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La malédiction

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Iryane
Ekhleesse
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Message  Ekhleesse Dim 28 Fév 2010 - 14:10

La malédiction
 

 
            Quand Roxanne se réveille le matin, sur le carrelage de la cuisine, ses yeux fixent une fenêtre et un morceau de ciel. Il y a des jours comme celui-ci où il n'y a qu'un voile opaque et gris. Quelques gouttes sur la vitre tressaillent à la moindre brise. Elles sont rondes et glissantes, à mille lieues de ce sol gelé et dur qui lui fend le dos. Roxanne est allongée, son crâne et ses talons jonchent les carreaux blancs.
            Plus loin, la casserole crache son eau brûlante sur la céramique glacée. Le récipient bascule. Roxanne le regarde s'effondrer et répandre son crachat de feu. Elle voudrait sortir de sa léthargie et échapper à  la marée d'eau bouillante. Rien à faire. Elle retient son souffle.
            Lorsque l'eau chaude frôle son bras et sa cuisse, ses muscles s'animent à nouveau, ses nerfs vibrent à l'unisson.
Roxanne parvient à se dresser sur ses deux jambes. La cuisine est saccagée, le spectacle est lamentable.

***

 
            Roxanne Tourtelle ne s'effraye pas de ces miroirs omniprésents, elle leur parle, communique avec elle-même, le temps que sa voix ricoche de sa gorge à son esprit.

            « Les glaces dans la salle de bain luisent comme une mer d'huile. Je passe un temps fou à les observer, elles démultiplient l'espace : l'horizon s'étend jusque vers l'infini. »

            Un cil lui chatouille l'œil droit.

            « C'est bizarre cette marque sur mon bras... en fait, l'eau bouillie a fait plus de dégâts que je ne l'aurais cru. »

            Une fine limite rouge s'est matérialisée de son épaule jusqu'à son petit doigt. Et puis il y a...

            « Cette immense tâche rouge qui colore ma joue gauche, je ne me l'explique pas. »

            Sur sa cuisse brille une ecchymose vermillon.

            « N'est-ce pas bleue d'habitude, une ecchymose? »

            Il y a aussi ce son entêtant depuis tout à l'heure : le lobe de son oreille gauche qui goutte, goutte, goutte...

 
            « Je voudrais bien comprendre mais je ne me souviens de rien. J'ignore pour quelle raison depuis plusieurs matins je me réveille en robe de chambre, étendue sur le carrelage. Pourquoi mon corps est-il percé de petites entailles? Pourquoi mon corps est-il taché de rouge? »

            Ses veines crachent du sang sous sa peau.

***

            « Cet endroit où je vis renferme peut-être une âme en errance. »

            Roxanne a l'habitude, dans ces matinées compliquées, de fumer trois cigarettes, elles apaisent l'effervescence de son âme, l'aident à réfléchir : elles évacuent par sa bouche, la brume qui masque son esprit.

            « J'ai du mal à penser à autre chose, les égratignures ne s'envolent pas, elles me narguent comme des gencives souriantes sur ma peau. »

            Depuis son licenciement, il y a trois mois, Roxanne supporte de moins en moins de rester entre ces murs puant le spectre et le fantôme. Or, il est rare qu'elle mobilise tout son courage pour fouiller l'appartement de fond en comble.

            « J'ai préféré faire venir une connaissance, une femme, illuminée sans doute, qui s'enorgueillit de parler tout autant aux arbres qu'aux morts. Elle n'a cependant rencontré aucune âme en perdition post-mortem. Pourtant elle a dit d'un ton prophétique... »

            « Je sens ici la mort et la violence. »

            Depuis, Roxanne en est certaine : cet appartement fut autrefois le théâtre d'une mort violente. Il plane encore comme une menace, une sorte de malaise cadavérique.

***


            L'après-midi, parfois gagnée par la folie. Roxanne achète des enfilades de rouge à joue, de pulls et de bagues plastiques vermillonantes.

            « C'est pour dissimuler mes rougissements. »

            Et ce soir, Roxanne songe plus que jamais à ses histoires de revenants. C'est son voisin de pallier qui est à l'origine de son trouble.

            « Il empeste le poisson, à lui seul il doit dévaliser la mer, les caisses qu'il porte à bout de bras sont remplies de créatures de l'océan. »

            En lui parlant aujourd'hui, elle a soudain saisi ce qui lui échappait jusqu'alors :

            « Cet appartement est longtemps resté inoccupé, avait-il expliqué. Les anciens propriétaires...( il avait dégluti, saisi d'émotion ). Une femme y est morte. Ne me demandez pas comment c'est arrivé mais croyez-moi, ce n'était pas la première. Peut-être n'était-elle pas non plus la deuxième, ni la troisième... »

            L'hypothèse terrifiante qu'elle puisse avoir raison lui arrache un frisson. Voilà maintenant qu'elle se sent impuissante, un pessimisme, un fatalisme presque séculaire s'est abattu sur elle! La malédiction ne tardera pas à en faire autant.

