Kaléidoscope
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Kaléidoscope
La lumière fait tout.
De cela, j'en suis convaincue.
Eux, pas.
Je le sais, car lorsque je ferme les yeux, je continu à voir.
Derrière mes paupières résolument closes,
les couleurs de l'arc-en ciel s'agitent et ne cesse de se mouvoir,
pour se transformer, en souvenir, en fragment d'âme, en exutoire.
La lumière est en moi, même lorsqu'au dehors, tout s'éteint.
Le rouge. C’est le rouge qui vient en premier...
Rouge flamboyant, mais pas seulement.
Rouge sang, vivifiant, rouge lancinant.
La lumière qui filtre à travers la membrane,
premier contact maternel,
vagissement profane.
Ça fait des petits bruits dans ma tête.
Ça cliquète, ça pétille.
Les yeux fermés, pour y voir plus clair, je me perd.
Flash, orange.
Calendula qui déteint sur mes doigts.
J’ingurgite toutes les pétales,
comme autant de rayon de soleil.
Desfois que ça réchaufferai mes entrailles.
Du mouvement autour de moi.
Je suis allongée je crois.
Eux, je ne les vois pas.
Les couleurs et la lumière ne leur siéent pas.
Le jaune est triste.
Poussin broyé,
jaune poisseux,
juste du soleil délavé.
Un air d'innocence, du verre coloré.
ça déchire le mollet, verre brisé, vert incrusté.
Pelouse manucurée, s'y vautrer, être transpercée,
la rosée qui jamais ne soulage assez.
La lueur décroît, tout devient froid.
Ça se ternie, tout est fané.
Bleu acier, tout ce blanc, sur ma peau, lacérée.
Toute enveloppée dans ce bleu qui me glace d'effroi.
Mon corps frissonne sous le drap, de l'air est brassé au-dessus de moi.
Un frémissement et tous s'emballent.
Quelques secondes, mes paupières se soulèvent.
Ils sont gris, sombres, atterrés.
Qui sont-ils ?
L'espoir renaît, mais moi, je sais ...
Regarder de belles images, ne jamais s'en lasser,
retomber en enfance, pour juste oublier.
Les parois palpitantes d'un vortex violet
s'ouvrent à mon esprit torturé.
Son atténué, ça ne grésille plus.
Ma lumière décline.
Ce tube plastifié qui me relie à la vie,
me gratte, m'irrite et me sanctifie
j'aimerai l'arracher,
me l'extraire sans regret.
Une dernière couleur, l’infirme,
ma préférée, tant décriée,
vitigo ... indigo.
De cela, j'en suis convaincue.
Eux, pas.
Je le sais, car lorsque je ferme les yeux, je continu à voir.
Derrière mes paupières résolument closes,
les couleurs de l'arc-en ciel s'agitent et ne cesse de se mouvoir,
pour se transformer, en souvenir, en fragment d'âme, en exutoire.
La lumière est en moi, même lorsqu'au dehors, tout s'éteint.
Le rouge. C’est le rouge qui vient en premier...
Rouge flamboyant, mais pas seulement.
Rouge sang, vivifiant, rouge lancinant.
La lumière qui filtre à travers la membrane,
premier contact maternel,
vagissement profane.
Ça fait des petits bruits dans ma tête.
Ça cliquète, ça pétille.
Les yeux fermés, pour y voir plus clair, je me perd.
Flash, orange.
Calendula qui déteint sur mes doigts.
J’ingurgite toutes les pétales,
comme autant de rayon de soleil.
Desfois que ça réchaufferai mes entrailles.
Du mouvement autour de moi.
Je suis allongée je crois.
Eux, je ne les vois pas.
Les couleurs et la lumière ne leur siéent pas.
Le jaune est triste.
Poussin broyé,
jaune poisseux,
juste du soleil délavé.
Un air d'innocence, du verre coloré.
ça déchire le mollet, verre brisé, vert incrusté.
Pelouse manucurée, s'y vautrer, être transpercée,
la rosée qui jamais ne soulage assez.
La lueur décroît, tout devient froid.
Ça se ternie, tout est fané.
Bleu acier, tout ce blanc, sur ma peau, lacérée.
Toute enveloppée dans ce bleu qui me glace d'effroi.
