Etat-Physique, dieu est le fist de l'homme

[lol47]

La nuit aux gants noirs de la Zippo–S–succion.

Ici, se dessinent les gros moutons sous le lit, les porcheries du rêve, dans lesquelles je trimballe ma carcasse, car bientôt je verrai le bout du souffle m’accueillir.
Au-dessus, une pièce. Celle dite des Archevêques. La soutane relevée, ils offrent au public la mise à nu de leurs gros derrières.
Des Meryl Streep, au nombre de dix et qui n’ont pas quinze ans , masturbent les gros légumes.
Sur la table-miroir, on mange du sexe à la petite cuillère.
Des chiennes en goguette, tenues en laisse, les vivants et les morts, les dents du poison rouge se baignent d’illusions au fond d’une lampe, modèle réduit des aquariums.
Erik Satie joue les polypes dans cette nuit froide.
Une nouvelle gastronomie suspend son aérien . Avec un pistolet gonflable, Leopold Le Pollen recrée les berceuses du nouveau souvenir.

– Je vous attends dans mon ventre, répète à l’envi la mère-maquerelle.

Bénédictins à la loupe.
Dans sa houppelande, Jésus baise Marie.
Je me lave les mains de l’inconscience, mes jambes représentent le logo des High Island , des îles-filles , et dans le panier de la guilde, si vous le secouez, vous me verrez m’accroître comme un destin lent, maladroit.
Livre de l’internement.
Dont l’exégèse pourrait se traduire en périodes de rupture ou de points de suspension.
Qui sortirait du son du canon du revolver au bout d’un verbe, d’une corde à sauter pour se pendre.

L’avant-dernier sanglot permute.
Se tord.
Chaque corps nu lutte dans l’ultimatum.
Vacances à Sodome. Sommeils réparés.
Louis XV tapine dans un fauteuil. Je mange des langoustines. Je me bannis. Je m’élimine. Je
prospecte.
Je suis une pouffiasse protéiforme, les sons et les odeurs d’un carnaval dans l’espérance de
Samothrace.
Et de mon index:
Best of. Travelling avant. Dégât et autres gâteries de l’autrement. No time n‘existe ! La monnaie est dans un tiroir.

De l’homme qui porte son ombre.
Son ombre sur le dos.

[Polixène]

Jérôme-Boscherie, une belle unité dans le déjanté, une cohérence dans ton chaos, moi ça me va .( Et si tu prenais pinceau?)
Pour ce qui est du message, si je dois aller chercher les clés au fond d'un cloaque, non merci, j'y mets pas les doigts; Après tout, même en surfant sur tes images ça fonctionne, en créant l'étrange sensation du film-qui-passe-à-l'envers,y compris le léger tournis qu'on en retire .

[Polixène]

Me ravisant juste après mon message,(comme Pandaworks- le Colombo du commentaire vélien -), j'ajouterai que le titre n'est provo-comico-dérisoiro-métaphysico-désabusé que pour celles et ceux qui savent ce que tu évoques par l'emploi du mot "fist" ; je le trouve d'un gout douteux , peu efficace, si tant est que tu aies vraiment voulu signifier que l'idée de Dieu est un puissant et jouissif remède à l'angoisse humaine?
Merci de m'éclairer à ce propos .

[lol47]

Comme personne d'autre que toi n'a réagi, je me vois mal m'embarquer dans ses explications.

Chevalier sans coeur ni tête.

[Polixène]

hum, hum , oui, c'est ce qu'il m'avait semblé .

[Yugoski]

C'est comme un pot pourri de sensations, de sentiments, une envie de tout mettre en l'air qui se répand comme un mauvais foutre glaireux. C'est dit avec beaucoup de forme (trop ?), mais si violent qu'on ne peut qualifier ce milkshake suicidaire de "poétique". Pourtant c'est beau.

Le problème c'est que, hormis le style incroyablement spontané et pourtant si maîtrisé de ton essai, j'ai voulu trouver une chute. Mais... comment tomber plus bas ???

Très jolie texte.

