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Jonathan/Préparatifs

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Rebecca
silene82
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Jonathan/Préparatifs Empty Jonathan/Préparatifs

Message  silene82 Ven 13 Aoû 2010 - 21:28

J'avais peint un Jonathan puant, ce qu'il est, par force traits ; mais pas tant. J'ai donc réécrit Le petit baigneur, en le précédant de ce prologue, qui tente de se rapprocher du personnage.

Il y a toujours des prolégomènes à une situation : rien ne vient de rien, et quand arrive l 'événement, ou le fait-divers, il avait pris sa source nullement au mont Gerbier des Joncs, déjà requis pour une noble tâche, mais dans les situations traversées antérieurement par le personnage.
Jonathan, pour aboutir à la saillie initiale, fondatrice, issue fantasmée, anticipée, rêvée, construite, avait savamment rassemblé les éléments d'un puzzle, fondant son origine dans les premières découvertes sensuelles, débuts d'acquisition des éléments avancés d'une stratégie globale de séduction, dont il a compris intuitivement quelques règles de base.
Procédant par l'absurde, il a tiré un bilan de son potentiel et de ses actifs, avec un mélange d'ingénuité et de rouerie qui, assez souvent, se retrouve dans son économie.
Il sait par exemple que la beauté qui foudroie, fait se pâmer les filles, les jette l'une contre l'autre avec des griffes de harpie, pour un regard du seigneur, ne l'a pas baptisé de son flot rafraîchissant : quand il s'examine devant la glace sans art, poinçonnée au mur par d'effroyables cabochons nickelés, si ce n'est pire, il ne voit qu'un petit singe sans grâce, encore attifé d'enfance, dans cette pilosité naissante mais clairsemée, ces redoutables montures d'écaille, cette stature encore enfantine, malgré les durs exercices physiques auxquels il s'astreint quotidiennement, levant de la fonte sous les auspices humbles d'un morceau de rail, pour les haltères, et d'un chambranle inutilisé dans un des recoins d'une pièce, pour les tractions. Woody Allen prébubère, en pire. Et sans l'assise que donne une mère juive. Quoique la Régente ; mais c'est une autre histoire.
Il a eu tout loisir a contrario de constater que ses performances verbales et créatives en général relevaient le ragoût, et que de superbes créatures, illustres dans toutes les cours de récréation de la ville pour leur rayonnement de star, ne dédaignaient pas qu'il leur bricole, en quelques vers de mirliton, un petit bout-rimé qu'elles baptisaient hâtivement poème, et s'empressaient de montrer à toute leur cour, pour qu'elle admire. Se l'appropriant naturellement, non sans quelque naïveté, puisque tout le monde en savait l'origine. Se disaient ses amies, et se faisaient caressantes et câlines quand l'enjeu le valait.
Il va sans dire que le petit chimpanzé ne mentalise rien de tout cela : il a confusément compris que les très belles mortelles, qui n'ont rien à prouver, et sont accoutumées à voir converger vers elles les regards enflammés de la totalité des porte-membres - hormis ceux que le beau sexe indiffère, et qu'elles accueillent volontiers en confidents -, n'ont pas les aspirations glorieuses qui alimentent les fantasmes des moins bien loties. Elles n'ont même aucune exclusive, estimant vraisemblablement que quand on soupe de homard chaque soir, un petit œuf à la coque de temps en temps, ou un jambon-beurre, non seulement fait plaisir, mais peut-être même envie. Il est manifeste qu'elles entendent démontrer de l'apparat quand elles se montrent au bon peuple, mais se mettre à l'aise et divertir en regagnant leurs appartements. Voire avec de mignons petits bossus, ou de gentils gnomes grimaçants, il suffit que leur prestige n'en soit pas écorniflé. Le gnome est ordinairement drôle, et équilibre sa disgrâce par ses facéties : lorsqu'il fait mille tours, et que ses saillies jaillissent, clouant et épinglant les courtisans, son apparence n'importe plus. Et la disgrâce physique n'est rien, s'il y a la gloire : Jonathan sait que sur les pas du vieux Rotschild, aussi disgracieux qu'il était cousu d'or, un murmure, venue de dames excellentes, ensatinées et zibelinantes, courait : « Dieu, qu'il est beau ».
Sans avoir encore bénéficié d'une quelconque bonne fortune, Jonathan sent et sait ontologiquement que par son entregent, et ses diverses aptitudes, il devrait arriver à tirer son aiguille de la meule de foin, ou, plutôt, et a contrario, l'insérer coquinement dans un buisson ; simplement, et par pur narcissisme, il eût bien aimé que ce fût par ses seuls mérites esthétiques, comme les grands séducteurs blasés qui, arpentant le préau avec leur cour, première aspirante, seconde, première vice-aspirante, porte-briquet du prince, - dignité comparable aux charges de gentilhomme de garde-robe, et pour laquelle on eût fait des bassesses -, dédaignent même de parler, lointains, plein d'une nostalgie que leur cour idolâtre.
Jonathan, rêveur éveillé, a des bouffées de romantisme : les histoires héroïques , les veuves admirables, maintenant fermes et altières l'étendard de leur époux, les fables édifiantes, dans lesquelles l'épris offre sa vie afin que sa bien-aimée vive lui tirent souvent des larmes d'attendrissement : il se voit, magnanime, admirable, s'offrant aux fauves pour que vive sa princesse, et, comme il appert dans ce genre de scénario, les lions, édifiés, se prosternent devant lui qui les enseigne, et même les convertit. On voit par ce trait que Jonathan, anachorète sans s'en douter, a pris les morceaux choisis du poveretto d'Assise, et se rêve très bien transmettant la sainte foi saine à des bêtes médusées.
