Vos écrits
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Little king

2 participants

Aller en bas

Little king Empty Little king

Message  Antho16600 Mar 28 Sep 2010 - 14:53


Little KING
CHAPITRE 1

« RMC.Info, talk, sport.... »
Voilà bien dix fois, que j’entends ce slogan depuis que j’ai quitté mon taff, je chante dès qu’il revient. Enfin je chante pas, je beugle.
« RMC.Info, talk, sport.... »
C’est l’heure du rugbyman poêticommercial, il me fait bien marrer le costaud avec ses expressions à la con. Je me poile autant que quand j’écoute Bouvard et ses claudettes. Je suis comme ça, j’aime bien me faire passer pour un petit intello de quartier, mais tu lâches un vieux pets ou tu racontes une histoire de Toto et je pisse dans mon ben.

BANG. Je pile, je sais pas ce qui vient de se passer...

Je descends, une femme hurle,...quoi..., son chien ?

-Son fils, vous avez tuer son fils, vous pouvez comprendre qu’elle vous en veuille, non ?
-C’est un accident ?
-Vous aviez 0.51 g d’alcool dans le sang , c’est un meurtre pour la moitié de l’opinion publique...

Ça fait bientôt un an que j’ai tué le gosse, chaque nuit j’entends la femme hurler et je vois le corps décapité du gamin. Je sais pas comment c’est arrivé, j’ai rien vu, j’étais dans mes pensées, j’y suis toujours.
Mon avocat vient de me répéter la même chose depuis douze mois, j’ai l’impression que son job consiste à me faire comprendre que je vais aller en prison. Il veut que je plaide coupable, de quoi ?
-Monsieur Stefin, la rumeur enfle sur votre cas, si vous continuez à affirmer votre position de victime vous allez au devant d’une grande déconvenue !
Je le regarde comme on regarde une contravention sur son pare-brise, j’ai envie de lui déchirer la gueule.
Il part, se retourne, me sourit.
-Profitez bien de cette dernière nuit
J’ étouffe le « Connard » que j’ai dans la gorge et je regarde l’horloge.
Il me reste douze heures de liberté...
Dans ma poche, mon portable vibre, c’est la mère du gosse.


Little KING
CHAPITRE 2


-Mr Stefin, je suis la mam...
-Je sais qui vous êtes Madame.
-Je veux vous dire que je vous pardonne, vous ne pouviez pas l’éviter, vous ne pouviez pas, mon fils, mon bébé, il est tombé, je vous pardonne ...
Le blanc qui suit est le moment le plus intense de toute mon existence, cette femme, Zoé, cette mère vient de me rendre ma liberté, le poids de la culpabilité ne pouvait disparaître que de cette façon, je me sens vivre à nouveau ...

-Mr Stefin, je ne veux pas que vous alliez en prison, mais la machine est lancée, mon avocat m’a dit que vous prendriez au moins cinq ans, je ne veux pas, je veux que ça s’arrête.
-C’est fini Madame, c’est fini ...

A l’autre bout du combiné cette mère pleure, dans les bras de son bourreau, j’ai l’impression de palper l’essence de la vie ...
Je ne comprends pas pourquoi, c’est souvent dans les moments les plus durs que l’on prend conscience des bonheurs qui nous échappent...
Nous parlons pendant des heures, je lui dis que j’ai beaucoup pleuré son fils, elle me dit qu’elle voudrait qu’on en parle, je lui fais la promesse, on se quitte tard dans la nuit, elle est remarquable, elle m’a sauvé...

L’horloge indique que ma liberté retrouvée va bientôt repartir, sur le buffet mes clés de bagnole brillent ...


Little KING
CHAPITRE 3


7h10, Autoroute A62, proche Toulouse, je roule, je m’enfuis, l’ombre est en train de disparaître, la nuit quitte mes pensées, je viens sans doute de prendre la décision la plus débile de toute ma vie et je ne me suis jamais senti aussi détendu.
Une aire de repos, je n’ose la refuser, je roule depuis 4h00, Angoulême est loin derrière moi, avec elle mon ancienne vie.
J’ai laissé là bas mon portable et mes papiers, j’ai juste gardé le numéro et l’adresse de Zoé, la mère du petit.
Il m’est presque sorti de la tête pendant que je roulais. Presque...

Je m’affale sur une chaise, le serveur me propose un café, j’acquiesce. Il le pose en face de moi et m’invite à changer de place pour admirer le lever du soleil, ce que je fais. Infiniment savoureux.

Je paye. J’ai en tout et pour tout 1300 euros. Voilà tout ce que j’ai pu sortir des 15000 euros que j’ai épargné, bref. La police doit venir me chercher à 10h00 à la maison, j’en conclus que j’ai environ 6h00 d’avance et je décide de faire un somme, ou alors c’est le sommeil qui décide pour moi, je tombe ...

Je n’ai rien oublié du tout, mes rêves reprennent comme toujours. La tête du gosse roule à mes pieds. Je pleure, son corps gît inerte et rouge. Sa mère crie. Et puis, elle se tait, enfin, sa silhouette s’approche de celle du gamin et elle l’emporte dans un brouillard sanguin.

Je sursaute, on vient de fracasser ma vitre.