            « Combien de femmes sont-elles mortes avant moi? Serai-je la prochaine? Et combien encore suivront ce destin tragique? Moi aussi un jour on me citera en anecdote : pauvre corps de femme ecchymosée, retrouvé déchiré sur le froid carrelage d'une cuisine! »

            Un bruit a surgi du couloir. Comme si de petites baguettes chinoise se déplaçaient en armée, de minuscules pattes ou des lames fines et aiguisées, dans un défilé martial.

            « C'est le fantôme! »

            Dans la panique, Roxanne se redresse, mord à pleines dents la couverture, ses ongles s'enfoncent dans ses genoux. Elle est prête à réveiller Patrice mais le bruit a disparu. Alors, tremblante, elle retourne sous les draps.

***

  Roxanne est assise sur une chaise. Son bras droit est étendu sur la table de la cuisine.

            « Il m'a encore envoutée, il m'a encore blessée. »

            Elle ne ressent aucune douleur. Pourtant, il y a une immense entaille qui saigne. Le sang cacherait presque les sillons rouges incrustés sur sa peau, cicatrices vieilles de plusieurs semaines. Elle se débrouille pour arrêter l'hémorragie, prend un jus de fruit, fume trois cigarettes et enchaîne avec un café noir.

            « Je ne me souviens pas. »

            Roxanne écrase sa troisième cigarettes dans le cendrier et lance le paquet par la fenêtre, dans un cri de rage. Depuis ses six ans, elle n'avait pas dû crier ainsi et cela lui fait un bien fou.

            « La fatalité nous est aisée, elle nous autorise à fonctionner sans poser de questions. Si je commence à m'en poser, la malédiction cessera. Il n'y aura plus de femmes à mourir ici. »

 
            Et voilà que ça reprend : ses petites pattes courent sur le sol. Roxanne saisit un couteau hérissé de dents tranchantes. Elle se précipite dans la salle de bain : il n'y a rien. Il est là, elle en est à peu près sûre, elle l'entend.

            « Serait-il invisible? »

            Puis elle baisse les yeux et elle le voit. Il lui arrache une grimace de dégoût, elle en tremble de tout son être. Gros comme son pied, d'un rouge incandescent, il a l'air d'un cœur palpitant. C'est un crabe bien luisant, bien humide. Ce constat provoque chez Roxanne un cri de surprise à peine étouffé et un mouvement de recul. Lui, reste immobile. Ses petits yeux noirs brillants l'observent avec une insistance terrible. Roxanne ramène instinctivement le couteau sur sa poitrine, se ravisant de l'utiliser contre lui. Il lui semble que sa tête est vide, qu'elle ne réfléchit plus quand elle sort en fermant la porte derrière elle.

***

            « Allons, ne t'inquiète pas plus que ça, Roxanne, ce ne sont que des égratignures. Si tu veux être rassurée, vas voir un médecin. »

            Patrice dit cela d'une voix apaisante mais il regarde les blessures et sa mine est préoccupée. Roxanne a bien essayé de le prévenir de la présence du crabe. Il se contente de ne pas entendre. Au fond, un médecin ne comprendrait pas davantage, alors Roxanne a renoncé.

            « Ce qui m'a séduit chez toi, Roxanne, c'était ta maladresse. C'est grâce à moi que tu as appris à marcher droit. Avant, tu te cognais partout. Tu es tombée, sans doute sur le crâne, ce qui expliquerait tes pertes de mémoire. Crois-moi : tu es la seule responsable de ces plaies. »

            Roxanne détient peut-être un semblant d'explication, sa discussion avec Patrice l'amène à penser que le crabe a dû s'échapper d'un des cageots de son voisin le pêcheur.

            « Comment a-t-il pu survivre si longtemps loin de la mer? Demain, j'irai lui demander de récupérer l'animal. »


***
           

Mais le lendemain, le crabe est introuvable, avant de se montrer à nouveau le soir suivant.
 
            « La nuit, le crabe grimpe sur notre lit. Je le sais, ses pattes en poignard piquent mes jambes à travers les draps. »

            Roxanne attend, terrorisée, elle n'ose ni bouger, ni respirer.

            « Quand je me réveille, je réfléchis : le crabe est un être lâche, il se cache sous les rochers, il fuit. Sous sa carapace repose un corps flasque et vulnérable, mais à l'extérieur il est solide et opaque. C'est un redoutable ennemi : on ne voit rien de ce qui se passe en lui et il n'est pas frontal. Il part mais si on le poursuit, attention au coup de pince! Serait-il rusé? Moi je ne suis pas comme ça, je montre tout, je dis tout, je me livre tout entière, généreuse, en quête d'amour, je fais confiance à tout le monde. J'agis sans aucune stratégie. »

***
 
            Roxanne pleure devant le miroir. Sa lèvre est fendue. Jamais auparavant elle n'avait pris à ce point conscience qu'elle était défigurée. Son corps est devenu rouge.

