La nuit des tourments
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I-caliméro-I
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La nuit des tourments
C'était un jour comme les autres ou plutôt un soir comme les autres,
Je me penche sur mon énième projet pour pivaut,
Je sais qu'une fois tout fini, ce sera presque la fin de la nuit.
La fatigue m'envahit bien plus forte que la fierté du travail accompli.
Il me tarde d'aller me coucher, dans les bras de Morphée,
De retrouver cette sensation innée d'évasion,
Ne plus avoir à penser.
Il est à peu près quatre heures du mat',
En bas, la rue est animée de soirées bien arrosées,
Et autres réjouissances que procurent l'indépendance et la liberté.
Moi, je suis seul, et quelque chose d'oppressant plane au dessus de ma tête,
Tel une sensation trouble-fête.
Mais qui ne saurait m'atteindre complètement,
Du moins pour l'instant.
Puis le mal-être s'empare de mon être
Je dors... une certitude,
Je dors....c'est sûr,
Pourtant c'est étrange,
Je suis conscient d'un changement,
D'être à la fois acteur et spectateur sans pouvoir agir.
C'est très clair à présent,
Je me fais du mal rien qu'en y pensant,
J'ai l'air d'aimer ce petit jeu incessant,
En explorant les méandres de mes tourments.
Je frôle les limites mais je continue d'aller toujours plus loin,
Je ne contrôle plus rien.
Ne pas penser à mon petit frère,
Ne pas penser à mon petit frère,
Ne plus y songer,
Ne pas...
Plus qu'une seule penser m'obsède,
Je le sens je vais faire un bad trip,
L'inéluctable va arriver telle une matrice
Nourrissant cette cicatrice d'un passé que je n'aurais dû vouloir oublier.
Ne plus y penser,
Se faire mal d'avoir voulu l'effacer.
Quand soudain tout s'enchaîne,
Je me raidis, tremblant de tout mon corps,
Toujours inconscient mais terrorisé.
Ca s'accélère à présent,
Ce sont mes oreilles, sifflant d'un bruit strident,
Différent de celui qui vous fait dire :
"Ah tiens quelqu'un me veut du bien",
Celui-ci bien plus terrifiant,
S'ajoutant au spasme me paralysant,
Je ne sais plus qui je suis, ni où je suis et pourquoi....
Pourquoi...
Mais c'est pourtant loin d'être fini,
Un flash blanc m'ébloui et m'attire un peu comme dans matrix mais en pire.
J'ai peur de mourir,
Un cri semble vouloir s'échapper de ma bouche,
Mais rien, je ne peux pas,
Plus qu'une seule solution pour me détacher de cette illusion,
Me réveiller,
Ne plus penser qu'à ça me réveiller,
En avoir la volonté,
Allez, il le faut !
Il le faut...
Les yeux ouverts et tout transpirants,
Je peux compter mes crampes et autres courbatures,
Me souvenir de cette torture.
Mais je me sens un peu plus rassuré,
Je suis éveillé,
Premier réflexe, posé la main sur le coeur,
Boom Boom Boom
Il n'a jamais battu aussi lentement de toute ma vie,
Alors que je m'attendais à un rythme effréné,
Comparable à une course mal gérée.
Surprenant, flippant même pourtant,
Je regarde mon réveil presque serein.
Cela fait une demi-heure !
Quoi seulement ?
Que je dors !
Ca m'a paru une éternité,
L'émotion passée,
Je me rendors comme si de rien n'était.
Arrivé à pivaut,
Quelques heures seulement après la nuit des tourments,
Je ne dois rien montrer,
Essayer en vain de tout cacher,
De le masquer du mieux possible,
Car aujourd'hui, pas de pitié,
On a exam de B.D,
Pour réussir, ne rien laisser passer,
N'avoir qu'une seule pensée, se concentrer.
Ca se passe plutôt bien aucune préoccupation,
J’ai même de l'inspiration,
Mais à la moindre hésitation,
Je ressasse l'impasse de la nuit passée,
Où prisonnier de moi même,
Je me suis senti partir ou venir,
Tout dépend où l'on se place,
L’essentiel est de ne pas se voiler la face,
Bannir ce qui nous tracassent,
Voir la vérité en face,
Loin des doutes et des menaces,
Sans fuir ce qui nous dépassent.
Je me penche sur mon énième projet pour pivaut,
Je sais qu'une fois tout fini, ce sera presque la fin de la nuit.
La fatigue m'envahit bien plus forte que la fierté du travail accompli.
Il me tarde d'aller me coucher, dans les bras de Morphée,
De retrouver cette sensation innée d'évasion,
Ne plus avoir à penser.
Il est à peu près quatre heures du mat',
En bas, la rue est animée de soirées bien arrosées,
Et autres réjouissances que procurent l'indépendance et la liberté.
Moi, je suis seul, et quelque chose d'oppressant plane au dessus de ma tête,
Tel une sensation trouble-fête.
Mais qui ne saurait m'atteindre complètement,
Du moins pour l'instant.