Little KING
CHAPITRE 4


J’ouvre les yeux, le mec écarquille les siens...
Un clodo, un vagabond, il a la tête d’un chien qu’on surprend en train de piquer un trésor dans une poubelle, bientôt il va rouler sur le dos les pattes en l’air pour se faire battre...
Il est sur le point de déguerpir...
-Café ?
-Hein ?
-Tu veux un café ?
-Ouais ?
Il m’a répondu en me questionnant, remarque il est sans doute plus surpris que moi. je prends un Kawa à emporter et je fais grimper l’artiste dans la caisse. Ce zoulou a du chatterton et du carton, il répare la vitre et m’explique qu’il est désolé, mais qu’il voudrait comprendre pourquoi je l’embarque quand même ...
Je pense qu’il ne voulait pas tout savoir, mais je lui dis.
Il est 9h58, on sort de l’autoroute, on paye...
Mon compagnon m’explique que la bagnole va être pistée un peu partout, et qu’elle sera repérée sur les grands axes. Il me demande de lui laisser la voiture, de me tirer. Il me promet qu’il va faire courir les poulets.
Je le crois.
Je suis sur une route qui file vers Albi, mon collègue m’a dit qu’il emmènerait la famille poulaga dans le sud.
Une 309 s’arrête, j’osais espérer mieux, un chasseur ...
Il écoute la radio en fumant une roulée éteinte, il ne m’a pas dit un mot et j’ai eu la courtoisie d’en faire autant...
On roule un peu, nouveau flash, on parle de moi, le mec pose tranquillement la main sur son couteau et me fait un sourire complice...


Little KING
CHAPITRE 5


« Le chasseur » me regarde comme on regarde un tableau ou un objet inconnu.
-Putain, je le crois pas. Je suis cocu aujourd’hui. A mon pote, on va allez tomber d’la bouteille et tu va m’dire ou qu’tu cours comme çà. Quand j’ai vu ton allure de péquenot je savais qu’y avait une histoire mais là c’est bonnard. J’ai « faites entrer l’accusé » à domicile. C’est maman qui va être contente.

Et effectivement quand on arrive chez lui, sa femme tout aussi rustique que lui est ravie, elle m’assoit sur une chaise face à elle et m’observe.
Elle lance a son mari:
-Il a pas l’air méchant pourtant. Vous avez pas l’air méchant !
-Merci.
-Vous voulez boire un coup.
-Sans doute qui va boire un coup! Gnole.
-Non merci, je ne bois plus.
-Hé,..., ici tu bois.

J’accepte, de toute façon, cette résolution d’arrêter de boire était une idée de mon avocat. Il me serre plusieurs godets et je me sens déjà partir. La chaleur monte et avec elle, mes cauchemars reviennent...
Cette fois Zoé ne vient pas chercher le corps du petit, j’aurais pas du boire...
Je me réveille, attiré par les cris, il est en train de cogner sa femme, je m’approche pour m’interposer, elle se tient la joue et me présente ses excuses.
Elle:-J’ai appelé la police.
Lui:-Donc je l’ai giflé.
Moi:-Vous n’auriez pas du ...
Quand je franchis la porte, ils se sont rapprochés, je les jugerai bien mais je n’en ai ni le temps ni le cœur.


Antho16600
Antho16600

Nombre de messages : 9
Age : 45
Date d'inscription : 28/09/2010

Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty little king chapitre5à11

Message  Antho16600 Mar 28 Sep 2010 - 15:26

Little KING
CHAPITRE 6


Ça fait pas deux jours que je suis parti et j’en ai déjà marre de courir. Il doit être quelque chose comme six heures du matin et je file à travers champs en me fouettant la gueule contre les maïs.
Je n’ai aucune idée du temps que la police va mettre pour rappliquer chez les Bidochons mais je compte sur eux pour retenir un peu la maison Poulaga.
Une forêt semble se dessiner au bout du pré. J’accélère, pas longtemps. Je respire mal: la gnole n’est pas tout à fait digérée.
Enfin je pose un pied sous le bois et je ressens un soulagement intense. Au loin, comme perdu il me semble entendre les sirènes .
Je marche comme ça, pendant une ou deux heures, j’ai ramassé quelques souchettes, souvenirs utiles de balades avec mon grand-père, je me sens calme.
Il fait bon ici, les bruits sont silencieux, l’air est goutteux, j’ai envie de finir ma nuit. Je trouve une belle mousse et je me pose comme un gosse: il ne peut plus rien m’arriver...
Ce coup-ci le gamin vient dormir avec moi, je ne le vois pas, il me semble qu’il a sa tête.
Je me réveille tout seul, quel pied.
J’ai une forme incroyable, je me remets en marche, j’ai envie de bouffer la vie aujourd’hui, j’ai décidé que j’irais voir Zoé, la mère du gosse, dès que possible. Inconsciemment j’avais déjà bifurqué en choisissant de remonter vers Albi et Rodez. Elle habite plus loin là bas, dans le Tarn.
Un bruit.
Une grosse main se pose sur mon épaule, je me retourne, je me penche, j’ envoie une droite surpuissante: le mec sourit et écrase son front sur mon nez. Je crois voir un ours, alors que je tombe en arrière à moitié inconscient .


