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R.O.R.I

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Message  Machinist63 Ven 29 Jan 2010 - 2:22

R.O.R.I

Chapitre 1




La petite chambrée baignait dans l'obscurité. Quelques flashs lumineux luisaient, triomphant des ténèbres. Une silhouette semblait étendue sur le sommier, sise au alentour de la lucarne. La pièce oubliée du temps, était abandonnée aux songes oniriques du créateur. La lune étincelante parvenait à distiller quelques infimes éclats, aux travers d'épais rideaux brumeux . Dès lors, on parvenait à distinguer, avec plus de précision, le profil de l'entité. C'était un homme d'une corpulence assez imposante. L'individu s'accommodait d'une curieuse machine. Semblable à un casque, elle dissimulait l'ensemble de sa figure. L'objet, d'aspect métallique, exposait plusieurs diodes électroluminescentes de couleurs et d'intensités différentes. Elles expliquaient l'origine des étranges lumières.

Cet instrument peu commun était incontestablement empli d'une certaine singularité. Il possédait six faces communes, liées mais totalement indépendantes, dans leur processus d'animation et de déplacement (horizontal, vertical, et circulaire). Chaque partie exécutait un mouvement particulier. Cette agitation traduisait visuellement de complexes équations mathématiques, constituant le programme sélectionné par l'usager. Les cinq sens de l'être humain, la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher se voyaient dupés par ce savant mécanisme artificiel.
Les fabuleux progrès de la communauté scientifique avaient permis cette surprenante prouesse technologique.

La perfection biologique de l'évolution animale darwiniste se trouvait abusée. La réalité se modifiait par la simple pression d'un doigt sur une touche.
Les réactions biochimiques, propres à l'établissement des différents degrés entre la réalité et l'illusion imaginative, s'estompaient progressivement, jusqu'à même être totalement effacées.
La tragédie prenait forme, et se dessinait avec de plus en plus de précision. L'ébauche faites de traits indécis se métamorphosait en une sublime fresque romantique. La réalité était devenue simulacre et le simulacre réalité.
Le cœur lourd, et le corps las de tout effort, c'étaient les manifestations symptomatiques d'un mal de vivre chronique. Une société perdue dans les méandres de la décrépitude spirituelle. Isolée dans ce vaste univers, les hommes et les femmes de cette petite planète s'inquiétaient de leurs piètres conditions.
Une peur grandissait dans l'esprit d'autrui. La folie, générée par ce mystérieux engin, contaminait rapidement la population. Les instances dirigeantes demeuraient totalement impuissantes.

L'index écrasa l'interrupteur rectangulaire à droite, entre deux gros câbles filaires torsadés. Un petit bip s'en suivit et puis un mot
<< Engage >>


**

Une jeune femme, allongée sur le matelas, criait . Ses poignets et ses chevilles étaient fermement maintenus par du fil barbelés. Le cordage s'ancrait sur la structure métallique du lit. Sa chevelure blonde, éparpillée le long de l'échine, voltigeait aux rythmes des heurts. Son corps se disloquait bizarrement. La poupée s'animait péniblement, et décrivait une agitation irrégulière. L'homme qui l'a dominé n'était pas loin de la tuer.
Le regard de Katarina avait abandonné tout espoir. Le blanc de ses yeux cédait place au rouge infernal. A force de pleurer, ses vaisseaux avaient explosé. Un cours d'eau prenait source, dans les abîmes désolés, d'une âme humaine perturbée, et se manifestait sous la forme de larmes argentées.
Ses gémissements étouffés, ne pouvaient endiguer cet effroyable torrent. Elle ne pouvait s'empêcher de sangloter.
A chaque coup, il semblait lui faire mal, à chaque coup, elle semblait perdre un peu plus espoir.

Ce corps étranger, flasque et répugnant accroupit sur son bassin, suintait une effluve, atrocement écœurante. La pièce était inondée d'un ignoble parfum. Les plus vils pêchés de l'être humain se plaisaient dans cet espace étriqué.
Quelques gouttes perlaient sur le front de l'homme. Des veines se déployaient le long de ses tempes. Cet animal tentaculaire et répugnant, était obnubilé à l'idée, de se délecter de chair. L'ensemble de ses sens se trouvait stimulé par cette savoureuse idée.

Une œuvre divine se voyait déformée, par la main d'un pitoyable pantin. Des coups s'échouaient. Une vague frénétique se brisait sur ce fragile récif. C'était l'œuvre d'un charognard égoïste. La haine transpirait de tout son être. Et sa bouche vomissait un flot de cochonneries.

<< Mon dieu, elle ne tient pas la distance, toujours en train de chialer pour un rien. Remarque c'est pas si désagréable que ça, à vrai dire Chérie, tu m'amuses >> lançait-il en ricanant.

