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Bobette

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Plumeta
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Message  Plumeta Mer 15 Sep 2010 - 8:16

Voilà. Je vous livre un de mes portraits en sachant que c'est bourré de maladresses mais, faute de recul, je ne sais pas ou. Merci de bien vouloir m'éclairer.

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Bobette

Qui est Bobette ? C’est cette dame là, qui traverse le parking, qui vient vers nous de sa démarche chaloupée en dodelinant de la tête de façon charmante, perchée sur des talons aiguilles vertigineux, vêtue de son immuable jupe moulante en cuir et d’un improbable chemisier à trous-trous et à frous-frous. La voilà qui pousse la porte encombrée de son sac à main made in Hong Kong de chez Dior, de son sac de sport pour aller bronzer à la piscine municipale entre midi et deux, du sac plastique de chez Casino pour trimbaler l’album photos du mariage de sa belle-sœur à Plougastel, qu’elle doit montrer à sa copine et, enfin, l’indispensable pochette en papier contenant les trois feuilles de salade au concombre avec LE yaourt nature, bio, allégé, sans sucre, qu’elle avalera sur le pouce avant de reprendre le travail. En vérité elle s’appelle Elisabeth. Bien sûr c’est trop long et trop commun et souhaite qu’on l’appelle Babeth, avec un th à la fin, elle y tient beaucoup ; ça fait original et distingué. Et donc, fatalement, va pour Bobette.


Après avoir franchi la porte, posé son barda, gratifié son monde des quatre bises réglementaires (pas une de moins), nous n’échapperons pas aux récits prometteurs de ses états d’âmes dont les prémices annonciatrices débutent invariablement par cette même phrase « Si tu savais ce qui m’arrive !!! … », invariablement soulignée par la même attitude : la main gauche sur le ventre et la main droite plaquée sur le front, prête, selon le cas, à défaillir devant tant d’adversité ou de félicité. Seul, le ton de la voix reste approprié au récit de ce qui se révèle, invariablement, être un non-événement : elle a rayé le talon de sa chaussure, a failli presque gagner en grattant le millionnaire, appris que la belle-fille de sa cousine par alliance allait divorcer, a entendu chanter son idole (Michel Delpech) dans l’émission de variété fétiche hier soir à la télé ou simplement réussi à changer l’ampoule de sa salle de bains sans le secours de son Homme.

Avant de suivre Bobette dans ses œuvres, sachez qu’elle est l’incarnation même de la féminité et de la générosité. Plus en aval de la cinquantaine qu’en amont de la quarantaine avouée, elle est toujours d’accord sur tout et son contraire, avec Casimir pour guide spirituel, le pouvoir de réflexion d’une amibe et limitée à trois principaux modes d’expression : le ravissement exubérant, la perplexité ahurie et l’accablement larmoyant. Il faut bien le reconnaître, Bobette reste une énigme. Cas rarissime et tout à son honneur : jamais personne ne l’a entendu médire ou critiquer qui que ce soit. S’agit-il pour elle de s’en tenir à une ligne de conduite dictée par son éducation ? D’une qualité morale innée ? D’un corollaire de sa bonté d’âme ? D’un simple oubli ? Bien malin qui pourrait le dire.

Au bout de vingt minutes donc, soudainement catastrophée par l’ampleur du travail qui l’attend, Bobette nous plante là, ensorcelés que nous sommes par son babil innocent et les fragrances têtues de son doux parfum. Elle s’imprègne de son rôle de parfaite secrétaire et, débordée, n’a plus une minute à perdre bien que ses supérieurs hiérarchiques aient renoncé depuis belle lurette à ne plus exiger d’elle autre chose que de servir le café, apporter le courrier, répondre au téléphone et flatter leur ego. Tâches dont Bobette s’acquitte avec une totale maîtrise. Tout en servant avec raffinement son élixir matinal elle se désole d’apprendre que la femelle chiwawa de l’épouse du grand patron, affectueusement nommée Babule de Trucmuche de Zimbrec, a fauté avec un corniaud de passage (le chiwawa ... pas l’épouse) ; se réjouit du fait que la fifille du petit chef a décroché, à sa quatrième tentative, son flocon de bronze lors de la dernière classe de neige ; se pâme devant le récit des exploits tennistiques du moyen chef qui va, dès le lendemain, marcher pendant trois jours comme Robocop et Frankeinstein réunis ; exulte avec le patron adjoint qui vient d’apprendre le décès de la propriétaire cacochyme du pavillon qu’il occupait en viager depuis deux décennies et cinquante sept jours et demi. Pour elle, il ne s’agit nullement de simuler un hypocrite intérêt mais d’une patiente amabilité non feinte et du témoignage de sa très haute considération.