Little KING
CHAPITRE 7

J’ai mal au nez.
Je suis sur l’épaule d’un mec, celui que j’ai pris pour un ours, il doit faire 2.00m et peser 150kg. Je ne me débats même pas. Il vient de sentir que je suis réveillé, alors il me fait descendre d’un coup d’épaule .
Je me suis ramassé la gueule, il rigole, devant lui, deux gitans qui se marrent aussi.
-Alors gatjo, t’es en fuite?
-Oui, si on veut.
-Allez suis nous, c’est ton sursis.
Ils commencent à parler entre eux, je capte rien, alors je pense. J’ai peur d’avoir fait une vraie connerie, je suis incapable de me démerder tout seul et j’ai l’impression que chaque rencontre est plus douloureuse que la précédente. Je me dis que la prison serait peut-être plus douce que le Grizzli et ses collègues.
-Oh
-Hein
-Cache toi
Je m’exécute. Il me positionne entre eux trois et nous traversons une rocade pour accéder aux campements. Ils m’emmènent chez Néné, le chef je suppose. Pas du tout, c’est une femme, une mère, la Mère. Elle gueule d’entrée car je saigne et Pablo, le grand lui dit que j’ai commencé. Elle me soigne, puis s’assoit pour m’écouter, enfin elle me demande trois cents euros pour passer le jour et la nuit avec eux.
-Demain on t’amène à Rodez!
J’ accepte.
La journée se passe comme dans mes souvenirs de colonie, j’apprends quelques techniques de chasse au hérisson et deux ou trois méthodes pour passer inaperçu.
Quand la nuit commence à tomber, je quitte mes hôtes pour dormir.
Pas le temps de rêver que les cris retentissent.
Mais pour une fois, c’est seulement les guitares qui gémissent dans la nuit. Je sors de la caravane, je croise le regard noir d’une gitane qui semble m’inviter, je la suis comme un loup, les flammes m’appellent...


Little KING
CHAPITRE 8

Elle danse devant moi en m’ignorant, droguée par la musique, elle vole parmi les flammes, d’autres la désirent aussi mais dès que la musique reprend son souffle c’set vers moi que ses yeux voguent.
Pablo, l’ours, m’invite à taper des mains.
Ses hanches, ses fesses, ses cuisses, ses pieds, nous guident, je ne respire plus.
Quelques heures s’écoulent, elle repart, passe devant moi, ses yeux disent qu’ elle me veut, je me sens fragile, objet?
Je la suis, tendu.
Nous faisons l’amour comme si nos vies en dépendaient, je crois que je jouis pour la première fois de mon existence, pendant qu‘elle s’achève dans son propre orgasme.
Elle se lève, ajuste sa robe, sourie je crois, et me dis:
-Viens danser, ça évite les cauchemars...
Elle sait! La mère aussi savait dans la roulotte le matin.
Je danse, boit, fume, chante, pleure. Toute la nuit.

Au matin, Pablo m’annonce qu’il m’emmène à Millau, ça me rapproche de Florac, chez Zoé, j’accepte avec joie.

Le gitan s’excuse pour mon nez. Je lui dis que ça remet les idées en place. En fait j’ai mal. Je joue l’homme. J’ai les désirs de la nuit qui courent sous ma peau, je ferme les yeux, je suis possédé par son énergie, elle m‘a envouté.
Il ri, il a compris. Ils sont tous un peu voyant dans la boutique.
Il me pose dans une station sur la route de Séverac le Château et m’invite a la prudence.
« Le monde », titre sur ma gueule , « la voiture du fugitif retrouvé à Montpelliers » , en noir et blanc, une photo vieillotte de ma tronche.
Je demande à Pablo de m’acheter un rasoir, je me tonds, je me sens comme un nouveau né, nu et vierge.
Je change mes fringues et retrouvent dans ma poche le numéro de Zoé.


Little KING
CHAPITRE 9

Elle décroche.
-Allo.
-C’est moi, le ch...
Elle me coupe sauvagement, m’appelle par un prénom inconnu, m’explique que sa ligne est écoutée par la gendarmerie et me dit qu’elle ne souhaite pas que sa vie privée soit dévoilée à ces fonctionnaires.
Elle m’a tout de suite reconnu, je parle à peine , elle fixe rendez-vous pour le lendemain à 20h au restaurant « La Source du Pécher  »  à Florac.
Elle raccroche, je ne sais trop quoi penser.
J’ai deux jours devant moi pour atteindre Florac, discrètement.
Pablo n’est pas parti. Je lui demande combien il veut pour me poser à Florac .
- 50 Euros pour l’essence et tu m’invites à bouffer ce midi, je connais un bouiboui à Saint-Enimie, c’est sur la route.  
Pablo a la gentillesse de me faire passer à proximité du viaduc sans rallonger ma note, impressionnant, on se sent faible d’en bas, la haut ça doit être encore autre chose.

La journée est molle, lente , creuse. J’ai la sensation étrange d’une fin de vacances ou d’un projet qui touche à sa fin. Les jours précédents ont étés tellement remplis que les deux fois ou l’on a croisé les bleus, j’ ai à peine tremblé.

Tout me semble écrit, tout me semble lisible, comme un bouquin qui plaît, ou l’on dévore les dernières pages en sachant les mots qui vont s’inscrire sous nos yeux.

