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Silbanel

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Message  alinea Lun 14 Juin 2010 - 10:14

Des étudiants bohèmes assoiffés d’oxygène et de grandes idées, voilà tout ce qu’ils étaient. Ils s’échappaient de leur prison citadine au gré de caprices bourgeois et passaient régulièrement leur week-end dans une vieille bâtisse des Cévennes. D’ordinaire, ils paradaient toute la semaine précédente devant d’autres camarades, fières d’appartenir à ce petit cercle fermé, fières de jouer les campagnards avertis. Finalement, cela donnait un genre, un style particulier. Garance et Anne Sophie avaient pris l’habitude de dessiner des arbres sur les pages d’agenda pour marquer les dates de leurs plus belles escapades au naturel. Chaque fois qu’elle observait ces gribouillages d’enfants gâtés, Lilas se rappelait qu’elle ne faisait pas partie de la joyeuse bande, ce qui ne manquait pas de l’attrister. Attisée par les fous rires complices et les évocations romanesques de barbecue au clair de lune, elle se sentait profondément frustrée.
Ce vendredi là, Manuel et Garris prirent la route ensemble pour se rendre jusqu’au « Silbanel » bien aimé. Manuel souhaitait emprunter les chemins d’écoliers pour longer certaines demeures de caractère qu’il devait vendre à tous les esthètes friqués. Après des études de droit, d’histoire et de théologie, une agence l’avait miraculeusement pris à l’essai. Véritable skyzophrène durant trois ans, toujours tiraillé entre la rigueur des ordres et la débauche, entre le presbytère et les boîtes échangistes, il finissait requin dans le monde de l’immobilier.
« Regarde ce château mon petit ! deux millions et demi ! si je touche la comm’, on va en sniffer de la cock ! » s’exclama t’il avec cet air lymphatique qui lui correspondait si bien.
Garris se contenta de sourire, simplement bercé par le doux rêve de posséder un jour ces bâtisses de charme. De la cock pourquoi pas, pensa t’il en silence, mais au fond il était transporté par des désirs plus ringards, des envies de famille et de vie bienveillante. Manuel passa le trajet à pointer du doigt les petits châteaux dans les collines et à exposer toute la science qui façonnait son être. Il donnait des détails sans cesse, des informations souvent vraies, parfois inventées par son imagination en débâcle. Le moment était heureux et les deux se sentaient suffisamment complices pour ne rien gâcher. Chacun s’employait à donner un ton lisse et harmonieux à la conversation. A force de détour, d’errance routière et intellectuelle, ils arrivèrent à destination fort tard.
L’accueil des deux filles fut bien moins chaleureux que leur périple en cabriolet. Anne Sophie peignait soigneusement ses ongles de pied d’un rouge vif et vulgaire et cette mission lui demandait tellement de concentration qu’elle salua à peine ses deux acolytes. De son côté Garance, drapée dans un pull noir informe, coupait rageusement des poivrons sans lever les yeux. C’était aujourd’hui son anniversaire et elle avait décidé de bouder l’entrée en matière tardive de son excentrique Manu.
« Comment allez-vous ce soir, amour de ma vie ? » lança-t-il avec un air théâtral moqueur.
« J’ai eu le temps de boire beaucoup de vodka avec le voisin d’à côté, un homme charmant qui m’a complimentée sur mes vingt ans et mon sourire. » répliqua Garance les yeux pétillants de colère.
Manuel ignora cette tirade de vengeance avec un sourire négligé et salua Anne Sophie en l’embrassant dans la nuque, fier de la petite jalousie qu’il ne manquerait pas de susciter.


