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Passage à l'Est

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Message  abstract Sam 22 Mai 2010 - 18:41

Passage à l'Est



J’avais pris le train dans la mauvaise direction. Dix fois j’aurais pu réparer mon erreur, descendre à la prochaine station, repartir dans l’autre sens. Pourtant je restais là, assis dans la voiture de première classe, à me laisser porter vers un ailleurs que je ne connaissais pas.

Je me laissais bercer par le ronronnement régulier de la mécanique tout en écoutant les bribes de conversations qui parvenaient jusqu’à moi. Un groupe de quatre personnes, que j’identifiai comme étant de jeunes juristes, débattait des avantages et inconvénients des différents types de contrats de mariage. Bien que le sujet de leur conversation eût dû m’indifférer je ne pouvais m’empêcher de tendre l’oreille. Une jeune femme de type asiatique, que j’avais d’emblée jugée « à mon goût », semblait particulièrement passionnée par le débat. Je pouvais voir sa jambe se balancer au rythme de sa voix, le talon de sa botte s’enfonçant dans la moquette grise quand elle accentuait ses fins de phrases. J’appris plus tard qu’elle présenterait ses conclusions à un congrès de droit familial.

J’appréciais ces moments où ma vie se mêlait un bref instant à celle d’inconnus. Comme si le fait de nous rendre dans une destination commune instaurait une intimité complice le temps du voyage. Je ne savais rien de la petite ville frontalière de A. dans laquelle se tenait chaque année un congrès de droit civil. Maintenant je rêvais de me perdre quelques jours dans cette ancienne station thermale délaissée par les touristes qui, au fil du temps, avaient préféré à son décor classique les néons colorés des cités côtières et leurs casinos rutilants.

Plus je m’éloignais de ma destination initiale, plus je doutais des circonstances qui m’avaient amené à monter dans ce train. Ma théorie de l’erreur fortuite s’effondrait au rythme des aiguillages alors que se reconstituait la séquence des actions qui m’avaient conduit à m’installer sur ce siège précisément, à une rangée des jeunes congressistes.

Tout avait commencé aux environs de sept heures et demie quand la nouvelle gare dont ma ville s’enorgueillissait m’était apparue plus effrayante que la veille. Pourtant je me souvenais de l’émotion qui m’avait envahi lorsque j’avais parcouru pour la première fois ses couloirs de béton blanc où la lumière jouait à cache-cache dans les traverses des ogives. De la joie que j’avais ressentie à l’idée que chaque jour je pourrais me fondre dans l’œuvre d’art. Ce matin je voyais le plafond de la salle des pas perdus ployer sous le poids de l’énorme verrière, ma respiration se faisait plus courte tandis que l’espace vital se resserrait. J’étais broyé par la monotonie de mon quotidien, brisé comme tous les autres.

Il y avait eu l’espoir un peu fou qu’un environnement moderne pourrait changer les gens, réveiller l’ancienne cité industrielle. Par malchance, l’inauguration et ses fastes avaient coïncidés avec le krach boursier. Tandis que funambules et trapézistes dansaient au-dessus des voies, les jongleurs amusaient la foule massée sous le grand auvent. On applaudissait à qui mieux mieux, criant notre joie de voir un tel spectacle et les banques plongeaient dans une crise sans précédent. Les officiels à la taille ceinte d’une écharpe tricolore s’en étaient retournés dans leurs quartiers bourgeois, les curieux en habits du dimanche se faisaient plus rares. Le feu d’artifice terminé, la gare était redevenue un simple lieu de passage où les nantis ne s’attardaient pas, un terminus pour ceux dont la vie est la dernière chose qu’ils pourraient perdre encore.

Des filles en bikinis colorés vantaient les mérites d’une célèbre chaîne de prêt à porter. Elles ondulaient de leurs corps parfaits sur l’écran géant de l’entrée. Loin, sur une plage de l’océan indien, elles restaient indifférentes à nos tourments. Mieux encore, elles nous invitaient, de leurs sourires enjoués, à venir les rejoindre.