            « Le pire serait que les autres le remarquent. Quand je sortirai pour faire les courses, je mettrai des vêtements rouges, je m'inonderai la bouche de rouge à lèvres afin que rien ne se voit. »

            Elle se dit qu'elle est laide, qu'elle ressemble à un crabe. Elle rapproche son visage de la glace. Une folle colère monte en elle. Cette rage épouvantable la fait courir jusqu'au salon. Elle ne le cherche qu'une demi-seconde car il est encore près de la flaque d'eau qui a coulé des plantes, nonchalant. Roxanne l'agrippe de ses mains, il est humide, il sent la mer. D'un mouvement de bras, elle le projette contre le mur, il retombe lourdement. Soudain, elle s'aperçoit de sa force destructrice. Elle ne cesse plus de pleurer : les mêmes insultes lui reviennent en tête, elles s'enfilent le long d'une corde infernale.

            « J'en veux à ce crabe de me suggérer une telle violence. »

            Il anime en elle des images qui l'effrayent. Alors elle donne un coup de pied au crustacé. Il a une patte qu'il remue encore, comme un défi. Roxanne a l'idée d'aller chercher un long couteau dans la cuisine. Quand elle l'abat sur le crabe, la lame tremble , menace de se rompre mais le crabe n'a rien, sa carapace ne conserve pas même une marque du choc. Elle le repose sur ses petites pattes. De ses yeux il la dévisage. Ils échangent un long regard. Roxanne fond en larmes. Puis elle commence à raisonner et à comprendre que le crabe ne l'a jamais insultée, il ne lui a jamais inspirée d'images violentes.

            « Cela ne vient que de mes souvenirs, de ma mémoire qu'il a ranimée. Il y avait foule d'explications, la plus simple ne s'est pas formée dans mon esprit car elle est la plus terrible. »

***

 
            Patrice fait la grimace devant le repas que Roxanne lui sert :

            « Nous avons déjà mangé ça, il y a deux jours. »

            Silencieuse, elle s'assoit face à lui, avale une bouchée de pâtes. Il reste perplexe, probablement attend-t-il de sa part des excuses ou du moins une certaine confusion.

            « Je n'ai pas eu le temps de cuisiner, je me suis occupée du crabe. »

            Patrice saisit sa fourchette avec détermination :

            « Ce crabe, Roxanne, n'existe pas! »

            Alors même qu'il prononce cette phrase, le crustacé traverse le salon derrière son dos.

            « Je peux savoir pourquoi tu souris? »

            Son air est mauvais, il déteste que l'on donne l'impression de se moquer de lui.

            « Tu sais, tu ne peux pas tout maîtriser, Patrice.
Pardon? reprend-t-il sur un ton agressif.
Le crabe est derrière toi. »

            Patrice se retourne, il le voit mais il n'a pas le temps d'exprimer sa surprise car Roxanne se lève de sa chaise et poursuit aussitôt :

            « Pense-tu toujours que je ne suis bonne qu'à profiter de ton argent? Le crabe m'a dit que tu me détestais, que je te dégoutais parce que je ne peux pas te donner d'enfant.
Tu deviens folle avec ce crabe! hurle-t-il en renversant la table. »

            Roxanne observe le repas chaud se répandre sur le carrelage quand Patrice surgit face à elle, attrape ses longs cheveux. De sa main droite, il les tire jusqu'à en arracher certains, et de sa main gauche il lui enserre la gorge. Elle retient son souffle.
            Il s'arrête. Le bruit des pinces du crabe a retenti dans son tympan. Il la relâche et détourne sa colère sur le crustacé. Se jetant sur lui, il l'attrape et le lance contre le mur. Patrice s'attend à ce que Roxanne le supplie d'arrêter. Elle n'en fait rien. Froide, sans réaction, elle se contente de masser son crâne et son cou douloureux. Il est possible qu'il soit étonné : elle ne sanglote pas comme elle le fait d'habitude lorsqu'il la frappe. Son regard dit tout : il sait qu'il a perdu son pouvoir, il est comme un roi déchu et s'acharne sur le crabe en lui assénant des coups de pied. Puis il change de tactique et attrape l'animal dans sa main. Il s'en va prendre un couteau.