L'écume blanche s'inclinait devant le pourpre, teintant les draps d'étranges colorations vermeilles. Cet homme s'amusait à battre une créature innocente, pour assouvir des fantasmes morbides. Un artiste contemporain en phase avec la violence synchronique de ce monde.

Pendant quelque instant, il laissa égarer ses yeux au delà de ce corps dénudé pour s'évader ailleurs. Un détail finit par le préoccuper.
La pièce vibrait et les décors commençaient à onduler sur les cotés . Les murs et le mobilier s'effaçaient et réapparaissaient comme ballotés par une houle tourmentée. La jeune femme changeait de couleurs. Elle passait par toutes les teintes possibles et imaginables. Katarina finit par hurler encore plus fort ; un cri atroce et violent vint déchirer la nuit.

Une voix émanant des haut-parleurs, interrompit toute l'action :

<< Programme défectueux, erreur fichier igo/480/272 Clam map 670 root /64 >>

***

C'était un problème software avec l'application. Plus d'un mois et demi qu'Anisim travaillait sur cette saloperie de logiciel. Il commençait à perdre patience et éprouvait de plus en plus de mal à programmer cette chose. Le programme semblait se complexifier plus rapidement que sa faculté d'analyse. Il finit par dégrafer les différentes attaches et liaisons qui maintenaient l'imposant appareil à son crane dégarni.
Il savait pertinemment qu'il avait plus d'une semaine et demi de retard pour boucler l'application. Ce gaillard, la quarantaine bien entamée, le visage boursouflé, la bouche épaisse et le nez écrasé, tremblait à l'idée de s'expliquer. Il possédait de grand yeux clairs, surmontés d'épais sourcils. Une calvitie prononcée donnait à son front l'illusion de s'étendre à l'infini. Ce corps potelé éprouvait du mal à s'extirper du lit. Il était ramassé en position fœtale depuis plusieurs heures avec l'imposant appareil.

Il s'agaçait maintenant, assis, sur le bord du lit :
<< Je n'avais jamais rencontré ce genre de problème auparavant, je n'ai fait aucune erreur particulière sur ce fichu programme, l'architecture est parfaite ... et merde >> s'énervait-il.
Un coup à la porte, le fit sursauter, et il renversa par maladresse une pile de micro disques holographiques
«Putain, mais merde qui frappe à la porte à cette heure, bordel ?»

****

Une ombre, un bruit, le pistolet sur la tempe, un murmure. La balle de calibre 9mm lui avait littéralement explosée la face droite du visage. Le trou laissait apparaître l’entière anatomie crânienne dans un jaillissement étonnamment coloré. Le sang était partout, recouvrant sol et mur. On eut même aperçu quelques bouts de cervelle et de cartilage sur le lit. Terrance continuait de tirer et finit par complétement vider son chargeur. Il était dorénavant difficile de reconnaître le visage d'Anasim dans cette bouillie rougeâtre. La carotide continuait de déverser du sang en grande quantité. Le plancher en bois arborait maintenant d'étranges couleurs.

Toute dette doit être respectée, c'est dans l’ordre des choses. On avait attribué ce rôle à Terrance, c’était l’instrument exécutif de la pègre.


*****

On ne pouvait que dénoncer ce genre d’action. Mais la violence était devenue omniprésente dans ce nouveau monde. Elle se propageait comme la peste par le biais des implants et d'internet.
Les implants sont de petites racines artificielles implantées dans le cerveau de chaque individu. Ils facilitent la diffusion d'information contrôlée. Cette graine était envoyé par une sorte de gros percuteur. Il perçait un petit trou au sommet du crane dans l'os pariétal. L'implant était précédemment programmé par des organisations publiques. Il se déplaçait ensuite dans une partie du cerveau entre le lobe occipital et le lobe temporal. Le petit élément finissait par germer dans cette zone, comme un végétal. La germination empêchait toute extraction, sous peine d'en mourir.
Cet outil de quelques microns permet de recevoir des images et du son directement dans la tête. Une grande campagne d'opération obligatoire, pour tous les citoyens, s'était mise en place pendant l'année 2055. Il était impossible de s'y soustraire sous peine de ne plus bénéficier des droits et avantages du citoyen.
Cet instrument de propagande avait été imaginé par les États pour contrôler le flot d'information et l'expansion de R.O.R.I . En moins d'un an,les groupuscules opposés aux régimes avaient déjà réussi à cracker le système. Ils diffusaient à leur tour, des informations. Certaines fréquences entre 2 645 et 2 662 Ghz permettaient d'annuler toute diffusion vidéo. Mais à forte dose, elles finissaient par endommager mortellement le cerveau. De nombreuses personnes continuent encore aujourd'hui, d'installer les implants chez les enfants.

