Louis Ambre, reporter de "La Lanterne"

[Hadé]

Bonjour à tous et à toutes ! Voici mon oeuvre, intitulée Louis Ambre, reporter de "La Lanterne".
Cette fiction est décomposée en Livres, ceci est le Livre 1 : Toiles de Maîtres.



Episode 1 de ce Livre 1 :

Bonjour à toutes et à tous ! Je m'appelle Louis Ambre, j'ai 19 ans, et je suis reporter en alternance au journal "La Lanterne", un hebdomadaire dominical destiné à la jeunesse. Je vis à Lille, et j'y travaille aussi. Je suis grand, brun aux yeux marron, de poids moyen, vêtu d'une chemise rouge et d'un jean bleu. Je porte une montre noire au poignet gauche, une ceinture, des chaussures noires, mais pas de lunettes.

Ma vie a définitivement basculé le jour où la radio annonça trois messages, dont le dernier m'alerta.

"Le gouvernement se refuse à tout commentaire quant à l'expulsion des Roms suite à l'indignation de Fidel Castro. L'ancien dirigeant de Cuba n'a pas hésité à qualifier cet acte, je cite, d'holocauste racial lors d'une conférence à l'Université de La Havane.

Le quatrième titre de champion du monde des poids lourds de Teddy Riner fait jubiler le public français. Les supporters du judoka se disent contents que le blason sportif français soit enfin redoré après le fiasco sud-africain de l'Equipe de France de Football.

Le Musée du Prado à Madrid a signalé le vol de plusieurs de ses tableaux, cette nuit-même. Les autorités n'ont pu relever aucun indice permettant d'identifier le ou les voleurs, même avec l'aide de la police scientifique."

C'est alors que j'alertai mon rédacteur en chef après m'être rendu à la Rédaction.

"Vous êtes intéressé par l'affaire du Prado, Ambre ?"

Mon rédacteur en chef, c'est lui : Auguste Carmin, 38 ans. Il est très gentil avec les journalistes qui travaillent en alternance comme moi, quitte à couvrir leurs bêtises et à en encaisser la responsabilité.

Auguste est grand aussi, blond aux yeux bleus, en costume noir, chaussures brunes, montre de cuir au poignet gauche, lui non plus sans lunettes. Son costume est sur mesure, et il porte une gourmette au poignet droit, faite d'or avec son nom et sa date de naissance (25 mai 1972) gravés dessus.

"Et bien soit, je vous confie cette enquête. J'ai confiance en la relève comme vous." me dit-il.

C'était ma première enquête depuis mon embauche à "La Lanterne". J'ai obtenu le bac en 2009 et, remarqué par hasard par Carmin, il m'embaucha en alternance. Je bosse dans la semaine et j'étudie le week-end.

De l'aéroport de Lille, je pris donc l'avion pour Madrid, mais j'ignorais que quelqu'un savait que je m'y rendais pour enquêter sur ces vols de tableaux.

"Le jeune français dort. Parfait. Je n'ai qu'à placer ceci sous son siège, et on n'en entendra plus parler." dit le mystérieux homme.

Ensuite, il semblait parler à une hôtesse de l'air. Je sais tout ça car en avion, on a le sommeil moins profond que dans son lit. L'hôtesse alla prévenir le commandant de bord, qui me réveilla et me dit :

"Excusez-moi, monsieur, mais il faut que je vérifie sous votre siège."

Sans comprendre, je m'exécuta, et il sortit une pile de documents dont j'ignorais l'existence. Il les consulta, et :

"En tant que commandant de bord, je vous arrête pour vol de tableaux au Musée du Prado." me dit-il en me passant les menottes.

Comment un commandant de bord peut-il avoir des menottes ? Enfin, ce n'était pas le plus important. Tous les passagers me regardaient d'un oeil noir, et je fus contraint d'attendre la police madrilène une fois l'avion arrivé.

Dans ma tête, je ne me disais qu'une seule chose : "Les voleurs. Ils ont un complice à bord, et ce complice a dû me glisser ça sous le siège. Mais comment remonter leur piste ?"

Hadé

[Bastengal]

Bha ... Déjà, simple question : qu'est-ce exactement ? On a l'impression que tu racontes un peu ta vie personnelle, difficile de prendre ça comme étant un roman ou une fiction..