            « S'il est comme toi ça devrait le faire taire, grogne-t-il.
Sa carapace est trop dure pour que tu puisses le blesser. »

            Sans s'en rendre compte, Roxanne ramasse un petit ciseau de couture et elle le fait claquer en l'air. Le crabe fait de même avec ses pinces et l'index de Patrice saute dans l'assiette de pâtes. Le sang lui gicle aux pupilles, un écran de pourpre l'aveugle. Roxanne lui enlève le crabe. Il ne la voit pas s'enfuir avec le crustacé en courant à toutes jambes à travers la résidence. Roxanne sait qu'elle a rompu la malédiction.
 


< Une courte présentation ici ne serait pas de trop, merci.
https://vosecrits.1fr1.net/conversations-atelier-f4/presentez-vous-ici-t4887-800.htm#203856
La Modération >

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Message  Invité Dim 28 Fév 2010 - 17:38

Je suis sûre qu'il y a des spécialistes de ce genre de récit qui sauront commenter intelligemment. Perso, j'ai bien aimé la progression du texte, je pense qu'un plus long format permettrait peut-être de vraiment travailler sur le personnage de Roxanne, ses visions, ses illusions, ce qu'elle croit, ce qu'elle voit, ce qu'elle soupçonne ; et peut-être de décaricaturiser Patrice en l'étoffant. Je trouve le traitement de la toute fin un peu bâclée, sommaire : "Roxanne sait qu'elle a rompu la malédiction."
J'aime bien ton écriture qui sait ne pas s'appesantir et reste simple.

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Message  Invité Dim 28 Fév 2010 - 17:39

J'ai oublié :

« Il m'a encore envoûtée, il m'a encore blessée. »
Roxanne écrase sa troisième cigarettes
Le crabe m'a dit que tu me détestais, que je te dégoûtais

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Message  Iryane Lun 1 Mar 2010 - 15:53

je ne sais pas trop comment commenter ce texte, sauf qu'il m'a laissé une impression de malaise. c'est voulu, certainement.
cette histoire de revenant, puis de crabe, dont on se demande s'il ne s'agit pas d'une part d'elle même,
et ce patrice, pas si sympathique ...

bref, j'ai beaucoup aimé,
l'originalité de la narration,
l'histoire,
ce qu'elle sous-entend, même si je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi.

et de tres belles phrases, telles que :

Quelques gouttes sur la vitre tressaillent à la moindre brise. Elles sont rondes et glissantes.
joli souci du détail

« Les glaces dans la salle de bain luisent comme une mer d'huile. Je passe un temps fou à les observer, elles démultiplient l'espace : l'horizon s'étend jusque vers l'infini."
et alors ca, c'est terrible :
les égratignures ne s'envolent pas, elles me narguent comme des gencives souriantes sur ma peau.
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Message  Plotine Lun 1 Mar 2010 - 16:35

J'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup aimé. C'est bien écrit en plus.
Une seule chose. Easter a raison la fin ne va pas ou alors je ne l'ai pas comprise. Enfin si, je pense l'avoir comprise, mais un détail me gêne : que Patrice voit le crabe.
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Message  Rebecca Lun 1 Mar 2010 - 18:29

Une écriture étrange et un texte assez envoutant.
Décalé, décalqué. J'aime bien.
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Message  Lucy Mar 2 Mar 2010 - 1:30

Pas mal ! Le crabe, merveilleuse idée : la fille dans sa carapace, la victime, le cancer, aussi. On peut en trouver des images à associer à cette bestiole.
Oui, une bonne idée.
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Message  Modération Mer 3 Mar 2010 - 17:15

Ekhleesse, votre réponse aux commentaires ci-dessus a été déplacé dans "Réponses aux commentaires". C'est dans ce fil qu'il faut répondre.

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Message  Invité Mer 3 Mar 2010 - 17:48

"Pense-tu toujours que je..."
Petite faute que je rapporte alors que j'ai survolé le texte (au sens propre du terme, avec la roulette de la souris.)
Je repasse tout à l'heure ou demain pour le lire en entier, je ne nie en rien ses qualités intrinsèques, s'il en sont.

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Message  Invité Jeu 4 Mar 2010 - 1:09

Ce n'est définitivement pas mon genre de lecture, mais force est de constater que j'ai beaucoup aimé au bout du compte.
La chute est peut-être un peu facile, mais alors ? De très belles images (à l'instar de celle du crabe qu'évidemment tout le monde a souligné) suppléent largement à ce petit couac.
J'adhère assez au style dans l'ensemble, aussi. Emballé c'est pesé, et ça me convient : je prends le tout.

A propos de :
Je repasse tout à l'heure ou demain pour le lire en entier, je ne nie en rien ses qualités intrinsèques, s'il en sont.
Ca a pu être mal interprété. Je reformule : je repasserai tout à l'heure, mais en attendant, je ne nie pas les qualités du texte, ne l'ayant pas encore lu.
Ca c'est fait ! On évitera les ambiguïtés.

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