La pression monte cependant en salle des machines ; la gonadique production encombre les réserves, libérée à intervalles brefs par l'efficace de rêves triomphants, ou la lecture studieuse d'œuvres édifiantes. Les Mémoires d'un jeune don Juan, dans lesquels l'apollinien Guillaume bisse ses incursions coquines sous les dessous froufroutants de mignonnes alléchées, avec un parfum incestueux tout à fait méritoire, garnit son imaginaire de situations piquantes.
L'entreprise familiale reçoit en tous temps des couples flanqués d'enfants en bas-âge ; ou en fleur. Aux beaux jours, c'est un déferlement de sujets européens, fréquemment belgicans ou bataves, solides matrones de six pieds de haut, gréées en bateaux de charge, qui, une fois la descendance assurée, se consacrent pleinement à leur véritable vocation, le garnissage raisonné des cales du navire, qu'elles remplissent méthodiquement par des absorptions continues et répétées de mets roboratifs, au nombre desquels la patate est toujours reine, et des libations remarquables, qui font couler la bière à grands flots moussus, dans des gosiers inextinguibles.
Il n'est pas rare que l'accorte famille soit équipée de rejetons, des deux genres ; Jonathan a compris, dès l'abord, qu'à voir la mère on sait la fille, avec trente ans d'avance : c'est toujours intéressant, et instructif, de pouvoir se faire une idée, fût-elle partielle, de l'allure qu'aura une jeune biche aux grands yeux, qui, preuve en mains, assure que sa mère était identique au même âge. Et en produit innocemment une trace photographique.
Jonathan a eu à connaître d'un godelureau de son âge, qui a constitué, dans ce monde clos, une révélation, et presque une parousie. Un an plus vieux à vrai dire, qui dans ces âges revêt une importance extrême. L'escogriffe, non content d'être de haute taille, ce qui présente toujours, est équipé d'un promontoire nasal à faire pâlir Cyrano ; Jonathan, impartial observateur, note que rien dans son allure générale n'est à même de rendre compte de la nuée d'oiselles-mouches qui virevoltent autour de lui ; sinon que le gaillard dispose de l'arme totale, celle de la guerre à outrance, de la terre brûlée et des pâmoisons virginales : il gratte fortement, en s'aidant d'une voix de tête, une guitare aux cordes de nylon, et un parterre extasié, massivement féminin, et fraîchement pubère, qui n'a manifestement jamais entendu les Suites pour luth du vieux Kappelmeister de Leipzig, reste bouche-bée, croyant ouïr la musique des sphères.
Jonathan, ébloui, réalise que dans cette caisse violonée réside un secret de grand prix, et qu'Orphée, revenant de sa promenade élyséenne, l'adopterait à coup sûr.
Toutes affaires cessantes, il galope, sur son coursier italique, vers le centre commercial où il sait pouvoir trouver un instrument à prix modeste, donc dans ses moyens, le ramène triomphalement, passe une nuit de lutte éprouvante, doigts en sang, au matin sait jouer la ritournelle qui faisait tourner l'œil des pucelles, la veille au soir, The House of the Rising Sun, plus prosaïquement francisée en Portes du Pénitencier.
De ce jour, ayant flairé la bonne occase, et l'aura magique dont la musique revêt ses servants, enivrant les rombières d'accords capiteux, qui les couchent alanguies dans de mols canapés, faisant tendre l'oreille à une autre mélopée aux nymphes de vingt ans, tandis que la nuit gagne autour du bassin frais, et que les tonalités mineures s'étirent longuement sur la peau des eaux, il en use et en abuse, se constituant rapidement un petit répertoire, utile et exploitable en toute situation.
Il travaille beaucoup, en garçon enseigné chez les parpaillots, dans la conviction que l'effort opiniâtre produit toujours du fruit ; qui plus est, il a fait sien l'idéal de mortification de la Régente, dont le panthéon personnel, hormis Yeshoua ben Youssef, et Shaul de Tarse, intègre dans un syncrétisme qui fait plaisir à voir, et augure bien d'un œcuménisme à naître, Sparte, non pour les ouvrages de joncs et d'herbes tressées où ils étaient passés maîtres, mais pour les exemples innombrables de leur mépris du corps, et leur négation de la douleur. L'histoire controversée du bambin se laissant dévorer le ventre par le renard qu'il a volé pour ne pas avouer son larcin la ravit, au-delà de toute mesure ; les sacrifices continuels, jusqu'aux Thermopyles, le mépris du sang versé, de la souffrance atroce jusqu'à la mort sanglante, la réjouissent autant qu'un beau passage de l'Exode, ou des Rois, où les monceaux de cadavres ne sont pas chipotés, cependant.
Elle se met en situation de très grave maladie avec une constance et une régularité qui forcent l'admiration : de fort loin, Jonathan, le grand de la fratrie, a été invité, avec la mine de circonstance d'un Monseigneur déconfit, à venir embrasser sa mère, qu'il pourrait fort bien ne jamais revoir. Terrifié la première fois, qui surprend tout de même, au cours élémentaire, n'ayant constaté somme toute qu'une période alitée aboutissant à un retour, les situations analogues se reproduisant d'années en années avec une constance admirable, avec des variantes heureuses dans les pathologies, pour ne point lasser son public, il s'est petit à petit mithridatisé, ce qui devrait porter à son pinacle l'orgueil maternel de l'aspirante-gisante, puisque par son simple exemple, Jonathan s'est acquis peu à peu une philosophie comparable sur le chapitre de la douleur, de la souffrance et du mépris du corps. Il se plaindra, certes, c'est une affaire entendue, et chacun sait que les garçons sont des chochottes : pour autant qu'on sache, ils n'éprouvent qu'exceptionnellement les tourments de la parturiente ; mais s'il se plaint, ce sera parce que l'os qu'il s'est brisé transperce le cou-de-pied, et rend la marche erratique et fatigante. L'aînée des juponnantes, elle, est d'une autre trempe encore, autrement plus dure : Jonathan est avant tout un rêveur. Tombant de cheval, elle marche longuement sur sa jambe cassée, qui a le double avantage d'établir son total mépris de la douleur, et d'abimer l'os de telle façon qu'il double son temps de consolidation.