Esteban entra dans la pièce tamisée par la lumière du feu de cheminée. Il portait une tenue décontractée qui laissait entrevoir son corps souple et agile. Garris le prit dans ses bras avec chaleur. Manuel, soucieux de ne pas se faire voler la vedette par le jeune cousin de Garance, le type même de gauchiste qu’il détestait par-dessus lança sur un ton méprisant :
« T’es là toi ? On m’avait pourtant juré que t’étais pas invité. Sacrée Surprise »
Esteban sourit pour ignorer cette remarque délicieuse et sortit la charcuterie et les bouteilles du placard poussiéreux pour adoucir l’ambiance générale. Au bout de quelques verres, tout ce petit monde oublia finalement qu’il s’était disputé. En bons étudiants libérés, ils burent leurs vodkas cul secs, se trémoussèrent langoureusement sur des airs de vieux rock et s’embrassèrent goulument. Les filles se caressèrent entre elles en riant à gorge déployée de leurs fantaisies sensuelles. Et quand les garçons furent assez émoustillés de ce spectacle des sens, ils partirent se promener dans la nuit noire sous le regard de la lune moqueuse.
Manuel gémit dans l’obscurité parce qu’il se rendit compte qu’il pissait sur ces chaussures, lesquelles avaient déjà souffert de la boue et des herbes folles baignées par la rosée.
- « Campagne de merde ! » maugréa t’il pour se faire plaindre.
Garris et Esteban étaient montés sur des bottes de foin fraîchement coupé. Ils se prenaient tantôt pour des philosophes, tantôt pour les maîtres du monde. Ils chantaient à l’unisson des paillardes au charme vulgaire et se faisaient des grandes accolades amicales comme des enfants en cour de récré.
- « Regarde ça. Quand tu vois cette campagne, cet air pur, ce silence. Qu’est ce qu’on s’emmerde à créer des lois pour vivre en harmonie. Faudrait nous envoyer dans les Cévennes. Tous. Faudrait faire une grande communauté. On boirait jusqu’à plus soif, et on baiserait chaque soir comme des dieux, jamais avec la même personne. Tout seul ou à plusieurs. On passerait notre vie à faire l’amour. J’encule la constitution et les lois » disait Garris en faisant de grands gestes improbables qui manquaient de le faire tomber de sa botte de foin.
Ça lui allait bien ça, de passer sa semaine à apprendre le code civil pour mieux le vomir en fin de soirée fêtarde. Il se laissa tomber à la renverse en allumant un pétard et fit des ronds avec la fumée, songeur et silencieux. Manuel continuait d’insulter tout ce qui de près ou de loin se rattachait à la verdure. Il était trop saoul et maladroit pour rejoindre ses amis et faisait des caprices d’enfant boudeur.
- « Pouvez pas m’aider. Bande de cons. Je le savais que vous alliez m’oublier. Et toi Garris, t’es complice quand je t’emmène dans ce trou à rat, et puis plus rien. T’as retrouvé le gauchiste, l’homme aux belles idées. Vous m’emmerdez tiens. »
Esteban ne dit rien, trop absorbé par les étoiles qui s’estompaient progressivement pour laisser place au jour. Les lamentations de Manuel ne l’intéressaient pas. Il communiait avec la nature, ses sens l’abandonnaient peu à peu. Les vapeurs d’alcool et de fumée lui faisaient tourner la tête, suffisamment bien pour que son monde à lui tourne rond. Le reste avait finalement si peu d’importance.
Les filles arrivèrent en titubant et en pestant contre les orties qu’elles avaient rencontrées en chemin. Garance vint se blottir contre Garris. Manuel finit par laisser exploser sa jalousie avec un pathétisme affligeant.
- « Allez-y, vous gênez pas les ex ! faites des marmots devant moi aussi ! ».
Vint toujours un moment où l’ivresse des plus belles fêtes prend fin dans un tourbillon incontrôlable d’absurdités malsaines et d’incohérence. Face à ce fléau, mieux vaut être assez saoul pour s’endormir vite sans y réfléchir vraiment.

Anne Sophie ouvrit un œil. La tête lui tournait et ses bras la démangeaient furieusement. Elle aurait aimé qu’un avion les survole et prenne la photo de leurs cinq corps inertes, engourdis par l’alcool, lovés dans le foin et réchauffés par les premiers rayons d’un soleil prometteur. Garance appuyait sa tête contre son ventre et en se soulevant, elle la réveilla. Elle lui sourit. Il ne fallut que quelques instants à Garance pour s’éveiller tout à fait. Prise par une sorte d’euphorie matinale revigorante, elle chantonna d’une voix enjouée.
« A la claire fontaine, m’en allant promener, j’ai trouvé l’eau si belle que je m’y suis baignée. »
Puis, regardant Anne Sophie,
« Il y a longtemps que je t’aime, jamais je ne t’oublierai. Allez hop, tout le monde debout, à la rivière, cria t’elle bien trop fort. »
Les garçons se contorsionnaient avec des airs de vieillards à l’agonie tandis que les deux filles agitaient déjà leurs bouclettes blondes et brunes en courant à travers champs.
La rivière dansait dans sa belle robe bleutée aux tâches d’émeraude. Le soleil faisait miroiter des milliers de touches d’or à la surface d’une eau capricieuse, allant et venant à sa guise contre les roches brûlantes. Les cinq n’osaient pas parler de peur de troubler le silence qui les apaisait si bien. Manuel jugeait le cadre d’un œil suspicieux. Il étendit sa serviette, plia ses affaires chics avec soin et laissa entrevoir un maillot de bain aux couleurs criardes qu’il disait très tendance mais qui agressait les yeux de tous. Il trempa ses pieds avec maladresse et s’assit finalement sur le bord en tripotant nerveusement les cailloux. Esteban, sobre et élégant se déshabilla promptement et plongea d’un geste souple et maîtrisé. Il nageait parfaitement et se fondait spontanément dans le décor, comme s’il s’agissait d’un poisson né dans le creux d’une roche voisine. Manuel, qui était esthète et assoiffé de liberté depuis toujours ne pouvait s’empêcher d’envier la beauté de ce tableau. Pris d’une fantaisie qui n’était pas inconnue à son rang de noblesse, il jeta son caleçon de bain avec une négligence calculée. Les autres regardèrent interloqués son corps pâle et malingre, ses cuisses de mouche et son petit ventre de bière, ses traits marqués par la débauche.
- « J’aime être libre, voilà tout s’efforça t’il d’ajouter enthousiaste, et la nudité me rappelle le prestige des dieux grecs. »
Garance et Anne Sophie pouffèrent et ôtèrent le haut de leur maillot. Garris regardait leurs seins rebondis se soulever au moindre de leurs rires moqueurs.
Manuel, pour s’épanouir totalement dans son rôle d’Apollon parodique crut bon de s’entourer la tête d’un branchage de noisetiers. Il garda à ses yeux ses lunettes teintées de grande marque, ce qui le rendait à la fois ridicule et attachant. Il entra dans l’eau avec grandes difficultés en trébuchant sur les pierres que ses petits pieds, enveloppés depuis toujours dans des chaussettes aux textures de soie, avaient bien du mal à agripper. Il s’assura que Garris filmait son exploit. Il regarda ensuite Esteban avec un air triomphant, mais ce dernier nageait avec délice en regardant le bleu du ciel.

