Prière pour le salut du désespéré
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Prière pour le salut du désespéré
Savez-vous ne pas le dire, quand l’incident, la faute, la nouvelle, vous mange, vous rumine, vous mâche, que seul, entier vous n’êtes que votre désarroi et qu’il n’est plus la peine de penser car vos songes se noient, dans votre tête qui ne bouge pas, ni dedans, ni dehors ? Savez-vous ne pas le dire quand votre être pleure, votre être noyé, ne pas parler quand votre bouche transpire sa chute, votre être noyé, lorsque parler ne sert qu'à mieux savoir, des sueurs vocales inutiles . Savez-vous vous taire à ce moment flou où le mot choisi, qui brûle l'intérieur, révèlerait vos yeux, vos yeux qui ne sont que cet être noyé ? Car vous voulez le faire, parler, le dire, l’expier, pour pouvoir rire à nouveau. Vous voulez le dire pour que ca ne soit plus tant lourd, une heure au moins, car tout desfois passe. Pouvez-vous vous taire quand l’autre est là, qui peut être un ami, vous inviter à vous démasquer, savez-vous vous taire quand vous portez quelque chose?
Il y a des gens qui ne se tairont jamais et dont on ne sais jamais qu’on fait parti. Il y a des gens qui ne parle jamais et qu’on peut plaindre, et qui se savent digne comme il se savent cons. Il y a des gens qui pense qu’il ne le diront jamais, puis ils parlent parce qu’il savent que c’est le dernier moment. Il y a des gens qui n’ont pas parlé assez et qui toujours devront éviter de boire pour ne pas pleurer indignes de ce qu’il n’ont jamais su dire la tête fraîche.
Et d’autres fois on doit le dire, l’incident, la faute, la nouvelle, parce qu’elle n’est pas qu’à nous. Alors c’est l’être de l’autre que l’on mâche, que l’on rumine, qui nous mange, parce qu’on sait qu’après quelques de nos mots, les plus mal dits les mieux choisis, après juste ces quelques mots, quand il les aura entendu, il sera lui aussi un de ces êtres, seul et triste, triste et bavard, triste et muet, mais seul, mais seul.
On n’est bien assez sages pour savoir qu’on est tous à plaindre. On peut tous s’envoler ; dans un cieux aux étoiles pareilles, dans l’air supérieur. Ainsi semble-il, notre père, le bonheur, n’est pas existentiel ; nous sommes tous heureux.
Il y a des gens qui ne se tairont jamais et dont on ne sais jamais qu’on fait parti. Il y a des gens qui ne parle jamais et qu’on peut plaindre, et qui se savent digne comme il se savent cons. Il y a des gens qui pense qu’il ne le diront jamais, puis ils parlent parce qu’il savent que c’est le dernier moment. Il y a des gens qui n’ont pas parlé assez et qui toujours devront éviter de boire pour ne pas pleurer indignes de ce qu’il n’ont jamais su dire la tête fraîche.
Et d’autres fois on doit le dire, l’incident, la faute, la nouvelle, parce qu’elle n’est pas qu’à nous. Alors c’est l’être de l’autre que l’on mâche, que l’on rumine, qui nous mange, parce qu’on sait qu’après quelques de nos mots, les plus mal dits les mieux choisis, après juste ces quelques mots, quand il les aura entendu, il sera lui aussi un de ces êtres, seul et triste, triste et bavard, triste et muet, mais seul, mais seul.
On n’est bien assez sages pour savoir qu’on est tous à plaindre. On peut tous s’envoler ; dans un cieux aux étoiles pareilles, dans l’air supérieur. Ainsi semble-il, notre père, le bonheur, n’est pas existentiel ; nous sommes tous heureux.
poèteanachorete- Nombre de messages : 7
Age : 39
Date d'inscription : 10/09/2010
Re: Prière pour le salut du désespéré
La dernière virgule est un point-virgule.
poèteanachorete- Nombre de messages : 7
Age : 39
Date d'inscription : 10/09/2010
Re: Prière pour le salut du désespéré
Un texte plein de hâte, avec quelque chose de haletant, ce qui certes n'est pas pour me déplaire. J'aime bien ce tournoiement autour de l'idée du dire et du taire, mais la conclusion me paraît posée comme un cheveu sur la soupe.
Sinon, je regrette la densité d'erreurs de langue, qui a gêné ma lecture.