Jonathan travaille donc son instrument jusqu'à ce que ses doigts saignent, ce qui vient assez vite, dès qu'on y met un peu de bonne volonté : il a changé le doux nylon pour un acier redoutable, qui aide à percer le mystère de l 'efficacité du fil à couper le beurre.
Patience et longueur de temps amenant toujours quelque résultat tangible, la persévérance de bœuf du jeune concertiste lui permet d''emmagasiner rapidement une panoplie de ritournelles d'usage extrêmement utilitaire : son intuition lui montre très rapidement le type d'airs à privilégier, quand et comment en user, et toutes les ficelles qui distinguent la stratégie construite de l'heureux coup du sort. Certes, il adjoint à ces petites choses des pièces d'un niveau un peu plus relevé :son rêve est d'arriver à jouer des œuvres de Villa-Lobos ou de Baden-Powell ; comme la lecture musicale lui pose des problèmes quasiment insolubles, il bricole, tant bien que mal, des adaptations plus ou moins heureuses des morceaux qu'il voudrait exécuter. Les borgnes accédant aisément à la royauté, comme on sait.
L'investissement rend cependant, et largement : passé rapidement du stade du gratouillis rythmique à l'utilisation de tous ses doigts de toutes ses mains, dans des arpèges mélodieux, il commence à récolter les fruits de son investissement : comme sa nature d'enseignant trouve là domaine où s'exprimer, force donzelles veulent, entre ses mains, apprendre le bel instrument. Si la mignonne a la moindre disposition, il est aisé de la faire progresser ; les leçons sont une magnifique occasion de papouillages divers, comme dans le Neveu de Rameau où le narrateur enlève les mains de sa jeune élève du clavecin, en les lui repositionnant, et la morigénant de ce qu'elle ne joue pas ce qui est écrit. Là, c'est encore mieux, les bras entourent la disciple, les mains se posent, on rectifie la position sur le manche, on invite à plus de mobilité de la main droite ; les bras enlacent, pour le plus grand bien de l'élève, et dans un but strictement didactique : il n'en demeure pas moins qu'à un moment ou un autre un baiser se profile, les têtes, studieusement penchées dans la recherche de la position juste des doigts, mêlant leurs souffles, puis leurs lèvres. Avec un naturel parfait, Jonathan cueille , en sus des jours, des baisers d' adolescentes, convenablement attendries par la zizique. Il s'en accommode, explore manuellement, une fois cette tête de pont établie, s'amourache brièvement de la donzelle, et diffère la révélation ultime, qui constitue tout de même un morceau qui demande réflexion.
Débarque une belle et longue batave, flanquée d'une mère d'une imposante circonférence, d'un père pensif et taciturne, et d'un frère hébété. Très vite Jonathan, qui baragouine assez gentiment l'anglois, prend langue avec la fille des blés, l'enthousiasme avec ses guitarades, la charme de discours innombrables, qui ratissent des champs conséquents de connaissances : la svelte beauté ferme les yeux en lui donnant sa bouche, Jonathan est amoureux, ce doit être ça, il la cherche au loin du regard, la caresse des yeux, compose de fort mauvaises chansonnettes qui la ravissent. Il l'emmène au bord de la mer, à la nuit tombée, et tous les poncifs romantiques violonent auquel jouera le plus tendrement, de l'eau effaçant les traces au fur et à mesure de la marche, des lumières au loin, reflétant la ville comme dans un étain vieilli, de la lune, en embuscade comme dans un décor de théâtre. Jonathan se sent et se sait amoureux, et la belle étrangère lui murmure des mots doux, en sa langue roulant de rugueuses gutturales.
Tous deux sont exaltés, et désirants ; les étreintes, roulant dans le sable, restent, quoique désordonnées, d' une édifiante décence ; les mains s'égarent certes, de par et d'autre, et arpentent les contours de la félicité. Jonathan rêve l'acte, et le redoute en même temps : il lui semble, intuitivement, qu'il se pourrait bien qu'il ne fût pas l'apothéose que la littérature lui vend comme acquis, et d'une certitude ne souffrant pas de discussion. Interrogations. Doutes. Le désir, quoique présent, est presque relégué à l'arrière-plan : Jonathan est plus amoureux de cet amour, en quelque sorte, que de sa concrétisation, qu'il trouve un peu triviale. Même si la contemplation, à loisir, du corps d'une belle mortelle ne lui déplairait pas ; il se trouve juste que celle-là, il l'aime, ou la croit aimer. Et si elle insiste, longuement, pour des rendez-vous nocturnes, dans les coulisses désertes de l'établissement, Jonathan n'exulte pas autant qu'il le devrait, de constater le désir si puissant d'une belle humaine.
Il se réjouit néanmoins, dépassé par cette femme qui prend les choses en main, elle qui n'a que deux années de plus que lui, d'avoir été choisi, et tendrement poursuivi.
Reste à passer aux galipettes.
Jonathan, fébrile mais inquiet, se prépare pour le grand théâtre.