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Message  Invité Lun 14 Juin 2010 - 11:32

Un skyzophrène qui sniffe de la cock, c'est pas rien ! Mal barré donc, mais au moins ça a eu le mérite de me faire sourire ...
Il y a d'autres fautes, mais quand même pas du calibre de la perle ci-dessus. Juste, parce que ça me revient à l'esprit : "cria-t-elle", "demanda-t-elle" etc, avec tirets, pas d'apostrophes.
Sur le fond, je ne sais quoi dire... Ça ressemble à un bout de quelque chose, enfin j'espère, parce que en soi, tout seul, ça n'est pas convaincant...

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Message  Invité Lun 14 Juin 2010 - 12:18

Plutôt chiant, pour moi. J'ai du mal à m'intéresser aux aventures de ces, en effet, petits bourgeois faussement audacieux. Je trouve par ailleurs que l'écriture comporte trop d'adjectifs, a un côté scolaire et est encombrée de clichés. Exemple :
« une tenue décontractée qui laissait entrevoir son corps souple et agile » : archi-cliché, pour moi

Quelques remarques de langue :
« ils paradaient toute la semaine précédente devant d’autres camarades, fières d’appartenir à ce petit cercle fermé, fières de jouer les campagnards avertis » : incohérence dans les genres, un mec est fier et non fière
« Ce vendredi-(trait d’union) »
« jusqu’au « Silbanel » bien-aimé (trait d’union) »
« Véritable schizophrène durant trois ans »
« on va en sniffer de la coke ! » s’exclama-t-il (traits d’union) »
« De la coke pourquoi pas, pensa-t-il (traits d’union) en silence »
« le type même de gauchiste qu’il détestait par-dessus (tout ?) lança sur un ton méprisant »
« Sacrée Surprise » : pourquoi une majuscule à « Surprise » ? Manque le signe de ponctuation en fin de phrase
« ils burent leurs vodkas cul sec (et non « secs ») »
« il pissait sur ses chaussures »
« - « Campagne de merde ! » maugréa-t-il (traits d’union) » : typographie, introduire une réplique de dialogue par un tiret et une ouverture de guillemet, cela fait double emploi ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne convient pas pour introduire une réplique, il faut un quart ou semi-cadratin « – » ou « — »
« - « Regarde ça » : typographie, introduire une réplique de dialogue par un tiret et une ouverture de guillemet, cela fait double emploi ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne convient pas pour introduire une réplique, il faut un quart ou semi-cadratin « – » ou « — »
« Qu’est-ce (trait d’union) qu’on s’emmerde » (j'allais le dire)
« J’encule la Constitution et les lois » : manque un signe de ponctuation entre la réplique et la didascalie
« passer sa semaine à apprendre le Code Civil »
« - « Pouvez pas m’aider » : typographie, introduire une réplique de dialogue par un tiret et une ouverture de guillemet, cela fait double emploi ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne convient pas pour introduire une réplique, il faut un quart ou semi-cadratin « – » ou « — »
« - « Allez-y, vous gênez pas les ex ! Faites » : typographie, introduire une réplique de dialogue par un tiret et une ouverture de guillemet, cela fait double emploi ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne convient pas pour introduire une réplique, il faut un quart ou semi-cadratin « – » ou « — »
« Vient (la phrase est au présent) toujours un moment où l’ivresse des plus belles fêtes prend fin dans un tourbillon incontrôlable »
« cria-t-elle (traits d’union) bien trop fort »
« sa belle robe bleutée aux taches (une tache est une souillure, une tâche un boulot à faire) d’émeraude »
« - « J’aime être libre, voilà tout (manque un signe de ponctuation entre la réplique et la didascalie) s’efforça-t-il (traits d’union) d’ajouter » : typographie, introduire une réplique de dialogue par un tiret et une ouverture de guillemet, cela fait double emploi ; par ailleurs, le trait d’union « - » ne convient pas pour introduire une réplique, il faut un quart ou semi-cadratin « – » ou « — »