La voix du speaker luttait contre les grésillements des hauts-parleurs, l’homme hurlait tant qu’il pouvait pour couvrir le brouhaha général du grand hall. Des masses grises de navetteurs se mouvaient au gré de ses injonctions, tentant dans un ballet désespéré de retrouver leur quai d’embarquement. Le train pour la capitale était annulé, celui pour G. accuserait un retard d’au moins vingt minutes. Le piège se refermait. Des hommes en imperméables s’agglutinaient au guichet d’information, des femmes aux tailleurs tristes scrutaient de leurs yeux hagards le tableau d’affichage rendu muet. La rumeur s’amplifiait peu à peu, montait des entrailles de la bête. On parlait ainsi d’une panne généralisée du système, d’un accident sans précédent. La gare se gavait des voyageurs qui continuaient à arriver, encore inconscients du chaos qui les attendait. Je m’étais dirigé au hasard des escaliers roulants et des couloirs secondaires pour échapper à ce tumulte, ne plus faire corps avec la foule.

En montant les trois marches d’accès à la voiture, j’avais immédiatement su qu’il ne s’agissait pas du train qui me conduisait quotidiennement au travail. Mais, le confort moderne qu’il affichait, les sièges comparables à ceux d’un TGV, les tablettes individuelles, me susurraient dans le creux de l’oreille des envies de liberté, m’incitaient au voyage. C’est ainsi que j’avais embarqué pour l’inconnu avec pour seul bagage la mallette contenant mon ordinateur portable, prêt à risquer le tout pour le tout, comme un joueur de poker irait au tapis les mains vides.

Quelques minutes à peine après le signal de départ, j’avais remarqué que quelque chose était coincé entre l’accoudoir de mon siège et la paroi intérieure du wagon. L’interstice était trop étroit pour que je puisse y passer ma main. J’arrivais à y glisser un doigt, mais il m’était impossible d’atteindre l’objet de ma convoitise. Je pris la décision de le pousser à l’aide d’un stylo à bille jusqu’à la faire tomber à mes pieds. C’était un petit cœur de cuir rouge, un minuscule porte-monnaie, griffé d’un L et d’un V entrelacés et agrémenté d’une chaînette dorée. Il ne contenait pas plus de dix euros en pièces que j’alignai par ordre décroissant sur la tablette devant moi. Toutes provenaient d’Allemagne, c’était le seul indice sur l’identité de son précédent propriétaire même si, en y réfléchissant bien, j’imaginais mal qu’il puisse être un homme. D’un geste de la main je fis glisser les pièces dans la doublure de soie, à l’exception de 50 cents représentant la porte de Brandebourg que je gardai au creux de ma paume. Je dissimulai le porte-monnaie dans la poche intérieure de mon veston.

Je pouvais maintenant sentir le petit renflement de sa présence, me demandant toujours à quel genre de femme pouvait appartenir ce petit cœur logé contre le mien.

Le train traversait des paysages de forêts sombres. Assis à contre-sens, je les voyais s’éloigner de moi, étirés par une main invisible, avant de s’évanouir dans le lointain. En ces premiers jours chauds du printemps, la nature semblait ne plus pouvoir être contenue. Elle débordait du cadre de la fenêtre, s’étendait jusqu’à l’horizon. Le vert dominait tout, de l’émeraude profond d’une sapinière au vert le plus tendre d’un bosquet de jeunes feuillus. Ma petite main enserrée dans la poigne puissante de mon grand-père je ne craignais rien. Avec lui je dévalais les collines, traversais les ruisseaux glacés, explorais les vallées encaissée. Il m’avait appris le langage des oiseaux, à lire dans la mousse des arbres, à débusquer les fleurs de trèfles que l’on suçait doucement pour en extraire le parfum sucré. Depuis quand ne m’étais-je plus promené dans les bois ? Un ou deux ans, peut-être plus encore.

Mes doigts jouaient avec la pièce de 50 cents, la porte de Brandebourg apparaissant par intermittence entre mes phalanges. Cette agilité de prestidigitateur était le fruit d’un long entraînement durant mes études. J’avais commencé avec mon crayon, puis la gomme jusqu’à pouvoir jongler avec tous les petits objets me tombant sous la main.

