Malabar
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Malabar
Salut à tous!! voici un de mes derniers textes, c'est la toute première version, si vous avez des suggestions/critiques n'hésitez pas!
Malabar :
C'est celui qui intègre des chewing-gums au fond des cendriers. Cela forme une sorte de margueritte, la boule gluante centrale pénétrée par des mégots centrifuges. Il colle aussi des chewing-gums sous les talons des passantes distinguées, sans le savoir, en les semant sur les trottoirs anthracites qui soutiennent son immeuble/eglise. Une fin de matinée, un début d'embrouille avec sa soeur, lorsqu'à huit ans il lui niche un malabar écrabouillé au coeur de sa chevelure blonde gentiment coiffée; aucune solution: le déchet collant ne cessait de se répandre entre les fils du cuir chevelu. Il a fallu les couper, après avoir essayé le savon, l'eau, le froid, le chaud, l'huile et le dissolvant. Un jour, et il le sait, il n'aura plus de dents pour pétrir ces minuscules foetus de souris, d'où il extrait une fois de temps en temps une sphère éphémère, qui a parfois tenté de l'étouffer, à ses huit ans notamment, c'est parce qu'il sait qu'il va partir qu'il marque son empreinte avec un résidu façonné par sa machoire et sa langue. Comme si il pouvait par ce fait embrasser, lécher, sucer tout ce qu'il désignait comme cible du mastic tiède. Une fois froid, contrairement à un organe masculin, il durcit et se fixe en prenant presque racine. J'aimerais que des chewing-gums abandonnés naissent des chênes, des ormes, des saules. Pour pouvoir s'abriter du soleil en été, et faire l'amour comme des hommes préhistoriques.
Malabar :
C'est celui qui intègre des chewing-gums au fond des cendriers. Cela forme une sorte de margueritte, la boule gluante centrale pénétrée par des mégots centrifuges. Il colle aussi des chewing-gums sous les talons des passantes distinguées, sans le savoir, en les semant sur les trottoirs anthracites qui soutiennent son immeuble/eglise. Une fin de matinée, un début d'embrouille avec sa soeur, lorsqu'à huit ans il lui niche un malabar écrabouillé au coeur de sa chevelure blonde gentiment coiffée; aucune solution: le déchet collant ne cessait de se répandre entre les fils du cuir chevelu. Il a fallu les couper, après avoir essayé le savon, l'eau, le froid, le chaud, l'huile et le dissolvant. Un jour, et il le sait, il n'aura plus de dents pour pétrir ces minuscules foetus de souris, d'où il extrait une fois de temps en temps une sphère éphémère, qui a parfois tenté de l'étouffer, à ses huit ans notamment, c'est parce qu'il sait qu'il va partir qu'il marque son empreinte avec un résidu façonné par sa machoire et sa langue. Comme si il pouvait par ce fait embrasser, lécher, sucer tout ce qu'il désignait comme cible du mastic tiède. Une fois froid, contrairement à un organe masculin, il durcit et se fixe en prenant presque racine. J'aimerais que des chewing-gums abandonnés naissent des chênes, des ormes, des saules. Pour pouvoir s'abriter du soleil en été, et faire l'amour comme des hommes préhistoriques.
Hegar- Nombre de messages : 38
Age : 37
Localisation : Île-de-France/Banlieue-est
Date d'inscription : 15/08/2010
Re: Malabar
La dernière proposition ("et faire l'amour comme des hommes préhistoriques.") me semble complètement gratuite, sinon j'ai assez bien aimé cet essai, en dépit des fautes d'orthographe assez nombreuses.
L'ensemble manque toutefois de liant si j'ose dire, est assez décousu et dense. Pourquoi ne pas étirer le tout, l'orner, en faire des historiettes ? En l'état, je trouve que le passage fourmille d'idées dispersées et qu'il ne donne pas tout ce qu'il a dans les tripes...
Bien sûr, le mieux c'est d'attendre d'autres avis et suggestions plus pertinents.
L'ensemble manque toutefois de liant si j'ose dire, est assez décousu et dense. Pourquoi ne pas étirer le tout, l'orner, en faire des historiettes ? En l'état, je trouve que le passage fourmille d'idées dispersées et qu'il ne donne pas tout ce qu'il a dans les tripes...