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« des sueurs vocales inutiles . » : pas d’espace avant le point (conventions typographiques françaises)
« pour que ça ne soit plus tant lourd »
« car tout des fois passe »
« dont on ne sait jamais qu’on fait partie »
« des gens qui ne parlent jamais et qu’on peut plaindre, et qui se savent dignes »
« des gens qui pensent qu’ils ne le diront jamais »
« on sait qu’après quelques-uns de nos mots »
« après juste ces quelques mots, quand il les aura entendus »
« On n’est (« est », plutôt, non ?) bien assez sages pour savoir qu’on est tous à plaindre »
« dans un cieux (« un ciel », ou « des cieux ») aux étoiles pareilles »
« Ainsi semble-t-il »
Sinon, je regrette la densité d'erreurs de langue, qui a gêné ma lecture.
Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !
Mes remarques :
« des sueurs vocales inutiles . » : pas d’espace avant le point (conventions typographiques françaises)
« pour que ça ne soit plus tant lourd »
« car tout des fois passe »
« dont on ne sait jamais qu’on fait partie »
« des gens qui ne parlent jamais et qu’on peut plaindre, et qui se savent dignes »
« des gens qui pensent qu’ils ne le diront jamais »
« on sait qu’après quelques-uns de nos mots »
« après juste ces quelques mots, quand il les aura entendus »
« On n’est (« est », plutôt, non ?) bien assez sages pour savoir qu’on est tous à plaindre »
« dans un cieux (« un ciel », ou « des cieux ») aux étoiles pareilles »
« Ainsi semble-t-il »
Invité- Invité
Re: Prière pour le salut du désespéré
Je suis d'accord avec le cheveux sur la soupe! et j'ai honte de toutes ces erreurs - parce que je ne les aime pas non plus - et particulièrement du "cieux" qui était bien un "ciel"!
Merci de votre avis.
Merci de votre avis.
poèteanachorete- Nombre de messages : 7
Age : 39
Date d'inscription : 10/09/2010
Re: Prière pour le salut du désespéré
Il y a une fièvre de bon aloi dans ce texte qui semble être sorti tout cru d'un grand besoin de dire. Il mériterait pourtant de se reposer un peu pour être repris avec un peu plus plus de calme, une mise en page plus aérée. Cependant, perdant de sa spontanéité il perdrait sans doute un peu de l'émotion dont on le sent emprunt.
"triste et bavard, triste et muet, mais seul, mais seul."
Le texte aurait pu s'arrêter là, je trouve, c'est une excellente conclusion.
"triste et bavard, triste et muet, mais seul, mais seul."
Le texte aurait pu s'arrêter là, je trouve, c'est une excellente conclusion.
Re: Prière pour le salut du désespéré
J'ai perdu le souffle autant que le fil, même à haute voix. Mais j'ai bien aimé la répétition du "savez-vous", comme une litanie.
Invité- Invité
Re: Prière pour le salut du désespéré
Le passage central me semble être un peu à part, pouvant constituer une entité isolée .J'adore l'alexandrin planqué dans la deuxième phrase, soulignée.
Il y a des gens qui ne se tairont jamais et dont on ne sait jamais qu’on fait partie. Il y a des gens qui ne parlent jamais et qu’on peut plaindre, et qui se savent dignes comme il se savent cons. Il y a des gens qui pensent qu’il ne le diront jamais, puis ils parlent parce qu’il savent que c’est le dernier moment. Il y a des gens qui n’ont pas parlé assez et qui toujours devront éviter de boire pour ne pas pleurer indignes de ce qu’il n’ont jamais su dire la tête fraîche.
Le début et la fin sont un peu trop "brut de décoffrage" pour me toucher ou m'emporter .
Il y a des gens qui ne se tairont jamais et dont on ne sait jamais qu’on fait partie. Il y a des gens qui ne parlent jamais et qu’on peut plaindre, et qui se savent dignes comme il se savent cons. Il y a des gens qui pensent qu’il ne le diront jamais, puis ils parlent parce qu’il savent que c’est le dernier moment. Il y a des gens qui n’ont pas parlé assez et qui toujours devront éviter de boire pour ne pas pleurer indignes de ce qu’il n’ont jamais su dire la tête fraîche.
Le début et la fin sont un peu trop "brut de décoffrage" pour me toucher ou m'emporter .
Polixène- Nombre de messages : 3287
Age : 61
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Prière pour le salut du désespéré
Ce que j'aime, c'est cette fébrilité, cet empressement mis à tout dire, qui crie le danger et l'urgence.
Ce que j'apprécie moins, c'est l'aspect parfois trop lisse du traitement apporté à l'idée, ça retombe, c'est inégal.
Ce que j'apprécie moins, c'est l'aspect parfois trop lisse du traitement apporté à l'idée, ça retombe, c'est inégal.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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