******

Terrance avait 2 ans lorsque un appareil sortait sous l'anagramme (R.O.R.I) (Représentation Opératoire de la Réalité Imagée) en 2054. L'appareil était disponible au départ seulement en location dans de grands complexes spécialisés. Il finit par devenir disponible pour tout particulier désireux d'en profiter chez lui. Il fallait débourser environs 400 dollars. Le produit était vraiment abordable.
On voyait des publicités fleurir un peu partout sur internet, à la télévision et même sur les grandes affiches numériques. Des images en mouvement de plusieurs centaines de mètres étaient disposées dans les plus grandes villes.
Une grande blonde plantureuse faisait la promotion du produit :

« Les chiffres s'entrechoquent, s'écrasent dans cette étrange boite métallique ! Ces petits symboles que génèrent R.O.R.I manifestaient l'aptitude particulière de pouvoir traduire visuellement les lois de l'univers ! Ils vous permettent également de combler un vide obsessionnel, et remplir ce désir inassouvi de vivre pleinement des évènements extraordinaires que vous n'osiez même pas imaginer !! Voici messieurs dames, le divertissement ultime qui renvoie les autres à des vieilleries obsolètes !! Vous voulez voler, parcourir les ruines de l'Égypte ancienne ou encore vivre des aventures tel un super héros ... Rassurez vous, avec R.O.R.I c'est désormais possible. Osez, R.O.R.I, Osez goûter à vos nouvelles vies. !!! »

Le tout était évidemment accompagné d'images et de personnes de tous âges souriantes avec l'appareil sur la tête. Un air enjoué de musique classique renforçait la pertinence du message.
L'appareil était même vivement recommander chez les nourrissons et les enfants en bas âge. Il semblait faciliter et améliorer leurs aptitudes sensorielles. En moins de deux ans, la plupart des gens en possédait un.

R.O.R.I contenait une architecture sophistiquée, une intelligence artificielle capable de s'auto-programmer en fonction d'un environnement et d'un scénario fixé. Les synopsis devaient eux, être conçus, et classifiés en fonction de leurs thématiques.

Au cours de l'année 2054, l'O.N.U par l'intermédiaire de commissions spéciales comme le C.S.R.A ( le Conseil Spécialisées des Réalités Alternatives ) décrétait les différentes violences virtuelles sous R.O.R.I comme illicites. Elles devaient disparaitre pour le bien d'autrui. Au bout de quelques temps, des programmeurs indépendants en "Free Lance" s'engouffraient dans la brèche. Ils lançaient des applications interdites à l'intérieur de marchés parallèles.
Internet devenait le centre névralgique du système "pirate". Cette gigantesque toile tissée par des millions de petites araignées générait diverses petites Plateformes Virtuelles Mobiles. Les P.V.M regroupaient de nombreux sites. Elles dissimulaient en grande quantités de nombreux scripts immorales,violents et pornographiques.

Les gouvernements perdaient définitivement le contrôle en quelques années. Un raz de marée virtuel pulvérisait l'ensemble des institutions politiques et religieuses en plein contexte géopolitique complexe. L'Hindouisme était devenu depuis les années 40, la religion la plus importante. Elle devançait le Christianisme et L'Islam. Cette religion prônait Moksha, c'est à dire la délivrance à l'humanité entière, sous l'étendard de l' UPAU ( Union des Pays Asiatiques Unifiés) qui s'étendait jusqu'aux plateaux de Sibérie Centrale.

De 2042 à 2050, les deux anciennes superpuissances que furent les État Unis et l'ouest de l'ancienne Union des Républiques Socialistes Soviétiques ( devenues aujourd'hui, Union Démocratique des Républiques Soviétiques U.D.R.S) et leurs alliés tentaient de s'unir contre l'UPAU . Mais les deux partis s'opposaient depuis plus de sept ans sur la question nucléaire. On nommait cette période, la petite guerre froide.
Les deux blocs étaient soumis à de fortes pressions populaires. C'est finalement, le 4 Février 2050, influencés par différents lobbys que les deux supers États finissent par trouver et signer un accord.
Il exigeait une diminution symbolique des charges nucléaires entraînant un partenariat économique et idéologique entre les 2 parties.
Dorénavant, pour le bien de l'humanité, l'ensemble des armements atomiques se devait de respecter la limite symbolique des douze kilotonnes. C'était l'égale puissance de la première bombe atomique lancée sur d'Hiroshima le 6 aout 1945.

Quelques six années plus tard, le monde connaissait alors en 2056 la révolution cognitiviste. R.O.R.I avait changé la face du monde. Il venait d'ébranler tous les protocoles de paix.
Sa révolution engendrait l'émergence d'idéologie nouvelle. Elle provoquait bons nombres de guerres civiles sur la planète.
La remise en question de la réalité et des croyances devenait à proprement parlé ingérable. Les gens avaient perdu la raison. Ils ne croyaient plus rien. Le monde vacillait dans une période violente d'une incroyable noirceur.

