La jalousie
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La jalousie
La jalousie me ronge, elle me dévore allègrement de tout mon être. Elle s'insinue lentement dans mon esprit, mes pensées, puis se répand jusqu'à se manifester dans tous mes membres. Je la sens, mais je ne peux la palper, la toucher, l'arracher, l'éradiquer. Elle souffle à mon oreille, elle parle par ma bouche, elle voit et imagine par mes yeux et mes pensées, je l'exècre et pourtant je suis pour elle un hôte ô combien hostile, mais également chaleureux.
Elle coule par mes larmes, méprise par ma voix, sourit d'un sourire hypocrite par mes lèvres, ironise par mes mots, désespère par mon regard noir et contrôle à mon insu mes faits et gestes, mes pensées, mes envies, mon esprit...
Ai-je causé la présence d'un tel sentiment ? A-t-elle une raison concrète d'avoir pris possession de ma personne ?
Ou suis-je simplement trop naïve, imaginative ?
Enfin, elle est là, je n'y peux rien, j'imagine, imagine, imagine... tant de choses..
Dès que je la crois partie, dès que j'espère son départ, elle revient à l'assaut, m'enserre, dégouline et trace des sillons invisibles sur mon corps étreint par la haine. Elle se nourrit de tout, mais hélas ne meurt jamais. Elle peut s'éteindre peu à peu, laisser croire à son départ, puis réapparaître soudainement, plus présente que jamais, et plus dévastatrice qu'elle ne l'a jamais été. Le mal être qui en sort est intense.
Derrière cela, il y a une certaine jubilation, lorsqu'elle concocte des plans aussi vicieux et mauvais les uns que les autres. Elle est comme une toile tissée de fils incassables, empoisonnés, et dotés, eux-mêmes d'une ruse singulière.
Elle triomphe lorsqu'elle a réussi à implanter son poison dans mes paroles et à avoir dans ses filets, la douleur du fruit de ce venin.
Ce venin au goût de haine.
Ce venin à l'apparence charnelle.
Ce venin qui me torture.
Ce venin qui s'implante pour ne jamais disparaitre.
Ce venin qui me brûle et me mord de toutes parts, qui me ronge et me consume.
Ne jamais laisser la jalousie prendre possession d'un esprit. Jamais.
Elle coule par mes larmes, méprise par ma voix, sourit d'un sourire hypocrite par mes lèvres, ironise par mes mots, désespère par mon regard noir et contrôle à mon insu mes faits et gestes, mes pensées, mes envies, mon esprit...
Ai-je causé la présence d'un tel sentiment ? A-t-elle une raison concrète d'avoir pris possession de ma personne ?
Ou suis-je simplement trop naïve, imaginative ?
Enfin, elle est là, je n'y peux rien, j'imagine, imagine, imagine... tant de choses..
Dès que je la crois partie, dès que j'espère son départ, elle revient à l'assaut, m'enserre, dégouline et trace des sillons invisibles sur mon corps étreint par la haine. Elle se nourrit de tout, mais hélas ne meurt jamais. Elle peut s'éteindre peu à peu, laisser croire à son départ, puis réapparaître soudainement, plus présente que jamais, et plus dévastatrice qu'elle ne l'a jamais été. Le mal être qui en sort est intense.
Derrière cela, il y a une certaine jubilation, lorsqu'elle concocte des plans aussi vicieux et mauvais les uns que les autres. Elle est comme une toile tissée de fils incassables, empoisonnés, et dotés, eux-mêmes d'une ruse singulière.
Elle triomphe lorsqu'elle a réussi à implanter son poison dans mes paroles et à avoir dans ses filets, la douleur du fruit de ce venin.
Ce venin au goût de haine.
Ce venin à l'apparence charnelle.
Ce venin qui me torture.
Ce venin qui s'implante pour ne jamais disparaitre.
Ce venin qui me brûle et me mord de toutes parts, qui me ronge et me consume.
Ne jamais laisser la jalousie prendre possession d'un esprit. Jamais.
Apocalypse- Nombre de messages : 2
Age : 29
Date d'inscription : 03/04/2010
Re: La jalousie
Un sujet intéressant, dont j'aime bien le traitement. Un bémol sur la série "Ce venin", qui, je trouve, fait un peu "procédé".
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« elle me dévore allégrement de tout mon être » : je trouve l’expression bizarre ; la narratrice veut dire que la jalousie dévore tout son être ; en disant « elle me dévore de tout mon être », elle embrouille le lecteur, je trouve, parce que quand quelqu’un fait quelque chose de tout son être, cela signifie qu’il le fait avec conviction ; ici, dans l’expression, l’adjectif possessif renvoie non au sujet de l’action, la jalousie, mais à son objet, ce qui n’est pas la construction habituelle de l’expression
« Le mal-être qui en sort »
« pour ne jamais disparaître »
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« elle me dévore allégrement de tout mon être » : je trouve l’expression bizarre ; la narratrice veut dire que la jalousie dévore tout son être ; en disant « elle me dévore de tout mon être », elle embrouille le lecteur, je trouve, parce que quand quelqu’un fait quelque chose de tout son être, cela signifie qu’il le fait avec conviction ; ici, dans l’expression, l’adjectif possessif renvoie non au sujet de l’action, la jalousie, mais à son objet, ce qui n’est pas la construction habituelle de l’expression
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