Bien sûr, le mieux c'est d'attendre d'autres avis et suggestions plus pertinents.
Invité- Invité
Re: Malabar
Drôle de texte, qui part dans tous les sens. Le sujetdes phrases varie sans qu'on sache pourquoi : s'agit-il du malabar ou du garçon, ou du garçon grandi devenu un malabar ? Mystère et boule de chewing gum !
J'aimerais que des chewing-gums abandonnés naissent des chênes, des ormes, des saules.
J'ai beaucoup aimé cette idée. En revanche,faire l'amour comme des hommes préhistoriques... j'aurais tendance à préférer des époques plus raffinées !!!
Et bienvenue sur VE !
J'aimerais que des chewing-gums abandonnés naissent des chênes, des ormes, des saules.
J'ai beaucoup aimé cette idée. En revanche,faire l'amour comme des hommes préhistoriques... j'aurais tendance à préférer des époques plus raffinées !!!
Et bienvenue sur VE !
Invité- Invité
Re: Malabar
Ah, j'oubliais : j'exècre le verbe " intégrer" et j'ai le vague sentiment qu'il n'est pas vraiment à sa place ici...
Invité- Invité
Re: Malabar
L’idée est sympa, originale mais j’ai moins adhéré à son traitement.
Certains passages me semblent confus et avec un vocabulaire surprenant, j’ai tiqué moi aussi sur le fait d’intégrer le chewing-gum au fond des cendriers, ça m‘a donné l‘impression d'une recherche de synonymes pour éviter de toujours dire coller, je peux me tromper, ce n‘est qu‘une impression.
Et puis le coup du contraire de l’organe masculin, limite pour moi…
Mais sinon il y a de jolies trouvailles, la marguerite par exemple, les fœtus de souris, image très parlante, trop presque, beurk :-) et l’idée de l’empreinte à laisser.
Bienvenue !
Certains passages me semblent confus et avec un vocabulaire surprenant, j’ai tiqué moi aussi sur le fait d’intégrer le chewing-gum au fond des cendriers, ça m‘a donné l‘impression d'une recherche de synonymes pour éviter de toujours dire coller, je peux me tromper, ce n‘est qu‘une impression.
Et puis le coup du contraire de l’organe masculin, limite pour moi…
Mais sinon il y a de jolies trouvailles, la marguerite par exemple, les fœtus de souris, image très parlante, trop presque, beurk :-) et l’idée de l’empreinte à laisser.
Bienvenue !
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Malabar
Ni le sujet ni son traitement ne m'ont intéressée vraiment . Désolée pour cette fois.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Malabar
Merci pour vos commentaires !
C'est vrai que la dernière phrase n'a rien à voir avec le reste du texte. De toute façon comme l'a suggéré Easter(Island) je vais tout reprendre pour étoffer. Le sujet de phrases qui varie c'est pour insister sur la confusion dans la tête du lecteur, sinon c'est juste une maladresse^^ Pour le mot "intégrer" je vais probablement le remplacer par "insérer" ou autre chose.
Par contre qu'est-ce que vous appelez par traitement? ?
C'est vrai que la dernière phrase n'a rien à voir avec le reste du texte. De toute façon comme l'a suggéré Easter(Island) je vais tout reprendre pour étoffer. Le sujet de phrases qui varie c'est pour insister sur la confusion dans la tête du lecteur, sinon c'est juste une maladresse^^ Pour le mot "intégrer" je vais probablement le remplacer par "insérer" ou autre chose.
Par contre qu'est-ce que vous appelez par traitement? ?
Hegar- Nombre de messages : 38
Age : 37
Localisation : Île-de-France/Banlieue-est
Date d'inscription : 15/08/2010
Re: Malabar
Traitement pour moi = la manière de développer une idée, de l’écrire.
Insérer ? ....
Celui qui fourre ses chewing-gum au fond des cendriers ? Les écrase ?
Enfin moi c'que j'en dis...
Insérer ? ....
Celui qui fourre ses chewing-gum au fond des cendriers ? Les écrase ?
Enfin moi c'que j'en dis...