C’est avec ce sentiment de mélancolie que je m’apprête à passer ce qui me semble être ma dernière nuit. Avant quoi ?


Little KING
CHAPITRE 10

Je me réveille en sueur, le gosse est venu me hanter toute la nuit, il m’interdit d’approcher sa mère, il me met en garde.
Je sais pas si c’est la transpiration qui a mouillé mon lit, je prends une douche. Je me sens terriblement mal, j’ai les sens comme décuplés, j’ai envie de me percer les tympans. J’entends le gamin appeler sa mère...
Je paye la nuit et réserve pour le soir.
Je goutte petit à petit aux plaisirs de Florac, le parc aspire mes rêves et avec eux mon stress. La douceur du printemps m’enveloppe d’une chaleur oubliée, je flâne, je vole au milieu d’arbres centenaires et de tulipes à peine nées.
Je siffle un vieil air sorti du gramophone de mon grand-père et ma mélancolie me berce jusqu'à la tombée de la nuit.
Je n’ai rien mangé ni bu depuis ce matin, je me sens au plus près de mon être, je me ressens .
Je descends vers « La source du Pécher  », le restaurant est en contrebas, je l’aperçois remontant vers moi.
Une crampe, d’une intensité rare me paralyse quelques secondes.
Elle s’approche, le doigt sur la bouche, et m’invite à la suivre en silence.
Dans ces yeux, le trouble d’un enfant qui dort pour la première fois dans le noir.
Nous marchons peut-être une heure...
Puis elle m’invite à la précéder et me tire une balle dans la tête...  


Little KING
CHAPITRE 11

Je tombe à genou. Dans mes mains le pistolet fume. A mes pieds l’assassin de mon fils, mort. Je respire doucement. Je reprends mes esprits lentement. J’étais morte en même temps que mon enfant, je recommence à penser.
Le lendemain de l’enterrement de Théo, mon gamin, un psy a investi la maison deux heures par jour. Dès les premiers instants, j’ai décidé que je jouerai le jeu, que je mimerai le rétablissement.
J’ai parfaitement tenu mon rôle, au bout d’un mois j’étais seule chez moi, et j’ai tenté de prendre contact avec ce chauffard.
J’ai envie de lui mettre un coup de pied dans la gueule, je le fais.
Ce con m’a vraiment simplifié la vie.
Il est venu se faire tuer. Je pensais être obliger de le faire abattre en prison ou d’essayer de le descendre au procès, j’aurais sans doute pas pu.
Je lui écrase mon pied sur la gueule.
J’ai garé ma bagnole, juste en haut du chemin, loin de la ville et du resto.
Je charge le corps en prenant soin de lui faire trainer la tête sur les cailloux.
On roule, enfin je roule, deux heures. Dans le Causse Méjean, les routes et sentiers emmènent partout et nulle part. J’avance dans un des parcs réservés aux chevaux de prjevalski, j’interviens parfois ici en tant que véto.
Je déniche une crevasse et je balance le corps.
Je rentre à la maison.
Je dors bien.
Cette nuit pas de cauchemars sur mon bébé, par contre mon oncle est venu dans ma chambre de petite fille...
La journée s’annonce longue.





Antho16600
Antho16600

Nombre de messages : 9
Age : 45
Date d'inscription : 28/09/2010

Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty littleking fin

Message  Antho16600 Mar 28 Sep 2010 - 15:26

Little KING
CHAPITRE 12

Un café.
Toute bonne journée commence avec un grand kawa brulant. La radio annonce que le chauffard meurtrier est toujours en cavale. A mon avis, vu sa position actuelle il ne va plus cavaler bien loin. J’irais bien lui foutre un dernier coup de saton dans la mâchoire mais j’ai d’autres chiens à fouetter.
Je monte dans ma voiture. Radio.
« Guy Stefin, qui devait être jugé pour avoir percuter et tuer un enfant l’année passé est toujours en fuite, selon nos inf... »
J’enclenche le lecteur CD, il ne faut pas avoir envie d’oublier. Les infos, les journaux vous en empêchent. Regard dans le rétro, pas même une larme. Hier, j’aurais du me garer. La douleur disparait.
Je roule sur une route qui longe les gorges pour rejoindre le village de mon oncle.
Je ne croise personne. Je m‘en doutais.
Je gare ma bagnole sur le bord de la route. Je descends, j’enfile ma tenue de véto. Je défonce le simple vitrage de la porte d’entrée. J’entre. Il est là dans son fauteuil, comme mort. Alcoolique et handicapé. Je cogne. Dix minutes, peut-être quinze. Je m’acharne.
Le sang gicle.
J’ai envie de continuer.
C’est encore plus jouissif qu’hier.
Un bruit, une bagnole ?
j’ôte ma cote, je la cache dans la salle de bains et je me jette dans les bras de mon oncle, du moins ce qu’il en reste.
La porte s’ouvre dans mon dos...



