On vivrait la poésie

[Henri D]

ON VIVRAIT LA POESIE

Sans devoir faire l'effort de lire
Quand le jour cède à la nuit
Sans avoir besoin d'écrire
On vivrait la poésie

Sourds et muets mais quelle chance
Venu le temps de mentir
On l'apprendrait mais du silence
Qui l'enseigne sans mot-dire

On la saurait sans le savoir
Sans lacunes et sans erreurs
Espérant sans faux espoirs
Désespérés mais vainqueurs

L'encrier serait la lumière
Et nos plumes l'ange qui passe
Sans un mot sans toucher terrre
En ne laissant pas de traces

Et on noterait blanc sur blanc
Son titre¨Ilest bon d'y croire¨
A la fin du livre noir
De nos tristes faux-semblants

Après par delà l'horizon
Sans plus de rimes ni raison
On balancerait nos idées
Comme les joueurs lancent leurs dés.

Henri D

[Modération]

Merci de bien veiller à poster chaque texte au bon endroit.

[PHIL]

Premièrement le titre est lourd. Ensuite quelle profusion de on, désolé après vos commentaires m'invitant à venir vous lire, je m'attendais à quelque chose de plus affiné. Une prochaine fois peut-être.

[PHIL]

Le titre est un peu lourd. Ensuite cette profusion de on, qui accroit le sentiment de lourdeur . La forme est juste, mais je m'attendais à un peu mieux au vu de vos commentaires sur mon dernier écrit. Une prochaine fois peut-être.

[PHIL]

erreur

[Invité]

J'aime beaucoup ! la poésie est un état d'esprit, d'abord, ne pas se contenter de voir, mais voir plus loin. Ensuite la difficulté est de partager les visions (de les écrire)

[Henri D]

PHIL a écrit :

Le titre est un peu lourd. Ensuite cette profusion de on, qui accroit le sentiment de lourdeur . La forme est juste, mais je m'attendais à un peu mieux au vu de vos commentaires sur mon dernier écrit. Une prochaine fois peut-être.

J'utilise volontiers le pronom indéfini ¨on¨parce qu'il vous met, auteur, au rang du public, parce qu'à la différence du ¨nous¨il n'implique pas l'exclusion pour définir la communauté, parce qu'il est indéfini justement, et surtout parce qu'en l'occurence son usage répétitif permet au poème d'échapper à l'académisme (on ne parle à l'oreille des gens que si on parle comme ils le font couramment)

[Invité]

A part la deuxième strophe, qui me semble plus maladroite, j'ai beaucoup aimé ce poème.
Les "on", j'aime ! A la fois indéfini et pluriel, ce pronom autrefois " impersonnel et impoli" (comme disaient les grands-mères) me semble au contraire accueillant. Je l'utilise souvent aussi...

Bienvenue sur VE !

[PHIL]

Merci Henri pour ces précisions, effectivement vu ainsi, je comprends mieux, d'ailleurs après une émième lecture, j'ai apprécié de manière plus impartiale, surtout le dernier quatrain.

[Henri D]

J'aime beaucoup ! la poésie est un état d'esprit, d'abord, ne pas se contenter de voir, mais voir plus loin. Ensuite la difficulté est de partager les visions (de les écrire)

Henri D: Moins on vit plus on ecrit; on ne vit pas la vie qu'on veut, alors on a besoin soit de s'inventer une vie idéale(l'écriture peut permettre cette invention) soit de sublimer celle que nous vivons(pas d'autre moyen pour ça que l'art, peut-être la foi?...)....L'idéal donc, le vrai bonheur, serait non pas d'écrire (dans ces conditions)mais plutôt de vivre pleinement...il me semble qu'en écrivant il ne faut pas perdre de vue cet idéal, et partant de là, poser sur la démarche même d'écrire un regard pour le moins critique;ce qui peut donner par exemple ce genre de poit de vue:"non! la poesie n'ouvre pas vraiment sur la découverte des vrais niveaux de vivre, c'est seulement un outil pour mieux supporter lavie comme elle est. Ca n'est que des mots sans reelle commune mesure d'ailleus avec "la poésie de la vie"...