Le petit baigneur

Cela s'est passé. L'acte fondateur a eu lieu .
Jonathan a trempé son baigneur, et cela n'a en rien été la révélation qu'il attendait de longue date ; outre que la représentation qu'il s'en était faite, amplement ondoyée de lectures édifiantes et scrutées avec toute l'attention qu'elles méritent, n'a aucunement amené les extases célestes, ni par l'examen approfondi auquel il s'est livré, sur le matelas douteux où la donzelle s'est ouverte, des replis et vallées, derrière la broussaille drue d'un poil durci au feu du rasoir, avec le truchement plaisant de la lampe Wonder à pile carrée, ni par les senteurs nouvelles qui l'intéressent, sans le bouleverser, cet évènement n'a pas eu le poids initiatique de rite de passage qu'il en escomptait, tout imprégné qu'il était de la lecture de dépucelages tribaux obéissant à des rituels codifiés et complexes. Assortis, pour la bonne bouche, de gracieusetés dont les esthètes ont le secret, excision, évidemment, et ablation des grandes lèvres, pour les plus raffinés, et prospectifs, soucieux de préserver leurs vieillardes de pendouillements inesthétiques.
C'est que cette séquence initiatique se déroule dans le paternel établissement. La grande et saine fille du Nord l'a convaincu d'un rendez-vous nocturne, et l'y voilà.
Il l'aime. Comme il peut aimer, dans son ridicule égoïsme de petit bourgeois suffisant et supérieur.
Il l'aimait plus vêtue.
Elle les veut nus.
Câlinages ardents. La demoiselle est heureuse. Ou pense l'être. Elle s'offre largement, saisissant les mains de Jonathan pour les appliquer sur sa poitrine. Charmé du geste, il n'en est pas stimulé pour autant. Bambin devant la bonbonnière offerte, sans le piment du larcin, ou de la conquête.
La belle est proprette, et quoique dégoulinant, déjà, d'un suc abondant, n'exhale d'autre odeur qu'une senteur de sève juvénile: il est vrai qu'outre se dire vierge, elle n'est pas bien vieille, et en ces temps-là privés d'œstrogènes, il n'est pas exclu que cela soit vrai.
Le passage de l'effleurage sensuel, qu'il avait connu jusqu'alors, des baisers langoureux, des mains liées, à la crudité soudaine des corps nus trouble Jonathan, qui en trépignait d'impatience : or le voilà coi. Les yeux plus grands que le ventre , alors qu'il se rêvait mangeant la mer et les poissons. Pas de préliminaires, ou peu : elle l'attire, le cajole, et veut devenir femme par lui. Il ne se sent aucunement à hauteur de la tâche ; tout est trop précipité.
Du haut de la falaise, yeux fermés, il plonge.
Le fourreau dilaté appelle certes le glaive, et les flots qui le baignent en rendent la visite instructive au demeurant, mais sans l'étroitesse que Jonathan, fort instruit des particularités virginales, s'attendait à trouver : soit que la beauté, fort mince et élancée, cache en son pertuis des galeries considérables, soit que Jonathan, sans grands éléments de comparaison in vivo, puisque d'une pudeur de cénobite, se trouve notablement sous-dimensionné, ce qui ne lui semble pas, car, armé d'un double-décimètre, il a mesuré avec application la longueur de l'ensouple, qui, rapportée à ce que les bons auteurs établissent, n'a rien pour le faire rougir ; le diamètre, également, lui semble présentable, surtout quand des mouvements rythmés mais contenus, souples et attentifs, ponctuent et soutiennent une lecture édifiante : le rameau prend tournure, ainsi encouragé, et semble s'en dilater d'aise. Ce n'est pas une colonne certes, mais pas un brindillon non plus.