Puis le mal-être s'empare de mon être
Je dors... une certitude,
Je dors....c'est sûr,
Pourtant c'est étrange,
Je suis conscient d'un changement,
D'être à la fois acteur et spectateur sans pouvoir agir.
C'est très clair à présent,
Je me fais du mal rien qu'en y pensant,
J'ai l'air d'aimer ce petit jeu incessant,
En explorant les méandres de mes tourments.
Je frôle les limites mais je continue d'aller toujours plus loin,
Je ne contrôle plus rien.
Ne pas penser à mon petit frère,
Ne pas penser à mon petit frère,
Ne plus y songer,
Ne pas...
Plus qu'une seule penser m'obsède,
Je le sens je vais faire un bad trip,
L'inéluctable va arriver telle une matrice
Nourrissant cette cicatrice d'un passé que je n'aurais dû vouloir oublier.
Ne plus y penser,
Se faire mal d'avoir voulu l'effacer.
Quand soudain tout s'enchaîne,
Je me raidis, tremblant de tout mon corps,
Toujours inconscient mais terrorisé.
Ca s'accélère à présent,
Ce sont mes oreilles, sifflant d'un bruit strident,
Différent de celui qui vous fait dire :
"Ah tiens quelqu'un me veut du bien",
Celui-ci bien plus terrifiant,
S'ajoutant au spasme me paralysant,
Je ne sais plus qui je suis, ni où je suis et pourquoi....
Pourquoi...
Mais c'est pourtant loin d'être fini,
Un flash blanc m'ébloui et m'attire un peu comme dans matrix mais en pire.
J'ai peur de mourir,
Un cri semble vouloir s'échapper de ma bouche,
Mais rien, je ne peux pas,
Plus qu'une seule solution pour me détacher de cette illusion,
Me réveiller,
Ne plus penser qu'à ça me réveiller,
En avoir la volonté,
Allez, il le faut !
Il le faut...
Les yeux ouverts et tout transpirants,
Je peux compter mes crampes et autres courbatures,
Me souvenir de cette torture.
Mais je me sens un peu plus rassuré,
Je suis éveillé,
Premier réflexe, posé la main sur le coeur,
Boom Boom Boom
Il n'a jamais battu aussi lentement de toute ma vie,
Alors que je m'attendais à un rythme effréné,
Comparable à une course mal gérée.
Surprenant, flippant même pourtant,
Je regarde mon réveil presque serein.
Cela fait une demi-heure !
Quoi seulement ?
Que je dors !
Ca m'a paru une éternité,
L'émotion passée,
Je me rendors comme si de rien n'était.
Arrivé à pivaut,
Quelques heures seulement après la nuit des tourments,
Je ne dois rien montrer,
Essayer en vain de tout cacher,
De le masquer du mieux possible,
Car aujourd'hui, pas de pitié,
On a exam de B.D,
Pour réussir, ne rien laisser passer,
N'avoir qu'une seule pensée, se concentrer.
Ca se passe plutôt bien aucune préoccupation,
J’ai même de l'inspiration,
Mais à la moindre hésitation,
Je ressasse l'impasse de la nuit passée,
Où prisonnier de moi même,
Je me suis senti partir ou venir,
Tout dépend où l'on se place,
L’essentiel est de ne pas se voiler la face,
Bannir ce qui nous tracassent,
Voir la vérité en face,
Loin des doutes et des menaces,
Sans fuir ce qui nous dépassent.
I-caliméro-I- Nombre de messages : 4
Age : 37
Localisation : en france ds le coin le plus paumé de la terre
Date d'inscription : 06/10/2006
Re: La nuit des tourments
"pivaut"... c'est quoi ??
J'aime bien dans l'ensemble, même si c'est aaach'ment perso et pas forcément accessible à tout le monde.
L'utilité de sauter des lignes ? Eviter une trop grande densité ?
Mes encouragements ! ;-)
J'aime bien dans l'ensemble, même si c'est aaach'ment perso et pas forcément accessible à tout le monde.
L'utilité de sauter des lignes ? Eviter une trop grande densité ?
Mes encouragements ! ;-)
Re: La nuit des tourments
Mouais, je ne sais pas si j'ai la dent particulièrement dure aujourd'hui mais là, je n'ai pas grand chose de sympa à dire à part bienvenue parmi nous.
tout d'abord effectivement, les sauts de lignes, c'est pas super mais je suppose que ce ne devait pas être volontaire.
Ensuite, je dirais que je n'ai pas tout saisi, je n'ai pas non plus vu d'intérêt à ce texte. Ce n'est pas de la poésie, ce n'est pas de la prose. parfois, j'ai eu l'impression d'être devant un morceau de journal intime sans trop d'intérêt pour quiconque ne l'a pas écrit, et parfois, tout au plus devant une tentative de montée du suspense, bien trop courte et subitement amenée pour être efficace, me semble t'il.
Bref, pas emballé du tout mais bon, cela reste un avis perso ! Donc pas de panique !
Et même si cet avis peut te sembler pas très accueillant, je le redis bienvenue parmi nous !
tout d'abord effectivement, les sauts de lignes, c'est pas super mais je suppose que ce ne devait pas être volontaire.
