Service compris
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Service compris
- Lui : C’est bien ici pour… ?
- Il : Oui monsieur, mais le centre m’a fait savoir que monsieur Victor arriverait vers 10h00 environ.
- Lui : Si tard ?
- Il : Une petite demi-heure tout au plus.
- Elle : C’est beaucoup monsieur, une demi-heure, beaucoup trop.
- Il : Au regard de ce qui nous attend, bien peu chère madame. Mais si vous voulez vous donner la peine, le salon est à gauche.
- Lui : Vous me rappelez le « garçon » de Huis-clos.
- Il : Excusez-moi ?
- Lui : Au moment où les personnages entrent dans la pièce, il ouvre la porte et chacun reste sur le seuil… inattendu…le lieu. Comme si tombait une image d’Epinal dans le kaléidoscope des certitudes
- Il : Je ne vois pas.
- Elle : Etienne, tu peux la boucler cinq minutes ? Monsieur n’a pas forcément lu cette pièce ringarde !
- Lui : Tu es bien gentille de me laisser discuter avec le préposé ? Merci. Donc, vous n’avez pas lu ?
- Non.
- Jamais ?
- Jamais
- Même pas une fois ?
- Si je vous le dis, je m’en souviendrais tout de même. Je tiens à vous préciser que je ne suis pas groom bien que les apparences portent à…
- C’est incroyable, ne jamais avoir lu « huis clos », quelle manque de curiosité !
- Etienne ?
- Ta gueule ! Je converse avec monsieur du comptoir.
- Laissez madame, laissez, nous avons l’habitude…le chagrin…La douleur…l’égarement…l’attente, le vertige des fleurs en abondance…
- Ce n’est pas une raison monsieur le croque pour que mon mari vous indispose avec sa culture de bibliothèque démontable en pareils instants. Excusez-le, c’est la déformation professionnelle, il est diffuseur de culture guénérale.
- Générale, idiote ! Professeur de culture générale comme d’autres le sont de physique. Je muscle le cortex verrouillé des esprits qui me sont confiés par la société humaine et diverse.
- Quel beau métier monsieur ! et comme le monde a besoin d’êtres tels que vous ! et comme le deuil sera immonde quand vous disparaîtrez et comme…
- Vous pourriez évitez les gradations à répétition, faites un effort.
- Elle : Il est comme ça vingt quatre sur vingt quatre sans compter les années textiles
- Bissextiles !
- C’est bien ce que je disais. La nuit il me réveille pour me parler d’aposiopèse et d’anacolique
- Coluthe, mais quelle cruche, quelle cruche !
- Je lui sers de récipient à tropes
- Eh bien madame, tout le mérite vous revient de servir un tel cerveau. Quel dévouement ! Quelle abnégation ! Quel sacrifice de soi à la fosse commune ! Quelle victoire de l’ombre sur la lumière !
- Lui : Tout doux, tout doux, l’emballement ne sied pas à la réflexion ni à votre job. Un peu de tenue exigée, cornedouille. Quant à toi tu ferais bien de raison garder dans le noir et le silence, après tout, c’est de ton enterrement qu’il s’agit.
- Elle : C’est vrai, j’avais oublié que je suis décédée depuis quatre jours maintenant. Quatre longs jours allongée dans le coton bio de ma boîte traitée termites nator. Un peu ridicule tout cela, puisque je vais être incinérée. Au fait, tu as pensé à demander « l’Ave Maria » de Schubert et non Gounod ?
- Merde ! Ça m’est complètement sorti de la tête ! Schubert, quel con !
- Il : Pour la musique nous avons un extrait du Requiem en cassette 90 ou 120, un Stabat en deux fois 20 ou bien un Kyrie en 5.
- J’hésite…Que me conseillez-vous ?
- Le Kyrie en 5, la bande est encore audible et puis le public supporte mieux la cérémonie du rideau sur cet air plus entrainant.
- Va pour le Ky.
- Et pour les discours ?