Aujourd'hui en 2088, tout le monde voit défiler en boucle les victimes d’attentat. Grâce aux implants, on peut désormais voir les images sous tous les points de vue possible. L'État rassure les citoyens et les milices révolutionnaristes diffusent les vraies images. Chaque vidéo renferme son lot d’atrocité. Des hommes, des femmes, et des enfants pleurent et gémissent dans des décors apocalyptiques où seul le rouge semble se distinguer dans ce monde monochrome. Le paysage urbain est ravagé par la guérilla.
Ces images censurées par le Régime circulent à l'intérieur des implants et d' Internet grâce aux hackers. Ils sont acquis à la cause des différents groupes ''terroristes''.

La vidéo la plus insoutenable était probablement celle de cette jeune enseignante enceinte. Elle avait le visage brulé et l'abdomen déchiqueté.
A quelques mètres d'elle, on percevait son fœtus baignant et macérant dans une mare de sang. Les corps et les membres mélangés reposaient sur cette crasse qui semble recouvrir la plupart des mégalopoles.
La déflagration s'était produite vers une école. Le bus scolaire était piégé. Il n’avait laissé aucune chance à l’institutrice et aux élèves.

*******

Tout en essuyant son silencieux , légèrement souillé par cette sève grenat. Terrance admirait son travail, impassible. L'idée d'avoir accomplit cette besogne rapidement, le satisfaisait.
La lampe au plafond éclairait péniblement. La lune projetait quelques éclats, plongeant l'ensemble dans une ambiance tamisée. La chambre était dépouillée de quasiment tout mobilier, à l'exception de la table de nuit et du lit. Une tapisserie blafarde, ornée de motifs monotones, recouvrait les murs. Les câbles, R.O.R.I et les ordinateurs étaient posés à même le sol. Ils recouvraient facilement 70 % de la surface. Une véritable mine d'or pour l'initié aux hautes technologies !

Terrance ne put s'empêcher de lâcher quelques mots au corps inanimé:
« Probablement personne n'iras pleurer ta mort. Un autre te remplacera dans la journée de toute façon. T'aurais du livrer la marchandise à l'heure, comme convenu... »

L'assassin commençait à fouiller sa victime pour valider le contrat.
Malheureusement, il ne trouva rien sur la dépouille même en examinant la marmelade empourprée. En regardant par terre, il finit par découvrir quelque chose. A un mètre du cadavre, sur le plancher cramoisi, se trouvait la puce argentée. La déflagration du pistolet l'avait certainement projetée jusqu'ici. Il l'a prit par le bout des doigts pour la déposer sur son scanner personnel.
Le petit écran finit par afficher, mission complète Anasim Stanlisnaus.
Anasim était né il y a plus de 40 ans à Novossibirsk dans l'ancienne Russie. Sa mère l'avait probablement abandonné. Il s'était donc retrouvé dès son plus jeune âge livré à lui même. L'enfant avait ensuite été recruté par un groupe extrémiste Moksha. Cette colonie hindouiste s'était particulièrement bien implanté dans cette zone géographique. Dans ces régions, la plupart des jeunes sont enrôlés par les U.M.N (Unité Mobile et Numérique). Elles formatent leurs vies dans l'unique finalité de leur inoculer les bases de la programmation ( R.O.R.I et réseaux informatiques).
De grosses machines fixent à chacun, un mouchard à la base du cou. L'organisation est capable de connaitre la position Satellite en temps réel de chaque élément. Cette technique permet également d'augmenter la productivité de chaque programmeur en les regroupant dans certaines zones prédéfinies. Ils sont parfois envoyés dans des pays étrangers pour semer la divine parole numérique dans les contrées ''infidèles''

********

Terrance éteignit la lumière. Le filament incandescent de la lampe disparut, laissant la pièce sombrer peu à peu dans les ténèbres. Tranquillement, il prit l'escalier pour descendre les 3 étages qui le séparait du rez de chaussée. Les marches étaient particulièrement dégoutantes. C'était tout à fait symptomatique des motels pouilleux de la ville. Seuls les programmeurs, les toxicomanes et les prostituées résidaient ici.
Quand il eut franchi le seuil de la porte de sortie, il se sentit revivre. Tout émerveillé, il levait la tête au ciel découvrant la lune avec son histoire géologique mouvementée. Ce magnifique astre illuminait de bonheur le cœur de chaque spectateur. Malheureusement, trop peu de personnes se laissait envoûter par cette poésie visuelle. Les individus n'y prêtaient guère attention maintenant.
L'humanité avait oublié, qu'il existait la haut dans le firmament encré, des millions de flambeaux ardents, brûlants et incandescents qui chaque soir scintillent tels des diamants lorsque le soleil cède sa place au crépuscule .
4 heures 30 du matin, il était maintenant temps de rentrer. C'était une belle soirée étoilée d'hiver. Il n'y avait encore eu aucune explosion, juste de temps à autre quelques détonations lointaines. Un vent sec et virevoltant s'échouait sur la grande ville. La brise, glaciale, fouettait son visage. Terrance déambulait sur le trottoir, l'esprit absorbé par ses pensées.
Il arriva dans sa chambre vingts cinq minutes plus tard. Terrance souffrait d'insomnie depuis l'enfance. Chaque soir, il prenait ses pilules de benzodiazépines. Elles lui permettaient de dormir pratiquement deux heures par nuit. Cette molécule était devenue vitale pour son métabolisme et son équilibre mental. Dix minutes plus tard, il finit par être emporté dans le monde des rêves. Il dormait sur le canapé.