Little KING
CHAPITRE 13

-Oh putain, ... , Zoé ?
Je continue à sangloter, je joue l’autisme et finalement je me laisse aller à pleurer pour de bon. Je pleure mon fils, je pleure mes meurtres, je pleure ma haine...
Quelqu’un me prend par les épaules, c’est phil, le policier, c’est un ancien camarade de classe. Il essaye de me consoler, je me laisse faire, je m’appuie contre lui, je le serre, je lui met du sang, on ne sait jamais.
Je sens que malgré la situation, « Philou » apprécie le fait que je me colle contre lui.
Il a toujours tendu ses pantalons à mon contact, ca peut toujours servir.
Je renifle encore un peu.
-Zoé. Que s’est-il passé ?
-J’sais pas. Je venais m’expliquer avec lui sur, «  tu sais quoi » et j’ai trouvé l’oncle comme ça.
Je tends une main vers le corps en faisant en sorte qu’elle tremble. Pas facile.
Je vais dans la salle de bain. Phil me laisse faire. Cet abruti n’imagine pas que je vais faire disparaitre des preuves. Flic et homme, deux tares.
Quand l’eau de la douche coule, il veut protester mais c’est trop tard.
Je rince ma côte de vétérinaire et je me dis que la situation me sourit. J’enfile ma blouse sous mes fringues. Ils n’oseront pas me mettre à poil, ni me fouiller.
- Je te ramène
- Oui , Phil, j’peux pas ...
Je pleure. Il marche. J’assure. Il coure, comme un julot à qui on fait le coup du suicide.
Je monte dans sa voiture. On serpente une petite heure pour revenir à Florac.
Je réfléchis à mon explication: j’aurais cru apercevoir une voiture partir quand je suis arrivé mais je ne pensais pas que mon oncle était M...
Voilà, ca va leur plaire ça.
Si il faut ce soir je coucherai avec Phil...
La prochaine fois, je réfléchis avant, je ne peux pas être prise, j‘ai besoin de tuer maintenant...







Little KING
CHAPITRE 14

On roule toujours.
-Zoé !?
-Ouais
-Tu veux bien me dire ce qui c’est passé ?
-J’ai vu une voiture partir, je crois, mais comme je ne pensais pas que..., mon oncle était...
Je pleure, j’y prend goût, il ne capte rien cet enfoiré...
-C’est pas grave, ..., tu veux que je mette la musique ?
-Ouais
U2, sunday bloody sunday. Phil ne doit pas comprendre le titre de la chanson, moi si, et je crois que désormais ya pas que le samedi qui va être sanglant...
Je pose ma tête sur son épaule et ma main sur sa cuisse. Il bande aussitôt. Flatteur ? Peut-être.
Au poste c’est presque trop facile, philou répond pour moi, il dit avoir vu la voiture aussi. C’est un incompétent, un danger pour la société, il pense avec sa queue, espèce de mâle, enfin il me protège, c’est quand même plaisant.
Les autres ne cherchent pas à comprendre, à douter.
On me renvoie chez moi. Je demande à phil de rester dormir.
Je le dépucelle. 30 ans et vierge, je rêve...
C’est pas un mauvais coup, mais si je ne devais pas jouer la comédie, il irait dormir chez lui.
On discute un peu.
Très peu, il est con. Pauvre mec.
Je vais fumer une clope sur mon balcon, il est 20h00. Une berline se gare devant chez moi. Des flics . Coté conducteur un homme massif, sculpté, coté passager « un nain ». Je conclu que c’est le nain le chef.
Et non.
Parfois la vie est vraiment injuste.
-Mme Zoé Pallon, nous aimerions vous parler d’un coup de téléphone à Mr Stefin, la veille de sa fuite, c‘est possible ... Longue taf...

Little KING
CHAPITRE 15

Je fais un signe aux flics pour qu’ils montent.
La maison est sur garage. Il grimpe l’escalier extérieur pour nous rejoindre sur le balcon.
Je leur propose un café.
Ils acceptent.
Philou, lui est transparent. Trop d’émotion, tue l’émotion.
Le grand est sublime, sobre, sexuel. Le petit moche, sale, gerbant.
-Alors, ce coup de fil ?
-J’avais besoin de parler à l’assassin de mon fils, de lui dire des choses, de lui pardonner pour oublier... enfin quelque chose comme ça... on a causé toute la nuit... Il m’a dit qu’il allait peut-être en finir... J’ai fais une croix sur cette histoire... je veux que ça cesse...
-Bien sur madame, bien sur...
Il ne croit pas un mot de ce que je lui dis et le petit semble encore plus méfiant. Deux connards qui croient tous savoir.
Comme si ça ne suffisait pas, le neuneu de service, phiphi, se sent l’âme d’un chevalier.
-Ecoutez messieurs, cette femme vient de découvrir son oncle massacré et il a succombé dans ses bras, je crois que la coupe est pleine, alors filez.
-Tiens donc.
Le petit sort son calepin. Le grand parle. Ils pourraient faire des spectacles. C’est roder leur histoire.
-Développez.
-Je ferais mon rapport demain.
-C’est vous le flic chargé de l’enquête ?
-Oui.
-Tu nous suit cowboy. Madame Pallon, nous vous souhaitons une excellente nuit, à demain.
Alors qu’ils redescendent l’escalier, j’entends le petit dire à son chef qu’ils ne fait pas bon me connaitre. Le grand lui répond:
-Un disparu et un mort, c’est pas non plus l’affaire du siècle.
Je vois clair.
Seul le nabot me craint, le grand pense que je mens, c’est tout. Il ne sait pas que je tue, je peux dormir sereine...




