Sur le zénith de la tige

[Nikopol]

Sur le zénith de la tige
Fleurit ce moment de vertige
Chute le voile de pudeur
Et lumière cette ardeur
De la courbe des reins
Aux sommets de tes seins
De l’orée des beaux ceps jusqu’aux
Amples corolles tes prunelles
Passion s’épanouit
Et meurt d’un râle inouï
Perceptible un instant
Parfaite fleur enivrant
Mes sens de la note amour
Il fit le monde en six jours
Tu crées le mien d’un battement
A quoi comparerai-je tes yeux
A quoi comparerai-je les cieux
Nulle poésie nul art nul plagiat
Ne saurait ni pourrait revendiquer
Un soupçon de l’océan qui est ton âme
Et avec deux beaux alexandrins faire naître
La divinité en toi et qui fait ton être

[mentor]

ça manque de rythme, trouvé-je
surtout quand on fait allusion à l'alexandrin


aura-t-on un jour enfin l'infime plaisir de te voir commenter un texte, par hasard ?

[Hellian]

oui, mais ça c'est joli, je trouve :

Il fit le monde en six jours
Tu crées le mien d’un battement

[Invité]

Salut.
Désolé, je n'accroche pas à la tige (sans jeu de mots, bon si, c'est vrai)

Je trouve que le sujet est bateau : des poèmes zérotico-esthétiques, il y en a à la pelle et celui-là n'est pas très original ni bien dégrossi.

Enfin, c'est mon avis, bien sûr

[Sahkti]

Suis partagée, vraiment, car je ne trouve que cela ne va pas bien loin et qu'il y a une trop grande hésitation entre sensualité, érotisme, crudité, besoin de dire les choses et envie de faire de la poésie. Le tout mélangé ne donne pas quelque chose d'harmonieux, ça balance à gauche à droite, comme une tige au vent certes, mais à force, ça crée le tournis. Dommage.

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