Ensuite, c'est un peu léger parfois, si c'est un livre en plusieurs parties, prend le temps de bien décrire tes scènes, approfondit le personnage, etc. Parce que là, on s'ennuie un peu tout de même

[Invité]

Oui... je trouve l'histoire assez invraisemblable, mais pourquoi pas...

Mes remarques :
« le vol de plusieurs de ses tableaux, cette nuit même (pas de trait d’union) »
« Le jeune Français dort »
« je m'exécutai »
« Tous les passagers me regardaient d'un œil noir »

[Hadé]

J'ai pris en compte vos remarques, et j'ai réédité les deux chapitres déjà écrits de Louis Ambre. Je voulais votre avis sur la nouvelle version. J'utilise la narration à la première personne, comme font beaucoup, ne croyez pas que c'est autobiographique. Le chapitre 2 viendra une fois celui-ci réévalué.

Chapitre 1 : Ma première enquête

Bonjour à toutes et à tous ! Je m'appelle Louis Ambre, j'ai 19 ans, et je suis reporter en alternance au journal "La Lanterne", un hebdomadaire dominical destiné à la jeunesse. Je vis à Lille, dans un appartement spacieux, et j'y travaille aussi. Je suis grand, brun aux yeux marron, de poids moyen, vêtu d'une chemise rouge et d'un jean bleu. Je porte une montre noire au poignet gauche, une ceinture, des chaussures noires, mais pas de lunettes.

Le journalisme est une passion que j'ai acquise en lisant Tintin. Dans la famille Ambre, on lit les aventures du reporter du Petit Vingtième depuis sa création, le 10 janvier 1929. L'héritage familial est une pièce de mon appartement (lui aussi dans la famille depuis des générations, mais il fut l'objet de plusieurs restaurations et travaux de modernisation) consacrée à l'oeuvre d'Hergé.

Ma vie a définitivement basculé le jour où la radio annonça trois messages, dont le dernier m'alerta.

"Le gouvernement se refuse à tout commentaire quant à l'expulsion des Roms suite à l'indignation de Fidel Castro. L'ancien dirigeant de Cuba n'a pas hésité à qualifier cet acte, je cite, d'holocauste racial lors d'une conférence à l'Université de La Havane.

Le quatrième titre de champion du monde des poids lourds de Teddy Riner fait jubiler le public français. Les supporters du judoka se disent contents que le blason sportif français soit enfin redoré après le fiasco sud-africain de l'Equipe de France de Football.

Le Musée du Prado à Madrid a signalé le vol de plusieurs de ses tableaux, cette nuit-même. Les autorités n'ont pu relever aucun indice permettant d'identifier le ou les voleurs, même avec l'aide de la police scientifique."

C'est alors que j'alertai mon rédacteur en chef après m'être rendu à la Rédaction. L'immeuble de celle-ci est grand de six étages, avec rez-de-chaussée, cave et grenier. Les bureaux sont modernes, et très bien équipés.

"Vous êtes intéressé par l'affaire du Prado, Ambre ?"

Mon rédacteur en chef, c'est lui : Auguste Carmin, 38 ans. Il est très gentil avec les journalistes qui travaillent en alternance comme moi, quitte à couvrir leurs bêtises et à en encaisser la responsabilité. C'est en quelque sorte mon Fantasio/Prunelle personnel, sauf que comme je ne commets aucune gaffe, nos rapports sont moins conflictuels. Son héritage familial personnel, c'est le journal lui-même. C'est son frère Octave qui est le patron des lieux. Les Carmin ont fondé cet hebdomadaire un peu avant la Première Guerre Mondiale, il aura 100 ans en 2012, son premier numéro traita du naufrage du Titanic.

Auguste est grand aussi, blond aux yeux bleus, en costume noir, chaussures brunes, montre de cuir au poignet gauche, lui non plus sans lunettes. Son costume est sur mesure, et il porte une gourmette au poignet droit, faite d'or avec son nom et sa date de naissance (25 mai 1972) gravés dessus.

"Et bien soit, je vous confie cette enquête. J'ai confiance en la relève comme vous." me dit-il.