*********

«  Les personnes que nous avons rencontrées au fil de nos vies, nous ont toutes involontairement menti. Elles ont contribué à faire mouvoir cette mécanique diabolique qui s'anime partout dans l'univers. Ne croyez pas en leurs histoires. Leurs mots ne sont pas mots, leurs phrases ne sont pas phrases, juste des manifestations d'un ensemble de sensations physiologiques tronquées qui ne dévoilent aucunement la vérité. » dit la voix

'' silence ''

« Au début, je n'ai pas vraiment su comment interpréter tous les signes, qui annonçaient la mutation. J' ai commencé à perdre le fil de mes idées, de mes envies, de mon esprit. J'ai divagué sur un océan de sensations spéciales, de stimuli anormaux, comme naufragé à bord d'une barque mystique. Et ma vision de la réalité s'en est retrouvée transcendée.
Mon corps semblait se faire distancer par ma propre conscience. Des bribes d'informations envahissaient mon esprit par le biais d'images, de sons, voire de sensations. Ces fragments renfermaient vraisemblablement quelque chose de particulier pour générer une tension extrême à l'intérieur de ce corps, de mon prétendu corps.
Mes yeux ne voyaient plus ce qu'ils devaient voir. Ils étaient arrivés au delà de toute chose, au delà de la compréhension.
De nombreuses fois, mon enveloppe s'est mise à vaciller, comme possédée par une entité démoniaque. Mes doigts se crispaient contre n'importe quels objets pour ne pas sombrer. J'ai eu peur de ne pas revenir, mais j'ai compris, et ai réussi à saisir l'essentiel.
Cette histoire conte mon voyage, aux confins de ma propre conscience de mon propre univers. » continua la voix

'' silence ''

« Au commencement » conclut la voix

Terrance se vit déambuler dans un désert, quelque part dans l'univers. Il voyait cette colline au loin à l'horizon. Il était comme obnubilé par l'endroit, inextricablement attiré par sa forme, sa couleur et l’atmosphère qu’elle créait. Ce point vert, lointain, accueillait probablement une végétation luxuriante pour ainsi scintiller.
Les minutes défilaient, et l'astre se mouvait dans le firmament, entamant sa folle poursuite pour rattraper les lunes.

Une brise vint lui souffler à l'oreille qu'un jour, le soleil y parviendrait.

«  M'en voilà rassuré, dit-il. A vrai dire, j'éprouve tant de peine pour lui qui semble incapable de parvenir à ses fins »

La route s'étirait, et ses jambes le faisaient terriblement souffrir. Ses pieds nus étaient maintenant recouverts de sang noirci. L'exercice était réellement éprouvant. Le sable, brûlant, avait entamé la plante de ses pieds meurtrie.

La colline semblait tout de même se rapprocher à petits pas et l'appelait en chantonnant. Son cœur se mit à battre encore plus fort. Il pouvait presque sentir le sang jaillir partout dans le corps.

«  J'arrive mon amour, tes chansons enivrent mon cœur d'une telle ardeur que je braverai cette route incandescente pour embrasser ta magnifique silhouette » criait-il en courant

Il aimait cette colline plus que tout au monde. Terrance en est devenu éperdument amoureux lorsqu' il l'a entraperçue la toute première fois, quelques minutes plus tôt. Quand il la voyait ainsi se rapprocher de lui, sa verge ne pouvait s'empêcher de s'agiter sur le rythme de sa poitrine.

Cette sculpture du temps, avait probablement été façonnée par des siècles d'érosion ou par la chute de météores. Terrance en profitait pour la dévorer du regard, et savourer silencieusement sa courbe divinement attirante.
En dehors de ce mamelon olivâtre pointé vers les cieux, il n'y avait aucune vie animale ou végétale sur ce monde. Rien que cette montagne cristalline au reflet vert dominant le néant qui s'étendait à ses pieds.