Mon corps frissonne sous le drap, de l'air est brassé au-dessus de moi.
Un frémissement et tous s'emballent.
Quelques secondes, mes paupières se soulèvent.
Ils sont gris, sombres, atterrés.
Qui sont-ils ?
L'espoir renaît, mais moi, je sais ...
Regarder de belles images, ne jamais s'en lasser,
retomber en enfance, pour juste oublier.
Les parois palpitantes d'un vortex violet
s'ouvrent à mon esprit torturé.
Son atténué, ça ne grésille plus.
Ma lumière décline.
Ce tube plastifié qui me relie à la vie,
me gratte, m'irrite et me sanctifie
j'aimerai l'arracher,
me l'extraire sans regret.
Une dernière couleur, l’infirme,
ma préférée, tant décriée,
vitigo ... indigo.
Iryane- Nombre de messages : 314
Age : 43
Localisation : là où je dois être ...enfin, sans certitude.
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Kaléidoscope
Désolée de ma brutalité, mas je n'ai pas vu l'intérêt du texte ; je comprends à peu près l'idée, mais la trouve déclinée avec afféterie et pathos. Sinon, vous avez soigné la mise en page du texte, avec les couleurs, mais je trouve que vous auriez pu apporter une attention égale à sa langue ; il y a beaucoup d'erreurs qui auraient été faciles à éviter avec une relecture...
Mes remarques de langue :
« lorsque je ferme les yeux, je continue à voir »
« les couleurs (…) s'agitent et ne cessent » (pardon d’avoir « sauté » l’arc-en-ciel, je n’avais pas le courage de me lancer dans la mise en forme avec une balise différente à chaque lettre)
« je me perds »
« J’ingurgite tous (et non « toutes ») les pétales,
comme autant de rayons de soleil.
Des fois (et non « Desfois ») que ça réchaufferait mes entrailles »
« Ça se ternit »
« tout ce blanc, sur ma peau, (pourquoi une virgule ici ?) lacérée »
« Ce tube plastifié qui me relie à la vie, (êtes-vous sûre de la virgule ici ?)
me gratte, m'irrite et me sanctifie
j'aimerais (je pense que le conditionnel s’impose ici et non le futur) l'arracher »
« ma préférée, tant décriée,
vitigo (vertigo ?) »
Mes remarques de langue :
« lorsque je ferme les yeux, je continue à voir »
« les couleurs (…) s'agitent et ne cessent » (pardon d’avoir « sauté » l’arc-en-ciel, je n’avais pas le courage de me lancer dans la mise en forme avec une balise différente à chaque lettre)
« je me perds »
« J’ingurgite tous (et non « toutes ») les pétales,
comme autant de rayons de soleil.
Des fois (et non « Desfois ») que ça réchaufferait mes entrailles »
« Ça se ternit »
« tout ce blanc, sur ma peau, (pourquoi une virgule ici ?) lacérée »
« Ce tube plastifié qui me relie à la vie, (êtes-vous sûre de la virgule ici ?)
me gratte, m'irrite et me sanctifie
j'aimerais (je pense que le conditionnel s’impose ici et non le futur) l'arracher »
« ma préférée, tant décriée,
vitigo (vertigo ?) »
Invité- Invité
Re: Kaléidoscope
A mon sens trop "brut de fonderie" et une symbolique des couleurs par trop évidente, un peu comme s'il s'agissait simplement de la réponse à "'rouge', ça te fait penser à quoi ?", ect... Je n'y ai pas vraiment vu de kaléidoscope, plutôt un tour d'arc-en-ciel et de ce que ses couleurs peuvent évoquer...
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 63
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Kaléidoscope
Iryane, j'ai préféré ne pas lire le texte au cas où tu penserais le proposer pour l'appel des Muses (voir le fil consacré à cet appel)
Invité- Invité
Re: Kaléidoscope
Sous cette forme le kaléidoscope est un prisme de lumière.
Une décomposition superficielle qui mériterait un peu plus de chaleur dans le propos.
Mais après tout, l'objet en lui-même est à la base de toutes sortes d'interprétations.
Une décomposition superficielle qui mériterait un peu plus de chaleur dans le propos.
Mais après tout, l'objet en lui-même est à la base de toutes sortes d'interprétations.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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