C'était ma première enquête depuis mon embauche à "La Lanterne". J'ai obtenu le bac en 2009 et, remarqué par hasard par Carmin, il m'embaucha en alternance. Je bosse dans la semaine et j'étudie le week-end.

De l'aéroport de Lille, je pris donc l'avion pour Madrid, mais j'ignorais que quelqu'un savait que je m'y rendais pour enquêter sur ces vols de tableaux. Cet homme avait une barbe presque épineuse de couleur brune, sa barbe formait un collier, ses cheveux étaient en bataille, il portait un blouson d'automne kaki assez épais.

"Le jeune Français dort. Parfait. Je n'ai qu'à placer ceci sous son siège, et on n'en entendra plus parler." dit le mystérieux homme.

Ensuite, il semblait parler à une hôtesse de l'air. Je sais tout ça car en avion, on a le sommeil moins profond que dans son lit. L'hôtesse alla prévenir le commandant de bord, qui me réveilla et me dit :

"Excusez-moi, monsieur, mais il faut que je vérifie sous votre siège."

Sans comprendre, je m'exécutai, et il sortit une pile de documents dont j'ignorais l'existence. Il les consulta, et :

"En tant que commandant de bord, je vous arrête pour vol de tableaux au Musée du Prado." me dit-il en me passant les menottes.

Comment un commandant de bord peut-il avoir des menottes ? Enfin, ce n'était pas le plus important. Tous les passagers me regardaient d'un oeil noir, et je fus contraint d'attendre la police madrilène une fois l'avion arrivé.

Dans ma tête, je ne me disais qu'une seule chose : "Les voleurs. Ils ont un complice à bord, et ce complice a dû me glisser ça sous le siège. Mais comment remonter leur piste ?"

Hadé

[Invité]

Sans rire, on dirait du Tintin. Et dans l'idée et dans le ton. C'est particulièrement sensible ici, à mon avis : "Le jeune Français dort. Parfait. Je n'ai qu'à placer ceci sous son siège, et on n'en entendra plus parler." dit le mystérieux homme. que je visualise dans une bulle.
Sinon, je dois avouer un certain malaise entre les origines de la passion du narrateur pour le journalisme (Tintin again ! )et les trois flashes de news. C'est idiot - et personnel- mais ça me donne l'impression d'un décalage, d'un certain anachronisme, presque d'une incohérence.
Pour finir, pour le moment et malgré les réserves ci-dessus, j'aime assez ton écriture directe et dynamique.
Et puis bravo d'avoir retravaillé le texte en fonction des remarques qui lui ont été faites.

[Hadé]

Oui, la ressemblance entre Tintin et Louis est assez frappante. La raison est que j'admire ce héros moi-même, et je l'exprime à travers mon personnage. Mais je fais tout pour ne pas plagier le jeune reporter d'Hergé. Premièrement, ça se déroule à l'époque moderne. Deuxièmement, on connaît la vie privée de Louis. Troisièmement, des éléments futurs sépareront définitivement leurs chemins, mais je ne puis rien dire pour le moment. Quant aux anachronismes, Louis travaille "en alternance", chose plus vraisemblable à son âge de nos jours.

Merci d'avoir constaté mes progrès, le chapitre 2 arrivera bientôt. Par la suite, je ne publierai plus que chaque week-end.

[mentor]

:-))))
"Je suis grand, brun aux yeux marron, de poids moyen, vêtu d'une chemise rouge et d'un jean bleu"
grand, brun, yeux marron, poids moyen, ok, ça changera pas, sauf le poids à 40 ans :-)))
mais écrit comme ça, on croirait qu'il ne change jamais ni de chemise ni de pantalon !

allez, je t'encourage et j'attends la suite
j'aime bien aussi les écrivants qui reprennent leus textes en tenant compte des remarques
même si au final je trouve quand même tout ça un peu... gnan-gnan
;-)

[conselia]

Je ne suis pas partisan de la naïveté en écriture. Ce n'est pas du Tintin ; c'est écrit par Tintin pour Milou. Désolé du caractère lapidaire, mais il faut définir le public visé ; s'il s'agit d'adultes, la cible est loupée, selon moi.
Par ailleurs, vous savez écrire et vous avez raison de le faire.

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