Little KING
CHAPITRE 16

Les flics viennent de partir.
C’est comme si il m’avait ramener à la réalité.
Je fume une dizaine de clopes, un paquet peut-être en buvant une bouteille de champagne bon marché. Ce soir j‘écris la fin de ma vie, ce soir j‘explique aux hommes ce que peut faire une femme a laquelle ont a volé son fils. Je vais tuer comme tue les gamins universitaires, à la mitraillette, au hasard...
Je tiens plus en place.
Je pose un vieux son qui grésille sur le tourne disque de ma mère.
Elle est morte, elle aussi.
La rage monte, comme les tambours de la chanson.
La musique me gagne, c’est « ONE LOVE ».
Je danse, d’abord. Et puis...
J’ai des larmes qui commencent à rouler, je sais plus quoi, je sais plus pourquoi, je sais plus rien.
La lune ronde me regarde, le vent ne souffle plus, le ciel semble me vouloir.
Je comprends pas la moitié des paroles, mais je sais que c’est du juste, du bon, de la vie...
Je vois mon gosse, ses yeux me fixent, souriants...Il veut que j’arrête.
Je tombe à genoux sur le balcon... J’ai tué un homme.
Ca bouge en bas.
Le petit flic est là, il m’attendait, il savait et il va savoir, tout.
Il monte à nouveau l’escalier et m’invite à rentrer pour que l’on discute à l’intérieur.
J’explique tout. Je me vide. Il hoche la tête.
-Vous m’embarquez ?
-Vous allez acceptez d’être aider?
-Oui ?!
Il me regarde les entrailles, il me jauge, il est entrain de décider si je suis libre ou pas. Si je mens ou pas. Si je vis ou si je meurs.
Il sort son arme, retire une balle, une seule et fais tourner le barillet.
J’essaye d’hurler. Rien. Ni cri, ni détonation.
Il part.
Je nais...

FIN

Un texte par semaine dans chaque section. C'est précisé sur la page d'accueil du site.
La Modération
Antho16600
Antho16600

Nombre de messages : 9
Age : 45
Date d'inscription : 28/09/2010

Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  Invité Mar 28 Sep 2010 - 15:34

J'aime assez cette cavale qui part à cent à l'heure, mais je trouve les personnages trop esquissés pour sonner vrai. La mère, du jour au lendemain, qui pardonne au gars qui a tué son fils dans sa voiture, notamment, j'ai du mal à avaler. Mais sinon, tout le côté Les valseuses de l'histoire me plaît bien.

Bienvenue sur Vos Écrits, à vous lire bientôt !

Mes remarques de langue et de présentation :
« Voilà bien dix fois, (pourquoi une virgule ici ?) que j’entends ce slogan »
« C’est l’heure du rugbyman poêticommercial (c’est un néologisme, alors vous faites comme vous voulez, mais on écrit « poétique ») »
« tu lâches un vieux pet (et non « pets ») »
« une femme hurle,...quoi » : les conventions typographiques françaises veulent une espace après la virgule, et une après les points de suspension
-Son fils, vous avez tué son fils, vous pouvez comprendre qu’elle vous en veuille, non ?
-C’est un accident ?
-Vous aviez 0.51 g d’alcool
-Monsieur Stefin, la rumeur enfle sur votre cas, si vous continuez à affirmer votre position de victime vous allez au-devant (trait d’union)
-Profitez bien de cette dernière nuit (manque le signe de ponctuation de fin de phrase)
-Mr Stefin, je suis la mam...
-Je sais qui vous êtes Madame.
-Je veux vous dire
-Mr Stefin, je ne veux pas
-C’est fini Madame
-Café ?
-Hein ?
-Tu veux un café ?
-Ouais ?
-Putain, je le crois pas
-Il a pas l’air méchant pourtant. Vous avez pas l’air méchant !
-Merci.
-Vous voulez boire un coup.
-Sans doute qui va boire un coup! (typographie, une espace avant le point d’exclamation) Gnole.
-Non merci, je ne bois plus.
-Hé,..., (typographie, une espace après la première virgule) ici tu bois.
Elle:-J’ai appelé la police.
Lui:-Donc je l’ai giflée (elle).
Moi:-Vous n’auriez pas dû ... (typographie, pas d’espace avant les points de suspension)
(typographie, le trait d’union « - » ne suffit pas à introduire une éplique de dialogue, il faut prévoir le tiert demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — », et faire suivre le caractère choisi d’une espace)
« J’étouffe (et non « J’ étouffe ») le « Connard » que j’ai dans la gorge »
« je me sens vivre à nouveau ... »
« palper l’essence de la vie ... »
« mes clés de bagnole brillent ... »
« je tombe ... »
« pourquoi je l’embarque quand même ... »
« j’osais espérer mieux, un chasseur ... » : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d’espace avant les points de suspension
« J’ai laissé là-bas (trait d’union) mon portable »
« des 15000 euros que j’ai épargnés (les euros) »
« Ah mon pote, on va aller tomber d’la bouteille et tu vas m’dire où qu’tu cours comme ça »
« Elle lance à son mari: » les conventions typographique françaises veulent une espace avant les deux points
« Il me sert plusieurs godets »
« j’aurais pas dû boire »
« je les jugerais (le conditionnel s’impose ici et non le futur) bien mais je n’en ai ni le temps ni le cœur »

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Merci

Message  Antho16600 Mar 28 Sep 2010 - 15:46

pour tes remarques concernant les fautes et la syntaxe ... concernant les persos je t'invite à lire la suite..
Antho16600
Antho16600

Nombre de messages : 9
Age : 45
Date d'inscription : 28/09/2010

Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  Invité Mar 28 Sep 2010 - 15:59

Je dépose ici les commentaires pour les sujets verrouillés.