Son bureau ressemble à un boudoir où elle officie en hôtesse zélée. Les confidences et les lumières qu’elle y recueille seront tenues secrètes car Bobette possède une mémoire très sélective et celle immédiate d’un poisson rouge amnésique. Face à celui qui l’entretien de la migration des anguilles en mer des Sargasses, des nouvelles perspectives dues aux progrès de la physique quantique ou des solutions envisagées par le Fonds Monétaire International pour réduire la dette des pays en voie de développement (sujets dont elle ne soupçonnait pas qu’ils puissent exister ou faire l’objet d’un quelconque intérêt) elle se tait, adopte une gestuelle, des mimiques, qui parlent pour elle et laissent à penser : « Eh ben, vous en savez des choses ! » ; « Comme vous êtes fort, intelligent et cultivé ! » « Je savais pas tout ça moi. C’est très intéressant » alors qu’elle s’en fiche royalement. Sans le savoir et telle une initiée en combat rapproché, elle transforme ses faiblesses en armes, ses lacunes en capacité d’écoute attentive et admirative. En fait, elle donne de l’importance aux gens sans leur filer de complexes et les rassure par sa bienveillante sollicitude.

Comment dans un monde de brutes, où la performance et la rentabilité sont les maîtres « maux », parvient-elle à ne fâcher personne ? Pas même la collègue acariâtre en pré-ménopause, trente trois ans de boîte, qui sait tout sur tout et ne se trompe jamais. Pas même son chef qui l’adore et devient irritable comme un frelon par temps d’orage dès qu’elle s’absente. Pas même celles et ceux qui, alors qu’elle est bien présente, doivent exécuter le travail qui lui est normalement dévolu. En effet, submergée par la panique dès qu’il s’agit pour elle de s’aventurer hors des sentiers battus, elle devient imperméable à toute tentative d’explication, ne comprend plus rien, n’entend plus rien et rejette toute responsabilité. Résultat, pour ne pas perdre inutilement du temps et de l’énergie, tout le monde a bien compris qu’il valait mieux faire son boulot dès le départ plutôt que de tenter de lui expliquer, d’attendre, de vérifier, de corriger, de faire recommencer, d’attendre à nouveau, calmer ses angoisses, re-vérifier, faire refaire, la consoler, encore attendre, re-re-vérifier, etc.… Malgré son exaspération légitime dans les moments d’intense activité et face à l’incapacité chronique de Bobette, l’adversaire bat en retraite devant tant de bonne volonté impuissante et finirait presque par la réconforter en se sentant coupable de l’avoir affolé.


Sa plus proche collègue, celle qui, par malchance, doit tenter de seconder ou de remplacer Bobette dans ses œuvres, a longtemps pensé qu’elle imitait délibérément « l’âne pour avoir du foin » Que nenni ! C’est pour de vrai qu’elle est comme ça. Sa conception du classement suit une logique dont elle seule détient le secret. N’ayant pas conceptualisé la classification par thèmes, elle ne connaît que le classement alphabétique. Ainsi, les notes de frais des Restaurants, des Déplacements, de l’Hébergement ne sont pas rangées dans un classeur « budget » à la rubrique «notes de frais » à la sous-rubrique «Mr X…» - «Mr Y…» - «Mme Z…», mais dans les classeurs intitulés Rapports, Décisions et Historiques. Lorsque son chef lui demande de contacter le Président de l’Association des Amis de Dante Alighieri, elle téléphone au numéro indiqué et susurre de sa voix enchanteresse « Allô ? Monsieur Alighieri … ? » Effarée, sa collègue attend la suite qui ne tarde pas à se concrétiser par la fameuse perplexité ahurie de Bobette face au crachouillis discourtois du non moins fameux Président qui n’a pas apprécié ce qu’il pensait être une plaisanterie de mauvais goût. Après vingt cinq ans de service, elle vient tout juste de découvrir avec stupéfaction qu’une échelle de solde sert à déterminer le salaire d’une certaine catégorie de serviteurs de l’Etat et non pas à attraper les vêtements entassés sur les étagères inaccessibles des magasins pendant les périodes de rabais. Le plus grand cauchemar de sa carrière fut l’intrusion de l’ordinateur dont elle se méfie encore comme de la peste noire en ne l’abordant que de trois-quarts, prête à bondir de sa chaise au moindre couinement incongru et lance des S.O.S. désespérés dès qu’elle décèle une panne parce qu’elle a oublié de brancher la prise. Par contre, elle a tout de suite compris, sans couper le son qui la trahit, comment jouer au « Démineur » et faire les réussites.

