Bas écrit de français ou l'éveil au théâtre

[Murder~Angel]

La lumière aveuglante du néon, brutalisant nos yeux... Le bruit des gens, de la vie grouillante...
Enfin submergeant la salle. La lumière baissant imperceptiblement et pourtant nous voilà dans le noir.
Trois coups... Plus un souffle non maîtrisé, le silence complet. Une acalmie de quelques heures...
L'éblouissement provoqué par ce long traît de lumière perçant, jaillissant et rebondissant sur l'immense rideau rouge... Le rouge... Nous laissant tout deviner et pourtant ne pouvant rien faire d'autre que s'y perdre... Puis soudain l'or des franges luit, les cordons saillants de l'ombre. Le plancher de ce beau bois noir qui nous fait sombrer dans l'abyme... L'abyme des sens, des souvenirs retrouvés.
L'exaltation augmentant à chaque seconde même si l'on sait ce qui nous apparaitra... Le coeur palpitant, la belle joie nous recouvrant... Un frémissement parcourant le tissu de velours tendu.
Enfin! Le léger bruit des violons montant, s'amplifiant pour remplir tout ce lieu obscur. Nous ravissant, ennivrant par sa cadence rythmée... Embaumant l'air tel au plus doux des parfums...
S'ouvre alors le lieu de tous les miracles, là où seuls quelques élus peuvent se mouvoir. Et ces jeunes gens! Pareils à des nageurs... Leurs écailles de toutes les couleurs... Tellement fluides... Leur grâce naturelle ajoutée à la connaisance, pour nous irréelle, de ces actes si parfaits... Ils maîtrisent tout...
Derrière eux se dressent fièrement quelques vestiges d'un passé bien meilleur, une épave autrefois fauteuil d'aristocrate, aujourd'hui récupérée par nos révolutionnaires... Il fut un temps où sa couleur était bien plus verdoyante, l'herbe rivalisant avec peine à ce délice...
Mais le temps passe et nous marque tous... On aperçoit, plus au fond, un espace peint où la couleur n'est que merveille... Un château brillant face au ciel. Ciel que nous ne connaitrons jamais plus... Un bleu si dense, si clair, si envahissant, attaqué par ce miel prenant... Tous émerveillés par ce mirage, le feu contre l'eau s'entremêlant pour laisser une pure impression d'harmonie...
On aperçoit aussi une vaste étendue vierge de l'homme, libre, nous poursuivant... Et sa main réapparait par la complexité des motifss gravés en ce membre arraché aux espaces verdoyants...
Puis enfin il parle... Un son tellement beau, une voix chaude nous enveloppant... Un voyage tellement souhaité... Un ailleurs ancien, mirage effacé par le temps...
Si seulement nous pouvions y être réellement! Ah la volonté de se soustraire à ce monde pour celui plus beau, interressant, enrichissant... Pour ce monde qui vit! Perdue en ses yeux, fenêtre sur ce monde puis volant jusqu'à elle...
Pur enfant des délices, embrassant la vie... "Sucer la substantifique moelle" et se permettre de prendre la quintescence de ces instants si particuliers. Un fin cerceau d'or ceint son front. Mais "[son] prix n'est pas dans [sa] couronne"...
Nous tous succombant au charme de ces deux héros aussi ennivrants que l'écriture cyrillique... Nous plongeant dans l'exquise sensation d'ivresse... ce monde ci, bariolé, nous prenant...
Certains résistants à ce courant si fort... "Cédez à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne", ainsi vous serez libérés... Ces chaînes de l'absurde pensée ne vous contraignant plus...
Que peuvent ils bien craindre? Simplement une douce torpeur qui s'effiloche au fil des heures. Un songe d'une vie autre souhaitée intensément... La joie provoquée par la curiosité... Toujours un changement, le renouveau ardent...
Parmis eux tenter de se faire une place... Voulant les rejoindre mais ce n'est que comédie... Nous rêvons après des chimères qui disparaissent après la pièce...
Mais qu'importe, rêvons et oublions! Oublier pour rêver et rêver pour oublier... Vivre cet instant pleinement...
Enfin pouvoir s'abandonner, s'abandonner à ce jeu de séduction qu'ils exercent si habilement... Les voir évoluer pour choisir de se recréer un univers, plus tard, la pièce achevée,avec nos propres personnages, nos propres rêves...
J'observe donc le moindre détail de leur silhouettes, le moindre changement dans la voix, me remémorant l'intrigue, me prenant au jeu d'anticiper leur réactions...

[silene82]

Par pitié, ces points...pour quoi faire ? Pour que le lecteur construise son histoire ? Si c'est pour cela, il n'en a pas besoin.
Ce maniérisme m'a rebuté au point de ne pas finir le texte, auquel je reviendrai plus tard.

[Invité]

Je n'ai pas fini, rebutée par les répétitions, par l'abus de participes présents qui alourdissent des bouts de phrase cherchant à imiter un flou dit artistique bien peu convaincant. Sans parler des fautes d'orthographe. J'ai bien l'impression que la recherche d'effets poétiques tue le sens.

[Philomène]

mais c'est le sujet d'écriture d'invention du bac français de l'an dernier! ... (pitié!!)

[Invité]

Ah ? Alors il faut lire dans le titre : "Bac, écrit de Français et non " bas" ?
Quoi qu'il en soit, je trouve l'idée excellente de vouloir nous livrer tes impressions sur le théâtre, mais tu dois te départir de certains tics, comme les points de suspension (énervants au possible) et cette avalanche de participes présents.
De plus, tu devrais faire corriger l'orthographe avant de poster.
Ne te décourage pas pour autant. Pour être belle, l'écriture se travaille. Les idées ne suffisent pas. A bientôt te lire encore.

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