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Une trilogie du suicide, 3: Scène rouillée

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Une trilogie du suicide, 3: Scène rouillée Empty Une trilogie du suicide, 3: Scène rouillée

Message  Mutants Anachroniques Mer 6 Déc 2006 - 13:29

Suite et fin de la trilogie, donc. Attention: les précisions que nous donnons ici ne sont pas destinées à vous convaincre de la qualité de ce texte ou des deux précédents! Prenez ça plutôt comme le traditionnel exposé des "contraintes", doublé d'un aide mémoire...

Résumé des EPISODES PRECEDENTS:

Episode 1- POLARCACHON (genre: transposition romanesque.)
Une jeune femme fait le récit de sa relation, faite de dépendance affective, sexuelle et chimique, avec un ex flic junkie. Relation dont elle s'est visiblement arrachée. Ce texte-collage utilisait des extraits du livre écrit par la femme du chanteur de Joy Division.

Episode 2- UN ERMITE MODERNE (genre: reportage.)
"L'ermite moderne" mentionné à la fin du texte précédent n'est plus "un flic petit et gras", mais l'ancien copain d'Emmanuelle (EMD), éternel adolescent de bien 35 ans, vivotant dans une bicoque. Son long monologue révèle certes son obsession pour la beuh, mais aussi et surtout son besoin de se construire une bulle idéale comme le héros du roman A rebours, de Huysmans. Ce monologue prend place durant une visite, assez "tendue", faite par Fred (l'autre moitié des Mutants) et sa copine (Valérie) à Emma, qui alors vit encore à Arcachon avec le dit "ermite".

L'épisode 3, ci-dessous, part du présent (temps de l'écriture) pour remonter plus loin dans le temps que les précédents textes, aux origines d'une relation dysfonctionnelle qui avait pourtant sa raison d'être.
Le genre? Confession, autopsie ou... mise en scène?
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Message  Mutants Anachroniques Mer 6 Déc 2006 - 14:20

Scène rouillée



I


Les soirs de la Saint Sylvestre, des hommes horribles mangent du pain raci l'air dégoûté en prédisant le top 5 des Inrocks. Ils font partie d'une bande, sont avant-gardistes et portent des vestes épaulées. — Peut-être ont-ils le goût du pouvoir ? — Leur corps est une poubelle : ils peuvent manger n'importe quoi, jusqu’à la danse sarcastique des pigeons sur les trottoirs de Santiago.

Le début de l'été fut bien cruel avec ses bruits de cigale et ses cris d'enfants, quant au soleil…
Emmanuelle plie en quatre une feuille de papier blanc. Fumée bruyante — cuisine — salle de bain — séjour.
ELLE FAIT DISPARAÎTRE SOUS UN DES RECTANGLES BLANCS LES PARAGRAPHES DU BAS DE LA PAGE. Elle a manipulé le tube de colle jaune façon école primaire de manière à rendre la surface uniformément collante, visant le risque zéro.
C'est ça qu'ils veulent pourtant — ce que tu caches, c'est cela qu'ils sont près à t'acheter.

(…)

« Emmanuelle ?… Ces derniers temps toutes les fois où tu n'étais pas ici avec moi tu étais avec Christophe, que tu ne voulais pas revoir il y a encore un mois. Alors puisque j'ai en commun avec lui d'avoir été détesté par les parents de ma copine et de ne pas faire grand chose dans la vie, et puisque malgré tout ça j'ai le plus grand mal à le supporter plus de trois quarts d'heure d'affilée, je voulais te demander comment toi, tu pouvais le supporter.
— C'est vrai que ce flot de paroles incessant m'a aussi plus d'une fois insupportée, mais bien sûr quand je l'ai connu à Arcachon à l'âge de seize ans (il en avait vingt-cinq) il était trés bavard, soit, mais on pouvait discuter. C'était même une des seule personnes avec qui je parlais. Quand son frère… mon copain donc… eh bien, naturellement, rien n'a plus été pareil. Il a pour ainsi dire totalement pété les plombs et effectivement j'ai commencé à moins bien le supporter. C'est trés paradoxal parce que cette situation nous a rapproché encore plus (jusqu'à devenir amants), au moment où l'on s'entendait le moins, car pour des raisons évidentes nous étions devenus invivables aussi bien pour nous que pour les autres.
— …
Les autres, ils ne se sont pas privés de se barrer en courant, avant même que la nature de nos relations ait changé. »


II


La mort de David, mon suicide, l'enterrement.
Va chez ton père—stop—suis fatiguée—besoin de soulagement—stop—Maman—
stop

Arrivée chez mon père, chose rendue possible uniquement grâce au fait qu'il habitait à 500 m, on me dit : « Va chez tes grands-parents. »

(Tout cela dans la partie du texte restant visible.)