Devant les foudres de l’infortunée qui a du camoufler ses erreurs, couvrir ses bévues ou rattraper ses oublis, elle fuit accablée pour revenir à reculons, affichant un air de chien battu, franchement malheureuse de voir sa consœur aussi ombrageuse et chagrinée de lui avoir fait de la peine. Elle viendra même lui faire un bisou furtif si cette dernière, une fois le taux l’adrénaline excessif revenu à son niveau normal, la gratifie d’un sourire magnanime. En vouloir à Bobette ? Impossible. D’un naturel désarmant et attachant, elle est parvenue à bénéficier d’une sorte d’immunité quelle que soit l’énormité de ses bourdes. Même les inévitables canulars et autres pitreries salaces de ses confrères en mal de distractions lui sont épargnés. Sa grande naïveté et son sens de l’humour proche de zéro ont découragé toutes les tentatives car ils rendent leurs effets inopérants.

Dénuée de tout esprit revanchard, sans une once de rancœur, pas susceptible pour deux sous et le cœur sur la main, elle suscite à merveille le besoin d’être ménagée et sa candeur la protège en désamorçant toute forme d’agressivité. Sans aucun plan de carrière, en restant simplement elle-même jusqu’au bout des ongles, Bobette a su se rendre indispensable et trouver sa place exacte au sein de la Direction.


Bobette, tant de fois j’ai eu envie de t’étrangler quitte à voler à ton secours à la moindre difficulté ; tant de fois j’ai rouspété après toi quitte à défendre ta cause si besoin était ; tant de fois j’ai souri intérieurement en te criant dessus ; tant de fois j’ai été jalouse de ta légèreté. C’est vrai, au boulot tu représentais un boulet pour moi mais, humainement, tu m’as fait comprendre que la technique, le savoir-faire, la compétence ne suffisent pas à s’épanouir dans son travail et l’ambition sans sincérité et compassion est une vaine chimère qui empoisonne et détruit l’âme de celui qui la poursuit. Pour cette belle leçon et pour ce que tu étais,

Merci ……….. Bobette.



Plumeta

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Message  Invité Mer 15 Sep 2010 - 8:30

Le texte me laisse une impression mitigée : je l'ai trouvé au départ très désagréable, méprisant à l'égard du personnage décrit (ce que je supporte toujours mal), et puis, peu à peu, une vraie tendresse s'est manifestée, une remise en question des priorités ordinaires. Je pense que tel était le but, dans ce cas c'est réussi ! J'ai apprécié ce changement progressif de perspective.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !

Quelques remarques :
« C’est cette dame là » : « c’est cette dame-là », ou « c’est cette dame, là, » deux nuances possibles (la deuxième me paraît mieux convenir à la suite)
« jamais personne ne l’a entendue médire ou critiquer »
« la femelle chiwawa de l’épouse du grand patron » : on écrit plutôt « chihuahua »
« deux décennies et cinquante-sept (trait d’union) jours »
« Face à celui qui l’entretient de la migration des anguilles »
« trente-trois (trait d’union) ans de boîte »
« finirait presque par la réconforter en se sentant coupable de l’avoir affolée »
« Après vingt-cinq (trait d’union) ans de service »
« les foudres de l’infortunée qui a dû camoufler ses erreurs »

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Message  mentor Mer 15 Sep 2010 - 8:35

désolé, j'ai beau chercher, je ne vois rien de maladroit à ce texte charmant.
tu réussis facilement à nous rendre cette Bobette très sympathique.
Le "tu étais" de la fin m'a rendu tout triste ! ;-)
globalement je trouve qu'il y a du vocabulaire, de l'humour (j'ai adoré "l'échelle de soldes"), de la vivacité dans la narration
non, pour moi c'est bon
j'attendrai donc d'autres protraits du même acabit !

chiwawa ? tu es sûre de l'ortho ?

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Message  Yali Mer 15 Sep 2010 - 9:10

Ben c'est pas mal du tout pour un baptême. Faudrait élaguer ici et là, faire du métrique plutôt que du kilométrique dans la cadence, mais je chipote parce que finalement, je l'aime bien Bobette et, me semble que c'était le but du récit.
D'un point de vue Typo — socque ? — etc. et non etc…

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Message  Invité Mer 15 Sep 2010 - 9:21

Ça n'a pas très bien démarré. Le texte m'a énervée sur une bonne moitié, avec ses clichés d'écriture pour magazines féminins. Sans compter que j'attendais que ce portrait ne soit pas que ça, qu'il mène à quelque chose, un évènement quelconque. Toutefois, à partir de de l'anecdote sur Dante Alighieri (qui m'a bien fait rire !), j'ai commencé à bien l'aimer Bobette, et à me faire au style, voire à prendre goût à l'écriture vive et assurée, pour finir ma lecture toute guillerette, la bonne humeur du texte est contagieuse.

