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Golem

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Message  Rêvelin Jeu 13 Mai 2010 - 17:43

Je me présente devant vous aujourd'hui avec un texte écrit lors d'un contrôle que je n'arrivais pas à écrire ^^ on s'en fiche mais cela a son importance dans la démarche de cette écriture automatique, la rage de ne pas arriver à écrire à fait sortir ce texte. Je l'ai vu comme une sorte de brouillon ( que je livre ici sans aucune corrections ) aussi j'ai fait une deuxième version qui ne consiste somme toute qu'en un élagage lui aussi à retravailler. Néanmoins un ami m'a très justement fait remarquer que ce deuxième jet n'avait plus l'élan premier, qu'il était plus froid malgré la correspondance avec le propos. Donc, j'en profite pour vous demander votre avis, en plus de ce que vous pourrez dire sur ce texte.
Je suis en travail et suite à vos avis je continuerai afin de faire une version définitive et bonne ^^.

Version telle qu’elle

Page 1
Merde ya que du silence chez moi
Et le froid ! et le bord des fenêtres grises
Tu le vois ça ?! Tu le comprends ?
Chez moi les chaînes sautent et l’on est plein de
Graisse noire au fond des yeux qui piquent
Et t’es qu’une vieille borne ébréchée sur la route de béton
Ya pas d’voitures que le gaz d’échappement
Et le bruit, le bruit des roues qui frappent le sol
Tous ces mots, cette violence,
Que le silence qui ne te prend pas à la gorge
Mais tu n’as pas envie de parler, pourquoi dire ?
Hein ?
Qu’est ce que cela changera ?
La vieille chouette
Pourquoi crier alors que personne n’est là, que
Ça donne mal à la gorge, que t’as froid ?
Rien n’a jamais changé, le silence afflue
Reflue comme la marée et laisse parfois
Entre les mains quelques lambeaux de rire décharné
Qui éclatent entre tes mains, qui se moquent
Parfois t’as une couleur ici et là et quelques yeux
Qui sourient au fond de toi
Tu ne fais que des petites sculptures de boue ( debout )
GOLEM
Et tu les jettes sur les murs avec fracas
Tu casses les fenêtres et tout cela sans
Bouger, le bruit que tu entends se répand dans ton
Corps comme une aspirine, mais il n’existe pas

Page 2

Un rictus aux lèvres, non, même pas, aucune
Expression tu sans que ça cogite
Tu crées de la matière en dedans, toujours
Plus de boue de tes pensées, toujours plus
De golem, de mots golems, et toujours
Plus de murs, PAF
Les dents serrées, les paroles éventuelles qui
Tournent dans le palais, elles n’existent pas
Fantômes, fantasmes
Ya que la feuille blanche qui est grise et
Tu as beau la crever en pensée, la déchirer,
Elle reste grise, et on viendra te la
Prendre grise, toujours, grise la page blanche
Et les pensées seront vaincues encore, qui se
Heurtent aux dents d’aciers
Tu es débordé, les cheveux comme des mauvaises
Pensées qui poussent drues et tentent de sortir avant
De se dessécher, seul contact avec la réalité,
Seul contact les cheveux comme du lierre qui
Courent et ébrèchent le mur avant de mourir
Couper les mauvaises pensées ? jamais même
Si elles sont mauvaises, seul contact, seul savane
Seul espace de liberté desséchée et pourrie qui
A vu le jour, le vrai jour, entre les dents, entre le mur
Page 3

Tu continues la matière, la matière
Que tu mettras en forme après, petit poème,
Petit golem, ça bave, il y en a trop, tu vas
Devoir couper, tu te vois couper, trancher dans le vif
Du golem poème, que tu éclateras contre le mur
Comme des boules de neige de boue , que tu tiendras
D’abord dans la main comme un petit oiseau que tu
Nourriras en te faisant régurgiter tout ce gris, ce silence
Ce silence peut être que ça le fera voler un instant avant
Qu’il ne s’écrase là bas contre le mur, un instant,
Un battement de golem, un battement de poème
Un instant, peut-être ( ou peut être ), au creux des mains
Le silence qui nourrira le golem, un instant, et
Tu régurgites de plus en plus vite, c’est ta bile
L’abîme du silence, liquide et dégueulasse, plus
Vite, au creux des mains,
Le silence qui se désagrège, soupe de golem
Alors puisque tu n’as plus rien à régurgiter, tu
Le bouffe le poème, le golem tu le bouffes pour
Avoir plus à donner au prochain, plus de silence en
Soupe, en cube, et tu recommences, voler, un
Instant, sur le mur, paf, régurgites, le gris, le
Silence et tu crées la matière, toujours plus de mots

Page 4

Plus tu vas vite, plus tu façonnes, plus
Tu bouffes et régurgites, voler un
( voler dans les deux sens du terme )
Instant, de plus en plus vite, tu bouffes et
Régurgites comme tu battrais des ailes si tu
En avais, des mots, des mots, pour créer un
Courant d’air, pour créer du mouvement dans ce
Monde de pensées qui ne BOUGENT PAS, qui
Restent là sans JAMAIS changer, tu veux créer un
Battement de mouvement, un instant d’ailes, que tu
Ferais sortir de ta tête, qui s’agripperait le long
De tes cheveux, qui fracasserait le mur pendant un
Instant qui ferait bruisser la réalité
Qui battrait le silence d’ailes, qui créerait
Un autre silence léger, durant un instant, ouvrir les
Yeux et AGIR sur le monde et sur le gris, faire
Un point de crayon sur la feuille, une VIGULE
Une VIRGULE, vite vite tu bouffes
Le golem, le golem, devient de plus en plus
Le poème, paf, éclate, éclate

Mais pourquoi crier quand on est seul ? La magie a
Disparu, la boue est vide, le silence est là, t’as du gris
Sur les yeux et rien n’a changé
Ce n’était qu’un battement de cœur un peu plus fort
Peut-être le chant du cygne
.
.
.
.

Du silence chez moi
Et le froid
Le bord des fenêtres grises
Et une graisse noire au fond des yeux qui piquent
Tu n’es pas. Qu’un vieux panneau croulé dans le bêton
Pas de voitures
Mais le bruit le bruit des roues qui frappent le sol
Tous ces mots cette violence,
Que le silence et gorge
Tu n’as pas envie de parler. Pourquoi dire ?
Qu’est ce que cela changera ?
Pourquoi crier ? Personne n’est là ça
Donne mal. Tu as froid.
Rien n’a jamais changé le silence afflue
Reflue comme la marée et laisse parfois
Entre les mains quelques lambeaux de rire décharné
Qui éclatent entre tes mains qui se moquent
Quelques yeux au fond de toi parasites sourient
Alors
Tu ne fais que des petites
Sculptures de boue GOLEM
Et tu les jettes sur les murs
Tu casses les fenêtres et tout cela sans
Bouger le bruit que tu entends se répand dans ton
Corps comme une aspirine mais
N’existe pas

Ça cogite
Tu crées de la matière en dedans, toujours
Plus de boue de tes pensées toujours plus
De golem de mots golems et toujours
Plus de murs
Les dents serrées les paroles qui
Tournent n’existent pas
Fantôsmes
Que la feuille blanche qui est grise et
Tu as beau la crever en pensée la déchirer,
Elle reste grise et on viendra te la
Prendre grise toujours grise la page blanche
Et les pensées seront vaincues encore qui se
Heurtent aux dents d’aciers
Tu es débordé les cheveux comme des mauvaises
Pensées qui poussent drues et tentent de sortir avant
De se dessécher seul contact avec la réalité,
Seul contact les cheveux comme du lierre qui
Courent et ébrèchent le mur avant de mourir
Couper les mauvaises pensées ?
Si elles sont mauvaises seul contact seul savane
Seul espace de liberté desséchée et pourrie qui
A vu le jour le vrai jour entre tes dents entre le mur

La matière tu continues
Que tu mettras en forme après
Golème ça bave il y en a trop tu vas
Devoir couper tu te vois couper trancher dans le
Vif du poème que tu éclateras contre le mur
Comme des boules de neige de boue que tu tiendras
D’abord dans la main comme un petit oiseau que tu
Nourriras en te faisant régurgiter tout ce gris
Ce silence peut être que
Ça le fera voler un instant avant
Qu’il ne s’écrase là bas contre le mur un instant
Un battement de golem de poème
Un instant peut être au creux des
Mains le silence qui nourrira le golem un instant et
Tu régurgites de plus en plus vite ta bile
L’abîme du silence liquide et dégueulasse plus
Vite au creux des mains le
Silence qui se désagrège alors
Puisque tu n’as plus rien à régurgiter tu
Le bouffe le poème le golem tu le bouffes pour
Avoir plus à donner au prochain plus de silence en
Cube de fenêtre et de bruit qui
Frappe tu recommences voler un
Instant sur le mur régurgite
Silence tu
Crées la matière toujours
Plus de mots

Plus tu vas vite plus
Tu façonnes plus
Tu bouffes régurgites voler un
Instant de plus en plus vite tu bouffes
Comme tu battais des ailes si tu
En avais des mots pour créer un
Courant d’air du mouvement dans ce
Monde de pensées qui ne BOUGENT
PAS qui restent là sans JAMAIS changer tu veux
Un battement de mouvement instant d’ailes que tu
Ferais sortir de ta tête qui s’agripperait le long
De tes cheveux fracasserait le mur pendant un
Instant qui ferait bruisser la réalité
Battrait le silence d’ailes créerait
Un autre silence léger durant un
Instant, ouvrir les
Yeux et A
GIR sur le monde et sur le gris faire
Un point de crayon sur la feuille une
VIRGULE une VIRGULE tu bouffes
Le golem devient de plus en plus
Le poème éclate éclate

Mais pourquoi
Crier quand on est seul ? La magie a
Disparue la boue est vide le silence est
Là tu as du gris sur les yeux et rien n’a
Changé ce n’était qu’un
Battement de cœur
Peut-être le
Chant du cygne
.
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Message  Invité Jeu 13 Mai 2010 - 18:13

Rêvelin, tu ne crois pas que tu aurais pu mettre l'avertissement au lecteur en spoiler au lieu des deux versions de ton poème ? Le but c'est quand même que tes poèmes soient lus et commentés, alors autant en rendre l'exercice plus aisé, non ?
D'ailleurs, même l'avertissement se passe de spoiler à mon avis, ou alors le mettre en italiques. Qu'en dis-tu ?

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Message  Invité Jeu 13 Mai 2010 - 18:15

Je préfère nettement la première version, comme un cri. L'autre me paraît trop réfléchie pour le sujet, avec même une pointe d'afféterie, par exemple ce "Fantôsmes".

Mes remarques :
« petites sculptures de boue ( debout ) » : typographie, pas d’espace après la parenthèse ouvrante, pas d’espace avant la parenthèse fermante
« Expression tu sans que ça cogite » : tu sens que ça cogite ? Ou peut-être est-ce volontaire ?
« seul contact, seule savane »
« des boules de neige de boue , » : typographie, une espace avant la virgule
« peut-être ( ou peut être ) » : typographie, pas d’espace après la parenthèse ouvrante, pas d’espace avant la parenthèse fermante
« tu
Le bouffes le poème »
« ( voler dans les deux sens du terme ) » : typographie, pas d’espace après la parenthèse ouvrante, pas d’espace avant la parenthèse fermante
« un vieux panneau croulé dans le béton (sauf si c’est volontaire, bien sûr, pour le rapprochement avec bête, mais l’intention risque d’échapper au lecteur) »
« seul contact seule savane »
« là-bas (trait d’union) contre le mur »
« tu
Le bouffes le poème le golem »

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Message  Invité Jeu 13 Mai 2010 - 18:16

Ah oui, sinon je l'ai pas dit, mais j'ai beaucoup aimé ce texte !

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Message  Rêvelin Jeu 13 Mai 2010 - 18:24

J'ai mis les textes en spoiler pour pouvoir distinguer les deux versions et parce-que c'est vraiment long tout mis bout à bout ...

Oui j'avais laissé toutes les fautes aussi ^^ souvent elles sont très intéressantes.

Merci beaucoup Socque, cela va m'aider
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Message  Invité Ven 14 Mai 2010 - 3:59

La première version, plus brute est aussi plus percutante. si tu veux poursuivre il faudrait peut-être arriver en faisant des phrases (plus)courtes à rendre ce "coup de poing au mur" . (Faire un "mix" des deux)
La longueur m'a un peu intimidée, mais on plonge dans ces deux productions, on est alors happé, et on ressort sonné.

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Message  Tristan Ven 14 Mai 2010 - 9:47

d'un côté j'ai aimé l'aspect percutant du premier, et le côté travaillé du second. Par contre la première version fait trop fouillis, et la seconde pas assez. il faudrait que tu réussisses à conserver la fougue et la rage de la version primitive, tout en la cadrant un peu plus
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Message  PHIL Ven 14 Mai 2010 - 10:36

le premier à mon humble avis est le meilleur, j'aime avant tout le spontané et pas la règle à calcul, l'inspiration primaire, car elle est avant tout toi, l'essence. Mais bon, je suis un profane et un lourdaud c'est connu :-)
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Message  Rêvelin Ven 14 Mai 2010 - 16:04

Oui, un mix des deux s'impose. Merci à vous
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Message  Sahkti Dim 20 Juin 2010 - 8:07

Pas mal de frénésie, presque de la passion, mais tout ceci me paraît déséquilibré car hésitant entre langage parlé et tentative plus littéraire. Le texte, peu importe la version dans ce cas, se cherche un peu sans forcément se trouver.
Il y a aussi, dans les deux cas, une sorte de plainte lancinante qui finit par devenir pesante, parce qu'un brin geignarde. Sur ce point, ça serait pas mal d'alléger cela et de rendre le cri poussé plus percutant, car non noyé dans des détails pas forcément utiles.
Tu t'adresses à quelqu'un en parlant surtout de toi (je parle du narrateur via ce toi et pas de l'auteur, bien sûr); il y a un rythme plus adapté à trouver dans ce cas pour ne pas voguer ainsi de l'un à l'autre sans davantage de différences dans le relief.
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Message  Rêvelin Dim 20 Juin 2010 - 8:22

J'avais réécrit ça ensuite. Mais ce poème, il déborde de partout, il ne se laisse pas prendre, comme une coulée de boue, alors pour l'instant je reste un peu submergé, entre la fossilisation et le torrent

Merci à vous.


Le silence ! et le froid chez moi qui gémit
Tu le sens ?! qui glisse au creux de tes bras
Sur le bord des fenêtres grises ! Et ton œil
Coule. Et se déchire ! J’entends les cris noirs
Du béton, le bruit des roues qui frappent
Tous ces mots, la violence qui te submerge et
Frappe ! Frappe en silence les yeux qui piquent
La vieille chouette en silence et le froid
Ecoute ce que tu ne peux pas entendre
Le cri du gris qui passe au creux de moi
Comme une lame ébréchée, le sang séché
Dans ma bouche qui fait silence, silence, silence
Pourquoi crier ? quand on est seul que
Ça donne mal à la gorge de crier, pourquoi ?!
Qui afflue, qui reflue, comme la marée grise
Parfois laisse entre les mains des débris de rire
Décharné, qui tressaute et se moque de toi
Comme ces couleurs que tu as vues au fond du silence
Comme en rêve. Alors ! tu ne fais que ça
Qui sort de ta bouche et que tu façonnes
Entre tes doigts, GOLEM ! que tu jettes
Contre le mur, tu casses les fenêtres
Et tout cela sans bouger , sans jamais
Bouger les bruits que tu entends comme
Une aspirine, n’existent pas, n’ont jamais
Existé ! sans expression tu crées la matière tu
Crées la matière en dedans, toujours plus de
Boue de tes pensées, toujours plus de poèmes
De mots golems, toujours plus de murs aussi
Les dents serrées, les paroles tournent dans ta bouche
Et tu les entends tourner en gémissant, tu les entends
Qui n’existent pas, il n’y a que la feuille blanche
Qui est grise et tu as beau la crever en pensée
La déchirer, elle reste grise, et on viendra
Ta la prendre grise, toujours, grise la page blanche
Les pensées vaincues qui se heurtent aux dents d’aciers
Tu es débordé, tes cheveux comme des mauvaises pensées
Qui poussent, poussent, et sortent au dehors
Avant de se dessécher, seul contact avec la réalité, seul
Contact les cheveux comme du lierre qui courent
Et cassent, cassent le mur avant de mourir !
Seul savane, seul espace de liberté desséchée et pourrie
Qui a vu le jour, le vrai jour, entre les dents, entre le mur
Au creux de toi, tu vas plus vite, toujours plus
Vite, la matière, tu continues à créer
Ce que tu mettras en forme après, petit poème
Petit golem, ça bave ! trop, trop de mots silence, tu
Vas devoir couper, tu te vois couper ! trancher dans le vif
Du poème que tu éclateras contre le mur
Comme des boules de neige de boue, que tu tiendras
D’abord dans la main comme un petit oiseau et
Tu le nourriras ! en te faisant
Régurgiter tout ce gris, tout ce silence qui
Volera, il volera le silence un instant avant
D’aller s’écraser, là bas, contre le mur, un battement
De poème, un battement de golem au creux de tes mains
Un instant, alors ! tu régurgites, te fait vomir, pour le golem
De plus en plus vite, encore ! la bile
Abyme du silence, liquide et dégueulasse, le silence
Qui se désagrège et puis tu n’as plus rien dans le
Ventre. Rien que le golem au creux des mains que tu bouffes
Oui ! tu bouffes le poème pour avoir plus
A donner la prochaine fois, plus de silence, plus de gris
En cube, un instant et tu recommences, voler !
Sur le mur, tu régurgites encore et encore, le gris
L’instant, tu crées la matière, toujours plus de mots
Que tu façonnes, tu bouffes et vomis comme tu battrais
Des ailes si tu en avais des mots pour créer un courant
D’air, de mouvement dans ce monde de pensées IMMOBILES qui
Ne change PAS, jamais ! tu veux
Créer un battement de mouvement, un
Instant d’ailes que tu ferais sortir de ta tête en gémissant qui
S’agripperait le long de tes cheveux en tournoyant et qui fracasserait
Le mur ! pendant un instant faire bruisser la réalité
Un silence d’ailes, blanc, pour un autre
Silence léger durant un instant ouvrir
Les yeux et AGIR sur le monde et sur le gris faire
Un point de crayon sur la feuille une
VIRGULE, juste une VIRGULE qui déchire
De plus en plus vite, tu bouffes le golem
Devient de plus en plus
Le poème éclate ! éclate !
ECL AT E et

Pourquoi ?
Crier dans le vide quand on est seul
La magie a disparu de nouveau la boue le silence
Tu as du gris sur les yeux, rien n’a changé ce n’était
Qu’un battement de cœur un peu plus fort, Peut-être
Le chant du cygne
Rêvelin
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