Quant au soleil…
Vends leur au prix fort surtout l'image du rasoir — l'on veut, au théâtre, que le spectacle de tragiques et de lamentables évènements, desquels cependant l'on ne voudrait avoir soi-même à pâtir, vous fasse de la peine et la peine toutefois, dont à propos d'eux, il pâtit, le spectateur la veut, et sa peine même fait son plaisir
et tous les "un de perdu, dix de retrouvés."

Arcachon est une ville avec de grandes plages de sable, avec des pins, des fruits de mer frais et une chaleur silencieuse, lourde.
SON REGARD S'ÉTAIT EFFACÉ COMME UNE FAUTE D'ORTHOGRAPHE.

(…)

Vingt-cinq nuits sans sommeil —
et les journées qui allaient avec.
Parce qu'il n'y avait rien à comprendre — il n'était plus là, il n'y était plus pour personne. Il n'y avait rien à comprendre, juste une très entêtante sensation de vide — tendue par ce temps tout à la fois compté et disloqué.
« Vide » —
ce n'est peut-être pas le mot.
Le monde demeurait plein de choses : des arbres, des voitures, des meubles, des adultes. Je n'étais plus exactement une enfant, néanmoins je commençais à réaliser qu'il existait des adultes. En dehors des enfants à proprement parler, il existe cinq catégories d'êtres humains : les garçons, les filles, les hommes, les femmes et, enfin, les adultes.
Mes reflexions, à dire vrai, n'allaient pas si loin. Nul n'est fait pour vivre sans sommeil. Le corps martyrisé demande grâce — seulement voilà, à qui ? Ceux qui nous comprennent le moins, parfois nous font trop d'honneur ; ils nous jugent responsables d'états de faits que nous serions bien incapables d'assumer volontairement —

Si l'on m'avait dit qu'en renonçant à ma peine, en cessant d'avoir un cœur, je pourrais enfin dormir, qui sait, peut-être aurais-je accepté… Mais les choses se passent rarement de la sorte. J'avais voulu mourir, et je vivais une agonie.

Puis, une fin d'après-midi, sans prévenir, c'est arrivé : je me suis endormie. J'imagine que toutes les cellules de mon corps connurent alors un instant de plénitude à la mesure de la tension qui l'avait précédée.
Tu me demandais comment j'ai fait pour supporter Christophe — pendant toutes ces années passées à fumer, fumer, fumer du matin au soir et du soir au matin —, ses monologues. C'est pourquoi je t'explique ce qui s'est passé avant.
Déjà la famille s'était réunie pendant que j'étais à l'hôpital, et tous ils avaient passé la nuit à boire en parlant de moi, se repassant cérémonieusement mon journal intime qu'ils lisaient chacun à son tour (afin de comprendre, avaient-ils dit justement). Et donc, comme je venais tout juste de tomber endormie après ces semaines passées les yeux atrocement ouverts sur rien, un démon de cynisme ayant pris l'apparence de mon grand-père s'est penché sur ce pauvre corps en reconstruction, l'a secoué.
Il m’a dit : :
« Je voulais juste m'assurer que tu étais bien en train de dormir. Tu comprends, je me suis dit : elle ne nous ferait quand-même pas ce coup là ! »

Œil, rasoir, sourire — image du grand-père souriant, brouillée comme la danse sarcastique des pigeons sur les trottoirs de Santiago.

Je me suis levée, je suis allée dans ma chambre. J’ai pris mes clics et mes clacs puis, toujours sous ce soleil, je suis partie tout droit chez Christophe.

Tu vois, c’est simple.


III


Quand je l'avais connu à l'âge de seize ans (il en avait vingt-cinq) il était trés bavard soit, mais on pouvait discuter, c'était même une des seule personnes avec qui je parlais. Aprés la mort de David rien n'a plus été pareil. Il a pour ainsi dire totalement pété les plombs.
Par la suite, ce flot de paroles incessant m'a plus d'une fois insupportée… Toutes ces années passées à l’entendre parler, parler, parler… Comme si s’arrêter, au moins de temps en temps, était désormais au dessus de ses forces.

Arcachon est un lourd silence sans chaleur.

