Toutes les misères du monde

[kymme_14]

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Après toutes les misères du monde,
J'attends toujours les bras grands ouverts
Pour que ton ombre vienne m'enlacer.
Je suis si fatiguée de ces jours de pluie
Qui coulent sur les souvenirs d'hier.
J'ai tant de peine que je pourrais en crever...
Mais toujours, toujours je reste
Solidement plantée sur mes pieds.
Je hurle le silence à la terre ;
personne pour entendre mon malheur.
J'attends toujours, pour toujours...
pour ta main qui agrippe la mienne
Sans même un dernier soupir dans le noir ;
Le noir qui pleut dans ma tête,
Comme le noir qui pleut dans ma tête...
Me voilà qui tombe à genou, condamnée
À ces nuages glacés qui effacent mes rires.
Écoute-moi !
J'ai besoin d'une étoile, une seule
Pour guider mes pas au-delà de la solitude.
Même la musique me rend malade,
Malade, tellement malade...
Elle m'enchante par ses mots les plus beaux
Si beaux que c'en fait mal.
Oui, après toutes les misères du monde,
J'attends toujours confortablement
dans cette solitude où tombent mes armes.

[Invité]

Bon, ben désolée, c'est mauvais, quoi. Sujet rebattu, rythme inexistant, procédés grossiers ("toujours, toujours je reste" repris "J'attends toujours, pour toujours"), clichés ("ta main qui agrippe la mienne", "plantée sur mes pieds", "J'ai besoin d'une étoile", "guider mes pas"...).

Vous êtes très jeune, je crois, alors dites-vous qu'il s'agit là d'une étape peut-être nécessaire avant d'arriver à l'écriture, cette espèce de régurgitation de mauvaise littérature, ce dégagement d'objets encombrants avant de trouver votre voix/voie propre. Dites-vous aussi que je ne vous rendrais pas service en criant au génie sur ce texte ! Je vous donne franchement mon avis pour que vous puissiez avancer par la suite.

[Roz-gingembre]

Effectivement ça crie trop fort.
Ça n'empêche que j'ai entendu ton cri.

[Invité]

Je m'aligne à l'avis de mes prédécesseurs : c'est plat, lisse, bourré de poncifs, sans consistance aucune.

Mais vous/tu (comme vous voulez!) pouvez progresser, on a tous commis ce genre de textes au départ, presque un passage obligé.
Ces critiques négatives sont certainement très dures à encaisser, mais nous nous ferons tous un plaisir de vous retrouver une prochaine fois sur un autre texte, de constater une progression dans votre écriture ... Ne vous laissez pas décourager !

En outre, vous ne semblez pas avoir de soucis avec l'orthographe, c'est un très bon point !

A vous relire très bientôt ! ;-)

[Invité]

Sur un autre texte peut-être... bienvenue ici !

[Poussetontraino]

sans attendre un autre texte et en respirant le tien je le ressors ainsi :

Après
toutes misères du monde
J'attends toujours
bras ouverts
ton ombre

suis fatiguée
des jours de pluie
coulent sur
souvenirs d'hier.

tant de peine
pourrais en crever...
Mais
toujours
toujours
reste
plantée
sur pieds.

hurle silence
à la terre
mais personne .

J'attends
toujours
toujours
ta main
sur
la mienne

Sans même
un soupir
dans le noir
qui pleut
dans ma tête

Me voilà
à genou
nuages glacés
effacent mes rires.

Écoute-moi !
J'ai besoin
d'une étoile,
une seule
guidant mes pas

Même la musique
me rend malade,
Malade,
tant malade...
elle m'enchante par ses mots
les plus beaux
Si beaux
que c'en fait mal.

Oui,
après toutes misères du monde,
J'attends
toujours
toujours
confortablement
dans cette solitude

où je tombe

[Reginelle]

Je crois que tout ceci aurait pu se dire aussi bien (et mieux ?) en prose.

Quoique la forme de Poussetontraino, donne du relief aux mots.

Mais ce sont défauts de jeunesse. Alors, ne pas se décourager et hop : au boulot !

[Sahkti]

Beaucoup trop de moi je dans ce texte, il n'y a plus de place pour l'autre. Pas mal de répétition dans l'idée aussi, au point que ça s'essouffle et que ce cri en devient plutôt banal. Dommage mais c'est un début !

[Rêvelin]

"Le noir qui pleut dans ma tête," ça c'est beau et fort pour moi
Voilà.

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