- Hormis le mien, personne d’autre ne prendra la parole, ma femme était peu connue, comme vous avez pu vous en rendre compte, peu connue et peu cultivée, inutile que ses rares copines de banc viennent au micro nous raconter leurs après-midis.
- Bien, je crois entendre monsieur Victor, oui, c’est bien lui…Nous allons pouvoir commencer. C’est par ici. Je vous souhaite un bon spectacle monsieur. Tenez votre ticket, premier banc à droite près de la couronne.
- Merci mon ami, merci, ce n’est pas trop loin du micro ?
- Pas du tout monsieur, vous avez la meilleure place, ni trop ni trop peu. Le « premier choix » en quelque sorte.
- Quel service ! Je reviendrai soyez-en sûr.
- Oh, pour ça monsieur…
On entend un lointain passage du Kyrie de Vivaldi en 5’ pendant que la foule entre à reculons.
- Il : Oui monsieur, mais le centre m’a fait savoir que monsieur Victor arriverait vers 10h00 environ.
- Lui : Si tard ?
- Il : Une petite demi-heure tout au plus.
- Elle : C’est beaucoup monsieur, une demi-heure, beaucoup trop.
- Il : Au regard de ce qui nous attend, bien peu chère madame. Mais si vous voulez vous donner la peine, le salon est à gauche.
- Lui : Vous me rappelez le « garçon » de Huis-clos.
- Il : Excusez-moi ?
- Lui : Au moment où les personnages entrent dans la pièce, il ouvre la porte et chacun reste sur le seuil… inattendu…le lieu. Comme si tombait une image d’Epinal dans le kaléidoscope des certitudes
- Il : Je ne vois pas.
- Elle : Etienne, tu peux la boucler cinq minutes ? Monsieur n’a pas forcément lu cette pièce ringarde !
- Lui : Tu es bien gentille de me laisser discuter avec le préposé ? Merci. Donc, vous n’avez pas lu ?
- Non.
- Jamais ?
- Jamais
- Même pas une fois ?
- Si je vous le dis, je m’en souviendrais tout de même. Je tiens à vous préciser que je ne suis pas groom bien que les apparences portent à…
- C’est incroyable, ne jamais avoir lu « huis clos », quelle manque de curiosité !
- Etienne ?
- Ta gueule ! Je converse avec monsieur du comptoir.
- Laissez madame, laissez, nous avons l’habitude…le chagrin…La douleur…l’égarement…l’attente, le vertige des fleurs en abondance…
- Ce n’est pas une raison monsieur le croque pour que mon mari vous indispose avec sa culture de bibliothèque démontable en pareils instants. Excusez-le, c’est la déformation professionnelle, il est diffuseur de culture guénérale.
- Générale, idiote ! Professeur de culture générale comme d’autres le sont de physique. Je muscle le cortex verrouillé des esprits qui me sont confiés par la société humaine et diverse.
- Quel beau métier monsieur ! et comme le monde a besoin d’êtres tels que vous ! et comme le deuil sera immonde quand vous disparaîtrez et comme…
- Vous pourriez évitez les gradations à répétition, faites un effort.
- Elle : Il est comme ça vingt quatre sur vingt quatre sans compter les années textiles
- Bissextiles !
- C’est bien ce que je disais. La nuit il me réveille pour me parler d’aposiopèse et d’anacolique
- Coluthe, mais quelle cruche, quelle cruche !
- Je lui sers de récipient à tropes
- Eh bien madame, tout le mérite vous revient de servir un tel cerveau. Quel dévouement ! Quelle abnégation ! Quel sacrifice de soi à la fosse commune ! Quelle victoire de l’ombre sur la lumière !
- Lui : Tout doux, tout doux, l’emballement ne sied pas à la réflexion ni à votre job. Un peu de tenue exigée, cornedouille. Quant à toi tu ferais bien de raison garder dans le noir et le silence, après tout, c’est de ton enterrement qu’il s’agit.
- Elle : C’est vrai, j’avais oublié que je suis décédée depuis quatre jours maintenant. Quatre longs jours allongée dans le coton bio de ma boîte traitée termites nator. Un peu ridicule tout cela, puisque je vais être incinérée. Au fait, tu as pensé à demander « l’Ave Maria » de Schubert et non Gounod ?
