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Message  michel Dim 21 Fév 2010 - 17:23

Je sais que je souffre d’imprécision et que je ne peux plus traiter sans avoir prémalaxé, et que demain sera mieux pour tout faire, puisqu’aujourd’hui n’est pas réellement un nouveau jour, peut être demain le sera. J’espère et je crains pourtant que la lenteur produite par ma pensée depuis ces derniers mois ne m’empêche pour toujours d’accéder aux vitesses presque infinies que j’ai connu, il y à quelques mois encore, et pourtant, parfois encore, j’en pressens comme les lueurs des simulacres, qui, semble-t-il, ont l’air de refaire surface, mais qui aussi, aussitôt, ne se consistent plus dans ma mémoire, et que la longueur de mes phrases à l’image de cette teneur si dense en information organisée que je savais contenir en moi, ne sera plus jamais là à me servir, car je pense qu’il est des rêves qu’on ne fait qu’une fois dans une vie, et qu’il faudrait une autre vie pour les refaire, alors que faire de nos rêves perdu, de nos amours passés, de nos sentiments déchu et de ma raison désolée ? Devrais-je y reparvenir en recréant une image si nette de cela, que ses simulacres n’auront plus l’air faux, et que je pourrais me leurrer moi même en vivant au passé comme au présent ? J’espère cependant je crains qu’une telle névrose ne me sera pas épargnée. Ou devrais-je reconstituer la suite des événements qui m’ont conduit à la gloire, à la passion, à la patience aussi peut-être, d’attendre demain sans me désespérer d’aujourd’hui, mais précisément dans cette sorte de conjecture, n’y a-t-il pas l’illustration d’une cristallisation presque unique, qui ne se présente elle aussi qu’une fois dans une vie ? Je dis non, je sais. Mais combien de fois pourrais-je encore me relever, sans avoir perpétuellement la crainte toujours plus pesante de retomber ? Et combien de fois devrais-je encore scinder mon âme, parce que d’autres que moi ou moi-même peut être, de toute façon qu’importe cela, se sont vilainement amusé à la découdre, jusqu’à effilocher la moindre de mes pensées, et pourtant, très sadiquement sans doute, ceux-là dis-je, n’ont pas laissé les quelques images heureuses du passé s’effacer de ma mémoire, afin qu’il m’apparaisse dans mes souvenirs toujours plus glorieux que je ne le vivais, et qu’ainsi [le marteaux qui bat des questions dans mon crane comme mon cœur envoie des pulsassions de sang dans mon corps, d’une analogue manière au pendule du temps qui oscille et avance, et qui bat les secousses des secondes au présent, et que] ce soit le présent qui toujours me pèse le plus, à tel point qu’il me devienne insupportable et que je doivent réellement m’ôter de moi pour faire passer d’autres événements par ma conscience, et si ce n’est cela, alors c’est moi-même, je sais, qui opérera la déconnexion du présent de l’action, comme si j’étais muni d’un disjoncteur automatique en cas de surchauffe malsaine, mais que cela ne se faisait pas non plus sans peine, car le talent que je croyais ne pas exister, semble se cristallier à nouveau en des moments comme celui-ci, où j’écris au présent et où les mots semblent se fondre à nouveau dans un langage qui ressemble quelque peu (part) au gout que j’avais quand ils étaient tous univoque [et dilué d’une quelconque manière mais absolument régulière] et quand je pouvais tous les contenir en moi, qu’il n’y avait nul doute sur ce cela, et que la seule incertitude qui m’apeurait alors, n’était autre que la mort de moi-même, par l’arrêt soudain de mon cœur brulant déjà surement trop de cela, et tout aussi certainement, trop brusquement grandi de tout cela, par le terrible amplificateur d’âme que j’ai pris pendant plusieurs mois, qui m’a ainsi conduit à la gloire de ma patrie, à l’amour de moi-même en tant que brave souverain de mon empire, et gouvernant de mes suzerains, dont aujourd’hui il ne reste que l’ombre du fossé creuser dans leur lit trop mort et analogue à celui-ci, et au mien en ce moment, comme s’il me fallait déjà trouver la posture que j’adopterais très bientôt, déjà, pour l’éternité.

michel

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Message  Invité Dim 21 Fév 2010 - 18:10

En l'état, ça me paraît assez indigeste. Peut-être que cet énorme paragraphe rebuterait moins s'il était davantage concis. En effet, les phrases me semblent trop emmêlées, leur longueur ne me paraît pas maîtrisée. De plus, le tout me semble désagréable en raison du propos, sinon incompréhensible, largement hermétique pour le lecteur, car constitué seulement de digressions peu claires et par là même égotistes.
J'ajoute qu'il y a de nombreuses erreurs de langue. Je vais essayer de relever celles qui appartiennent au domaine orthographique ; je pense que de nombreuses unités phrastiques contiennent des problèmes de syntaxe.