[Rebecca]

Nous avons l'habitude sur ce forum, dans le cadre des commentaires de texte de ne juger que les textes . Pas les personnes. Merci d'en tenir compte point virgule.

[Rebecca]

Je ne commente pas ton texte lol 47 parce que hormis le désespoir que ton texte exsude, je n'ai aucun point d'appui pour pénétrer, si je puis dire, ton univers.

[Invité]

A croire que demeurent des saintes-beuvistes, même sur Internet ! Des devins, au final.

Lol, ça a beau être hermétique, je ne peux m'empêcher d'aimer, comme à chaque fois ! Je conçois que certains trouvent ça abscons et illisible, car vous semblez métaphoriser à tel point les événements que le lecteur peut s'en trouver étranger, voire intrus. Mais j'apprécie beaucoup votre façon de dire les choses, même si je ne les comprends pas toutes, ces choses — et cela a-t-il jamais été véritablement nécessaire en poésie ? En tout cas, vos mots me paraissent neufs, originaux, suggérer de manière très intéressante ; vos textes ont de la structure, j'en suis persuadé, malgré le fait que certains n'en voient que dalle.
Ici, et comme souvent, vous m'interrogez, me dérangez, vous installez une atmosphère crade, oppressante, et vous réussissez à trouver une certaine hauteur dans le malsain : une scène m'est offerte, j'en remarque les traces (bruits, odeurs, couleurs), l'ambiance se suffit à elle-même mais est à l'évidence mise au service d'un propos, comme le montrent certaines phrases cinglantes semblant tenir du discours, de l'observation — et c'est pour ça que j'ai cette impression de cynisme venu d'en haut, de narrateur-guide camouflé habilement. Par ailleurs, si je n'ai pas les compétences pour décoder le propos, je peux en imaginer les déclinaisons multiples, les nombreuses interprétations possibles — et c'est là la puissance de votre raisonnement inductif ! Ce qui m'impressionne également dans pas mal de vos écrits, c'est que vous écrivez simultanément sur vous et sur le monde ; il est dur de se détacher du lyrisme du moi, de mettre au rebut sa personnalité, comme il est dur de se mettre au service de l'univers, de le reproduire : vous savez associer les deux, je crois, vous me paraissez nous offrir votre propre souffrance, et tout à la fois certaines blessures de la société.
Enfin, Lol, si je ne vous commente que très rarement, c'est que je trouve souvent peu à dire sur le texte-même, car, d'une façon générale, ce que vous écrivez m'emmène dans des lieux sombres, acerbes, saturés d'angoisse — et j'adore le littéraire de votre angoisse.

[Invité]

Là je crois que vous dépassez largement la ligne, pointvirgule.
J'espère que la modération passera vite...

Quant au texte, je dois dire que je l'ai trouvé gratuit, excessif dans son propos, (que je ne cerne que vaguement d'ailleurs). Métaphore, peut-être, je n'en démords pas... ça ne me parle pas, c'est tout.

[Rebecca]

Lol 47 désolée de polluer ton fil !
Point virgule, il me semble que je vous ai vouvoyée et parlée poliment. Si cette dernière exigence est un exercice difficile pour vous, ce que je peux concevoir un : "Rebecca, votre gueule ." m'eût mieux convenu; ça n'aurait pas été moins grossier mais ça aurait eu plus de gueule !

[lol47]

lu-k, je trouve ta critique remarquablement pertinente.
Merci d'avoir déposé ton avis.

[Modération]

Autrement : plus tu fais crade et abscons plus tu réjouis les cons.
Rebecca : ta gueule.

Pointvirgule, ceci n'est pas acceptable. Merci de ne plus réitérer ce genre d'insultes à l'égard des membres du site. Par ailleurs, ainsi qu'il vous l'a poliment été indiqué, il s'agit ici de commenter le contenu d'un texte, pas les commentaires qu'il suscite, ni son auteur.

[Ba]

Parfois l'on se demande ce qui est le plus à porter de " l'homme ou de son ombre "...

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