- Merde ! Ça m’est complètement sorti de la tête ! Schubert, quel con !
- Il : Pour la musique nous avons un extrait du Requiem en cassette 90 ou 120, un Stabat en deux fois 20 ou bien un Kyrie en 5.
- J’hésite…Que me conseillez-vous ?
- Le Kyrie en 5, la bande est encore audible et puis le public supporte mieux la cérémonie du rideau sur cet air plus entrainant.
- Va pour le Ky.
- Et pour les discours ?
- Hormis le mien, personne d’autre ne prendra la parole, ma femme était peu connue, comme vous avez pu vous en rendre compte, peu connue et peu cultivée, inutile que ses rares copines de banc viennent au micro nous raconter leurs après-midis.
- Bien, je crois entendre monsieur Victor, oui, c’est bien lui…Nous allons pouvoir commencer. C’est par ici. Je vous souhaite un bon spectacle monsieur. Tenez votre ticket, premier banc à droite près de la couronne.
- Merci mon ami, merci, ce n’est pas trop loin du micro ?
- Pas du tout monsieur, vous avez la meilleure place, ni trop ni trop peu. Le « premier choix » en quelque sorte.
- Quel service ! Je reviendrai soyez-en sûr.
- Oh, pour ça monsieur…
On entend un lointain passage du Kyrie de Vivaldi en 5’ pendant que la foule entre à reculons.
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: Service compris
Un texte de Ba, c'est comme un café liégeois qu'on déguste à petites cuillerées, l'air absent, et passablement idiot, avec un sourire indéfinissable qui énerve considérablement ceux qui, loin de l'écran, n'ont pas accès au texte.
Encore merci, Ba.
Encore merci, Ba.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Service compris
malgré le thème qu'on découvre petit à petit, un texte léger, qui fait sourire et se lit avec plaisir.
j'ai juste été un peu déconcertée par la disparition (milieu de texte), puis la ré-apparition des Lui, Il, Elle.
j'ai juste été un peu déconcertée par la disparition (milieu de texte), puis la ré-apparition des Lui, Il, Elle.
Iryane- Nombre de messages : 314
Age : 43
Localisation : là où je dois être ...enfin, sans certitude.
Date d'inscription : 26/01/2010
Re: Service compris
Lire plusieurs textes à la suite, c'est prendre le risque de voyager dans des univers tellement aux antipodes les uns des autres qu'on finit par en perdre la boule. Mais, disons-le franchement, ce n'est pas pour me déplaire. J'ai pris beaucoup de plaisir à vagabonder dans cet écrit. Merci !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 46
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Service compris
Univers absurde, humour décalé. Oui, ça fonctionne bien, j'aime beaucoup.
demi-lune- Nombre de messages : 795
Age : 63
Localisation : Tarn
Date d'inscription : 07/11/2009
Re: Service compris
Merci Ba, je penserai à ton texte si je dois assister à une de ces horribles cérémonies de crémation. Ça me permettra de prendre un peu de recul.
C'est tellement déjanté tout ça que j'en ris touter seule. Tu es forte, quand même.
C'est tellement déjanté tout ça que j'en ris touter seule. Tu es forte, quand même.
Plotine- Nombre de messages : 1962
Age : 81
Date d'inscription : 01/08/2009
Re: Service compris
Pourquoi quand même ?
Le mieux, à la prochaine, c'est de t'emporter la page imprimée : le notebook ferait un peu relâché, et il faudra veiller à ne pas trop rire à la relecture. Et s'il faut, ils n'ont pas la WiFi, au créma, au prétexte que pour ce que les usagers en font...
Le mieux, à la prochaine, c'est de t'emporter la page imprimée : le notebook ferait un peu relâché, et il faudra veiller à ne pas trop rire à la relecture. Et s'il faut, ils n'ont pas la WiFi, au créma, au prétexte que pour ce que les usagers en font...
