William Beck (Sextantinople)

[lol47]

William Beck et la sextante Constantinople

William Beck songe.

...................... Au théâtre.
...................... Il use de l’art en publiant l’oeuvre : elle, entière.
......................Lélia, 1854.
......................Linceul de cendres.
......................N’est-ce au juste qu’une comédie humaine, au visage découvert ?
......................Douce frauduleuse, die fraulein.
......................Nue, aliénée à un tableau.
......................A tâtons autour de l’oeuvre, les dissemblances sont résurgences des cantates.
......................O Grèce liturgique.
......................Bas-ventre de l’Orient.
......................William Beck songe.
......................À un dessein qui se balance.
......................Une eau-forte dont l’orgueil se transforme en pénitence.

......................William beck se penche.
......................La mort de Bukowski lui a enlevé toute crainte.
......................« Je n’ai qu’un seul projet : devenir fou. »
......................Artaud, Huysmans.
......................William Beck songe.
......................A la dragée blanche dont il fit l’éloge.
......................Le nom de l’Enfant.
......................Elle, l’oeuvre soumise, substance .
......................Sextante Constantinople.
......................Fragment de la flamme au miroir.

......................« L’escarboucle formée par l’urine des lynx »…de Théophraste......................


^Copyright Rajah

[Invité]

J'aime bien le dessin, il est flippant ; le poème, non. Je le trouve typique d'un rebelle-chic creux qui m'agace.

[akdonf]

j'aime mieux le festin nu, voir dead zone.
Gainsbare ça va 5 mn, mais j'aime toujours

[mentor]

décidément, ton univers est de nature à me faire fuir

[lol47]

décidément, ton univers est de nature à me faire fuir

La littérature est une forme comme une autre de démence.
Jules Renard, dans ses derniers écrits, disait qu'il ne comprenait rien à la vie.
Et pourtant, il aurait dû comprendre, chaque humain est un mensonge insuffisant.

Merci de ton com. Il me donne l'occasion.

[mentor]

décidément, ton univers est de nature à me faire fuir

La littérature est une forme comme une autre de démence.

ce n'est pas moi qui ai parlé de démence !
suis pas du genre à dire que qui ne pense pas ou ne dit pas comme moi est débile ;-)

[lol47]

Pour le commun, je dirais que je peux comprendre que l'on n'entre ou ne veuille pas entrer dans mon univers.
Pour des risques et périls qui n'en valent peut-être pas la peine.

NB: j'avais compris ton propos, n'en étais pas fâché....

[solfa]

Une impression de pose imbibée; de lucidité fausse, au mieux. Un contrôle mal expulsé, et rien d'éminemment dément. Pas de risque qui n'ait déjà été pris ailleurs.

[lol47]

Ton commentaire se suffit à lui-même autant que je me suffis à moi-même.
C'est dire tout le travail qu'il te reste à faire.

J'honore le plus ceux que j'honore le moins.
Montaigne

[Invité]

ça tombe bien, tes bios m'emmerdent, car je suis redoutablement lazy de remonter les pistes.
J'ai toujours considéré qu'un coup d'œil dehors suffit à cerner l'étendue du désastre et ma défiance est certaine envers les rapporteurs du chaos.
Bertrand m'a offert le dvd de 999: bon, c'est gentil, merci, mais je crois que je n'ai pas pleuré.

[zenobi]

A mes yeux, rien. Une prose suffisante qui se donne des airs.
Les citations, plus ou moins bien venues, dans les réponses, vont dans le même sens. De l'esbroufe.

[Invité]

autant j'avais beaucoup aimé ton texte "black, blanc, beurre" et une petite blonde (m'en veux pas si ce n'est pas exactement ça), autant celui là je le trouve pompeux, bobo. Désolé

[Sahkti]

Le dessin, je m'en fous, il ne me parle pas, mais le texte, vraiment, j'apprécie ! Parce qu'il y a dans tout ça de la noirceur, mais aussi une manière désabusée, presque résignée de dire les choses, et pourtant, pas mal de force sourd de tout cela. C'est comme un combat de chaque ligne.

[Invité]

Rien capté, Lol....

[Invité]

J'avoue que, pour une fois, le poème ne m'a pas enthousiasmé... je crois aussi que je n'ai pas les références nécessaires.
Le tableau, par contre, je ne puis que l'adorer...

[zenobi]

Le poème me semble du même tonneau que les commentaires de l'auteur, réussissant le prodige d'être à la fois suffisant et insuffisant.

Quant à la "folie"... S'il suffisait d'être asthmatique pour être Jouvet!

< Vous aviez déjà déposé un commentaire le 1er octobre, pourquoi en rajouter comme pour provoquer l'auteur ?
Merci de ne pas tenter d'allumer de polémique sur le site.
La Modération >
.

[Calvin]

Spoiler:

Artaud songe, j'ai convoqué son esprit pendant la lecture de ton poème, il grimace et je crois qu'il n'a pas trop aimé : c'est à l'oreille qu'il me confie que sa juxtaposition à Huysmans le choque, tant la mâchoire cancéreuse de ce dernier peut émaner de pestilence. Et Huysmans ? Je lui demanderai son avis la prochaine fois : une seule référence à la fois.

[Calvin]

Bien sûr, c'est à prendre avec humour. bisou

[Tristan]

je ne rejoins absolument pas les autres. Je ne trouve pas ce texte suffisant ni insuffisant. Il y a quelque chose, un principe d'économie qui donne de la force aux mots.
Même si je ne retrouve pas toute ta fougue ici, il y a quand même de la puissance.
Tiens, cette juxtaposition de noms :

Artaud, Huysmans

Rien que ça, c'est chargé de sens, comme un coup de marteau dans les cervicales.
continue comme ça

[Attila]

Je n'ai trouvé ça ni cinglant, ni rebelle, ni charmant.
Pour moi c'est du vent.
Et ces points au début, ça a une signification qu'un lecteur pourrait comprendre? Ou c'est pour faire complexe?