Il arrivait enfin à ses pieds et il ne put s'empêcher de verser une larme sincère pour lui montrer à quel point il était heureux de la voir si proche de lui.
Elle en fut émue et finit par cesser de chanter. Elle vint lui expliquer l'histoire de ce monde, pendant qu'il entamait l’ascension.
« Tant d'années que j'attends de voir quelqu'un, tant d'années à espérer la venue de celui à qui je dois dicter mon histoire, l'histoire de ma vie et te voilà enfin, déjà à m'escalader »

_ Je crois être né pour t'écouter, tant tes paroles enivrantes me donnent envie de danser
_ Écoute avant tout le poème que j'ai à te susurrer, dit elle

Une onde vint faire trembler tout cet édifice érigé vers le ciel. Une lance effilée à la pointe dangereusement tranchante se mettait à osciller. Des craquements s'ensuivirent et une petite fente commença à s'ouvrir à l'ouest. Une voix caverneuse et grave entamait une poésie

« 
Des regards de l'instant pour un ensemble d'émotions inconnues ;
Silhouettes furtives dans la brumeuse réalité d'un univers infini,
Qui ruissèlent dans tous les sens pareil à une grande ignominie.
Les ombres du jour et de la nuit, prennent des formes incongrues.

Parfois, je me divertis à les regarder se pavaner sous mes yeux,
Cette gigantesque symphonie discordante régie par l'entropie.
Une masse de bruit, d'odeur, en mouvement sans réelle répit,
Se déversant tel un torrent contre les artères de la ville mise à feu.

Ce flot, remuant tant de rancœur exaltant le sang des badauds;
Tourmentés par tous les divertissements absurdes et sardoniques,
Auxquels ils ne pouvaient se soustraire de manière endémique,
Remontait des abîmes depuis le styx sous la forme d'un flambeau.

Offrande diabolique façonnée par les propres mains de Lucifer,
Ayant soigneusement veillé à y verser une goutte de son sang ;
Liqueur que l'on retrouve dans le cœur en proie au tourment,
Semant quantités de lamentations, et de complaintes sincères. »

_ Quel poème troublant, je sens un peu de tristesse et de rancœurs dans ta poésie, dit-il

_ En effet, mon amertume et ma déception m'ont fait détruire ce monde. J'ai tué tous ces gens tant ils me saccageaient, tant ils souillaient l'ensemble de mon corps par toutes leurs activités. Ils avaient fini par ne plus m'écouter, lâche-t-elle avec tristesse, déversant de l'eau en cascade

Elle lui expliqua ensuite comment elle avait anéanti le monde en ouvrant la terre aux abîmes. Puis elle enferma toute la civilisation dans ses entrailles pour les compresser comme on presse un fruit pour en extraire son jus.

« Poussière d'étoiles, Poussière mystique pleine de vie pour semer encore et encore, je suis Gaïa et la vie renaîtra » chantonnait elle depuis quelques minutes.

Elle venait de tirer toute la substantifique moelle de la civilisation. C'était sa troisième fois en douze mille ans !
Cette essence composée de sang et d'alliages venait d'éclore en un colossal polype rempli d'émeraude.

«  J'ai besoin que tu me fasses l'amour pour faire éclore ce cocon de jade, jouis en moi Terrance, de tout ton être, de toute ton âme et redonne vie à ce sinistre monde, redonne à sa mère un nouvel enfant » conclut Gaïa

La boursouflure verte se mit à chanceler lorsque son phallus lâcha sa liqueur dans l'orifice précédemment ouvert. L'étendue verdâtre voyait à sa base une lueur naissante progresser rapidement, sans bruit. L'étincelle devint lumière, et illumina petit à petit le dôme vert.
Tout devint brillant, voir incandescent, son corps amorçait sa fusion avec l'élément et tout finit par exploser dans un artifice de lumière aux couleurs fantastiques.
C'est ainsi qu'il a donné vie à la vie par une étreinte charnelle entre son corps fait de chair et Gaïa faite de roches.


Terrance se réveilla en sueur, encore troubler par ce rêve mystérieux. Cette même voix toute les nuits, l'interpellait et énonçait de grande tirade métaphysique.
Quelle est-elle ? Qui est-elle ?

