sûr qu’elle allait finir au salon :
Une photo d’Irgentheim accrochée aux murs du Grand Homme ! Si c’était pas la gloire !
Mais, le Général, bien qu’acquiesçant, bémole :

– Sachez, cependant, mon ami, que les troupes dont vous parlez et qui ont soutenu votre action, n’étaient en rien sous mon commandement. Ces soldats dépendaient alors du général De Lattre de Tassigny et je ne suis, hélas, impliqué en rien, directement en cette affaire …
– Si seulement vous pouviez dire cela à ma Louise, mon Général !... Je me tue à lui faire comprendre ! ... Pas plus tard que ce matin, je lui jurais encore, mon Général, que vous n'y étiez pour rien dans toutes les cochonneries qu’il lui a fallu nettoyer ! …. Elle n’a rien voulu savoir !
– Vous eussiez d’ailleurs dû nous la présenter, votre épouse, je me serais fait une joie …
– Pour sûr! … Mais, sans vouloir vous commander, mon Général, je crois que c’est mieux comme ça ! Elle … elle n’aime pas trop sortir voyez-vous … son ménage, vous comprenez ! Elle tient énormément à tout faire propre et, à part regarder passer les enterrements avec le petit Michel, on peut dire que c’est sa vie, le nettoyage ! Alors …
– Une excellente femme d’intérieur, en somme !
– D'intérieur et de partout mon Général ! Si vous saviez, comment de partout !

Craignant de voir le récit virer par trop intime, notre « Invité », toussote un tantinet, puis reprend :

– Eh bien, mon ami ! Je vois que vous avez évité un sacré bain de sang à nos soldats !
– N'empêche, n’est-ce-pas, vous leur direz, mon Général, à vos soldats à quel point j’aurais jamais laissé les Boches leur tirer dessus !... Parce que, figurez-vous, mon Général : C’EST BIEN CE QU’ILS S’APPRÊTAIENT A FAIRE !

Sur ces paroles, le Grand homme lève la séance et ayant contourné la table s’approche de Ficelle. Le conseil en son entier soulagé, se marre en discret avant de partir en un définitif applaudissement :

– Permettez-moi, eu égard à votre courage, de vous offrir, en mon nom propre, mon stylographe en souvenir !

Et le Général, histoire de gestualiser au plus solennel son don, de se fendre d’une double révérence-accolade.

– Mon…Mon Général !

Notre « Invité » ensuite serre des mains et des mains encore :

– Songez bien à ce que je vous ai dit, Monsieur Margot ! Faites un tour aux archives !...Vous ne serez pas déçu !

Et voilà ! Tel qu’il nous était tombé, tel il repartait !

Tonton avec le stylo du grand Charles pour son fait de guerre sans jamais avoir endossé d’uniforme et mon Justin affublé d’un ancêtre révolutionnaire et un fils d’avenir … De Gaulle ne s’était pas déplacé pour rien à Irgentheim. Même s’il n’y croyait qu’à moitié, mon vieux, c’était le genre de nouvelles qu’on ne pouvait qu’arroser ! Parce que le Général l’avait bien dit: Deux hommes d’exception, Ernest et lui ! En tout cas, c’est ce qu’il avait cru comprendre et voulu retenir !
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Message  Invité Ven 22 Jan 2010 - 18:37

Ah, désolée outretemps, mais j'ai été moins convaincue sur ce coup-là, j'ai trouvé l'ensemble un peu mou par rapport à ce à quoi vous nous avez habitués... Enfant gâtée quand il s'agit de votre écriture, je suis.

Mes remarques :
« qu’on les connaît pourtant nos dindons »
« pointe son doigt revolver »
« le char que montre au premier plan, (pourquoi cette virgule ?) notre cadeau »
« l’arrivée du blindé »
« Ça criait et courait »

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Message  Invité Ven 22 Jan 2010 - 18:40

Moi aussi j'ai trouvé que ça manquait de nerf, que ça s'étirait un peu et que même l'humour était poussif ; même le coup du dindon m'a tout juste fait sourire, c'est dire ...

Moi qui cause parfaitement l'allemand, je saisis sans délai les intentions !

– Et puis, soudain, en voilà un qui descend de mon escalier, fier comme D’Artagnan, revolver à la main !

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Message  boc21fr Sam 23 Jan 2010 - 0:55

"A par trop tergiverser"

Je n'ai relevé que celle là...
Enfin si j'en ai vu d'autres mais je n'ai pas eu le réflexe de lancer le bloc-notes avant la lecture...désolé...