En tout état de cause, Jonathan est trahi, comme il lui appert fréquemment, par les constructions sublimes que ses visions éveillées lui suggèrent, nées de la contemplation d'un échantillonnage disparate et conséquent de tableaux reproduits, dont le Courbet illustre, de lacanienne mémoire, qui le laisse bouche sèche et langue sortie, les incunables paternels, exhumés de la panse sévère de la sombre armoire, quelques babioles graphiques, de la fratrie des pin-ups, suggestivement dévêtues, et les écrits surtout, alpha et oméga de la vraie foi.
Walter, mémoires d'un membre – c'est le cas de le dire – de la gentry, admirablement riche, et qui a ce titre pouvait financer mille fantaisies, dont le remplissage consciencieux, jusqu'à refus, de l'outil de travail d'une cocotte, avec des souverains d'or, s'il vous plaît, jusqu'à la bagatelle de 243, le fait haleter comme fox-terrier saillant femelle, à la lecture de la révélation pour l'aristocrate, au bas du ventre de sa nounou, de l'odoriférante senteur poivrée s'exhalant de son buisson, par ailleurs fort doux, une fois qu'il s'y était réveillé.
La terminologie le titille d'autant plus qu'on ne parle pas davantage de clitoris, verge ou testicule en conversation ordinaire, chez dame Régente, que de schoïnopentaxophilie en l'hôtel d'un pendu, ou du Journal de Gide à un enfant de chœur.
Non plus que de vagin, mot humide, qui résonne en lui comme cajun, dont le petit perroquet sait à pouvoir en disserter qu'ils sont gent de marécage, et qui lui procure un vague malaise, qu'il ne sait trop expliquer ; certes, il plastronne au lycée, éructant « va, geins, que je te console » en cour de récré à l'attention des aspirantes menstruées de sa classe, faraud quoique rosissant, mais le mot lui fait peur, comme un mystère que l'on doit protéger, et de fait, on ne l'exhibe que peu, et moins encore dans les parages de la Régente, d'une pruderie de carmélite. De carmélite dépouillée de ses atours de bure, et ayant viré amish, ou quaker, de surcroît. Comme on sait, l'élégante vêture de ces paysans-théologiens ne comporte ni boutons, propres à attiser la coquetterie, ni trappe d'accès à la lance à incendie, afin que le pisseur pressé apprenne à se contenir, et n'exhibe son petit tuyau que dans le lieu d'aisance claquemuré prévu à cet effet.
Nulle dame de son entourage n'informe jamais de l'état, ni du fonctionnement, du conduit sus-dit, comme elle pourrait le faire de son coude ou son poignet. Un oppressant non-dit flotte sur le phonème, et tous ceux à icelui rattachés. Les menstruations, phénomène manifestement dégoûtant, aux sourcils pincés de Monseigneur, et dont ce dernier ne saisit à l'évidence pas bien utilité ni justification, sont évoquées à mots couverts, d'une pruderie de rosière, mais pas celles de Zola, bien sûr.
Les enjupées grimacent, marchent en canard, ne se baignent plus tout soudain, et parlent d'indisposition.
Tout le mécanisme reproducteur, et les artefacts nécessaires à son heureux aboutissement, ne sont jamais évoqués, ou par de fumeuses périphrases, qui tournicotent laborieusement sans oser appeler une chatte de son nom. Il va sans dire que l'acte gratuit, dans sa gloriole éphémère et peu respectueuse de l'accroissement et la multiplication mandés par le grand patron, a encore moins bonne presse, quoique le sage Ecclésiaste encourage paternellement le jeune couillu à agir selon le conseil de Boileau, et à cent fois sur le métier remettre son ouvrage. Si tant est qu'elle soit jeune et fraîche, bien entendu.
Jonathan, toujours en veine de gaudriole, a gardé le souvenir gustatif surprenant d'un enduisage gingival méthodique au savon de Marseille, spécialité éducative de la Régente, qui y déploie une fermeté implacable de puritaine œuvrant à la purification des siens, pour, dans son jeune âge, avoir plaisamment apostrophé les enjupées du sémillant vocable de « vagins puants », qu'il venait de collecter dans un ouvrage traitant de la Chine, et des idiotismes particuliers qui y ont cours ; en érudit consciencieux et fiable, il sait même le dire dans un chinois phonétisé comme il le peut, et dont il s'efforce de restituer les tons, sans grands éléments de comparaison, à vrai dire.