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Message  Invité Mer 15 Sep 2010 - 9:24

mentor a écrit:chiwawa ? tu es sûre de l'ortho ?
"chihuahua" ou "chiwawa", les deux sont possibles.

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Message  mentor Mer 15 Sep 2010 - 9:27

Easter(Island) a écrit:"chihuahua" ou "chiwawa", les deux sont possibles.
ah d'accord, l'avais jamais vu écrit comme ça
merci Easter ;-)

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Message  Invité Mer 15 Sep 2010 - 9:29

Yali a écrit:(...)
D'un point de vue Typo — socque ? — etc. et non etc…
Il me semble que les deux sont admis... Un de mes donneurs d'ordre admet les deux, me semble-t-il, mais il faut rester cohérent tout le long du texte.

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Message  Yali Mer 15 Sep 2010 - 9:46

socque a écrit:
Yali a écrit:(...)
D'un point de vue Typo — socque ? — etc. et non etc…
Il me semble que les deux sont admis... Un de mes donneurs d'ordre admet les deux, me semble-t-il, mais il faut rester cohérent tout le long du texte.
ah non socque, c'est une abréviation et la règle est la même pour toutes les abréviations : si elle ne contient pas la dernière lettre genre bd pour boulevard un point et c'est tout. Et dans la mesure ou les point de suspension sont un signe typo à part entière, alors on devrait écrire etc.… ce qui consisterait à dire etc., etc. et c'est une faute puisque c'est une redondance typo. Sais pas si je suis clair là ?

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Message  Invité Mer 15 Sep 2010 - 10:09

Tu as certainement raison, mes notions en typo ont été acquises sur le tas... Mais pourquoi m'interpeller avec un point d'interrogation puisque tu es sûr de toi ?

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Message  Rebecca Mer 15 Sep 2010 - 11:12

J'ai trouvé ce portrait hilarant du début à la presque fin.
Presque dis-je car j'étais en appesanteur avec un personnage insensé décrit avec un style sympathique et efficace, et soudain les quatre dernières lignes , plouf, atterrissage brutal: une leçon avec sa morale !

Je suis un peu allergique au style donneur de leçon explicite , je trouve ça lourd, surtout dans un texte jusque là léger et vif. Je n'ai pas envie que le narrateur me l'assène ainsi, ce qui laisse penser que le texte n'est pas assez bien conçu pour éventuellement la laisser apparaitre en filigrane, procédé plus subtil que j'eusse préféré.
(Les ligues de vertu et de pensée politiquement correctes tout comme les bons sentiments, font-ils la bonne littérature ? Je dirai oui possible, à condition d'ôter déjà les gros sabots)

Mais bon, comme c'est assez talentueux, je pardonne pour cette fois-ci. Bienvenue ici !
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Message  Invité Mer 15 Sep 2010 - 21:12

Mitigée. L'écriture est assez virtuose pour mériter plus ambitieux comme sujet.
C'est bien fichu, mais agaçant.

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Message  Hegar Jeu 16 Sep 2010 - 13:45

J'ai bien pu visualiser ce personnage comme si je l'avais déjà rencontré, cela m'a rappelé les critiques de ma mère à l'égard de certaines de ses secrétaires, et il est clair que les reproches destinés aux supérieurs sont moins verbalisés! et c'est tristement logique.
Ça a l'air vrai, du moins vécu...
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Message  conselia Ven 17 Sep 2010 - 15:26

[quote="mentor"]Le "tu étais" de la fin m'a rendu tout triste ! ;-)[quote]

Sois pas triste l'ami, elle n'est pas morte, elle a simplement été virée, dénoncée par la narratrice.
Comme Rebecca, je regrette qu'un portrait pareil ne mérite qu'une fin moralisante. Il pourrait lui en arriver à celle-là, non ? De quoi faire une chute, en tous cas.
Pour répondre, modestement, à la question de l'auteur sur ce qui pèche dans le texte, j'avance ceci :
"C'est Bobette, elle est vraiment spéciale, incroyable de naïveté, réellement surprenante par bien des aspects et... il n'arrive rien".
Ma suggestion donc : mettez vos portraits au service d'une histoire. Ou bien encore, faites comme bon vous plaira, après tout !
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