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L’écluse

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Message  abstract Sam 8 Mai 2010 - 18:09

Ceci est la version retravaillée d’un texte que j’avais proposé dans le cadre de l’exo Ogawa l’année dernière. J’avais demandé qu’on le retire du catalogue pour pouvoir me le réapproprier en enlevant les consignes de l’exo. Il a pu ainsi être envoyé à un concours de nouvelles où il a atteint la phase finale, mais n’a pas été choisi dans les gagnants. Je me permets de le reproposer, car je souhaiterais qu’il réintègre maintenant le catalogue (mais plus dans l’exo Ogawa puisqu’il s’en détache désormais).



— Vous aussi, vous êtes là pour B.L. ?
La voix grave de l’homme me surprit. Assoupie sur le banc face au canal pour profiter du peu d’air frais qu’apportait la proximité de l’eau, je ne l’avais pas vu arriver. Il se tenait là, devant moi, affublé, malgré la chaleur, d’un pardessus couleur mastic. Son ventre proéminent tendait le tissu imperméable. Je n’avais aucune idée de qui pouvait être ce B.L dont il me parlait.

D’un ton empli de mystère, il m’expliqua alors qu’il s’agissait d’un acteur. Que ce n’était pas possible. Nécessairement je le connaissais. Il avait joué dans une parodie de péplum l’année dernière. Non, vraiment je devais en avoir entendu parler. Je n’aimais pas les comédies. Oui, mais celle-ci rencontrait un succès populaire. Tout le monde l’avait vue. Peut-être, mais pas moi. Enfin, chacun ses goûts. Il me dit aussi que ce fameux B.L. avait élu domicile sur une pénichette. Oui celle-là même, amarrée devant chez moi. C’était un secret. Je ne devais surtout pas l’ébruiter.

Six mois auparavant, j’avais acquis l’ancienne maison de l’éclusier. Un coup de tête. J’associais l’endroit, proche de mon ancien lycée, à des souvenirs heureux. À la saveur fruitée d’insouciants baisers. Aux jours chauds de juin où nous séchions les cours de l’après-midi pour aller nager. Il se trouvait toujours un garçon pour grimper sur les arceaux du pont du chemin de fer. Encouragé par nos cris, nos rires, il plongeait dans les eaux sombres. À l’époque, l’usine sidérurgique maintenait l’écluse en activité, l’eau ne croupissait pas. Pas comme aujourd’hui. Puis, on décréta. Que la production d’acier n’était rentable qu’en zone côtière. Que nos ouvriers étaient trop chers. Qu’il serait nécessaire de rationaliser. La crise se fit cinglante. Cruelle. Pire encore. Les manifestations et les occupations de sites s’organisèrent. Les hommes en bleu déferlaient dans les rues, criant leur haine du capitalisme, haranguant les passants, hurlant leur rage à la face des caméras. Mais la messe était dite. Rien, personne n’empêcherait le déclin. On démembra l’outil, laissant une friche désolée, cicatrice béante dans la ville. La nature fut la première à se réapproprier la langue de terre abandonnée. D’abord les herbes folles sortirent d’entre les tôles, puis les fleurs sauvages, les insectes, les papillons peuplèrent cet espace déserté. On remarqua plus tard les nichées de quelques couples de hérons. Un label de réserve ornithologique fut décerné. L’ancienne industrie se transforma en lieu de balade dominicale.

Je voulais que l’homme au pardessus s’en aille. Son intrusion m’importunait. Qu’il envahisse ainsi ce que je considérais comme le prolongement naturel de mon jardin m’ôtait toute envie de lier connaissance.
— Je suis désolée, je n’ai jamais vu ce B.L.
— Dans ce cas, qui attendiez-vous sur ce banc ?
— Personne. J’aime être seule.
— Vous mentez mal, Madame, on attend toujours quelqu’un.
Le tour étrange que prenait la conversation me déplaisait. J’y mis un terme en rentrant chez moi.

On pouvait voir ma maison sur tant d’anciennes photographies ou gravures qu’elle avait fini par faire partie du patrimoine culturel commun. Images en sépia, eaux-fortes, polaroïds aux couleurs délavées étaient proposés dans les musées de la ville tant et si bien que la maison ne m’appartenait plus qu’en fragments. J’entendais les bribes de conversations des promeneurs sur le chemin de halage. Des histoires d’écluse prise dans la glace, de sauvetages héroïques, de contrebande organisée.