L'oblative mignonne est vierge, à ce qu'il paraît, et cela est fort plausible, car bien que Jonathan n'ait pas eu l'outrecuidance, et encore moins l'envie, d'appliquer les recettes collectées de source sure, dans la cour de récré, et dont le protocole établit que la vierge véritable et bon teint hurle quand on introduit dans son petit abricot une pincée de tabac, - les spécialistes en précisent évidemment la marque -, lors que la luronne d'usage éprouvé ne pipe mot, et peut-être aspire, comme les jeunes thaïlandaises avec les sympathiques havanes intromis façon Maison-Blanche, dont la fumée effectue, en ressortant par le tuyau d'échappement, un circuit défiant toutes les lois de la physique des corps gazeux, en sus de celles régissant les circuits de plomberie organique.
La plongée du sous-marin est, aussi étonnant que cela puisse paraître pour une expérience initiale, plutôt lassante qu'enthousiasmante. La préposée gémit avec régularité et constance, se plaint de douleurs d'autant plus surprenantes que le piston semble manquer d'étanchéité par rapport à la chemise, et que la faible compression obtenue amène l'échauffement du limeur, et son abondante suée, mais ne semble en rien justifier les brames de la putative pucelle.
Jonathan lui fait reproche, en lui-même, de l'avoir contraint, en quelque sorte, à ces cabrades et soubressauts : il trouve que l'affaire a été trop vite, beaucoup trop, qu'il n'a pas pu savourer l'apprivoisement, la découverte progressive, l'installation imperceptible du désir, aujourd'hui une caresse, un baiser, des bouches échangeant leur eau, puis le sang qui monte, bat le crâne en un flot noir, et les mains qui s'affolent, et saisissent les hanches, jusqu'au basculement.
Cette offrande si rapide, cet absence de mystère, cet évidence archimédienne – le corps plongé dans un liquide -, la possibilité de l'hémorragie, qu'il redoute, tout le met mal à l'aise, et presque réticent.
Ce sang si cher aux sémites, et méditerranéens de toutes obédiences, ne semble guère sourdre, encore que l'abondance de lubrifiant autogénéré en rende le repérage délicat, si présent. Mais de cela, il se réjouit : il n'aimerait guère trouver, sur le matelas sans apprêt, la tache élargie de carmin.
Jonathan, qui ne place pas particulièrement haut la vertu des filles, n'étant pas père négociateur du prix de l'opercule, et qui sait par ses recherches, la science ayant souvent du bon, qu'il peut arriver que l'hymen, pièce de prix comparable à la goupille de la grenade offensive, qui une fois ôtée entraîne d' inéluctables conséquences, peut être absent, ou déjà fragmenté, ne se formalise aucunement de n'avoir rien ressenti de particulier lors du début de l'écouvillonnage. Mais peut-être, se dit-il en une soudaine inquiétude, ses mensurations ne lui ont-elles pas permis de l'atteindre. Il lui semble cependant, quand il descend en la glissante pente, toucher au fond de quelque chose, qui fait manifestement cul-de-sac et que, graphique didactique en tête, il interprète assez logiquement comme le col de l'utérus. En principe...
Entraîné contre son gré dans ce duel si peu choisi, il en veut, en quelque sorte, à son amazone, et, jouant les grands lévriers dédaigneux, pilonne hargneusement ; il n'est pas satisfait d'avoir été pris en quelque sorte, en obligation de saillie, et le rôle d'étalon, oreilles collées et écumant, ne lui plaît en rien.
Par moments, l'apprenti fornicateur défouraille, et entame habilement une discussion sur un sujet qu'il sait intéresser la mignonne ; mais celle-ci, après quelques échanges verbaux avec l'aspirant étalon, le rattrape par le bout de l'oreille, si l'on peut ainsi s'exprimer, et réintroduit le luisant appendice, lustré et brillant comme olisbo enduit de vaseline, en l'orifice ad hoc, où il disparaît entièrement, les génitoires empêchant judicieusement l'aspiration de l'embase.