Machinist63

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Message  Lucy Ven 29 Jan 2010 - 2:39

Le texte est dense, alors je me permets une petite pause.
On ne pouvait que dénoncer ce genre d’action. Mais la violence était devenue omniprésente dans ce nouveau monde. Elle se propageait comme la peste par le biais des implants et d'internet.
Les implants sont de petites racines artificielles implantées dans le cerveau de chaque individu. Ils facilitent la diffusion d'information contrôlée. Cette graine était envoyé par une sorte de gros percuteur. Il perçait un petit trou au sommet du crane dans l'os pariétal. L'implant était précédemment programmé par des organisations publiques. Il se déplaçait ensuite dans une partie du cerveau entre le lobe occipital et le lobe temporal. Le petit élément finissait par germer dans cette zone, comme un végétal. La germination empêchait toute extraction, sous peine d'en mourir.
Cet outil de quelques microns permet de recevoir des images et du son directement dans la tête.
Ce passage tombe comme un cheveu sur la soupe. J'étais bien partie dans l'histoire racontée quand : Bam ! Une explication de ce que sont les implants. Je ne veux pas ça, en tant que lectrice. Fais-moi comprendre ce que sont les implants d'une autre manière. Là, ça casse le rythme.
J'y retourne.
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Message  Lucy Ven 29 Jan 2010 - 3:06

Un bon texte, ouais ! Des petites misères côté orthographe, mais des fortiches pointeront le doigt dessus ( je m'y collerais le jour où je n'en ferai plus, moi-même... ) Pas mon rayon, alors ce que je vais dire sur le texte n'est pas fameux. Désolée !

L'Hindouisme était devenu depuis les années 40, la religion la plus importante. Elle devançait le Christianisme et L'Islam.
Plutôt sympa, ça fait changement.

Aujourd'hui en 2088…
tout ce qui est avant est intéressant, mais j’aurais préféré l’apprendre au fur et à mesure. J’imagine une adaptation cinématographique : tout ce qui vient d’être expliqué serait coupé. On ne peut pas tout dire. Ce qui m’intéresse, c’est cet « aujourd’hui », ce « 2088 ». N’ayant aucune mémoire, j’ai déjà tout oublié de ce que je viens de lire. Ces infos super importantes pourraient être distillées tout au long du récit, à des moments choisis, pour ne pas noyer le lecteur niaiseux ( moi ! ^^ ) sous un flot de renseignements. Laisser le temps au lecteur de rentrer dans le récit, de poser ses marques…

4 heures 30 du matin, il était maintenant temps de rentrer. C'était une belle soirée étoilée d'hiver. Il n'y avait encore eu aucune explosion, juste de temps à autre quelques détonations lointaines.
Là, j’aime beaucoup. L’ambiance est posée, je vois dans quel monde vit Terrance… et je me dis que je suis bien ici, tout compte fait. On ne connaît pas notre chance de vivre dans un monde à peu près secure.

Bref, en cas de suite postée sur le site, je lirai.
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Message  Invité Ven 29 Jan 2010 - 6:44

Je rejoins Lucy : à mon avis, votre texte n'évite pas un écueil courant dans la science-fiction, c'est à dire la présentation maladroite du contexte au lecteur. Ici, elle parasite l'histoire, l'interrompt au lieu de s'y intégrer. Dans le même ordre d'idée, les considérations moralistes du narrateur (exemple : "On ne pouvait que dénoncer ce genre d’action") gênent aussi. En tant que lectrice, j'aime me faire ma propre opinion sur l'univers présenté et non qu'on me dise quoi en penser. Enfin, toujours dans la présentation du contexte, vous avez tendance à mélanger anarchiquement présent et passé, ce qui ajoute à l'impression de maladresse.
Votre ponctuation, selon moi, a tendance à casser le rythme des phrases. Je détaille ci-dessous.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !

Mes remarques de forme sutr le texte :
« étendue sur le sommier, sise (la construction de la phrase incite à penser que c’est le sommier qui est sis, sans « e » à la fin, vers la lucarne, et non la silhouette) aux alentours de la lucarne »
« La pièce oubliée du temps, (pourquoi une virgule ici ?) était abandonnée aux songes »
« quelques infimes éclats, au (et non « aux », dans cette expression) travers »
« Dès lors, on parvenait à distinguer, avec plus de précision, (je trouve que le fait d’encadrer « avec plus de précision » de virgules alourdit l’ensemble) le profil de l'entité »
« L'ébauche faite (et non « faites ») de traits indécis »
« Isolés dans ce vaste univers, les hommes et les femmes »
« Un petit bip s'ensuivit (et non « s’en suivit ») »
« du fil barbelé (et non « barbelés ») »
« Son corps se disloquait bizarrement. La poupée s'animait péniblement » : je trouve les deux adverbes en « ment » trop rapprochés
« L'homme qui la dominait n'était pas loin de la tuer »
« Un cours d'eau prenait source, dans les abîmes désolés, (pourquoi une virgule ici ?) d'une âme humaine perturbée »
« Ses gémissements étouffés, (et ici ?) ne pouvaient endiguer »
« Ce corps étranger, flasque et répugnant (en revanche, j’en mettrais bien une ici) accroupi (et non « accroupit ») sur son bassin, suintait un (et non « une ») effluve, atrocement écœurant (et non « écœurante ») » : la construction correcte, c’est : « De ce corps étranger (…) suintait un effluve »
« Les plus vils péchés »
« Cet animal tentaculaire et répugnant, (pourquoi une virgule ici ?) était obnubilé à l'idée, (et ici ?) de se délecter de chair »
« au-delà de ce corps dénudé »
« onduler sur les côtés »
« son crâne dégarni »
« de grands yeux clairs »
« Un coup à la porte, (pourquoi une virgule ici ?) le fit sursauter »
« lui avait littéralement explosé (et non « explosée ») la face droite »
« On eût même aperçu »
« au sommet du crâne »
« continuent encore aujourd'hui, (pourquoi une virgule ici ?) d'installer les implants »
« Il fallait débourser environ (et non « environs ») »
« cette étrange boîte métallique »
« Ces petits symboles que génèrent R.O.R.I manifestaient l'aptitude particulière » : un cas particulier de mélange incongru de présent et de passé dans les explications du contexte
« L'appareil était même vivement recommandé »
« la plupart des gens en possédaient un »
« le Conseil Spécialisé (et non « Spécialisées ») »
« Elles dissimulaient en grandes quantités de nombreux scripts immoraux »
« L'Hindouisme était devenu depuis les années 40, (pourquoi une virgule ici ? Si vous voulez isoler le membre de phrase « depuis les années 40 », je pense préférable de l’encadrer par deux virgules, sinon la phrase me paraît déséquilibrée) la religion la plus importante »
« On nommait cette période, (pourquoi une virgule ici ?) la petite guerre froide »
« C'est finalement, (et ici ?) le 4 Février 2050, influencés par différents lobbys (mais j’en verrai bien une ici) que les deux supers États »
« lancée sur Hiroshima (et non « d’Hiroshima ») le 6 août »
« Quelque (et non « Quelques », quand ici le mot est synonyme de « environ ») six années plus tard »
« Elle provoquait bon nombre (et non « bons nombres ») de guerres civiles »
« à proprement parler »
« le visage brûlé »
« Tout en essuyant son silencieux , légèrement souillé par cette sève grenat. (je pense qu’une virgule s’impose à la place de ce point, sinon la phrase est incomplète) Terrance admirait son travail »
« L'idée d'avoir accompli (et non « accomplit ») cette besogne rapidement, (pourquoi une virgule ici ?) le satisfaisait »
« personne n'ira (et non « n’iras ») pleurer ta mort »
« T'aurais dû livrer »
« Il la (et non « l’a ») prit par le bout des doigts »
« Le petit écran finit par afficher, (plutôt qu’une virgule, je pense qu’il serait préférable de séparer l’intityulé sur l’écran par des guillemets, puisque vous citez quelque chose qui s’affiche, qu’on lit dans le récit) mission complète Anasim Stanlisnaus »
« livré à lui-même »
« Cette colonie hindouiste s'était particulièrement bien implantée »
« De grosses machines fixent à chacun, (pourquoi une virgule ici ?) un mouchard »
« connaître la position Satellite »
« les 3 étages qui le séparaient »
« particulièrement dégoûtantes »
« trop peu de personnes se laissaient envoûter »
« L'humanité avait oublié, (pourquoi une virgule ici ?) qu'il existait là-haut dans le firmament encré, (si vous souhaitez isoler le membre de phrase « dans le firmament encré », il me semble préférable de l’encadrer par deux virgules) des millions de flambeaux »
« vingt-cinq minutes plus tard »
« Les personnes que nous avons rencontrées au fil de nos vies, (pourquoi une virgule ici ?) nous ont toutes involontairement menti »
« au-delà de toute chose, au-delà »
« Cette sculpture du temps, (pourquoi une virgule ici ?) avait probablement été façonnée »
« qui s'étendait à ses pieds.

Il arrivait enfin à ses pieds » : la répétition se voit, je trouve
« à te susurrer, dit-elle »
« Qui ruissellent dans tous les sens pareils »
« Les ombres du jour et de la nuit, (pourquoi une virgule ici ?) prennent des formes »
« la (puisque c’est la symphonie qu’on regarde se pavaner) regarder se pavaner sous mes yeux,
Cette gigantesque symphonie discordante »
« sans réel (et non « réelle ») répit »
« remuant tant de rancœur exaltant le sang des badauds; (pourquoi cette séparation entre le substantif et son qualificatif alors qu’on est visiblement dans le cœur de la phrase ?)
Tourmentés »
« se soustraire de manière endémique » : qu’est-ce que cela signifie, « se soustraire de manière endémique à quelque chose » ?
« depuis le Styx »
« chantonnait-elle depuis quelques minutes. »
« Tout devint brillant, voire incandescent »
« encore troublé par ce rêve mystérieux »
« Cette même voix toute les nuits, (pourquoi une virgule ici ?) l'interpellait et énonçait de grandes tirades métaphysiques »

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