"Je sais que je souffre d’imprécision et que je ne peux plus traiter sans avoir prémalaxé, et que demain sera mieux pour tout faire, puisqu’aujourd’hui n’est pas réellement un nouveau jour, peut être demain le sera. J’espère et je crains pourtant que la lenteur produite par ma pensée depuis ces derniers mois ne m’empêche pour toujours d’accéder aux vitesses presque infinies que j’ai connues, il y a quelques mois encore, et pourtant, parfois encore, j’en pressens comme les lueurs des simulacres, qui, semble-t-il, ont l’air de refaire surface, mais qui aussi, aussitôt, ne se consistent plus dans ma mémoire, et que la longueur de mes phrases à l’image de cette teneur si dense en information organisée que je savais contenir en moi, ne sera plus jamais là à me servir, car je pense qu’il est des rêves qu’on ne fait qu’une fois dans une vie, et qu’il faudrait une autre vie pour les refaire, alors que faire de nos rêves perdus, de nos amours passées, de nos sentiments déchus et de ma raison désolée ? Devrais-je y reparvenir en recréant une image si nette de cela, que ses (ces ?) simulacres n’auront plus l’air faux, et que je pourrais me leurrer moi-même en vivant au passé comme au présent ? J’espère cependant je crains qu’une telle névrose ne me sera pas épargnée. Ou devrais-je reconstituer la suite des événements qui m’ont conduit à la gloire, à la passion, à la patience aussi peut-être, d’attendre demain sans me désespérer d’aujourd’hui, mais précisément dans cette sorte de conjecture, n’y a-t-il pas l’illustration d’une cristallisation presque unique, qui ne se présente elle aussi qu’une fois dans une vie ? Je dis non, je sais. Mais combien de fois pourrais-je encore me relever, sans avoir perpétuellement la crainte toujours plus pesante de retomber ? Et combien de fois devrais-je encore scinder mon âme, parce que d’autres que moi ou moi-même peut être, de toute façon qu’importe cela, se sont vilainement amusés à la découdre, jusqu’à effilocher la moindre de mes pensées, et pourtant, très sadiquement sans doute, ceux-là dis-je, n’ont pas laissé les quelques images heureuses du passé s’effacer de ma mémoire, afin qu’ils m’apparaissent (si je ne me trompe pas de sujet, ce qui est dur, en l'occurrence) dans mes souvenirs toujours plus glorieux que je ne le vivais, et qu’ainsi [le marteaux qui bat des questions dans mon crane comme mon cœur envoie des pulsassions de sang dans mon corps, d’une analogue manière au pendule du temps qui oscille et avance, et qui bat les secousses des secondes au présent, et que] ce soit le présent qui toujours me pèse le plus, à tel point qu’il me devienne insupportable et que je doive réellement m’ôter de moi pour faire passer d’autres événements par ma conscience, et si ce n’est cela, alors c’est moi-même, je sais, qui opérera la déconnexion du présent de l’action, comme si j’étais muni d’un disjoncteur automatique en cas de surchauffe malsaine, mais que cela ne se faisait pas non plus sans peine, car le talent que je croyais ne pas exister, semble se cristalliser à nouveau en des moments comme celui-ci, où j’écris au présent et où les mots semblent se fondre à nouveau dans un langage qui ressemble quelque peu (part) au goût que j’avais quand ils étaient tous univoques [et dilués d’une quelconque manière mais absolument régulière] et quand je pouvais tous les contenir en moi, qu’il n’y avait nul doute sur ce cela, et que la seule incertitude qui m’apeurait alors, n’était autre que la mort de moi-même, par l’arrêt soudain de mon cœur brûlant déjà surement trop de cela, et tout aussi certainement, trop brusquement grandi de tout cela, par le terrible amplificateur d’âme que j’ai pris pendant plusieurs mois, qui m’a ainsi conduit à la gloire de ma patrie, à l’amour de moi-même en tant que brave souverain de mon empire, et gouvernant de mes suzerains, dont aujourd’hui il ne reste que l’ombre du fossé creusé dans leur lit trop mort et analogue à celui-ci, et au mien en ce moment, comme s’il me fallait déjà trouver la posture que j’adopterai très bientôt, déjà, pour l’éternité."

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Message  Rebecca Dim 21 Fév 2010 - 19:01

Si j'étais méchante je dirai qu'on pourrait rebaptiser ce texte "intrapollution"
mais je ne suis pas méchante....voire...
En tout cas il y a du tri à faire et du recyclage....
car de nombreuses phrases plombées de mots redondants rendent la compréhension trés difficile.
Désolée ...
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Message  silene82 Mar 30 Mar 2010 - 10:22

michel a écrit:Je sais que je souffre d’imprécision ....
...par le terrible amplificateur d’âme que j’ai pris pendant plusieurs mois,
Tout s'explique, Lucy in The Sky...How was it, freaky ?
J'en comprends d'autant mieux l'inlassable dévidement d'un fil sempiternel et ressassant.
Cela dit, comme dans Fantômes le mal nommé, croyez bien à notre très profonde allégresse de pénétrer le naos de votre âme, dont les joyaux luxuriants illuminent notre nuit. Pour ceux portant lampe, bien sûr.
Mais à mon avis le docteur vous a mal dosé.
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Message  Jérémie Mar 30 Mar 2010 - 13:11

Bonjour. Je me sais peu aiguisé en critique, surtout peu fondé. J'invente de nouveaux orthographes, dé(ca)pite des lecteurs etc...Je me contenterai donc de remonter une ou deux choses à votre attention.
Écrire c'est exposer: que penseriez-vous d'un vernissage, dans lequel l'exposant reste barricadé, cadenassé derrière un porte voix, implorant les invités, enfermés dehors, de juger son travail?
Autre chose, écrire, malheureusement pour nous, est cinétique... Comment vous dire? Je ne pense pas écrire différemment de vous. Un filet coule et j'essaie de le suivre. Pour autant ce dont je tapisse mes murs crâniens est sans commune mesure avec le peu qui en sort. Avant minéralisation, un mot n'a pas de corps, il fuse, veut dire une infinité d'émotions. Dès que vous coloriez une feuille, sa vitesse est celle du son. Vous voudriez écrire comme on songe...
Exercice très simple, lisez tous vos textes à voix haute et surtout enregistrez vous. Puis prenez une page de votre auteur préféré (la bible ne compte pas, c'est un manifeste collectif), lisez la en vous même, enfin écoutez votre voix dire vos mots: j'ai a cet effet une batterie d'insultes intimes.

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