Jonathan, qui commence à s'ennuyer ferme, et préfèrerait la câliner doucement, la tenant tendrement dans ses bras, musculeux de ses exercices et du travail quotidien qu'il assume, en parlant de mille choses, tente des sorties désespérées, comme les habitants d'une cité assiégée, et fait diversion avec tout ce qui lui passe par la tête, réussissant, par un trait de génie, à enquiller le sujet des bambini, qui tempère illico les ardeurs et les sauts de carpe de la svelte batave. Sabrée net dans sa course, elle s'envole au firmament des pouponnières, yeux perdus dans un rêve délicieux de gazouillis et de rots satisfaits ; dans l'ascension maternisante, elle délaisse l'instrument dont la collaboration, cependant, s'avèrerait non seulement utile, mais indispensable.
Jonathan, charmé de la pause, en profite, tant qu'à tomber sur demoiselle de si bonne composition, pour lui demander certaines privautés dont il a lu le descriptif chez Ovide, et qui lui ont paru sinon extatiques, du moins ludiques, voire revigorantes ; de surcroît, intérêt supplémentaire pour un bavard impénitent, toujours regorgeant de théories et de projections diverses, il peut disserter jusqu'à plus soif tandis que l'exécutante, bâillonnée pour la bonne cause, opine du chef.
Elle a envie de lui complaire, l'affaire est évidente, et elle est gentille et attentionnée, jusqu'à prévenir ses caprices.
Jonathan, en effet, comme tout orateur, a besoin de la relance continuelle de son public, suspendu à ses lèvres ordinairement, et se met aisément en fureur s'il soupçonne, ou constate, un relâchement dans l'attention ; aussi l'aimable fumeuse est-elle interrogée à intervalle réguliers, afin qu'il soit bien clair que, bonne travailleuse sans parlote certes, mais bonne auditrice aussi, elle est tenue de démontrer in situ que ses hémisphères fonctionnent en coopération parfaite, et qu'elle arrive à mener conjointement, et sans le moindre problème, deux tâches totalement distinctes, quoique empruntant le même orifice.
Mais au bout d'une méritoire et consciencieuse exploration, il faut bien se remettre en chantier : la belle enfant considère comme dû un nouvel assaut, après la halte.
Malgré le léger massage dispensé par les replis intimes du boyau des délices, dont, sur ce cas précis, Jonathan se demande interrogativement ce qu'on peut bien lui trouver de si exaltant, au point que des individus chenus, et de hautes responsabilités politiques, y laissent leur dernier soupir, dans un ultime galop si exalté qu'il les envoie ad patres, l'affaire s'étire interminablement, comme dans le sciage de long : il est vraisemblable que, à l'instar des chiens de race sommés de s'accoupler avec des femelles de leur espèce, et qui n'en ont aucune envie, alors que la première bâtarde tortillant du croupion les fait glapir de désir, il n'a pas tant envie que ça de la mignonne, pièce de prestige, fort bien conformée quant à l'enrobage extérieur, mais qui le submergerait de tendresse plus qu'exalter ses esprits animaux. Jusqu'aux phéromones qui doivent s'avérer laxistes, car, comme il le découvrira peu de temps après, la simple odeur de l'aisselle des chéries qui suivront provoquera une turgescence implacable, immédiate, et gênante en public.
Au bout de contorsions d'une durée calendaire, interrompues de là en là de conversations éduquées, entre gens de bonne compagnie, de secouages caressants de la main secourable, de péans répétés à la flûte orphique, Jonathan, qui commence, tout de bon, à s'emmerder ferme, quant aux évolutions et plongées du cormoran, malgré la tendresse qu'il ressent, mais qui, somme toute, a eu le sentiment d'être passé à côté, s'autorise, considérant, non sans quelque raison, qu'il n'a en rien volé la cliente, et que le déduit, qui, lui, finit par l'ennuyer à mourir, semble régaler la pouliche, à dégorger enfin l'excellente liqueur, qui semble amener un surcroît de plaisir au tréfonds de la belle. Plus qu'à lui, toujours, qui, comme tous les animaux post coïtum, a l'âme en berne, regrettant la précipitation de burgonde de la bien-aimée.
Much a do for very little, and almost nothing, anglicise Jonathan, shakespearien philosophe.




