Ombre de Lune...
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Lui
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Ombre de Lune...
Ombre de Lune
Bonheur disparu
Amour envolé…
Autour de lui le souffle du vent fait gémir chacun des arbres de cette immense forêt, les nuages semblent pleurer la disparition de l’un des leurs. Le froid s’insinuait dans son ample manteau, engourdissant chacun de ses membres, présageant la glaciale étreinte de la mort, préludes d’une fin désirée.
Il est seul.
Le hurlement solennel du loup le tira des ses mornes pensées. Les phares d’une voiture éclairèrent le sombre chemin qui s’étendait devant lui. Il se blottit derrière un large hêtre, plus par sens théâtrale que par nécessité, et observa les occupants de cette jeep aux allures vieillissantes.
Un vieil homme barbu et une femme qui, jadis, avait due être belle s’y tenaient, bien droit sur leurs siège de cuir rongé. Reflets de ce qu’il aurait pu devenir. Avec elle. Elle, qui avait su remplacer le sentiment d’extase artificiel que lui procurait son héroïne journalière. Ce sentiment de « planer » étant remplacé par la simple vue de ces yeux d’un bleu si profond, plus profond que le plus tourmenté des océans, mais un océan dans lequel on ne pourrait pas nager, juste se noyer.
Chaque murmure de la forêt lui rappelait sa voix, et chaque souffle du vent le confortait dans sa décision. Sa décision de la rejoindre à tout jamais.
Le point de rendez-vous qu’il c’était fixé avec celle qu’il aima, et qu’il aimait toujours, se rapprochait, il le savait. Son pas se ralentissait, sa résolution vacillait, malgré la réflexion dont il avait fait preuve, le sifflement des feuilles perdait peu à peu ses intonations humaines, le gémissement des arbres se rapprochait de plus en plus de simples craquements de branches.
Ses pieds se faisaient lourds, la pluie ralentissait sa marche et laissait le temps aux pensées, aux doutes qu’il ne s’était pas permis…C’est alors que le pont se dessina.
La rambarde, suffisamment haute pour empêcher la vie de trépasser accidentellement ne l’arrêterai pas. Il la franchi d’un geste désinvolte et observa le vide qui s’ouvrait sous ses pieds.
Ce vide béant qui semblait ne pas finir raviva en lui une terreur indicible, une terreur venue du plus profond des âges.
Il se tenait à l’aube de la mort.
Et on ne peut pas empêcher le soleil de se lever…
Bonheur disparu
Amour envolé…
Autour de lui le souffle du vent fait gémir chacun des arbres de cette immense forêt, les nuages semblent pleurer la disparition de l’un des leurs. Le froid s’insinuait dans son ample manteau, engourdissant chacun de ses membres, présageant la glaciale étreinte de la mort, préludes d’une fin désirée.
Il est seul.
Le hurlement solennel du loup le tira des ses mornes pensées. Les phares d’une voiture éclairèrent le sombre chemin qui s’étendait devant lui. Il se blottit derrière un large hêtre, plus par sens théâtrale que par nécessité, et observa les occupants de cette jeep aux allures vieillissantes.
Un vieil homme barbu et une femme qui, jadis, avait due être belle s’y tenaient, bien droit sur leurs siège de cuir rongé. Reflets de ce qu’il aurait pu devenir. Avec elle. Elle, qui avait su remplacer le sentiment d’extase artificiel que lui procurait son héroïne journalière. Ce sentiment de « planer » étant remplacé par la simple vue de ces yeux d’un bleu si profond, plus profond que le plus tourmenté des océans, mais un océan dans lequel on ne pourrait pas nager, juste se noyer.
Chaque murmure de la forêt lui rappelait sa voix, et chaque souffle du vent le confortait dans sa décision. Sa décision de la rejoindre à tout jamais.
Le point de rendez-vous qu’il c’était fixé avec celle qu’il aima, et qu’il aimait toujours, se rapprochait, il le savait. Son pas se ralentissait, sa résolution vacillait, malgré la réflexion dont il avait fait preuve, le sifflement des feuilles perdait peu à peu ses intonations humaines, le gémissement des arbres se rapprochait de plus en plus de simples craquements de branches.
Ses pieds se faisaient lourds, la pluie ralentissait sa marche et laissait le temps aux pensées, aux doutes qu’il ne s’était pas permis…C’est alors que le pont se dessina.
La rambarde, suffisamment haute pour empêcher la vie de trépasser accidentellement ne l’arrêterai pas. Il la franchi d’un geste désinvolte et observa le vide qui s’ouvrait sous ses pieds.
Ce vide béant qui semblait ne pas finir raviva en lui une terreur indicible, une terreur venue du plus profond des âges.
Il se tenait à l’aube de la mort.
Et on ne peut pas empêcher le soleil de se lever…
Ombre de Lune
Bonheur mystérieux
Amour retrouvé
Bonheur mystérieux
Amour retrouvé
...
Lui- Nombre de messages : 6
Age : 28
Localisation : Suisse !!!
Date d'inscription : 29/01/2010
Re: Ombre de Lune...