Dans le groupe de juristes, la discussion s’échauffait. J’appris que lors du mariage, les hommes étaient beaucoup plus attentifs à la conservation de leur patrimoine que leurs futures épouses. Emportée par son discours, la jeune avocate me faisait penser à une hyène. Les yeux réduits à une fente, la mâchoire prête à déchiqueter sa proie elle était loin de l’image plutôt séduisante qu’elle m’avait offerte à mon arrivée dans le train. Elle avait l’assurance de celles à qui on ne refuse rien, habituées dès leur plus jeune âge à être l’attention de tous, une enfant unique certainement, peut-être adoptée sur le tard par un couple ayant perdu l’espoir de devenir parents un jour. Je n’étais déjà plus amoureux d’elle.
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Message  Invité Sam 22 Mai 2010 - 19:05

Un début qui arrache ! J'aime beaucoup, en patriculier, la manière dont le souvenir avec le grand-père est introduit, sans aucune transition. Voilà qui promet, j'attends la suite en grande trépidation (comme dans un train qui fonce et oscille sur les rails) !

Mes remarques :
« à me laisser porter vers un ailleurs que je ne connaissais pas.

Je me laissais bercer » : la répétition se voit, je trouve
« l’inauguration et ses fastes avaient coïncidé (et non « coïncidés ») avec le krach boursier »
« sur une plage de l’océan Indien »
« Mais, (pourquoi une virgule ici ?) le confort moderne qu’il affichait »
« Je pris la décision de le pousser à l’aide d’un stylo à bille jusqu’à le (l’objet de ma convoitise) faire tomber à mes pieds »
« explorais les vallées encaissées »

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Message  Invité Sam 22 Mai 2010 - 19:29

L'idée du train qu'on prend sans savoir où il va est extrêmement séduisante, la rupture d'avec le quotidien... C'est un thème qui m'a toujours attirée, alors ici, je suis à la fête. Des observations très fines, sur l'ambiance de la gare, les passagers. Et du suspense avec ce porte-monnaie en forme de cœur. Ça promet.

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Message  elea Dim 23 Mai 2010 - 13:12

Très accrocheur, j’ai apprécié le début et la fin dans le train, j’ai moins été prise par le passage dans la gare.
Il y a une ambiance, une manière de dépeindre les personnages et la situation, un style agréable et fluide, une dose de suspens en forme de cœur.
Lecture agréable, j’attends une suite.

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Message  Invité Lun 24 Mai 2010 - 14:27

J'ai du m'accrocher pour ne pas sauter en route. Au grandpa' , bien, je me suis dit qu'il était sage s'attendre. Néanmoins, le rythme est vraiment lent, une ou deux estompes dans quelques phrases (par exemple ce "chaque jour" qui vient déliter une phrase pleine d'allant) et quelques virgules chirurgicales permettraient de re-dynamiser le ton.

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Message  Ba Lun 24 Mai 2010 - 15:28

L'idée d'une avocate "hyène " va encore soulever une vive protestation dans cette communauté de mammifères redoutables.
Je note également que l'amour tient à peu, mais ça, le premier gnou venu l'apprend très tôt. ;-)
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Message  lemon a Lun 24 Mai 2010 - 20:31

Je vote pour. Très bien ecrit pour moi. Clair, fluide, évocateur, élégant tant sur le fond que sur la forme, finalement. Sobre et juste. Une petite crainte que l'histoire ne s'enlise ou ne stagne trop longtemps entre le porte monnaie, les avocats et les souvenirs... A suivre.
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Message  silene82 Mer 26 Mai 2010 - 8:48

L'éloge de ton écriture, nette, élégante, précise et fluide, n'est plus à faire.
Ce texte me semble passionnant, tant de pistes s'amorcent... Il me semble très cinématographique, avec une grande maîtrise des oscillations entre la vision macro et le panoramique.
J'espère une suite, ardemment, il serait trop dommage qu'il ne se déploie pas, même si l'auteure demeure souveraine.
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Message  abstract Mer 26 Mai 2010 - 10:49

Je profite que le texte est en haut pour remercier mes lecteurs. Oui, une suite est prévue et est en cours de rédaction, je ne vais pas laisser ce pauvre homme planté là dans son train. Le problème est que
- je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire (c’est affreux, horrible, mais je dois encore travailler une grosse vingtaine d’années sur des choses beaucoup moins passionnantes, mais qui me permettent de vivre assez confortablement ;
- j’écris très très lentement, à un point tel que souvent je m’endors sur mon portable…
- je dois faire gaffe à mon penchant naturel pour le descriptif et essayer d’introduire un peu d’action sans quoi les derniers lecteurs vont mourir d’ennui ;
-je doute à chaque mot que je tape sur l’écran, donc il me faut une bonne dose de courage pour poster et ça ne se fait parfois qu’après de longues semaines pendant lesquelles le texte repose tranquillement dans un coin de la mémoire de mon ordi .