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Malabar
Seconde version:
Malabar
C'est celui qui écrabouille des chewing-gums au fond des cendriers, dans leur recoin le plus obscur. Cela forme une sorte de margueritte dont la boule gluante pénétrée par des mégots centrifuges n'inspire ni délicatesse ni ornement. Il colle aussi des chewing-gums sous les talons des passantes distinguées, sans le savoir, en les semant sur les trottoirs anthracites qui soutiennent son immeuble. Une fin de matinée, un début d'embrouille avec sa soeur, lorsqu'à huit ans il lui niche un malabar usé au coeur de sa chevelure blonde gentiment coiffée; aucune solution: le déchet collant ne cessait de se répandre entre les fils lumineux de son cuir chevelu. Il a fallu les couper, après avoir essayé le savon, l'eau, le froid, le chaud, l'huile et le dissolvant. Un jour, et il le sait, il n'aura plus beaucoup de dents pour pétrir ces minuscules foetus de souris, d'où il est capable de souffler une sphère éphémère, qui a parfois tenté de l'étouffer, à ses huit ans notamment. Lucide sur l'issue de son existence, il marque sa propre empreinte avec ce résidu rosâtre façonné par les actions associées de sa machoire avec sa langue. Comme si il pouvait par ce fait embrasser, lécher, sucer toute cible désigée par la ventouse de ce mastic tiède. Une fois froid, il durcit et s'accroche en prenant presque racine. J'aimerais qu'à l'origine de ces chewing-gums abandonnés naissent des chênes, des ormes, des saules, pour pouvoir s'abriter du soleil en été, afin d'entreprendre la transmission inter-buccale de ces sucreries élastiques et répandre la connection du désir qui se faufile entre chacun de nos êtres.
Malabar
C'est celui qui écrabouille des chewing-gums au fond des cendriers, dans leur recoin le plus obscur. Cela forme une sorte de margueritte dont la boule gluante pénétrée par des mégots centrifuges n'inspire ni délicatesse ni ornement. Il colle aussi des chewing-gums sous les talons des passantes distinguées, sans le savoir, en les semant sur les trottoirs anthracites qui soutiennent son immeuble. Une fin de matinée, un début d'embrouille avec sa soeur, lorsqu'à huit ans il lui niche un malabar usé au coeur de sa chevelure blonde gentiment coiffée; aucune solution: le déchet collant ne cessait de se répandre entre les fils lumineux de son cuir chevelu. Il a fallu les couper, après avoir essayé le savon, l'eau, le froid, le chaud, l'huile et le dissolvant. Un jour, et il le sait, il n'aura plus beaucoup de dents pour pétrir ces minuscules foetus de souris, d'où il est capable de souffler une sphère éphémère, qui a parfois tenté de l'étouffer, à ses huit ans notamment. Lucide sur l'issue de son existence, il marque sa propre empreinte avec ce résidu rosâtre façonné par les actions associées de sa machoire avec sa langue. Comme si il pouvait par ce fait embrasser, lécher, sucer toute cible désigée par la ventouse de ce mastic tiède. Une fois froid, il durcit et s'accroche en prenant presque racine. J'aimerais qu'à l'origine de ces chewing-gums abandonnés naissent des chênes, des ormes, des saules, pour pouvoir s'abriter du soleil en été, afin d'entreprendre la transmission inter-buccale de ces sucreries élastiques et répandre la connection du désir qui se faufile entre chacun de nos êtres.
Hegar- Nombre de messages : 38
Age : 37
Localisation : Île-de-France/Banlieue-est
Date d'inscription : 15/08/2010
Re: Malabar
Je ne vois pas grande différence entre la première et la deuxième version, à part un ou deux détails.
Invité- Invité
Re: Malabar
oui il n'y a pas grande différence, mais que pensez-vous de la dernière phrase? C'est un des détails qui a changé justement..
Bonne journée!!
< Merci d'éviter de faire remonter vous-même votre texte en haut de page au détriment de ceux des autres auteurs.
La Modération >
.
Bonne journée!!
< Merci d'éviter de faire remonter vous-même votre texte en haut de page au détriment de ceux des autres auteurs.
La Modération >
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Hegar- Nombre de messages : 38
Age : 37
Localisation : Île-de-France/Banlieue-est
Date d'inscription : 15/08/2010
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