Je ne comprends pas du tout la dernière phrase dans l'ensemble du texte ; à part ça, je trouve celui-ci maladroit, nébuleux, et l'histoire qu'il raconte plutôt banale...
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« Autour de lui le souffle du vent fait gémir chacun des arbres de cette immense forêt, les nuages semblent pleurer la disparition de l’un des leurs. Le froid s’insinuait dans son ample manteau » : pourquoi la première phrase au présent alors que, me semble-t-il, la narration se passe pour l’essentiel au passé ?
« Il est seul.
Le hurlement solennel du loup le tira de (et non « des ») ses mornes pensées » : même problème de cohérence des temps
« plus par sens théâtral (et non « théâtrale ») »
« une femme qui, jadis, avait dû être belle »
« sur leurs siège » : « sur leur siège » (chacun) ou « sur leurs sièges » (si on pense à l’ensemble des deux sièges)
« Le point de rendez-vous qu’il s’était fixé avec celle qu’il avait aimée (la concordance des temps demande ici le plus-que-parfait), et qu’il aimait toujours »
« empêcher la vie de trépasser accidentellement » : expression inutilement alambiquée, à mon avis, surtout pour une notation aussi banale que la hauteur du garde-fou ; la vie qui trépasse, cela ne veut pas dire grand-chose, je trouve
« ne l’arrêterait pas. Il la franchit d’un geste désinvolte »
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« Autour de lui le souffle du vent fait gémir chacun des arbres de cette immense forêt, les nuages semblent pleurer la disparition de l’un des leurs. Le froid s’insinuait dans son ample manteau » : pourquoi la première phrase au présent alors que, me semble-t-il, la narration se passe pour l’essentiel au passé ?
« Il est seul.
Le hurlement solennel du loup le tira de (et non « des ») ses mornes pensées » : même problème de cohérence des temps
« plus par sens théâtral (et non « théâtrale ») »
« une femme qui, jadis, avait dû être belle »
« sur leurs siège » : « sur leur siège » (chacun) ou « sur leurs sièges » (si on pense à l’ensemble des deux sièges)
« Le point de rendez-vous qu’il s’était fixé avec celle qu’il avait aimée (la concordance des temps demande ici le plus-que-parfait), et qu’il aimait toujours »
« empêcher la vie de trépasser accidentellement » : expression inutilement alambiquée, à mon avis, surtout pour une notation aussi banale que la hauteur du garde-fou ; la vie qui trépasse, cela ne veut pas dire grand-chose, je trouve
« ne l’arrêterait pas. Il la franchit d’un geste désinvolte »
Invité- Invité
Re: Ombre de Lune...
pas très gai
mais bien écrit, surtout si tu as l'âge que tu affiches
mises à part quelques erreurs de français assez faciles à corriger pour la plupart
pour d'autres c'est plus subtil, notamment au niveau des mélanges de temps que tu opères, hésitant entre présent, imparfait et passé simple. Il faudrait harmoniser un peu tout ça.
Il y a du potentiel
peux-tu nous faire une courte présentation ici svp ? : https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t4887-600.htm#bottom#197976
merci !
je te souhaiterai la bienvenue là bas
;-)
mais bien écrit, surtout si tu as l'âge que tu affiches
mises à part quelques erreurs de français assez faciles à corriger pour la plupart
pour d'autres c'est plus subtil, notamment au niveau des mélanges de temps que tu opères, hésitant entre présent, imparfait et passé simple. Il faudrait harmoniser un peu tout ça.
Il y a du potentiel
peux-tu nous faire une courte présentation ici svp ? : https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t4887-600.htm#bottom#197976
merci !
je te souhaiterai la bienvenue là bas
;-)
Inégal.
Salut,
Des maladresses, certes. Mais aussi des élans, qui donnent à penser qu'au fond, un talent ne demande qu'à s'épanouir. L'ensemble est inégal mais on y distingue un potentiel. Il faut s'accrocher !
Ubik.
Des maladresses, certes. Mais aussi des élans, qui donnent à penser qu'au fond, un talent ne demande qu'à s'épanouir. L'ensemble est inégal mais on y distingue un potentiel. Il faut s'accrocher !
Ubik.
Re: Ombre de Lune...
Je vois que ça répond vite ici...
Socque: La dernière phrase et surement maladroite mais en rapport seulement avec celle qui la précède (l'aube c'est bien le matin non?)
Donc l'aube le soleil se lève, et comme il est à l'aube de la mort...c'est une façon (presque) poétique qu'il s'écrase au fond du ravin...
Mentor : Merci! et oui j'ai l'age que j'affiche...=D
Ubik: Merci, je vais retravailler...
Socque: La dernière phrase et surement maladroite mais en rapport seulement avec celle qui la précède (l'aube c'est bien le matin non?)
Donc l'aube le soleil se lève, et comme il est à l'aube de la mort...c'est une façon (presque) poétique qu'il s'écrase au fond du ravin...
Mentor : Merci! et oui j'ai l'age que j'affiche...=D
Ubik: Merci, je vais retravailler...