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Message  Rebecca Sam 14 Aoû 2010 - 6:22

95 pour cent des femmes s'emmerdent en baisant...plus Jonathan !

Un excellent texte, jouissif, bien écrit as usually. J'ai beaucoup aimé les descriptions de l'effet de la guitarrade sur la gent féminine et sur les mains de Jonathan y compris les détours pour nous expliquer l'origine de son masochisme...
Les aventures de Woody Allen en pire moi j'en redemande...
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Message  Invité Sam 14 Aoû 2010 - 21:12

Ah Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Sauf " de par(t) et d'autre", je ne trouve que bonheur dans ces préparatifs et ce qui s'ensuit !

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Message  Invité Dim 15 Aoû 2010 - 9:26

Je ne fais que me répèter : richesse et précision du vocabulaire (très contente de trouver, par exemple ce beau, et rare "mithridatiser"), érudition de l'ensemble. C'est stupéfiant. On ne peut que objectivement trouver ça super hyper bien fichu. De quoi laisser le lecteur baba.

les mains s'égarent certes, de part et d'autre, signalé par Coline
les situations analogues se reproduisant d'années en années
au singulier, une année à la fois, chaque année ; même si l'évènement court indeed sur plusieurs années.

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Message  Ba Dim 15 Aoû 2010 - 10:01

Je lis, ou plutôt picore les aventures de ce bourgeon humain et de son regard sur la femelle et sa bogue découpées dans du papier glacé.
Un peu dubi, un peu hâtive.
A revenir donc quand Jonathan aura pris sa dimension de " goéland ".
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Message  silene82 Dim 15 Aoû 2010 - 10:24

Merci infiniment aux commentatrices, qui ondoient avec tant de grâce exquise les aventures du petit bonhomme.
Coline, tu évoquais Les Funérailles de la Sardine, que je ne connaissais pas, me suis empressé de commander, ainsi que Ce soir on soupe chez Pétrone, et je demeure ébloui de l'un et l'autre ; le Médicis ne va ordinairement qu'à des oeuvres de grande classe, c'est le cas de la Sardine, qui est un véritable chef-d'oeuvre, pour mon goût en tout cas.
Je te remercie donc de la comparaison, flatteuse à l'excès, certes, mais qui donne envie de viser la lune, en espérant se moucher dans les étoiles.
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Message  CROISIC Dim 15 Aoû 2010 - 14:22

Je crois qu'après ton texte sur le contenu de l'armoire aux provisions, celui-ci est mon 2ème préféré. Tu vois, il était même indispensable pour apprécier pleinement le "petit baigneur". Jonathan n'a pas fini d'enchanter mes lectures... que veux-tu nous avons un grand nombre de souvenirs communs.
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Message  CROISIC Dim 15 Aoû 2010 - 14:26

je relis après coup les commentaires des "autres" et ne comprends rien au tien. Aucun passage du com. de coline de fait référence à une quelconque sardine...même morte ! Tu serais pas né près de Marseille, toi ?
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Message  ubikmagic Lun 30 Aoû 2010 - 7:47

Que de grâce dans l'amertume, que d'ironie dans cet inventaire désenchanté, que de sagesse enfin, dans l'art d'extirper d'anciennes misères tant de retenue et d'agilité. Belles cabrioles.

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Message  Sahkti Ven 8 Oct 2010 - 12:23

C’est avec plaisir que je retrouve ta verve et ton imaginaire. Un prologue qui ne me paraît pas inutile et aiderait même, en effet, à mieux cerner Jonathan. Sans pour autant le rendre plus attachant (il l'est déjà, quelque part), mais peut-être plus présent. Et puis ça reste tout de même un drôle de personnage et ce que tu nous racontes ici avec brio permet de voyager encore un peu à ses côtés.
Chapeau pour le boulot.
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