Ensuite, je dirais que je n'ai pas tout saisi, je n'ai pas non plus vu d'intérêt à ce texte. Ce n'est pas de la poésie, ce n'est pas de la prose. parfois, j'ai eu l'impression d'être devant un morceau de journal intime sans trop d'intérêt pour quiconque ne l'a pas écrit, et parfois, tout au plus devant une tentative de montée du suspense, bien trop courte et subitement amenée pour être efficace, me semble t'il.
Bref, pas emballé du tout mais bon, cela reste un avis perso ! Donc pas de panique !
Et même si cet avis peut te sembler pas très accueillant, je le redis bienvenue parmi nous !
Charles- Nombre de messages : 6288
Age : 48
Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: La nuit des tourments
Les sauts de ligne à répétition, est-ce volontaire ou non? Parce que si oui, c'est mal utilisé. Tu devrais en utiliser avec parcimonie, dans les moments où tu veux créer des silences, des tentions, des réflexions, mais pas comme ça. A moins que ça ne soit un souci technique.
Que dire du texte. Cela semble très personnel, venir du plus profond de toi. Mélange pas toujours heureux de prose et de poésie. Le découpage apporte une certaine force à l'ensemble, je me dis que ce n'est pas si mal d'avoir vogué entre les deux de la sorte, mais c'est trop long et cette longueur, justement, atténue la puissance du propos.
Que dire du texte. Cela semble très personnel, venir du plus profond de toi. Mélange pas toujours heureux de prose et de poésie. Le découpage apporte une certaine force à l'ensemble, je me dis que ce n'est pas si mal d'avoir vogué entre les deux de la sorte, mais c'est trop long et cette longueur, justement, atténue la puissance du propos.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: La nuit des tourments
bonjour merci pour les commentaires. alors premièremen non le saut de ligne est pa volontaire et deuxiemen effectivemen c'est perso
mais bon pour moi le texte est aussi un exutoire ( je c pa si ça s'écrit comme ça!!!!!!!!!!!!!!!! ( oups ma touche s'est coincée) sinon ben merci pour les compliments. au fait pivo c'est l'école ou je suis!!!!!!!
voilà a +
mais bon pour moi le texte est aussi un exutoire ( je c pa si ça s'écrit comme ça!!!!!!!!!!!!!!!! ( oups ma touche s'est coincée) sinon ben merci pour les compliments. au fait pivo c'est l'école ou je suis!!!!!!!
voilà a +
I-caliméro-I- Nombre de messages : 4
Age : 37
Localisation : en france ds le coin le plus paumé de la terre
Date d'inscription : 06/10/2006
Re: La nuit des tourments
oui ça s'écrit comme ça, c'est d'ailleurs le seul mot écrit sans faute !! Non, je rigole ! ;-)I-caliméro-I a écrit:...le texte est aussi un exutoire ( je c pa si ça s'écrit comme ça!!!!!!!!!!!!!!!!
Tu as raison pour l'idée que l'écriture est un exutoire, à mon idée aussi. Souvent.
A bientôt
Re: La nuit des tourments
Bonjour Calimero et bienvenue.
Il y a quelque chose d'intéressant dans la montée en tension que tu évoques et l'apaisement qui lui succède. Néanmoins, l'ensemble me parait plutôt faible dans la mesure où tu enfermes les mots dans leur sens le plus strict, tu ne parviens pas à leur donner une dimension personnelle, à te les approprier. Rien, ou presque, n'est imagé, tout est écrit, décrit et le texte s'enferme dans une longue description auto-centrée qui laisse un peu le lecteur en marge.
Il y a quelque chose d'intéressant dans la montée en tension que tu évoques et l'apaisement qui lui succède. Néanmoins, l'ensemble me parait plutôt faible dans la mesure où tu enfermes les mots dans leur sens le plus strict, tu ne parviens pas à leur donner une dimension personnelle, à te les approprier. Rien, ou presque, n'est imagé, tout est écrit, décrit et le texte s'enferme dans une longue description auto-centrée qui laisse un peu le lecteur en marge.
Re: La nuit des tourments
Caliméro, salut!
Bon, c'est vrai que ce saut de ligne est un peu gênant... mais bon. nous voilà face à une longue inspiration suivie d'une presqu'aussi longue expiration. Peut-être ai-je manqué de concentration mais l'angoisse suggérée ne l'est peut-être suffisamment pour être perçue comme elle devrait... Une certaine distance, trop de recul par rapport à l'émotion, trop "dite". Je ne sais pas...
Bref, un texte plein de potentiel, une contruction intéressante... j'attends de te lire autrement
Bon, c'est vrai que ce saut de ligne est un peu gênant... mais bon. nous voilà face à une longue inspiration suivie d'une presqu'aussi longue expiration. Peut-être ai-je manqué de concentration mais l'angoisse suggérée ne l'est peut-être suffisamment pour être perçue comme elle devrait... Une certaine distance, trop de recul par rapport à l'émotion, trop "dite". Je ne sais pas...
Bref, un texte plein de potentiel, une contruction intéressante... j'attends de te lire autrement
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