Je m'attendais évidemment à la vengeance de la mère ; cela dit, la dernière phrase du chapitre 11 apporte un suspensbienvenu ! J'ai aimé le changement brutal de point de vue narratif.

Par ailleurs, vous aurez remarqué que je vous souhaitais la bienvenue sur le site : je pratique, par défaut, le vouvoiement. Merci de faire de même à mon égard.

Mes remarques sur la deuxième partie :
« pour rappliquer chez les Bidochon (et non « les Bidochons », en français les noms propres sont invariables) »
« Je respire mal: »
« je me pose comme un gosse: »
« j’envoie (et non « j’ envoie ») une droite surpuissante: »
« sourit je crois, et me dit: » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant les deux points
« il me semble entendre les sirènes . »
« je tombe en arrière à moitié inconscient . »
« il me fait descendre d’un coup d’épaule . »
« combien il veut pour me poser à Florac . »
« je me sens au plus près de mon être, je me ressens . » : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d’espace avant le point
« l’air est goûteux (et non « goutteux », vous écrivez que l’air est malade de la goutte) »
-Alors gatjo, t’es en fuite? (typographie, une espace avant le point d’interrogation)
-Oui, si on veut.
-Allez suis-nous (trait d’union)
-Oh
-Hein
-Cache-toi (pour ces trois répliques, penser au signe de ponctuation en fin de phrase)
-Demain on t’amène à Rodez! (typographie, une espace avant le point d’exclamation)
-Viens danser
-Allô.
-C’est moi
- 50 Euros pour l’essence
(pour introduire une réplique de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — », et ajouter une espace derrière le caractère choisi)
« J’accepte (et non « J’ accepte »). »
« c’est vers moi que ses yeux voguent »
« ses yeux disent qu’elle (et non « qu’ elle ») me veut, je me sens fragile, objet? » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’interrogation
« Elle sait! » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant le point d’exclamation)[/b]
« Je danse, bois, fume »
« Il rit, il a compris. Ils sont tous un peu voyants »
« m’invite à la prudence »
« la voiture du fugitif retrouvée (c’est la voiture qui est retrouvée, pas le fugitif) à Montpellier (et non « Montpelliers ») »
« comme un nouveau-(trait d’union) »
« Je change mes fringues et retrouve (et non « retrouvent ») dans ma poche »
« je parle à peine , » : les conventions typographiques françaises ne veulent pas d’espace avant une virgule
« là-haut ça doit être encore »
« les deux fois où l’on a croisé les bleus »
« où l’on dévore les dernières pages »
« Je goûte petit à petit aux plaisirs de Florac »
« Une crampe, (pourquoi une virgule ici ?) d’une intensité rare me paralyse quelques secondes »
« Je tombe à genoux »
« j’ai décidé que je jouerais (le conditionnel s’impose ici et non le futur) le jeu, que je mimerais (le conditionnel s’impose ici et non le futur) »
« Je pensais être obligée de le faire abattre »

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  Invité Mar 28 Sep 2010 - 16:20

Eh bien, c'est coold'être une assassine à Rodez ! La fin, pour moi, ne tient pas du tout debout. J'ai bien aimé le mépris, la hargne intenses de la narratrice.