Tout ça pour vous dire que vos commentaires m’ont fait plaisir et que je les prends pour un encouragement à fournir le chapitre suivant. J’espère que vous aurez la patience d’attendre.
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Message  CROISIC Mer 26 Mai 2010 - 11:58

Je profite de mes courtes vacances pour lire enfin ceux que j'ai "zappé" sans plaisir sur VE.
Abstract... je ne descendrai du train que lorsque la suite sera postée.
J'aime toujours autant la fluidité de ton/votre écriture.

Je crains qu'il ne faille ajouter quelques années supplémentaires de travail à la vingtaine annoncée...dixit France Inter ce matin.

Je souffre de la maladie opposée à la tienne/votre... c'est à dire que j'écris d'un jet et que je poste vite de crainte de ne plus oser ensuite.
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Message  Invité Mer 26 Mai 2010 - 16:32

abstract a écrit:
- j’écris très très lentement, à un point tel que souvent je m’endors sur mon portable…
C'est ce résultat "appliqué" qui me gène un peu. Il y a des idées, pourquoi ne pas les laisser courir tout bêtement. Où est le risque ? J'aimerai plus de spontanéité.

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Message  abstract Mer 26 Mai 2010 - 19:57

Parce que ce ne serait pas moi. Je ne suis pas quelqu’un qui laisse courir tout bêtement, ça ne me correspondrait plus (et donc, je suis incapable de le faire). :-)
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Message  silene82 Mer 26 Mai 2010 - 21:13

abstract a écrit:Parce que ce ne serait pas moi. Je ne suis pas quelqu’un qui laisse courir tout bêtement, ça ne me correspondrait plus (et donc, je suis incapable de le faire). :-)

Je comprends Narbah, c'est vrai que c'est fatigant ces zèbres qui refusent de ne pas avoir de rayures. Ou ces léopards qui ne veulent pas enlever leurs taches, alors qu'ils seraient si beaux unicolores.
Heureusement que tu es comme tu l'es, et que ton écriture est toi. Qu'elle s'épure, qu'elle s'affine, qu'elle se concentre, et encore, dans les limites de ce que toi, tu veux exprimer : ah, Balzac est exténuant, avec ses digressions, ses approfondissements d'obscures combines de basoche, ses histoires à peine compréhensibles ? Ben ouais, c'est sa marque de fabrique, et c'est son génie.
Moi en tout cas, je t'aime comme tu es, et Narbah de même. Que vous ne changiez ni l'une, ni l'autre.
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Message  Sahkti Jeu 27 Mai 2010 - 14:55

J'ai toujours aimé ces histoires d'observation, ces vies qui prennent tout à tout corps parce qu'elles se passent en face de nous et qu'on les regarde d'un air franc ou d'un oeil en coin. Voilà donc que je me retrouve dans ce train en compagnie de juristes (quel métier, hein ! ;-)) et ça m'amuse, d'autant plus que tu racontes vraiment bien, avec suffisamment de froideur mais aussi d'intérêt pour que la sauce prenne.

J'aime également cette façon de passer du coq à l'âne ou presque, de rebondir sur de nouvelles histoires à partir d'un détail... ça ouvre la porte à de multiples pistes sans pour autant égarer le lecteur.

Il y a également un côté très visuel dans tout ceci, avec des personnages et des décors palpables.

As-tu déjà le fil conducteur de toute l'histoire ou bien ça vient au fur et à mesure ?

J'attends la suite avec plaisir !
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Message  abstract Jeu 27 Mai 2010 - 19:01

Oui j’ai un fil conducteur, mais très très maigre, j’en sais un peu plus sur le héros que les lecteurs, mais pas à peine. Par contre, je connais la destination finale du train et un arrêt intermédiaire, c’est donc assez maigre. Le reste me vient des observations que je fais quotidiennement dans le train ou dans la gare. Je fantasme pas mal de choses par rapport à ce que je vis dans les transports en commun ou ce que j’entends, pas loin de trois heures par jour, ça me laisse du temps. Et puis je trouvais amusant d’écrire une histoire de train dans le train. La conversation des jeunes juristes a bien eu lieu et le porte-monnaie que je possède est un objet perdu à la gare de Liège même s’il contenait des pièces néerlandaises plutôt qu’allemandes.
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