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 66
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
Re: Service compris
Huis-clos revisité, à la façon Ba, mais du Ba c’est du haut vol.
La scène se situe un peu avant l’entrée dans la pièce, l’entrée sur scène, là où se joue la mécanique infernale du regard. Il y a un peu de jeu à l’allumage, un jeu, du décalage. Du retard. Il y a celui que l’on attend, pas Godot, mais Victor. Parce que Victor , qui rime avec mort, finit toujours par arriver, à son heure ( plutôt sa demi-heure !) alors que Godot, lui, - mais ici, ce n’est pas Lui - Godot est dans l’infini retard. Avec Victor, tout peut commencer, là où tout s’est terminé.
En attendant Victor, dans la scène hors scène, dans l’ ob-scène, un dialogue s’instaure. Entre Lui, Il, et Elle. Tout à la troisième personne. Pas de Je, pas de Tu, pas de Nous. Troisième personne, à la limite de l’impersonnel, à l’orée du Moi, dans les parages du On.
Elle, comme un lointain écho d’Estelle. ( C’est Elle complètement à l’Est ). Lui ne fait pas écho par son nom à Garcin, c’est qu’il n’est pas encore Garcin, il l’est déjà, mais sans l’être encore. Décalage de nouveau. Retard. Mais un décalage qui est jeu du dedans/dehors. Lui est dans le jeu et hors jeu, tout en étant hors je.
Lui, en effet, est dans la position de la culture. Lui sait, alors que Il, lui qui n’est pas Lui, ne sait pas. Lui sait, - pour Lui, le service est compris - , et , par son savoir, il est à distance, celle que donne la conscience. Dedans et dehors. Dans le Huis-clos et hors de lui. C’est Lui-clos, mais dans l’ouvert de la culture. Lui l’ouvre sans cesse, cause, s’ouvre. Lui, dans le langage culturel, second degré du réflexif.
Elle, elle est dedans. Elle ne sait pas bien, ou si peu, si mal. En a déjà oublié pourquoi elle est là. Et la culture, ça n’a jamais été son truc, elle serait plutôt chiffons. Aux textes, elle préfère le textile. A l’être, le paraître. Elle n’est pas vraiment dans l’expression, mais dans l’impression : « réservoir à tropes ». Juste une « cruche » où déposer un bouquet de fleurs rhétoriques. Désormais, une nature morte. Maladroitement, elle sait évoquer pourtant la rupture : anacoluthe, aposiopèse. Sa mort a du style. Elle n’en est qu’une figure.
Elle n’est que par les mots à Lui. Bientôt, déjà, elle n’est plus que par son regard, médusée. « L’enfer, c’est les autres », l’autre qui est avant tout regard. Les flammes de la crémation marquent l’enfer, mais l’enfer, c’est surtout la scène, - Huis-clos va commencer -, c’est surtout le spectacle auquel Lui sera spectateur. Là, Estelle, sera tout à fait réduite en mots et regards. En cendre.
La scène se situe un peu avant l’entrée dans la pièce, l’entrée sur scène, là où se joue la mécanique infernale du regard. Il y a un peu de jeu à l’allumage, un jeu, du décalage. Du retard. Il y a celui que l’on attend, pas Godot, mais Victor. Parce que Victor , qui rime avec mort, finit toujours par arriver, à son heure ( plutôt sa demi-heure !) alors que Godot, lui, - mais ici, ce n’est pas Lui - Godot est dans l’infini retard. Avec Victor, tout peut commencer, là où tout s’est terminé.
En attendant Victor, dans la scène hors scène, dans l’ ob-scène, un dialogue s’instaure. Entre Lui, Il, et Elle. Tout à la troisième personne. Pas de Je, pas de Tu, pas de Nous. Troisième personne, à la limite de l’impersonnel, à l’orée du Moi, dans les parages du On.