Mes remarques :
« pour avoir percuté et tué un enfant l’année passée »
« Hier, j’aurais dû me garer » (je ne comprends pas la phrase ; à quoi correspond ce regret de la mère ?)
« J’ôte ma cote (« cotte » ? je ne comprends pas le mot) »
-Oh putain
-Zoé. Que s’est-il passé ?
-J’sais pas
- Je te ramène (manque le signe de ponctuation de fin de phrase)
- Oui , Phil typographie, pas d’espace avant la virgule)
-Zoé !?
-Ouais (manque le signe de ponctuation de fin de phrase)
-Tu veux bien me dire ce qui c’est passé ?
-J’ai vu une voiture partir
-C’est pas grave
-Ouais (manque le signe de ponctuation de fin de phrase)
-Mme Zoé Pallon, nous aimerions vous parler d’un coup de téléphone à Mr Stefin, la veille de sa fuite, c‘est possible ... (typographie, pas d’espace avant les points de suspension)
-Alors, ce coup de fil ?
-J’avais besoin de parler à l’assassin
-Bien sûr madame, bien sûr
-Ecoutez messieurs
-Tiens donc.
-Développez.
-Je ferai (et non « ferais », le futur s’impose ici et non le conditionnel) mon rapport demain.
-C’est vous le flic chargé de l’enquête ?
-Oui.
-Tu nous suis cowboy
-Un disparu et un mort
-Vous m’embarquez ?
-Vous allez accepter d’être aidée? (typographie, une espace avant le point d’interrogation)
-Oui ?!
(pour introduire une réplique de dialogue, le trait d’union « - » ne suffit pas, il faut prévoir le tiret demi cadratin « – » ou le format au-dessus, « — », et ajouter une espace après le caractère choisi)[/b]
« c’est [b}P[/b]hil, le policier »
« je lui mets du sang »
« ça peut toujours servir »
« Je rince ma côte (oui, ça doit bien être « cotte ») de vétérinaire »
« Je réfléchis à mon explication: »
« qu’il (et non « ils ») ne fait pas bon me connaitre. Le grand lui répond: » : les conventions typographiques françaises veulent une espace avant les deux points
« quand je suis arrivée mais je ne pensais pas »
« ça va leur plaire ça »
« désormais y a (et non « ya ») pas que le samedi »
« Philou répond pour moi »
« Je demande à Phil de rester dormir »
« Des flics . (typographie, pas d’espace avant le point) Côté conducteur un homme massif, sculpté, côté passager « un nain ». Je conclus »
« Ils grimpent l’escalier extérieur »
« Trop d’émotion, (pourquoi une virgule ici ?) tue l’émotion »
« J’ai fait une croix »
« le neuneu de service, Phiphi »
« C’est rodé leur histoire »
« C’est comme s’ils m’avaient ramenée »
« une femme à laquelle on (et non « ont ») a volé »
« comme tuent les gamins universitaires »
« le tourne-disque (trait d’union) de ma mère »
« ses yeux me fixent, souriants...Il veut que j’arrête » : les conventions typographiques françaises veulent une espace après les points de suspension
« Ça bouge en bas »
« il est en train (et non « entrain ») de décider »
« J’essaye de hurler (le « h » de « hurler » est aspiré) »

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  mentor Mar 28 Sep 2010 - 16:20

Faudrait modérer un peu ta fougue, Antho, ça va pas le faire, sinon
prière de lire attentivement notre page d'accueil avant de débouler avec un "roman" de 16 chapitres
j'ai tout regroupé parce que je suis sympa
quand on veut montrer ses écrits, surtout si c'est un titre et un seul, on poste les chapitres les uns à la suite des autres sinon : verrouillage comme ça t'est arrivé momentanément.
et ensuite tu te calmes en attendant les commentaires
tu n'imagines pas le nombre de textes qui sont postés ici chaque jour, alors pense un peu aux autres
et tiens, si tu as le temps, essaie-toi à commenter les autres auteurs, ce sera sympa
et puis, une petite présentation dans le fil ad hoc, ce serait aussi un +
et enfin : gaffe à l'orthographe ! fais donc un tour sur le site www.bonpatron.com ça pourra t'aider


Dernière édition par mentor le Mar 28 Sep 2010 - 16:22, édité 1 fois

mentor

Nombre de messages : 20248
Age : 45
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – — -
Date d'inscription : 12/12/2005

http://www.vosecrits.com

Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Désolé

Message  Antho16600 Mar 28 Sep 2010 - 16:22

pour le tu et merci à vous pour toutes vos remarques !!!
Le français sonne dans ma tête mais son solfège m'effraie !!!
Antho16600
Antho16600

Nombre de messages : 9
Age : 45
Date d'inscription : 28/09/2010

Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  mentor Mar 28 Sep 2010 - 16:23

Antho16600 a écrit:pour le tu et merci à vous pour toutes vos remarques !!!
Le français sonne dans ma tête mais son solfège m'effraie !!!
encore un truc !
évite de répondre à chaque commentaire après ton texte sinon ce dernier va rester indéfiniment en haut de page au détriment de ceux des autres auteurs, d'ac ?
noooon ! ne me réponds pas !

mentor

Nombre de messages : 20248
Age : 45
Localisation : œ Œ ç Ç à À é É è È æ Æ ù Ù â  ê Ê î Î ô Ô û Û ä Ä ë Ë ï Ï ö Ö ü Ü – — -
Date d'inscription : 12/12/2005

http://www.vosecrits.com

Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  Invité Mar 28 Sep 2010 - 20:14

Et bien, ça cavale vite tout ça ! Je me suis laissée embarquer en dépit des fautes et des personnages pas trop fouillés. Il y a dans ce texte une vitalité qui lui donne pas mal de charme, et si tu consentais à donner un peu plus d'épaisseur aux protagonistes et étoffer les situations, ça pourrait devenir un vrai bon roman noir.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  Invité Mar 28 Sep 2010 - 20:36

little king, alors. Je me disais bien, ce pseudo, l'âge, tout ça...

Salaud, Antho, t'aurais pu dire bonjour ! ^^

Bon, mon commentaire, je te l'ai déjà fourni. A moins que tu n'aies remanié ton texte !

Si tu veux répondre, mon gars, passe sur les présentations. Ciao l'ami

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  Invité Mer 29 Sep 2010 - 3:04

Belle cavale. La fin parait un cran au-dessous. Qu'est ce qui explique la compréhension du flic ?
J'ai noté la transition, très abrupte aussi, entre le premier et le deuxième narrateur. Les deux s'expriment en "je" sans préalable.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Little king Empty Re: Little king

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum