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Message  Phoenamandre Ven 19 Fév 2010 - 10:36

Voilà longtemps que je ne suis pas venu, mais je suis toujours vivant -__- Je poste ici le début d'un texte que j'aimerais amélioré, l'histoire est encore une fois bidonne et c'est le dernier texte de ce style car ça commence à me lasser sérieusement, mais bon je veux tout de même le finir

I] La sorcière aux ailes blanches

Il y avait un corps torturé. Un visage aux yeux turquoises rayé par une cicatrice et entouré de cheveux crasseux. Il y avait une haleine fétide sortant de lèvres délicates, un nez fin au milieu de sillons boueux. Il y avait des paumes douces sous des mains écorchées, des ongles sales et mangés, au bout de doigts gracieux et fragiles.
Un peintre ou un poète aurait pu voir en ce corps une âme terrifiée prisonnière de charbon. Mais bien souvent les yeux ne traversent pas la crasse et la boue, peut être par peur de se salir, ou encore pire, d’en périr.
La tête levée, elle humait l’air. Résidu de femme réduite à l’état d’animal asocial, vêtue de guenilles qui la rendaient presque nue, elle se leva brusquement et inspecta les sombres rues. Il y avait dans ses yeux une étrange lueur. Son visage dénaturé faiblement éclairé par quelques rayons passant au travers d’une fine couche de nuages semblait attentif, comme si un sentiment lointain avait put éveiller en elle un semblant d’humanité.
Autrefois, on avait pour habitude de l’appeler Mireille Grabin, ou Mlle Grabin. Le titre de demoiselle lui allait à merveille, car dans un état entre femme et enfant, il fut un temps où sa maturité contrastait avec son jeune âge. Quiconque l’eut connu vous décrirait sans peine son air grave et pensif, qui dès la naissance s’était matérialisé par un front barré de deux plis parallèles. Rares étaient les rires et les éclats de voix. Les sentiments excessifs et autres exagérations lui étaient inconnus et elle menait sa vie entière avec une certaine dureté, tant avec elle-même qu’avec les autres.

Elle vivait seule et jouait peu. Brillante d’intelligence, son niveau scolaire était excellent et elle réussissait tout ce qu’elle entreprenait sans trop de difficultés. C’est ainsi que sans surprise, elle fut diplômée du bac dès l’âge de seize ans. Son sérieux allait partout, sa mine sombre explorait toute chose sans ne rien laisser au hasard. Certains désignaient sa soif de connaissance comme raison de son asociabilité, peut-être était-ce l’inverse. La plupart du temps elle restait seule dans les lieux sombres pour ne pas être vue, seule obscure et bien trop consciente du monde qui l’entourait. Depuis toujours oppressée par la stupidité, son corps entier semblait avoir été forgé pour résister.
Cependant l’être humain semble être fait pour un semblant de vie en communauté. Elle n’avait de ce qui pourrait s’en approcher même de très loin.
Sitôt qu’elle eut quitté le lycée, toutes interactions avec autrui cessèrent et elle se livra pendant de longues années à d’intenses songeries, laissant dépérir tout ce qui l’entourait ou plutôt, entourait son esprit, si bien qu’il sembla définitivement fuir son corps, le laissant à l’état de pure matière.
L’analyse superficielle de son histoire que nous venons de livrer pourrait nous faire croire que tout cela s’est déroulé de façon logique, dans une parfaite continuité prévue dès la naissance, en bref, une histoire triste mais banale.
Pourtant, l’être sale humant l’air de façon bestiale que nous avons en face de nous, n’en était pas venu là par un simple laisser-aller. Le fait est, qu’en réalité, seule son apparence fut réduite à l’état de chose.
Ce qui fut la raison de son réveil cette nuit, était la présence d’un autre être pensant sur cette route d’ordinaire déserte où s’abattait quelques minutes auparavant une pluie torrentielle. Une silhouette petite, accroupie, encapuchonnée, se balançait d’avant en arrière, les mains sur le front et les yeux tournés vers le sol.

II] Le mécréant

C’était un soir d’orage, le tonnerre grondait et la pluie battait. Le vent soufflait par bourrasque faisant plier les branches d’arbres les plus résistantes. La lune, cachée sous d’épais nuages noirs ne souriaient pas. D’une maison au cœur de la tempête résonnait des cries, et un enfant, le nez collé à la fenêtre, observait la scène avec envie.
Démonstration de puissance, l’air s’infiltrait dans les pièces et faisait soulever les rideaux et les feuilles posées là, juste à sa droite, sur un bureau en désordre faiblement éclairé à la lueur d’une cheminé au feu mourant.
L’enfant souffla sur la vitre, et sur la buée, dessina un cœur, grand et empli de tendresse. Il tenait en sa main gauche, un petit sac de toile, presque vide mais réconfortant, qu’il serra contre lui. Alors, bravant les pires dangers, il s’éloigna du vent, son regard quitta les éclaires et il se dirigea vers une porte d’où s’infiltraient des rayons de lumière. En cessant de respirer, il poussa les pants de merisier barrant son chemin et s’infiltra dans un couloir fortement éclairé. Veillant à ne marcher sans faire craquer le plancher, il allait, à pas feutrés, vers de difficiles souvenirs.
Dans une salle d’un blanc immaculé, un démon charmant tenait un couteau, et il menaçait bien qu’il semblait seul. Son reflet, face à son visage lui renvoyait une bien cruelle vérité, et à ses côtés gisaient éparpillés au sol fourchettes, assiettes et casseroles, qu’une frénésie soudaine lui avait fait projeter. Pactisant avec le diable, le démon était une femme, et rouge sang, derrière elle se trouvait le terrible Lucifer. Une bouteille à la main et sa fourche dans l’autre, le Méphisto, l’Iblis, le bien malin tentateur pestait et jetait sans retenu son flot de calomnie vers le démon égoïste et fragile.
L’enfant silencieux spectateur, le cœur battant, n’attendrait pas que le vent se calme. Armé d’un sac de toile, prêt à combattre, le vaillant petit soldat partait sans un bruit rejoindre l’hostilité de la nuit. Le froid mordant l’enveloppa tandis qu’il se hissait loin de la bâtisse limpide.
Sans jeter un seul regard derrière lui il franchit les rues et les boulevards, et quitta la ville, non sans aucune crainte. Devant lui s’offrait alors une route qui de sa hauteur paraissait sans fin. Pourtant, l’enfant continua, la tête tournée vers l’horizon.
Voilà des heures qu’il marchait, seule sa capuche le protégeait et la pluie avait depuis bien longtemps redoublé d’intensité. Fatigué et las, le pauvre perdait courage. Il s’arrêta, le désespoir dans l’âme.
Il resta longtemps à contempler le néant l’encadrant, les yeux perdus dans le vague, il songeait. Peut-être s’endormit-il ainsi debout, ou bien était-ce bien réel, car soudain au loin, surgirent trois anges. Beaux, splendides et vêtus de blanc. Deux d’entre eux portaient des couronnes. Le plus petit de tous s’avança en premier et lui présenta son divin présent, le posa au pied de l’enfant, puis lui souris tout en disant :
« Viens, suis-moi, tu auras cette couronne et tous les jeux dont recel l’univers. »
L’enfant refusa.
Celui qui vint après était adulte mais jeune, habillé d’une longue toge ornée de diamant, il s’avança vers lui et lui fit don de son offrande.
« Viens, dit-il à son tour, suis-moi, tu auras cette couronne et toutes les richesses du monde. »
L’enfant, tremblant de froid, refusa.
Ainsi le plus vieux des trois, ne possédant rien d’autre que son unique habit s’adressa à lui :
« Alors suis-moi, je n’ai point de présent à t’offrir si ce n’est la sagesse. »
Mais encore une fois, l’enfant refusa.
Les visages des anges jusqu’à maintenant souriant s’assombrirent. Le silence se fit et tous trois grandirent à en devenir gigantesque et en toucher le ciel. L’atmosphère se brisa, l’air se souleva, et dans un tourment de flammes et de cries, ils disparurent en ne laissant derrière eux que leurs échos blasphémant « Honte à toi, garnement, honte à toi, mécréant. »
Le petit ferma les yeux. Bien longtemps.

Phoenamandre

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Message  Kash Prex Ven 19 Fév 2010 - 10:56

Elle n’avait de ce qui pourrait s’en approcher même de très loin.
Il manque sans doute le mot "rien".

la lune, cachée sous d’épais nuages noirs ne souriaient pas.

la lueur d’une cheminé
Cheminée

son regard quitta les éclaires
Eclairs

il menaçait bien qu’il semblait seul
Semblât

à ses côtés gisaient éparpillés au sol fourchettes, assiettes et casseroles
Eparpillées

sans retenu
Retenue

puis lui souris
Sourit

tous les jeux dont recel l’univers
Pas compris...

tous trois grandirent à en devenir gigantesque
Gigantesques

un tourment de flammes et de cries
Cris


Bref, tu comprendras que la lecture m'a été difficile... Néanmoins, j'ai trouvé tes descriptions très prenantes, malgré un registre littéraire qui m'attire peu. Le déroulé des évènements m'a semblé plus superficiel.
Kash Prex
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Message  Invité Sam 20 Fév 2010 - 12:35

J'ai trouvé la première partie bien meilleure que la seconde, plus travaillée à la fois sur le fond et sur la forme. Le côté négatif, ce sont des descriptions longues et presque laborieuses de la vie passée de Mlle Grabin.

Dans la deuxième partie, je dois avouer avoir décroché sensiblement, du fait d'un excès de fautes d'orthographes (j'avais commencé à les relever puis me suis lassée, trop c'est trop ; toutefois je te signale celle-ci parce qu'elle relève aussi d'une maladresse dans l'expression : "il poussa les pans de merisier barrant son chemin" ; "pan" s'utilise normalement pour du tissu, de l'étoffe). Du coup, le texte a perdu de l'intérêt à mes yeux. Je te conseille vivement de reprendre au moins la deuxième partie et d'en travailler l'expression. Par exemple : "En cessant de respirer", pourquoi pas tout bêtement : "il retint son souffle" ?

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