Dormait-il, lui, quand la Peur l’a couvert de son ombre ? — peur qu’il n’y ait rien à comprendre, rien à dire, rien à expliquer… ni chambre qui mérite qu’on se fatigue à la peindre, ni plante qui soit digne qu’on la regarde pousser. Aucun pays de cocagne envahi d’herbe rouge…
— Quelle démence, infortuné, s'est ensuite abattue sur toi ? Quelle entité maléfique a fait sur ta triste fortune un bond plus puissant qu'on n'en fit jamais ?
Car le vent qui parait avoir dissipé cette ombre, hélas ! a du même coup balayé sa raison ! On dit que le remède, bien souvent, est pire que le mal. De même, les anciens Grecs nous ont appris que les oracles des dieux sont toujours vrais, et toujours trompeurs.

(…)

Maison des arts flottant sur les flaques de lumière basse d'un lac artificiel dans la banlieue de Paris.
ARCACHON EST SYMBOLISÉ PAR LA COQUE ROUILLÉE D'UN VIEUX CARGO DISPOSÉE AU FOND DE LA SCÈNE, son flanc ouvert comme une boite de sardines. Les comédiens sont vêtus de guenilles, de sacs de jute avec des trous pour les bras.

Le coryphée — braillant à pleins poumons des formules telles que "Tueries ! Massacres !" —, jette des morceaux d’une viande sanguinolante sur les spectateurs des premiers rangs.
Ceux-ci se repassent cérémonieusement ton journal intime — afin de comprendre, disent-ils.
(“Ach, bedenken Sie, Herr Jakob Schmidt, ach, bedenken sie was man für ein paar Dollarnoten kriegt !”)
Ils sont avant-gardistes et affectent un air dégoûté, même le soir de la saint-Sylvestre. Leur coeur est une poubelle, ils peuvent digérer n'importe quoi —

Salut Fred, me voici à Medugorje depuis une semaine, ou j'ai un boulot fou. Les traces de la guerre ne sont pas effacées, et presque toutes les maisons sont encore criblées de balles. Il suffit de regarder le visage du peuple, pour sentir à quel point ils sont meurtris. Je passe mon temps à chercher les réfugiés pour donner de la nourriture et des vêtements, et à me battre avec les Nations Unies qui ne font rien pour eux --- À plus, SYLVIE (P.S. : la carte est de Mostar.)


Et Christophe, dans tout ça ? (Pas celui de Sylvie, celui d'Emmanuelle.)
Le voilà qui gît ici, privé de tout bien de la vie, seul, loin de ses semblables.

(Ce tableau se situe après le passage de la Peur dont la grandiloquence Ah! nuage de ténèbres ! nuage abominable, qui t'étends sur moi, immense, irrésistible, écrasant ! — a réjoui un public habitué à se repaître de désespoir pour avoir trop pratiqué les histoires de pédés suicidaires à la Koltès.)
Le démon de cynisme qui se penche maintenant sur ton ami, riant de son deuil, afin de verser à son oreille des mots qui, sans qu’il les entendent, se gravent alors comme en lettres de feu dans son esprit sans défense, n'a rien d'une figure hiératique, sombre, façon "statue du Commandeur", pas plus qu'il ne ressemble à un dieu descendu parmi les mortels. Il a les traits d'une méchante fée telle qu'on en trouve dans les contes — voire dans les films de Walt Disney —, un peu ridicule, laide et facétieuse, une méchante fée se réjouissant de pouvoir jouer un mauvais tour. C’est :
une vieille femme parlant le langage d'un affreux bon sens, la voix grésillante d'un réveil-radio diffusant des conseils "psy" à huit heures du matin.
(— « …Chers auditeurs, que vous soyez taureau ou bélier, capricorne ou balance, chrétien ou musulman, Comment s'en sortir garde en réserve pour chacun de vous une solution à tous ses problèmes qui n'est pas seulement pertinente, mais aussi et surtout PERSONNALISÉE… »)
Quoique se sachant invisible, elle prend, vaniteuse, de grands airs d'archange Gabriel. En même temps, Iago de patronnage, elle se contorsionne au-dessus de Christophe toujours allongé :

Ô mon frère, lui dit-elle, le don de la parole est un présent du ciel, pourquoi ne pas en user ? Dès demain peut-être l’ange de la mort, le satellite du destin va s’emparer de toi… Tu n’auras alors que trop de temps pour te taire.”