Lorsque j’avais posé mon nom sous l’acte de propriété, signé le document authentique, c’était pourtant avec le sentiment qu’elle avait été bâtie rien que pour moi. Qu’elle m’avait attendue, là au bord de ce cours d’eau. Elle ressemblait à une construction en briques Lego. De celles que l’on construit enfant. Un toit à double pente, des volets blancs, une porte bien centrée. Le plan typique des maisons ouvrières du début du XXe siècle. Deux pièces au rez-de-chaussée, deux à l’étage, une symétrie parfaite. Un grenier que je comptais aménager en bureau, plus tard. Un minuscule jardin, des roses trémières, des dalles disjointes. Une barrière en fer forgé, qui ne protégeait rien, délimitait tout.

De la cuisine, j’apercevais toujours l’homme. Il occupait ma place sur le banc, le regard fixé sur la pénichette. Il avait réussi à attiser ma curiosité. Je repensais à cette histoire d’acteur. C’était idiot. Comme si le simple fait de partager un bout de canal avec un artiste de renom me donnait l’espoir de recolorer ma propre existence.

J’avais tant vécu en zone de transit qu’aujourd'hui je n’arrivais pas à réellement m’installer, me poser enfin. Les cartons envahissaient partout l’espace disponible. J’aurais déjà dû les avoir triés, rangés. J’allais m’y mettre, demain. Depuis mon retour de Séoul, j’avais perdu le contrôle du temps. Il m’échappait, s’effritait, disparaissait sans laisser de trace. Seuls mes dictionnaires s’alignaient sur les planches vides. J’en avais besoin. Je venais d’abandonner une carrière d’interprète. Lassée des congrès aux promesses trompeuses, j’avais désiré retourner à la littérature. On m’avait confié la traduction d’un nouvel auteur coréen. Une occasion inespérée. Le jeune homme était prometteur. L’exercice difficile. Plus que je ne l’avais imaginé.

Le pays étouffait, écrasé par la chaleur caniculaire de juillet. Il fallait attendre. Attendre que la fraîcheur du soir arrive. Attendre que la nuit vous libère enfin. L’unique piste cyclable de la ville démarrait en aval de chez moi. J’enfourchais mon vélo, suivais le serpent de béton lisse pour traverser des hameaux de pierre grise. Puis je m’offrais deux boules de glace. Citron-chocolat, dans un cornet. Je les dégustais lentement, assise dans l’herbe brûlée qui bordait la berge.

Une lumière froide comme une lame me tira de mon sommeil. Un. Deux. Je n’eus pas le temps de compter plus loin. L’onde sonore, brutale, violente se propagea des murs jusqu’à l’intérieur de mon corps. L’orage dévorait la ville. Une fenêtre claqua. De la pièce jouxtant ma chambre m’arrivèrent des bruits de céramique fracassée. Un son plus étouffé aussi. Ma nuit s’achèverait là, il était quatre heures du matin comme l’indiquait au plafond le faisceau rouge de mon réveil, gadget acheté à l’aéroport de Hong-Kong. Le battant de la fenêtre avait entraîné dans sa course un carton. Celui du dessus de la pile. Des objets hétéroclites jonchaient à présent le sol. Mêlés aux restes d’un géranium, de la terre, un fond d’eau. C’est là que j’aperçus la pochette de skaï rouge. Je savais ce qu’elle contenait. Un billet daté du 2 novembre 1989, non oblitéré, une traversée de la Manche jamais effectuée. Incapable de le jeter, je le repoussais habituellement au plus profond du tiroir de mon bureau. Témoin muet d’une histoire d’amour à laquelle aucun des deux protagonistes n’avait
eu le courage de mettre fin. Vingt ans plus tard, sa simple vue me troublait encore.
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Message  abstract Sam 8 Mai 2010 - 18:09

Je restais là hébétée devant cette pochette en simili cuir. Essayant d’oublier que j’avais aimé P., que l’on s’était perdus, que la vie avait continué malgré nous. Au-dehors, je vis l’ampoule teintant de jaune la cabine du bateau de B.L. La lumière hésitait, mourait presque. Le vent soulevait avec rage l’eau du canal, ballottant l’embarcation dans tous les sens. J’étais heureuse d’être à l’abri chez moi.

J’espérais que l’aube se lève enfin, je me sentais nauséeuse. Des images s’imposaient à moi. De la vie que j’aurais eue si j’avais fait cette traversée. Serais-je aujourd’hui la femme de P., avec deux ou trois enfants pour parfaire l’image de famille idéale. Je ne l’avais jamais revu depuis son départ pour Paris où il allait poursuivre des études de mise en scène. Nous avions fixé un rendez-vous. Londres, dans trois mois. Kensington Parc, le deux novembre. Aux pieds de Peter Pan, midi exactement. Trois mois, 13 semaines, 92 jours. Du haut de mes dix-huit ans, cela représentait une éternité. Je me fis de nouveaux amis, rencontrai de nouvelles personnes, découvris d’autres centres d’intérêt. Sans doute en fut-il de même pour lui. Il ne chercha pas à me contacter. Le rendez-vous romantique n’avait plus guère de sens. D'ailleurs, je n’aimais pas Londres, c’était son idée. Moi je voulais Berlin, son île musée et ses Imbiss où l’on aurait mangé des pains saucisse à même la rue. Une lettre me parvint bien aux environs de Noël. Je ne l’ouvris pas. J’étais alors amoureuse d’un étudiant de la fac, je ne pensais plus à P. Des années plus tard, je reconnus sa voix à la radio. Il venait de recevoir un prix pour un scénario dont on avait tiré un téléfilm. Je m’étais promis de lui envoyer un mot de félicitation, je ne le fis pas.

L’orage de la nuit avait fait place à un ciel de carte postale. Fixe, d’un bleu intense. Aucun souffle de vent ne permettait aux orchidées sauvages de jouer les ballerines du bord de l’eau. Toute trace de la violence passée avait disparu, je ressortais indemne de mes angoisses nocturnes. Je partais faire mes courses lorsque je croisai l’homme au pardessus, toujours à la recherche de son idole.
— Je pense que vous avez une chance de le voir aujourd’hui. Cette nuit j’ai vu de la lumière chez lui.
— Oh vous savez, je peux être patient. Les chasseurs maîtrisent l’art de l’attente. Son sourire se crispa en un rictus qui me surprit.
Lorsque je revins chargée de mes achats, le chemin de halage était vide. L’embarcation semblait abandonnée.

La chaleur se faisait plus supportable, j’avançais enfin dans mon ouvrage de traduction. J’alignais les mots, raturais, recommençais. Cherchais la nuance exacte, le timbre impeccable. Avec la peur de trahir, d’imposer ma sensibilité, de ne pas m’effacer suffisamment. Je tentais de retrouver mes souvenirs de Corée. Dix ans déjà. L’odeur de la forêt humide, les enfants disciplinés, tous pareils en uniforme rose pâle. Je me persuadais d’avoir fait le bon choix, celui de ne plus courir derrière l’argent, celui de faire un travail qui me passionnait.

Je ne me souvenais plus avoir dormi une nuit complète. Je devais être condamnée à veiller sur ce monde chancelant. Cette fois, quelques notes de musique que j’aurais pu reconnaître parmi des milliers, me réveillèrent. J’entendais très distinctement la basse de Simon Gallup attaquer le refrain de Charlotte Sometimes, un vieux morceau de Cure datant des années 80. Le son provenait de l’extérieur mais semblait amplifié par les murs nus de ma chambre. Ma fenêtre offrait une vue plongeante sur la péniche de B.L. Une vingtaine de personnes occupaient le pont, bougeaient au son de la musique. Des guirlandes d’ampoules colorées oscillaient au rythme des mouvements de l’eau. La scène avait un faux air de bal aux lampions, de 14 juillet. Les jupes fleuries tournoyaient, dévoilant des jambes bronzées. Des rires s’élevaient de l’habitacle, de discrètes caresses s’échangeaient dans la pénombre. Les danseurs envahissaient le quai, se perdaient au loin en petits groupes épars. Le front collé contre la vitre, je ne pouvais détacher mon regard de la fête. De cette noce à laquelle je n’avais pas été conviée. Alors, je le reconnus. Maigre silhouette se découpant dans la lumière blanchâtre de l’éclairage public, il esquissait les pas d’une improbable chorégraphie. Incertain sur le rebord du quai, une bouteille de vodka à la main. Une cigarette incandescente entre les doigts, luciole apprivoisée virevoltant autour de lui.

J’aurais juré sentir l’odeur caractéristique du tabac indien. Le parfum particulier des Beedies imprégnait mes cheveux, ma peau. Je le goûtais sur ma langue. Comme avant, lorsqu’il faisait partie de moi. Comme avant, lorsqu’il ne me quittait pas.

Il avait gardé son allure d’adolescent, les cheveux peut-être un peu plus clairsemés, un peu plus gris. C’était bien P. Sans l’ombre d’un doute. J’aurais pu parcourir les quelques mètres qui me séparaient de lui. Le retrouver enfin. Mais non, je restais là. Immobile derrière la vitre, protégée par l’obscurité. J’observais cette vie heureuse qui aurait dû être la mienne, comme un acteur amer d’avoir échoué au casting d’un grand rôle. Vers cinq heures du matin, la musique se fit plus calme, presque silencieuse. Les rires s’égrenaient, entraînant dans leur suite la plupart des invités. Seules quelques paroles, entrecoupées de bris de verre, de vaisselle que l’on range, me parvenaient encore. Je m’endormis, la tête posée sur mon bras. Le souffle de ma respiration laissant un petit rond de vapeur sur le carreau.

Rouge, énorme. Le camion de pompiers étincelait dans le soleil de midi. Beau comme un jouet convoité par un enfant. Je me demandais comment il avait pu arriver là, aucune route ne menait si près du canal. La foule compacte se tassait contre les barrières de sécurité, les regards braqués sur la péniche. L’eau jaillissait des lances, s’évanouissait au contact de la coque noircie en un brouillard de vapeur. Je me précipitais hors de chez moi, resserrant les pans de mon peignoir. Un dragon noir dans le dos. J’avais à peine dormi, pourtant je n’avais rien entendu. Une fois de plus, j’avais tout manqué. Instinctivement je cherchais l’homme des yeux. L’homme mastic comme je l’avais surnommé. Je n’arrivais pas à le distinguer parmi les badauds. J’avais besoin de me frayer un passage, d’atteindre le premier rang. Où était P. ? Avait-il été blessé dans l’incendie ? J’aurais voulu qu’on me réponde, qu’on me rassure.
— Madame, s’il vous plaît, reculez, laissez-nous faire notre travail.
— J’habite ici, j’ai le droit de savoir. Je connais des gens qui étaient là cette nuit…
— Madame, rentrez chez vous. Tout a brûlé ce matin. Par chance la péniche était vide. Son propriétaire est à l’étranger depuis six mois.
Alors, je vis l’homme mastic à l’étrange sourire en coin qui m’observait depuis l’autre rive.
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Message  Yali Sam 8 Mai 2010 - 18:44

Pile le genre de nouvelle que j’aime, pas de fioritures et pas d’histoire avec conclusion mais une sortie qui se profile telle une entrée. Quant à l’architecture : déposer une idée en amont, la récupérer en aval : pas simple et là : réussi. T’as la cadence, je bute sur rien, ou si je bute c’est me dire « Ici, j’aurais ajouter un « Mais » plutôt qu’une virgule, et me dire ça, c’est avoir envie de participer au texte, et donc je suis dans les mots comme auteur, dans « l’histoire » comme lecteur. Voilà, c’était pas une analyse de texte, chose que je ne sais pas faire, ou que je n’ai pas envie de faire, mais juste dire après lecture : c’est un texte que je verrais bien bouffer un peu de papier.

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Message  silene82 Sam 8 Mai 2010 - 19:16

Un beau travail, construit, soigné, intelligent, qui ménage des zones d'ombre et de mystère.
La langue est belle, précise et claire sans fioritures et falbalas alourdissant le propos.
J'aime la concision des évocations, notamment, quelques mots brefs qui croquent une situation, comme l'abandon du site industriel.
A mon goût, une très jolie réussite
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Message  Invité Sam 8 Mai 2010 - 19:28

Oui, un beau texte, où les fils narratifs tissent habilement l'histoire. Ma grosse réserve (c'est mon goût) : ce choix de phrases courtes, parfois nominales, toutes simples, qui selon moi nuisent à la fluidité. Mais du beau boulot, pour sûr.

Quelques remarques :
« qui pouvait être ce B.L (manque le point après L) dont il me parlait »
« Serais-je aujourd’hui la femme de P., avec deux ou trois enfants pour parfaire l’image de famille idéale. » : un point d’interrogation à la fin ?
« Cette fois, quelques notes de musique que j’aurais pu reconnaître parmi des milliers, (êtes-vous sûre de la virgule ici ?) me réveillèrent. »
« Je me précipitais (« précipitai » ? Je trouve qu’un passé simple serait mieux à sa place ici) hors de chez moi »

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Message  Invité Lun 10 Mai 2010 - 7:13

J'aime ton écriture; racée, avec ses sous-histoires de deux lignes ou deux mots, des parcs naturels , des beedies et j'en passe, sans dérailler de la trame.

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Message  Ba Lun 10 Mai 2010 - 8:58

Pour l'instant j'ai suivi la première partie de cette "rencontre". Intéressante.
Je me dis en lisant ces longs parcours de mots que certain(e)s ont un monde dense à dévider sans user la trame du récit.
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Message  abstract Mar 11 Mai 2010 - 20:32

Merci à mes commentateurs.
Ce texte me tient particulièrement à cœur car il pour cadre un petit coin sauvage de Liège que j’aime beaucoup. J‘espère avoir l’occasion de vous le faire découvrir un jour.
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Message  mentor Mar 11 Mai 2010 - 21:47

abstract a écrit: un petit coin sauvage de Liège que j’aime beaucoup.
ha c'est pour ça que t'es copine avec Pili... :-)))

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