Courir, fermer les yeux, courir...

[kymme_14]

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Sa vie court derrière lui
Essayer de rattraper l’impossible
Sous des tonnes de mensonges
Lugubres et si vrais
Mais il a peur de son ombre, tu vois
Comme si le ciel pouvait
L’écraser contre ses peines
Malheureux de l’amour
Il ne sait se tenir sans mots
Perdre son repos de la vie
Mais une partie de lui hurle
À en perdre la raison
Quelque chose qui fait si mal
L’infâme peur de ses rêves
Il ne sait même plus écrire
Les lettres lui tranchent le cœur
Peut-être peut-il voir la pluie
Sous leurs épais nuages
Mais ne sait-il pas l’apprécier
Comme le ciel le torture
Il court toujours, sans fin
Son souffle, lui, s’égare
Mais il doit courir, encore
Courir, courir, courir
Fermer les yeux, courir
Fermer les yeux pour ne plus souffrir
Les yeux clos pour ne plus voir
Voir sa vie se détruire pour elle
Courir, courir, fermer les yeux, courir…

[Invité]

Sûr que la détresse du narrateur est bien rendue, mais ça manque d'images originales et je trouve quand même la répétition forcée.
Bienvenue ici.

[Loreena Ruin]

J'ai trouvé que cela ressemblait aux paroles d'une chanson plus qu'à un véritable poème, notamment à cause de l'adresse au lecteur assez familière ("tu vois") et des répétitions... Ce texte raconte quelque chose malgré tout, un état d'esprit, un vécu, un personnage : je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que transformer ces vers en prose vaudrait le coup...

Quelles étaient exactement tes intentions avec ce texte et comment est-il né ? Je suis curieuse de le savoir.

Bienvenue ici en tout cas !

[Cythéria]

Moi, j'aime beaucoup, tes mots ont empoigné mon coeur...

Cythéria, il n'est pas nécessaire de reprendre systématiquement le texte pour faire un commentaire.
La Modération

[Poussetontraino]

il y a comme une urgence exprimée içi , ça en rends les petites imperfections plus touchantes ...de plus , ma lecture s'est accelerée naturellement , tu as su faire passer quelque chose ...

[Cythéria]

Cythéria, il n'est pas nécessaire de reprendre systématiquement le texte pour faire un commentaire.
La Modération

Je le sais Madame La Modération, mais quand j'aime, ça se voit et ça prend de la place...;)


< Place libérée.
La Modération >
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[Lucy]

L'impression que le texte a été mis en page à la manière d'un poème, mais qu'il pourrait, tout aussi bien, se la jouer prose.
L'ensemble est pas mal.

[Sahkti]

La disposition ne sert pas le poème. Au contraire, même, elle en atténue le propos, faisant ressortir le caractère répétitif de l'idée et leur lancinance.
Je me demande ce que ça pourrait donner en prose. Sans doute cela serait-il plus en adéquation avec la détresse évoquée, un long fleuve qui s'écoulerait intranquillement dans les méandres de la vie.

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