Dont acte.
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Message  Loupbleu Lun 18 Déc 2006 - 21:41

Encore plus que dans les épisodes précédents, c'est Avant-garde et "anachronique". Je garde une double sensation :

- celle agréable d'avoir lu des choses qui m'ont plues, de (très bons) passages. J'ai aimé les répétitions, les trouvailles, à certains moments de échos de Easton Ellis. J'ai touvé aussi qu'il y avait moins "d'évitements" que dans les textes précédents.

- celle un peu délicate que ce texte s'adresse à des gens bien plus intelligents que moi. Peut-être un peu trop d'effets (les caractères, les ruptures). Il y a aussi pas mal de références qui peuvent nous mettre facilement "hors jeu".

Ceci dit, toujours beaucoup d'intérêt à vous lire. Merci d'avoir posté ces trois épisodes ! J'aimerais beaucoup, si vous le voulez bien, que vous m'expliquiez un peu pourquoi / comment vous (ou Emmanuelle) avez pris le parti d'écrire de cette façon.

Dernière réflexion, je comparerais bien ce style à une certaine "cuisine" d'avant garde : on décompose les saveurs et on retrouve du goût quand on a mangé / lu le tout. J'ai plus de préférence pour le traditionnel. Ce pour quoi, vous pourrez légitimement - et sans me vexer - dire que j'écris de la daube.
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Message  Krystelle Ven 12 Jan 2007 - 11:03

Fin de la trilogie... A l'issue de la lecture, j'ai le cerveau en compote, c'est à peine si je sais encore comment je m'appelle alors formuler un avis plus ou moins pertinent sur ce texte, je suis pas sûre d'en être capable.

J’aime la manière dont vous saisissez les impressions, sur le vif, ça agresse, bouscule mais j’aime bien. J’aime aussi la manière dont vous jouer du temps, y a pas à dire, l’anachronisme, c’est votre truc ! Et j’aime enfin la dimension « théâtrale » de vos textes, la manière dont vous les mettez en scène en quelque sorte.

Mais voilà, ça me bouscule peut-être un peu trop, en tout cas je finis par m’y perdre et en arrive à me demander si finalement vous ne vous payez pas un peu de ma tête... Et ça m'agace !

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Message  Sahkti Mar 16 Jan 2007 - 9:57

J'aime la manière avec laquelle, à partir d'un collage au départ, vous créez de nouvelles sensations sans tomber dans le jeu ou la facilité des mots cachés qui en créent d'autres et pourraient justifier tout et n'importe quoi. Non, ici, ça garde un sens et ça sert de prélude à une existence décomposée en scène théâtrale, avec narrateurs multiples (et unique à la fois).
Digressions bienvenues sur Archachon et pas uniquement pour leur aspect scénique mais parce qu'elles créent le vide symbole de rupture existentielle. Je trouve d'ailleurs bien placée la phrase de Havana Song et les mots de Kurt Weill.
Si je relis les trois parties de la trilogie, je perçois une évolution vers quelque chose de plus rythmé, parce que vivant et vécu en réel.
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Message  Mutants Anachroniques Sam 20 Jan 2007 - 12:49

Merci pour vos commentaires, tous constructifs. Celui de Loup Bleu nous a un peu étonné, non pas par ce qu'il dit de notre texte mais à cause de la façon dont il se présente lui-même --- depuis quand l'Oulipo, dont sans lui et quelques autres Véliens nous ne saurions au fond presque rien, est-il "traditionnel"?
Pour répondre à sa queston, cette façon d'écrire nous est venue du besoin de nous approprier les informations dont nous tous humains postmodernes sommes bombardés --- ainsi que cette langue à la fois normative et barabares qu'on nous demandait de pratiquer pour nous trouver un boulot --- et elle découle bien sûr égalemment de ce que nous nous sommes retrouvés à un moment à deux dans 25m2, l'un de nous dormant sur un matelas par terre: comment, dans ces conditions, échapper à aux relents entêtants de la littérature Beat, "numéros" (l'expression est de Burroughs, c'est disons un genre de sketch) cut-ups et haïkus!
Quant à ce que disait Krystelle, nous comprenons ses réserves mais en tout cas, il n'entre dans ce que nous faisons aucun désir de se payer la tête du lecteur ou même de le manipuler. Par contre c'est comme en musique, quand les musiciens jouent sur lles dissonances, ou a distorsion, le larsen: l'auditeur devant alors décider si à son sens la magie opère, ou si ça fait seulement mal aux oreilles.
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