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Message  alinea Lun 14 Juin 2010 - 13:17

C'est sans doute parce que je n'arrive à écrire que sur des choses qui me sont arrivées. Visiblement ma vie est chiante à mourir et je ferais mieux de cesser. La vraie question est alors comment enlever les textes de ce site, histoire de ne pas pourrir l'espace avec des blablas sans intérêt. bien à vous, qui bloquez définitivement ma soif d'écriture.

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Message  Invité Lun 14 Juin 2010 - 13:40

Je ne sais pas quoi vous dire pour vous encourager à rester. Essayons.
Comme vous avez, de votre coté, la soif d'écrire, et comme repoussoir, ces histoires dont tout le monde se tape, il serait pas mal de basculer vers une fiction, dans laquelle, vous, éventuellement, pouver glisser des situations plus personnelles. Un genre de compromis. Pourquoi pas un polar ?

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Message  Invité Lun 14 Juin 2010 - 15:41

Je suis intimement persuadée que la soif d'écriture ne va pas s'arrêter à de mauvaises critiques ! Si vous voulez écrire, écrivez, quelle importance que ça ne plaise pas à tout le monde ?

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Message  Ba Lun 14 Juin 2010 - 15:42

Voilà un écrit de jeunes années, les premières échappées, les premiers regards sur soi, son entourage, les vagabondages de la main sur le papier et l'autre, qui parfois se dérobe, il est difficile de se détacher de l'éphémère, l'on croit que les mots scellent notre destin.
L'on croit.
Il faut poursuivre ce doute de n'être que le greffier du suspendu.
La chute des feuilles nous confirmera, seule, si nous avions raison de la poursuivre avec notre filet à sève.
Poursuis donc. 00-)
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Message  Invité Jeu 24 Juin 2010 - 17:01

Je trouve ta soif d'écriture totalement légitime, et il ne faut pas te bloquer après avoir été froissée par certains commentaires. Tu es ici sur un site d'écrivains amateurs. Nous recevons tous des critiques que nous trouvons souvent acerbes, mais elles sont là pour nous faire progresser.
A mon avis, si tu prends soin de te relire plusieurs fois avant de poster ton texte, en l'améliorant à chaque lecture (en tenant compte des observations sur les textes précédents) en chassant les fautes d'orthographe, etc, tu peux avoir des commentaires moins sévères car nous, lecteurs, auront plus de plaisir à te lire. Ne te décourage pas. N'importe quel sujet peut être intéressant, s'il est bien écrit.

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Message  Sahkti Mer 7 Juil 2010 - 12:49

Trop de descriptions à mon goût, tout est trop raconté, trop expliqué et ça ne laisse pratiquement aucune place au lecteur. Alors si en plus le lecteur en question est loin de sa période étudiante ou de ses années jeunesse, c'est encore plus difficile pour lui de se plonger dans cette ambiance. Tu devrais conserver des parts de mystère, tenter de laisser par moments la suggestivité prendre le dessus afin que celui qui te lit imagine à son tour des choses et que ça lui permette de s'approprier ton récit. Ici, c'est assez ardu à faire.
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Message  conselia Mer 7 Juil 2010 - 16:42

S'il fallait cesser d'écrire dès la première critique... D'aillers, est-ce la première ? Vous avez sans doute vous-même déjà tenté aupararavant d'étancher cette soif qui vous anime et essayé de faire goûter à d'autres votre prose. Mal vous en a peut-être pris et pourtant vous persévérez. Il en va sans doute des blessures d'ego comme de toutes choses ; elles finissent par laisser place à ce qui importe vraiment.
Si vous avez quelque chose à dire, cela sortira, malgré vous, et savoir que ce ne sera pas du goût des autres n'y changera rien, jusqu'à ce que -finalement si !- ça y change tout...
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