Non, moi j'ai décidément apprécié cette lecture, le coup du Dindon hargneux sentinelle stratégiquement placé devant les toilettes, estourbis par un escadron SS en fuite avant que l'officier finisse au rouleau à patisserie...je me suis bien amusé...
En plus, étant enfant, j'ai eu Diondons et oies...
Au moins, quand des centaines d'oies chargent ensemble, cela fait un mur d'ailes qui a de la gueule, mais un Dindon ébouriffé (et isolé) qui fait Glouglou et vous donne des coups de bec, c'est un appel à la casserole direct : comment la nature a bien pu engendrer des espèces si suicidaires ? Je me le demande encore...
Effectivement, il y a quelques petites choses à revoir dans ce passage, pas énormément, juste les fautes déjà relevées et les autres...quelques insoupçonnables signes montrant que le général s'impatiente (mais connus de son ordonnance) feraient merveille...
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Message  Celeron02 Sam 23 Jan 2010 - 11:34

J'ai passé un excellent moment avec cette version alsacienne des oies du Capitole. Très savoureux, merci !
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Message  Rebecca Sam 23 Jan 2010 - 18:10

Je lis toujours avec plaisir.
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Message  Invité Dim 24 Jan 2010 - 8:44

Un petit ponçage ici et là, histoire de lui donner un poli à la hauteur du reste ?
Mais c'est toujour du bonheur de te lire !

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Message  demi-lune Dim 24 Jan 2010 - 9:37

– Enfin bref, tandis que le Boche regarde, incrédule, sa main pendouillante au bout de ce qui lui reste de bras, je saute sur son arme et la lui arrache de ses doigts sanglants.
j'ai buté sur "incrédule" trop recherché par rapport au langage de Ficelle

Les membres, au complet entre-lorgnent de contentement
"s'entrelorgnent", non ?

[/quote]Que n’ai-je eu à mes côtés des hommes tels vous,[quote]
un oubli : tels que vous

(mes remarques sont en désordre)
NB : pas d'accord avec boc21fr : "A par trop tergiverser" me paraît tout à fait correct...

Mon ressenti : Bien aimé mais certes beaucoup moins ébouriffé que d'autres passages que tu nous as mis en dégustation précédemment. On ne boude néanmoins pas son plaisir...
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Message  silene82 Lun 25 Jan 2010 - 16:03

Tu vois l'ingratitude, et tu as plein loisir de la mesurer, outretemps : dès que l'ambroisie des noces de Ficelle perd un chouia de son titre, ouais, moins goûteux que l'autre fois, ouais, il baisse papy, ça doit être la souvenance qui s'entremêle, c'est l'âge, c'est plus vraiment sa faute...
Mes couilles.
C'est toujours bon, poilant, et parfois irrésistible. Ficelle magnifié par son neveu, ça devient un espèce d'archétype alsaco-maigrelet, il existe vraiment, on relit les pages sur son vélo par pur plaisir.
Il sort quand ton bouquin ? Ca me tarde...
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Message  Lucy Mar 26 Jan 2010 - 3:54

Bien, grâce au catalogue, j'ai pu retrouver l'intégralité de ces textes et les ai lus d'une traite. Il se fait tard, du coup, et je dois aller lorgner du côté de mes ratios histoire d'en finir avec l'exam en cours.
En tout cas, il me semble me souvenir d'un autre de tes/vos/je sais plus... textes où il était question de l'Attila de la basse-cour.
J'ai pris beaucoup de plaisir à ces lectures et guetterai la suite des événements.
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Message  mentor Jeu 28 Jan 2010 - 22:15

Rien que pour ça :
vous connaissez les femmes … Comme on dit chez nous: la main sur le cœur et le cœur dans la culotte ! ... Alors forcément, au moindre poil qui défrise elles sentent les choses … et quand elles sentent, elles disent, c’est la nature qui parle !
Truculent Outretemps !
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Message  amandinemary Ven 29 Jan 2010 - 23:23

Bien que je sois une femme, j’étais morte de rire sur ce passage : vous connaissez les femmes … Comme on dit chez nous: la main sur le cœur et le cœur dans la culotte ! ... Alors forcément, au moindre poil qui défrise elles sentent les choses … et quand elles sentent, elles disent, c’est la nature qui parle !

Je n’avais jamais lu ce type de texte, mais j’ai apprécié cette manière humoristique d’aborder l’histoire.
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Message  Sahkti Mer 28 Juil 2010 - 13:45

Les dialogues sont plaisants, je les trouve vifs et bien menés, même si de ci de là, je me dis qu'il y aurait moyen d'intensifier tout cela pour renforcer le rythme et donner encore plus de puissance à l'ensemble.
En même temps, cette espèce de langueur fait partie du charme du récit (et de toute l'histoire de Tonton de manière générale); elle permet d'entrer pleinement dans l'histoire et de la vivre à sa façon, spectateur ravi devant ce qui se trame. Il y a des petits détails qui font toute la différence et donnent vraiment du corps au texte, c'est bien vu.
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