L'Insituable

[Cythéria]

*

Lorsqu’en silence la mer s’étire
Et se pavane dans le Dense
Je sens au loin mon cœur qui vire
Entre les portes de l’Essence.

Et quand ton coeur partageur
Cette coquille en éventail
En elliptique querelleur
Creuse un peu plus mes longues failles

Où se situe l’Insituable ?
Temple maudit
Etrange nid,
Qui vogue seul sous le plâtre
D’un aveu pâle et qui s’enfuit…

*

[Polixène]

Voilà un poème qui se tient,l'ambiance générale me va, même si le propos n'est pas très clair .(je connais bien ce reproche, que l'on fait à mes textes!!!!)

les points négatifs, à mon sens:
-la répétition de "coeur"
-la lourdeur de "lorsque" + "et quand" en début de vers
-le manque de syllabes dans tes octosyllabes!("Et quand ton coeur partageur" :7 ! et "Qui vogue seul sous le plâtre" 7 sauf si on s'oblige à dire platreu
-elliptique querelleur

les points positifs

la beauté du vers: Et se pavane dans le Dense
et de l'image : Etrange nid,
Qui vogue seul sous le plâtre
D’un aveu pâle et qui s’enfuit…

l'originalité du titre

[Arielle]

Mêmes remarques que Polixène avec un point supplémentaire pour ce coeur partageur
Cette coquille en éventail

Beauucoup d'élégance pour exprimer une déception amoureuse ... ce qui est loin d'être facile !

[Invité]

Pourquoi ces majuscules ? Elles dérangent à la lecture...
Sinon, ben... un peu trop hermétique pour moi. Une autre fois ?

[Sahkti]

Quelques petites chipoteries:
- les majuscules pas utiles, si ?
- étire/vire: un peu trop visible à mon goût
- Et quand ton coeur : un peu trop lourd, surtout avec Et en début de vers
- trop de fois le son q/c dans le texte, presque à chaque vers

Des détails, certes, mais qui m'ont empêchée d'entrer pleinement dans ce poème, désolée. Il y a pourtant une atmosphère agréable qui s'esquisse entre les lignes.

[Cythéria]

Merci Sahkti pour votre commentaire, en échange voici une version un peu modifiée, susceptible de mieux vous plaire:).

*

Quand en silence la mer s’étire
Et se pavane dans le dense,
Les tremblements de l'air expirent
Entre les portes de l’essence.

Lorsque ton coeur partageur
- Cette coquille en éventail -
En elliptique pourfendeur
Creuse un peu plus mes longues failles,

Où se situe l’Insituable ?
Temple maudit
Etrange nid,
Qui vogue seul sous le plâtre
D’un aveu pâle et qui s’enfuit…


*

[Rêvelin]

Un poème qui m'a étonné, très profond dans son propos je trouve. Même si parfois cela paraissait maladroit, j'aime et je garde. Les majuscules ne me gênaient pas.

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