Atone
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Atone
Au seuil d’Hermione
Oreste est las
Accueille l’automne
Funeste droit
Dans l’œil du cyclone
Le calme plat
Le cœur ronronne
L’âme se débat
L’éveil questionne
Les plis des draps
L’humeur atone
Renie ses choix
Le recueil de l’homme
Après le combat
S’effeuille à l’aune
De ces émois
Son esprit vide raisonne
De mille pourquoi
Qui débrident en somme
Les vies d’autrefois
Les rêves qu’il consomme
Ce temps qui passa
Ce glaive qui l’arraisonne
Dont il est le forçat
Il revit des scènes en trombe
Et se replia
Ses nuits s’imprègnent d’ombres
Et il se revoit
Voici qu’Athènes bichonne
Le paria,
Les rennes, elle lui donne
Par sa loi.
S’il endeuille son trône
Pour être roi
Il portera la couronne
En prête voix
Il baigne ses neurones
Dans ce destin là
Il saigne et marmonne
Mais ne se retient pas.
Tant de coups résonnent
Au bout de son bras
Que le sang rouge jalonne
Le cours de ses pas
Alors que les loups fredonnent
Un air de vendetta
Il met à genou félon et félonne
Qu’il exécutera
Pour qu’Argos claironne
Le revoilà
Mais aux noces personne
Ne tournoiera
Dans l’œil du cyclone
Le calme plat
Le soleil rayonne
Et désarme un roi
Alors qu’Hermione
N’avait pas le choix
Le sort de l’homme
Tenait à ses doigts
La fatalité n’est bonne
Qu’à couper les bras
La royauté ne trône
Jamais ici bas.
Allover 2008
Oreste est las
Accueille l’automne
Funeste droit
Dans l’œil du cyclone
Le calme plat
Le cœur ronronne
L’âme se débat
L’éveil questionne
Les plis des draps
L’humeur atone
Renie ses choix
Le recueil de l’homme
Après le combat
S’effeuille à l’aune
De ces émois
Son esprit vide raisonne
De mille pourquoi
Qui débrident en somme
Les vies d’autrefois
Les rêves qu’il consomme
Ce temps qui passa
Ce glaive qui l’arraisonne
Dont il est le forçat
Il revit des scènes en trombe
Et se replia
Ses nuits s’imprègnent d’ombres
Et il se revoit
Voici qu’Athènes bichonne
Le paria,
Les rennes, elle lui donne
Par sa loi.
S’il endeuille son trône
Pour être roi
Il portera la couronne
En prête voix
Il baigne ses neurones
Dans ce destin là
Il saigne et marmonne
Mais ne se retient pas.
Tant de coups résonnent
Au bout de son bras
Que le sang rouge jalonne
Le cours de ses pas
Alors que les loups fredonnent
Un air de vendetta
Il met à genou félon et félonne
Qu’il exécutera
Pour qu’Argos claironne
Le revoilà
Mais aux noces personne
Ne tournoiera
Dans l’œil du cyclone
Le calme plat
Le soleil rayonne
Et désarme un roi
Alors qu’Hermione
N’avait pas le choix
Le sort de l’homme
Tenait à ses doigts
La fatalité n’est bonne
Qu’à couper les bras
La royauté ne trône
Jamais ici bas.
Allover 2008
Allover- Nombre de messages : 47
Age : 55
Date d'inscription : 26/07/2010
Re: Atone
Allover a écrit:
Au seuil d’Hermione
Oreste est las
ça je trouve ça très bien.
En fait, ce qui m'a gêné ensuite, c'est la pose, froide, qu'il y a entre chaque strophe.
Je ne sais pas si c'est très compréhensible ^^
Re: Atone
Allover a écrit:
Le cœur ronronne
L’âme se débat
En première lecture, j'ai surtout retenu ces deux vers, et je dis "oui".
Je relirai, mais je ne sais pas quelles étaient tes intentions en écrivant ce poème - je risque fort de l'interpréter en fonction de mon univers.
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 69
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Atone
A mes yeux, la taille des vers, la longueur du poème et la régularité trop forte des rimes nuisent quelque peu à l'ensemble, dont le ton général est pourtant plaisant. Il y aurait sans doute moyen de renforcer le texte en donnant plus de place à certaines images, quitte à en délaisser d'autres. En choisissant des termes plus évocateurs aussi. A voir.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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