Elle, comme un lointain écho d’Estelle. ( C’est Elle complètement à l’Est ). Lui ne fait pas écho par son nom à Garcin, c’est qu’il n’est pas encore Garcin, il l’est déjà, mais sans l’être encore. Décalage de nouveau. Retard. Mais un décalage qui est jeu du dedans/dehors. Lui est dans le jeu et hors jeu, tout en étant hors je.
Lui, en effet, est dans la position de la culture. Lui sait, alors que Il, lui qui n’est pas Lui, ne sait pas. Lui sait, - pour Lui, le service est compris - , et , par son savoir, il est à distance, celle que donne la conscience. Dedans et dehors. Dans le Huis-clos et hors de lui. C’est Lui-clos, mais dans l’ouvert de la culture. Lui l’ouvre sans cesse, cause, s’ouvre. Lui, dans le langage culturel, second degré du réflexif.
Elle, elle est dedans. Elle ne sait pas bien, ou si peu, si mal. En a déjà oublié pourquoi elle est là. Et la culture, ça n’a jamais été son truc, elle serait plutôt chiffons. Aux textes, elle préfère le textile. A l’être, le paraître. Elle n’est pas vraiment dans l’expression, mais dans l’impression : « réservoir à tropes ». Juste une « cruche » où déposer un bouquet de fleurs rhétoriques. Désormais, une nature morte. Maladroitement, elle sait évoquer pourtant la rupture : anacoluthe, aposiopèse. Sa mort a du style. Elle n’en est qu’une figure.
Elle n’est que par les mots à Lui. Bientôt, déjà, elle n’est plus que par son regard, médusée. « L’enfer, c’est les autres », l’autre qui est avant tout regard. Les flammes de la crémation marquent l’enfer, mais l’enfer, c’est surtout la scène, - Huis-clos va commencer -, c’est surtout le spectacle auquel Lui sera spectateur. Là, Estelle, sera tout à fait réduite en mots et regards. En cendre.
Louis- Nombre de messages : 458
Age : 68
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Service compris
J'aime ce "kaléidoscope des certitudes" dans lequel je me retrouve tout à fait ; ça c'est pour le détail, un détail parmi tant d'autres piquants et/ou savoureux. Sinon, eh bien le tout se tient parfaitement, des fondations au toit, portes et fenêtres comprises, c'est de l'ouvrage bellement charpenté. Je l'ai dit, je le redis : bravo Ba !
Invité- Invité
Re: Service compris
Un chouette texte, un peu perturbé avec les "lui", "elle" et autres changements d'interlocuteurs.
La seule erreur que j'aie débusquée se situe à la fin : "- Lui : Tout doux, tout doux, l’emballement ne sied pas à la réflexion ni à votre job." Ne faudrait-il pas deux "ni" ?
La seule erreur que j'aie débusquée se situe à la fin : "- Lui : Tout doux, tout doux, l’emballement ne sied pas à la réflexion ni à votre job." Ne faudrait-il pas deux "ni" ?
Lightmare- Nombre de messages : 55
Age : 30
Localisation : Lorraine
Date d'inscription : 14/02/2010
Re: Service compris
Moi je l'ai lu "Huis clos "
Et alors!!!!
très bon début de pièce ce texte .....
Et alors!!!!
très bon début de pièce ce texte .....
Manu(manisa06)- Nombre de messages : 1928
Age : 53
Localisation : Côte d'usure
Date d'inscription : 11/04/2008
huis clos
c'est une pièce faut la voir pas la lire
monique- Nombre de messages : 58
Age : 75
Date d'inscription : 25/02/2010
Re: Service compris
Peut-être un peu moins déjanté que d'habitude, Ba, cette fois j'ai l'impression d'avoir tout compris ... mais c'est sans doute que je m'habitue ton style, ta fantaisie, ce monde si particulier qui, chaque fois, me ravit un peu plus.
- Corneguidouille, imbécile ! ai-je eu envie de lui souffler. Pour te dire à quel point j'étais entrée dans l'action ;-)
- Corneguidouille, imbécile ! ai-je eu envie de lui souffler. Pour te dire à quel point j'étais entrée dans l'action ;-)
Re: Service compris
Quel admirable théâtre !
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
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