[Invité]

Bienvenue Henri D. De quelle culture êtes-vous issu ? Il semble que votre expression française n'est pas celle d'une langue maternelle. Je pose la question en toute courtoisie, n'ayez crainte.

[Nat Ara]

J'aime beaucoup ! la poésie est un état d'esprit, d'abord, ne pas se contenter de voir, mais voir plus loin. Ensuite la difficulté est de partager les visions (de les écrire)

Je rejoins éclaircie dans son commentaire.
Ce n'est pas facile de parler de "La poésie", de la définir.

[Henri D]

J'aime beaucoup ! la poésie est un état d'esprit, d'abord, ne pas se contenter de voir, mais voir plus loin. Ensuite la difficulté est de partager les visions (de les écrire)

Je rejoins éclaircie dans son commentaire.
Ce n'est pas facile de parler de "La poésie", de la définir.

Pandaworks a ecrit:
Bienvenue Henri D. De quelle culture êtes-vous issu ? Il semble que votre expression française n'est pas celle d'une langue maternelle. Je pose la question en toute courtoisie, n'ayez crainte.
Henri D repond:
je suis Occitan, je parle la langue Occitane(courante),mais je ne saurai pas dans cette langue tenir des discours savants(la poesie...?)Je suis aussi un peu mal à l'aise en français: imagine avec dans sa tête l'accent du midi,on ne compte pas par exemple les pieds de la même manière, il n'ya pratiquement plus de E muets... rien ne sonne pareil, on sent tout d'une autre manière. Connaissant l'Occitan, je me rnds compte que,sur certains points utiliser cette langue me permettrait dans mon expression d'être plus en phase avec ma personnalite profonde; cela dit mon rapport particulier au Français,mon feeling un peu special aussi dans son usage je crois amène quelque chose d'interessant pour le public (et pour moi...en reference à un autre texte que je propose à la lecture, je dirai ici que je suis d'emblée par nature dans l'acrobatie d'écriture) Pandaworks, bravo et merci pour ta perspicacité, qui promet un bon niveau de communication (PS:je vais tout de suite và la lecture de tes poèmes)

[Henri D]

[quote="Henri D"]

J'aime beaucoup ! la poésie est un état d'esprit, d'abord, ne pas se contenter de voir, mais voir plus loin. Ensuite la difficulté est de partager les visions (de les écrire)

Je rejoins éclaircie dans son commentaire.
Ce n'est pas facile de parler de "La poésie", de la définir.

Pandaworks a ecrit:
Bienvenue Henri D. De quelle culture êtes-vous issu ? Il semble que votre expression française n'est pas celle d'une langue maternelle. Je pose la question en toute courtoisie, n'ayez crainte.
Henri D repond:
je suis Occitan, je parle la langue Occitane(courante),mais je ne saurai pas dans cette langue tenir des discours savants(la poesie...?)Je suis aussi un peu mal à l'aise en français: imagine avec dans sa tête l'accent du midi,on ne compte pas par exemple les pieds de la même manière, il n'ya pratiquement plus de E muets... rien ne sonne pareil, on sent tout d'une autre manière. Connaissant l'Occitan, je me rnds compte que,sur certains points utiliser cette langue me permettrait dans mon expression d'être plus en phase avec ma personnalite profonde; cela dit mon rapport particulier au Français,mon feeling un peu special aussi dans son usage je crois amène quelque chose d'interessant pour le public (et pour moi...en reference à un autre texte que je propose à la lecture, je dirai ici que je suis d'emblée par nature dans l'acrobatie d'écriture) Pandaworks, bra
vo et merci pour ta perspicacité, qui promet un bon niveau de communication (PS:je vais tout de suite và la lecture de tes poèmes)[/quot

Henri D, un peu plus tard: appreciation de la lecture:"On va dire quelque peu déconcertant mais plutôt drôle .

[Sahkti]

J'aime cette utopie d'une poésie qui parlerait d'elle-même sans qu'il soit besoin de règlementer, expliquer et j'en passe et des meilleures, à tort et à travers. "On", synonyme dans ces cas-là de grand rêve en devenir.
Le texte n'est pas tout le temps léger, il a tendance à se répéter ou se regarder mais finalement, n'est-ce pas un peu à l'image d'une certaine poésie ?

[Contenu sponsorisé]