Lui- Nombre de messages : 6
Age : 28
Localisation : Suisse !!!
Date d'inscription : 29/01/2010
Re: Ombre de Lune...
D'accord ! J'ai pigé, merci. Alors disons que c'est un peu bizarre, à la fin d'un texte aussi grave, cette astuce...
Au fait, je n'avais pas fait gaffe à votre âge. C'est vrai que si on en tient compte, il y a de l'idée !
Au fait, je n'avais pas fait gaffe à votre âge. C'est vrai que si on en tient compte, il y a de l'idée !
Invité- Invité
Ombre de lune ...
Bonsoir Lui (pas facile à écrire !)
Rien de nouveau quant au thème ... mais c'est bien à treize ans d'avoir l'impression d'en être l'inventeur !
Quelques fautes d'orthographe, mais ce n'est quand même pas trop mal dans ce domaine-là ... il faudrait cependant dans l'intérêt des lecteurs que vous clarifiiez dans votre esprit l'emploi des possessifs et des démonstratifs.
Des passages particulièrement confus, notamment celui qui concerne le succédané de l'héroïne ... choisi par l'héroïne !
Un copié-collé : la très belle phrase de la fin ?
Amicalement
midnightrambler
Rien de nouveau quant au thème ... mais c'est bien à treize ans d'avoir l'impression d'en être l'inventeur !
Quelques fautes d'orthographe, mais ce n'est quand même pas trop mal dans ce domaine-là ... il faudrait cependant dans l'intérêt des lecteurs que vous clarifiiez dans votre esprit l'emploi des possessifs et des démonstratifs.
Des passages particulièrement confus, notamment celui qui concerne le succédané de l'héroïne ... choisi par l'héroïne !
Un copié-collé : la très belle phrase de la fin ?
Amicalement
midnightrambler
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 70
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: Ombre de Lune...
Non, la dernière phrase n'est pas un copié collé, sa sort directement de ma petite tête...
Et je pense que le "vous clarifiiez" pourrait être remplacé par un "TU clarifies", n'est-pas ?
Et je pense que le "vous clarifiiez" pourrait être remplacé par un "TU clarifies", n'est-pas ?
Lui- Nombre de messages : 6
Age : 28
Localisation : Suisse !!!
Date d'inscription : 29/01/2010
Re: Ombre de Lune...
Lui, avant qu'on te le dise, il est demandé de réagir aux impressions de lecture sur le fil approprié, à savoir:
http://www.vosecrits.com/forum-vos-ecrits-prose-f1/reponses-aux-commentaires-prose-t5939.htm
Sinon, son texte reste tout le temps en haut de page. Merci à toi !
PS: n'oublie pas d'y mentionner le titre du texte auquel tu fais référence
http://www.vosecrits.com/forum-vos-ecrits-prose-f1/reponses-aux-commentaires-prose-t5939.htm
Sinon, son texte reste tout le temps en haut de page. Merci à toi !
PS: n'oublie pas d'y mentionner le titre du texte auquel tu fais référence
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Ombre de Lune...
c'est vrai, je crois bien aussi avoir lu déjà tous ces mots, mais peut-être pas dans le même ordre, et peut-être pas en une seule phrase.midnightrambler a écrit:Un copié-collé : la très belle phrase de la fin ??
bon, je rigole
cool
en plus on doit pas commenter les commentaires
:-((
Re: Ombre de Lune...
Un potentiel intéressant et un vocabulaire plutôt riche. L'histoire ... bon, vu l'âge que j'ai, ça ne peut pas me sembler original, hein ?
J'ai tiqué sur le hurlement du loup. D'accord, ça fait très romantique dans le paysage, mais tu situes ça où, au juste ?
Tu discrédites ton histoire, si tu rajoutes des détails juste pour faire joli, sans te soucier de leur intégration dans l'ensemble.
Et bienvenue ici !
J'ai tiqué sur le hurlement du loup. D'accord, ça fait très romantique dans le paysage, mais tu situes ça où, au juste ?
Tu discrédites ton histoire, si tu rajoutes des détails juste pour faire joli, sans te soucier de leur intégration dans l'ensemble.
Et bienvenue ici !
Invité- Invité
Re: Ombre de Lune...
des soucis de temps, tantôt au passé, tantôt au présent ...
beaucoup de description, mais ca c'est plutôt une bonne chose, tant que ca n'alourdi pas le récit,
et tout cela nous met bien dans le l'ambiance
on sent la tristesse du personnage, et l'issue fatale se devine dès le départ,
et dans l'ensemble, je trouve que c'est un beau texte, prometteur
beaucoup de description, mais ca c'est plutôt une bonne chose, tant que ca n'alourdi pas le récit,
et tout cela nous met bien dans le l'ambiance
on sent la tristesse du personnage, et l'issue fatale se devine dès le départ,
et dans l'ensemble, je trouve que c'est un beau texte, prometteur
Iryane- Nombre de messages : 314
Age : 43
Localisation : là où je dois être ...enfin, sans certitude.
Date d'inscription : 26/01/2010
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